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dit, et filèrent à l'anglaise. Ce jour-là, le curé de NamDinh sauva le pays des horreurs de la révolution. Presque sans s'en douter, on l'avait échappé belle. Ce n'était que partie remise, et depuis lors, jusqu'à l'arrivée du commandant Rivière, les esprits au Tonkin furent plus d'une fois agités par les Restaurateurs à outrance.

..

Après cette incursion dans le domaine de la politique, en bon clérical, je vais conduire mes lecteurs faire leur Jubilé (avènement de Léon XIII) à Ké-Non et à Ké-Song, pendant le mois de mai 1880.

Comme j'étais heureux... denique, tandem! - Pendant 17 ou 18 ans je m'étais consciencieusement immobilisé sur les bancs des salles d'étude et de classe!... depuis 9 ou 10 mois, assis en tailleur sur mon phan (lit de camp

annamite), je mettais à la torture ma mémoire, mon gosier, etc., etc. Enfin j'allais passer de l'état de chrysalide à celui de voltigeur... en bonnes actions.

Allons, mon cher Néarque, allons aux yeux des hommes Braver l'idolatrie el montrer qui nous sommes.

C'est dans ces dispositions que je dis adieu, ou plutôt au revoir à la Communauté, et qu'un beau jour de fin avril, jeune missionnaire, à pied, en blouse noire et pantalon blanc, la tête coiffée d'un turban qui faisait mon désespoir quand il fallait l'enrouler, je partis de Ke-So avec mon catéchiste, conduit par deux notables endimanchés et suivi de quatre ou cinq solides gaillards qui portaient allègrement mon petit bagage apostolique...

En Annam, les gens de condition ne voyagent jamais à pied ils trouvent que la position horizontale dans une

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TONKIN OCCIDENTAL. UNE PASSERELLE EN BAMBOU; d'après une photographie envoyée par M. GIROD, des Missions Etrangères de Paris (voir le texte).

litière ou au fond d'une jonque est la plus naturelle. On connaît la réflexion d'un Oriental qui, assistant à une partie de cricket et apprenant que plusieurs des joueurs étaient riches, demanda pourquoi ils ne payaient pas quelques malheureux pour faire cette besogne fatigante à leur place. Pour moi, barbare d'Occident, j'aime assez l'exercice tout à fait varié que procure une promenade dans le Delta. Pour aller à Ke-Non, il me faut traverser un petit arroyo sur un pont formé d'un seul bambou, ce qui ne ressemble pas mal à une corde tendue. Equilibre obligatoire, à moins de faire le plongeon. Puis là-bas, le chemin est coupé, le pont en pierre forme un îlot pittoresque au milieu d'une nappe d'eau. Il y a heureusement un gué, et, sans avoir chaviré cette fois-ci, me voilà remonté sur la terre ferme, pouvant examiner à loisir la gracieuse chaîne des collines au pied de laquelle Ke-Non se cache dans une verdoyante.

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cure tonkinoise, réuni autour d'une pauvre église très fréquentée et d'un grenier à riz qui n'est pas souvent plein; il se compose d'abord du curé, et d'un vicaire dans les grandes paroisses, puis, de trois ou quatre catéchistes, d'une quinzaine de jeunes gens de 12 à 18 ans, et de quelques vieux domestiques, qui tous font partie de la Maison de Dieu, c'est ainsi qu'on nomme la communauté.

Les chrétiens annamites, qui ont en général beaucoup d'enfants, se font un honneur d'en offrir un ou deux à la Maison de Dieu, laissant la charge et les frais de leur entretien aux soins du prêtre indigène qui devient ainsi le père nourricier de l'âme et du corps. Tous les ans, chaque curé doit présenter au Petit-Séminaire un ou deux élèves n'ayant pas plus de 18 ans et connaissant déjà, outre les caractères chinois, les premiers éléments du latin. Tel est a principio le mode de recrutement du clergé indigène.

Mais il nous faut bientôt aller au parloir où nous attendent les notables de toute la paroisse. Ils se présentent en habits de cérémonie à longues et larges manches, apportant sur un plateau de bois laqué un magnifique régime de noix d'arec. Trois fois ils se prosternent, à la mode du pays: il n'y a qu'à les laisser suivre leur coutume, ou bien, dans quelques années, ces braves gens d'Orientaux feront le pied de nez aux Européens. Le président du conseil de fabrique, que distingue un magnifique plastron rouge brodé sur son bel habit en soie bleue, nous fait un petit laius pas trop mal tourné, en commençant par saluer la très sainte Trinité et la sainte Vierge, pour redescendre peu à peu jusqu'au nouveau Père « dont l'arrivée comble de joie toute la paroisse. »

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Les gens de la cure, en effet, apportaient le dîner en pompeux équipage avec accompagnement de tambours et de cymbales. Nous voici en tête à tête, ne mangeons pas trop vite, et nous causerons plus longtemps. De quelles intéressantes conversations j'ai joui, sinon profité, pendant mon séjour d'un mois chez le bon Père Gélot. Esprit libéral, intelligence d'élite et cœur d'or, il fut pour moi le plus paternel et le plus aimable des Mentors. Il m'apprit, entre autres excellentes leçons, qu'un jeune missionnaire doit toujours partir de ce principe, à savoir que les confrères de la mission, malgré les défauts inhérents à la nature humaine, sont tous d'excellents camarades et des gentlemen accomplis, avec qui il fera bon vivre pour peu qu'on réfléchisse à la parabole de l'Evangile la paille et la poutre.

(A suivre.)

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Une catastrophe. Pour passer du Sognefjord au Nordfjord, nous pouvions prendre par terre en partant du petit port de Vadheim. Nous aurions alors pu admirer des paysages d'une rare beauté et nous embarquer soit à Sandene, soit à Utviken au Nordfjord. Mais cela aurait demandé beaucoup de temps et d'ailleurs je désirais vivement voir de près la localité assez importante de Florce, située à l'entrée du Nordfjord et sur le chemin des bateaux qui vont de Bergen à Trondhjem. Dans l'intervalle que le bateau employa à décharger et à charger ses marchandises il nous fut facile de constater l'importance et de prévoir l'avenir de ce petit bourg; ce sera bientôt une ville dont le mouvement commercial sera assuré par les grandes pêches du voisinage, par la fertilité de ses environs immédiats et surtout par ses excellentes communications par eau, d'un côté avec le grand Nordfjord et d'un autre avec les ports de la côte. C'est dire qu'il nous y faudrait au moins une annexe, dépendant soit de Bergen, soit d'Aale-sund. Bonne note est prise de cette paroisse à fonder... quand nous serons riches!

Non loin de Floro le capitaine nous montra le théâtre d'une catastrophe, dont une cinquantaine de touristes français faillirent être victimes, le 11 juillet 1896. De même que des bateaux anglais et allemands organisent chaque été des excursions en Norvège, au Cap Nord et même jusqu'au Spitzberg, un bateau français, le Général Chanzy, était venu dans nos parages.

Le 9 juillet, ces cinquante touristes avaient rencontré au grand hôtel de Stalheim, au bout du Nærodal, l'empereur d'Allemagne, qui les avait charmés par son amabilité et leur avait même cédé le pas à la salle à manger pour leur permettre de regagner à temps leur bateau. Or, dans la nuit du 10 au 11 juillet, en passant du Sognefjord au Nordfjord, le Général Chanzy fut surpris par un épais brouillard et une pluie battante. Le pilote n'en continua pas moins de marcher à toute vapeur. Mal lui en prit, car, un peu après minuit, le bateau donna contre un écueil. Le choc fut terrible. En un clin d'œil, tous les excursionnistes, arrachés à leur sommeil, se trouvaient sur le pont, dans le plus sommaire costume. Comme le bateau s'inclinait fortement d'un côté, le capitaine eut peur qu'il ne chavirât et fit mettre toutes les barques à l'eau. Les pauvres touristes s'y jetèrent sans penser à compléter leur toilette et, au bout de quelques heures, ils se retrouvaient tous sains et saufs à Floro. Parmi eux se trouvait, raconte le Morgenblad, un jeune couple en voyage de noce. Or la peur avait tellement étourdi le mari, qu'oublieux de tous ses devoirs envers sa pauvre petite femme, il sauta dans la première barque, ne songeant qu'à sauver sa précieuse vie; mais ce qui est impayable, c'est qu'au moment d'y descendre, il

(1) Voir les Missions Catholiques des 5, 12, 19, 26 janvier, 2, 9, 16 février, 2, 9, 16, 23, 30 mars, 6, 13, 20 et 27 avril.

il cria au stewart coiffeur : « Monsieur, je vous confie ma femme.» Un autre touriste fot plus chevaleresque que notre héros et prit soin de la mariée jusqu'à ce qu'elle fût en lieu sûr. On rit beaucoup de l'incident, malgré la gravité de la situation.

Cette fois encore, l'empereur d'Allemagne agit en gentleman. Aussitôt qu'il eut appris l'accident, il envoya son aviso Gefion au secours des naufragés, et ce fut grâce à l'assistance du steamer impérial et d'autres bateaux que le Général Chanzy fut renfloué. Cette mésaventure impressionna fâcheusement les passagers et, au lieu d'aller voir le Cap Nord, la plupart s'en retournèrent en France par chemin de fer.

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«

Ah! me dit-il, moi, je ne puis rien faire de mon initiative propre, car ce monsieur me poursuivrait jusqu'au bout du monde; mais si quelque passager demandait mon intervention, vous verriez que nous aurions la paix.

Ce bon avis n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Pendant le dîner, l'amiral ayant lâché de nouveau ses imprécations à pleines bordées, je me levai et dis à haute voix :

<< Monsieur le capitaine, je vais porter plainte à la direction; vous ne devez pas tolérer de pareilles scènes.

« Vous avez raison, répondit le capitaine. Si ce bateau, qui est construit pour les besoins de notre population indigène, ne convient pas à un touriste en particulier, je lui rembourserai ses trois shellings et je le débarquerai à la première station. »>

L'amiral m'envoya un regard irrité, mais ne souflla plus mot. Depuis, il n'y eut pas à bord de passager aussi poli, même envers moi. Il n'était donc pas méchant, mais seulement trop... anglais.

..

Les touristes britanniques sément l'or en Norvège, et cependant ils n'y sont pas aimés. Car autant ils sont courtois dans leur propre pays, autant ils cherchent peu (sauf un petit nombre d'exceptions) à l'être à l'étranger. On dirait que le monde entier est à eux dans les hôtels, ils exigent les meilleures chambres; sur les bateaux et dans les trains les meilleures places; partout ils veulent être les premiers, le reste des mortels doit s'estimer heureux d'être toléré à leur côté. On dit qu'ils agissent ainsi non pas par méchanceté, mais parce que, au fond, ils ont peur à l'étranger, et pensent faire ainsi peur aux autres. Du reste, lorsque vous avez la chance de voyager avec un Anglais de la bonne société anglaise, c'est bien différent, car il vous charmera par ses manières irréprochables et son aimable modestie. Seulement la majeure partie des touristes anglais se recrutent parmi les garçons d'hôtel,

les cochers et dans les classes similaires. Ces gens sont capables de faire des économies pendant dix ans pour se payer une fois le luxe de faire un long voyage à l'étranger et de s'y faire passer pour des lords. Ce sont eux qui discréditent leurs compatriotes.

Il en est tout autrement des riches Anglais qui, dans toutes les parties de la Norvège, louent à des sommes folles, des chasses ou des pêches. Ceux-là apprennent la langue du pays, se mêlent à notre population et font le bien autour d'eux. Aussi nous les estimons et les aimons.

Les touristes français. Les touristes français ont aussi deux torts: d'abord ils viennent beaucoup trop rarement en Norvège, où on les aime à cause de leur bonne humeur et de leurs manières paisibles et affables, ou, s'ils viennent, c'est sans avoir étudié le pays, son climat, sa géographie, ses us et coutumes, ni l'une des langues qu'on y comprend généralement, le norvégien, l'anglais ou l'allemand. De la sorte on ne comprend pas, on n'est pas compris, et pour cela souvent on est mal servi.

On met le comble à son malheur si, de retour en France, on se met à écrire dans les journaux ou dans les Revues des relations de voyages, émaillées de remarques saugrenues et dont la lecture déride les Norvégiens pendant leurs longs hivers; car, qu'on le sache bien, aucune ligne n'est écrite sur la Norvège, sans qu'elle soit reproduite dans nos journaux, y compris mes humbles Promenades.

Un exemple. En Norvège les communes doivent entretenir elles-mêmes les grandes voies de communications. Dans ce but il est attribué à chaque propriété une partie de la route proportionnée à son importance. Ces morceaux de chemin sont délimités par des poteaux en bois, sur lesquels on inscrit les numéros du district (rode) et de la propriété, ainsi que la longueur du lot. Or, voilà qu'il m'est donné de lire dans une relation de voyage que les Norvégiens enterrent leurs morts comme les anciens Romains, c'est-à-dire le long des grands chemins, et que presque toutes les familles s'appellent Rode? L'auteur avait pris les poteaux pour des monuments funéraires!

Autre exemple. En 1895, je fis avec mon vénérable ami, Mgr Koppes, évêque de Luxembourg, un voyage dans la belle vallée du Valders. Or, à chaque relais nous avions le plaisir de lire dans le livre des réclamations un refrain dans ce genre: « Quel affreux pays! Quel froid au beau milieu de l'été! ou bien : « Stupide population! Impossible de se faire comprendre! Le gouvernement devrait exiger de tous les maîtres de relais et cochers, la connaissance de la langue française!» ou encore : « Je suis à bout de patience. O cher boulevard des Capucines, où es-tu ? » etc., etc.

Heureusement ce brave Parisien avait à ses trousses un autre Parisien, vrai touriste celui-là. Il n'avait pas manqué d'ajouter aux réflexions de son compatriote, ses propres réflexions: « Que n'êtes-vous donc resté au boulevard des Capucines! » ou bien : « Croyez-vous donc que, pour vous

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Le Très Révérand Père Colin, fondateur et premier supérieur général de la Société de Marie, par un Reli- 1 vol. in-8° de 540 pages, avec gieux de la même Société. Lyon, librairie VITTE, place portrait du T. R. P. Colin. Bellecour, 3. Prix : 4 fr. 50.

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Nous nous empressons de signaler à nos lecteurs l'apparition de cette biographie du Vénérable serviteur de Dieu qui fonda, il y a deux tiers de siècle, la florissante famille religieuse dont les Missionnaires évangélisent quelquesuns des plus beaux archipels océaniens.

Ainsi que le remarque S. Em. le cardinal Coullié dans la belle lettre approbative dont il a honoré l'auteur, « ce livre paraît à son heure, puisqu'il est publié au moment même où l'on procède à l'instruction de la cause de béatification de ce grand serviteur de Dieu. On le lira avec intérêt partout où la Société de Marie fait rayonner la douce et salutaire influence de ses œuvres si fécondes. » Les lignes suivantes empruntées à la préface donnent une idée de l'intérêt de cette biographie.

La vie du R. P. Colin peut se partager en trois parties, qui formeront la division naturelle de cet ouvrage.

La première partie s'étend depuis sa naissance jusqu'à son élection à la charge de Supérieur Général. Elle comprend l'éducation première de la famille, le petit et le grand séminaire; elle nous fera connaître les origines de la Société de Marie, les obstacles, les difficultés que rencontra le Fondateur dans son projet, et les secours providentiels qui l'aidèrent à le réaliser.

La deuxième partie embrasse son administration pendant l'espace de dix-huit ans, c'est-à-dire les œuvres entreprises, les établissements fondés sous son gouvernement et par son initiative, depuis son élection en 1836 jusqu'au jour où il fit accepter sa démission en 1854. Nous admirerons pendant cette période les éminentes qualités d'esprit et de cœur qu'il déploya dans ses diverses fonctions d'administrateur, de Supérieur et de Père.

La troisième partie contiendra le reste de sa vie qui ne s'éteignit qu'en 1875, le 15 novembre. Ses dernières années s'écoulèrent dans le silence et la retraite mais ce repos fut actif et fécond pour la Société de Marie. Au milieu de ses infirmités et de ses souffrances, Dieu lui donna le temps et la force d'achever le travail longtemps attendu des Constitutions. Ce fut le testament du Père de famille, le legs du Fondateur à sa Congrégation. Il lui transmit, dans le livre des Règles, un principe de force et d'unité qui lui permettra, nous aimons à l'espérer, d'accomplir jusqu'à la fin des temps sa mission sublime, qui est de procurer la gloire de Dieu, l'honneur de la Vierge Marie et le salut des âmes.

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M. Favier, Lyon....

M. l'abbé Gromier, du diocèse de Chambéry.
M. l'abbe Thouille, du diocèse de Verdun....
Anonyme d'Avignon, demande de prières.........
M. l'abbé Ledieu-Gérard, du diocèse d'Amiens...
Pour les lépreux nécessiteux (Mgr Marcou).
Anonyme de Biarritz, diocèse de Bayonne..

A Mgr Charmetant, pour les affamés.
Un curé des Alpes.....

A Mgr Doumani, évêque de Tripoli de Syrie.
Anonyme du diocèse de Clermont.....

Au R. P. Clément, Ismidt, Nicomédie.
Anonyme du diocèse de Clermont.....

Mgr Petkoff, Andrinople.
Abbé C. du diocèse de Seez...

Pour les affamés (Mgr Clerc).

M. P., Lyon, demande de prières pour défunts.....
Anonymie de Buisard, diocèse de Gap.......
M. l'abbé G. S. diocèse d'Auch.....

M. G.-Victor Ritier, à Saint-Martin-d'Astarac..
Sancta Odilia, ora pro nobis...

Pour les affamés de l'Inde (Mgr Clerc).
Un anonyme de Dôle (Jura)...

E. G., à Saint-Germain, diocèse de Versailles........

A Mgr Pelvat, Nagpore, pour les affamés.
Un curé des Alpes......

Anonyme du diocèse de Clermont.......

A Mgr Pelckmans (Lahore), pour les affamés.
Une anonyme de Montpellier, demande de prières...........
Au R. P. Joachim, Lahore, pour les affamės.
H. M. de Marseille...

A M. Maurice, Pondichery.

Mlle de Lédinghem, du diocèse d'Arras, demande de prières
Pour les affamés de Pondichery (M. Huguet).
Un curé des Alpes......

Au R. P. Bertrand, Rajpoutana, pour les affamés.
II. M. de Marseille.

......

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Au R. P. Marc Civati, Hyderabad. Anonyme de Reims, demande de prières................

A M. Damien Grangeon, Cochinchine orientale, pour les catéchistes.

E. G., à Saint-Germain, diocèse de Versailles......

A soeur Gilbert, Tché-Kiang.
Euvre apostolique de Lyon......

Au R. P. Bertrand Cothonay, Foutchéou (Fokien).
Mme sœur Maria Dillinger, Cocorite (Trinidad)...................
Pour les missions du Chan-tong septentrional.
Anonyme de Paris........................

Pour les missions du Zanguebar septentrional.
Anonymne de Lyon.................

Au R. P. Bricet, à Agoué (Dahomey).
M. H. Quesney, du diocèse de Bayeux.....

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25 »

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(La suite des dons prochainement).

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CAUSE DE BÉATIFICATION

DE SOIXANTE-DIX-SEPT MARTYRS DE LA CHINE, DU TONKIN, DE LA COCHINCHINE

Le décret, dont nous donnons aujourd'hui le texte et la traduction, est le dernier acte du procès de béatification de plusieurs missionnaires, soit français, soit espagnols, et de nombreux chrétiens chinois ou indo-chinois, qui ont donné à Dieu, en ce siècle, le suprême témoignage d'amour en versant leur sang pour son nom. Les fêtes prochaines de leur béatification apporteront un surcroît d'honneur et d'allégresse à quatre familles religieuses, dont les fils seront, à cette occasion, placés sur les autels: la Société des Missions Etrangères de Paris, les Ordres de saint Dominique et de saint François, la Congrégation de la Mission.

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