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ne mécontenter personne, dépense souvent en pure perte et le cœur saignant son temps et l'argent que vous lui avez donné dans le but de sauver des âmes. Ce que le missionnaire sait, il est heureux de l'écrire aux Missions Catholiques, où tous sans exception pourront en jouir. Mais avez-vous absolument besoin d'une information scientitique qu'aucun autre ne puisse vous procurer, d'un itinéraire dans le pays, par exemple, envoyez-lui des questions. brèves, claires, précises, et ne manquez pas d'ajouter qu'il considère la demande comme non avenue si la réponse devait lui faire perdre trop de temps. Ne m'en veuillez pas de ces observations. Vous et moi nous n'avons qu'un but, le salut des âmes immortelles; vous me saurez donc même gré de vous avoir rendu attentifs à des choses qui peuvent, dans une certaine mesure, mettre obstacle à la réalisation de ce but commun.

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Logés dans la cave. Depuis deux jours nous avons quitté Tinoset. A Heggestol, au bord du lac de Vinje, nous avons rejoint la nouvelle route du Telemarken, venant de Dalen; nous avons longé le lac Grungedalsvand, dans les flots duquel le soleil mire une dernière fois son image avant d'aller se coucher. Nous sommes fatigués et nous saluons avec joie le joli petit hotel Haukeli, récemment construit au point où le sauvage Flaathylelv se jette en un bond, un véritable salto mortale, dans le lac.

Un jeune couple nous reçoit à la porte de l'hôtel. (I Gode Gud (bon Dieu), que faire, Messieurs? s'écric la femme, qui a presque les larmes aux yeux. Nous venons seulement d'ouvrir notre hôtel; le mobilier est arrivé trop tard; nous avons travaillé nuit et jour pour garnir les chambres, les bras nous tombent, nous n'en pouvons plus de fatigue. Toutes les chambres meublées sont prises, bondées. Où vous loger, bons Messieurs? Et cependant vous ne pouvez aller plus loin; vous êtes fatigués, et il fera bien froid cette nuit. Que faire, Harald? »

«< — N'auriez-vous pas quelque petit coin libre? hasardai-je. Un matelas nous suffira pour lit, et nous nous couvrirons de nos plaids. »

En nous voyant si raisonnables, le mari eut une idée : Voyons, demanda-t-il à sa femme, ne pourrais-je pas offrir à ces messieurs la petite chambre de la cave, où il y a deux lits? Elle est sèche et propre, nous dit-il, et vous n'auriez qu'à payer 80 centimes pour la nuit. »

La pauvre femme parut tout effrayée comme si cette offre eût été une offense :

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Ah! Monseigneur, vous me le demandez? Ne sentezvous donc pas cette infernale odeur de hareng pourri et de pétrole qui remplit toute la cave?... Atchi !... Pouah! Jamais de la vie vous ne dormirez dans ce trou... Atchi! Je vais immédiatement révéler votre qualité et on vous trouvera bien une chambre... Atchi!... et moi, je me promenerai dehors... Atchi!

« - Vous vous garderez bien de me trahir et d'augmen ter l'embarras de ces bonnes gens. Patience, nous dormirons les fenêtres ouvertes. Promettez-moi de ne rien dire. Atchi!... Puisque vous commandez, j'obéis; mais, demain matin, vous serez mort; vous verrez! » Après le souper nous nous payàmes le petit concert de la cascade, pendant lequel les organes de la respiration reprirent chez mon compagnon leur plein équilibre. En rentrant, nous trouvons Harald et sa femme consternés.

Monseigneur! me dit la femme, Monseigneur, pardon, mille fois pardon! Un touriste, qui vous connait, m'a dit que vous êtes évêque. Qui l'aurait deviné? Vous et votre compagnon, vous aurez une chambre. Harald et moi nous venons de la meubler. Il ne sera jamais dit qu'à l'hôtel Haukeli, un évêque a couché dans la cave. » Braves gens !

Dans les régions des neiges.

Nous dormîmes très bien, si ce n'est que, de temps à autre, mon compagnon m'éveillant par une véritable explosion d'éternuement, effet d'une puissante imagination.

De bonne heure nous nous mettons en route.

Nous montons la solitaire et sauvage vallée du Flaathylelv. En rapides bruyants, coupés de nombreuses cascades, la rivière vient à notre rencontre et accompagne de son chant la récitation de notre bréviaire. Un peu plus haut, les eaux paisibles de plusieurs petits lacs reflètent d'autres cascades et les montagnes couvertes de neige, qui nous saluent de loin. Plus de fermes, plus de huttes sur le grand plateau marécageux, qui nous accueille ensuite. A rares intervalles, quelques voitures, où sont perchés des lords et des ladies, qui nous jettent en passant un regard dédaigneux. Ne savions-nous donc pas que le monde entier est aux Anglais? Enfin au loin, dans un enfoncement verdoyant, un beau lac, et sur ses bords, une, deux, trois maisons, toutes des hôtels, à l'usage non seulement des touristes, mais encore des gens du pays que leurs affaires appellent à travers l'immense chaîne de montagnes qui, en allant du nord au sud, divise tout le pays en deux parties ¡négales. Pour traverser cette chaîne, il n'y a en tout que six routes ou passes, celle du Telemarken, où nous sommes engagés, et celles du Hallingdal, du Valders, de Grotlid, du Romsdal et du Dovre. Ces routes seraient impossibles sans les hôtels échelonnés sur leur parcours. La plupart de ces hôtels sont très confortables; bon nombre sont même luuxeux; les étrangers y séjournent souvent longtemps pour se reposer et respirer l'air des montagnes pur de microbes. L'hôtel Nystel est au bord du lac Vosclivan. Pendant que nos chevaux se reposent, nous y prenons un rafraîchissement. L'hôtelier est tout triste :

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Nous montons, montons toujours, par des gorges et des vallées arides. Plus d'arbre, plus de buisson, bientôt plus un brin d'herke, rien qu'une maigre mousse, où suinte l'humidité. Et puis la neige s'approche de plus en plus des deux côtés de notre chemin. Jusqu'ici il a fait bien chaud. Tout à coup, le vent se lève, le ciel s'obscurcit, et sans dire gare, une averse mêlée de reige nous assaillit avec un telle violence, que nous avons à peire le temps de jeter nos imperméables sur nos épaules. Les chevaux, effrayés par ce déluge glacial que le vent leur fouette dans les yeux, s'élancent en avant en une course vertigineuse. Heureusement la route est bonne et aucun abîme ne nous

menace.

(

Ce sera vite fini!» me glisse le cocher à l'oreille par manière de consolation..

Mais ce vile est une demi-éternité, semblable au straks norvégiens, que les Anglais aiment à traduire par une bonne demi-heure. »

La demi-heure est dépassée depuis longtemps; mais les cataractes du ciel et le vent, qui a pris les tournures d'un ouragan, sont encore en pleine activité. Nous grelottions, nos dents claquent, je sens que, si cela doit durer une heure, j'en aurai pour le reste de mes jours.

«Monseigneur, que disent vos rhumatismes? » me crie mon compagnon, dont ni pluie, ni neige, ni tempête, ne sauraient entamer la bonne humeur.

((

Voilà l'occasion d'éternuer et de tousser; profitezen», lui répliquai-je.

Enfin, enfin, voilà un toit hospitalier. Béni soit l'Etat norvégien d'avoir placé là, à côté du lac Staavand, à 2.900 pieds au-dessus du niveau de la mer, la magnifique auberge Haukelisaeter!

Nous descendons; après avoir secoué la neige et l'eau qui nous inondent et dégourdi nos membres, nous nous réconfortons par un bon dîner, agrémenté du récit des aventures que les autres voyageurs, surpris comme nous, nous racontent. Comme cette auberge n'est pas une entreprise privée, mais une sorte d'hospice entretenu par l'Etat, tout y est réglé officiellement. Les tarifs y sont si modérés et on y est si bien soigné, qu'on serait tenté d'y faire un séjour prolongé, si le règlement ne défendait pas de s'y arrêter plus qu'il n'est nécessaire, et cela pour qu'il y ait toujours de la place disponible pour les nouveaux arrivants.

Pendant que nous dînions, les domestiques avaient fai sécher nos vêtements et le soleil reparaissait. Il fallai partir.

Maintenant seulement nous pouvons jouir du panorama grandiose qui nous environne. Au centre le lac, encore en

partie gelé. Près de l'auberge un joli pré, que la neige vient à peine de quitter et où l'herbe et les fleurs se disputent déjà la place. Autour du lac d'immenses champs de neige, dont la blancheur, frappée par le soleil, nous éblouit. Autour de ces champs, de gigantesques montagnes plus éblouissantes encore. Puis voilà un troupeau de rennes, qui descendent des hauteurs pour se désaltérer aux eaux limpides du lac.

Après avoir salué quelques belles cascades, nous longeons un autre petit lac, entièrement gelé celui-là. Puis nous commençons à gravir le Stafsnut par une gorge si sauvage et si déserte, qu'on aurait peur, si l'on se trouvait seul. La peur serait justifiée, car la neige commence à nous disputer la route. A une certaine distance on est arrivé à déblayer un passage large de deux mètres, juste ce qu'il faut à nos petites karriols; mais bientôt une immense avalanche nous arrête tout court. Nous devrons tourner cette montagne de neige en descendant dans la gorge, par un sentier marqué dans la neige par des branches d'arbre, et en remontant ensuite. Il va de soi que nous devons faire ce trajet à pied, tandis que nos pauvres petits chevaux s'évertuent à traîner nos voitures, que nous devons soutenir à droite et à gauche, pour qu'elles ne se renversent pas, quand les chevaux disparaissent à moitié dans la neige.

Haletants et couverts de transpiration, nous regagnons enfin la route. Encore une demi-heure dans la neige, et nous atteignons le col de Dyreskard, point culminant de notre voyage, à une altitude de 3.300 pieds. Ensuite nous dévalons la pente dure de l'autre côté, en traversant un désert de pierres et de neige. Bientôt cependant un modeste châlet, le Midtlæger sæter, nous reçoit et nous offre à tous une bonne tasse de café et un verre de lait excellent. Bientôt nous y fûmes rejoints par deux Danoises, qui avaient fait le trajet avec un petit garçon et sa bonne. Elles étaient à bout de forces, car elles aussi avaient dù quitter leur calèche et cheminer à pied. Elles avaient lu dans les journaux que les voitures pouvaient passer; mais on avait oublié d'ajouter que les voyageurs ne pouvaient pas rester dans leur voiture. Et les voilà condamnées, tout comme nous, à marcher dans la neige jusqu'aux genoux.

(A suivre.)

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La joie fut vive de part et d'autre; mais la mienne fut vraiment grande en voyant le nombre des chrétiens augmenté en de notables proportions et l'influence de la mission s'étendre jusqu'au milieu des villages païens.

Les missionnaires de Leketi font des tournées dans les environs de la mission et ils rentrent rarement sans avoir baptisé plusieurs enfants ou moribonds, envoyés au ciel par la voie la plus courte et souvent la plus extraordinaire.

Un fait entre mille :

Dernièrement, une femme malade est signalée dans un village assez éloigné de la mission. Le P. Leray s'empresse d'y aller et trouve une pauvre femme plus semblable à un squelette qu'à un être humain. Il entreprend de l'instruire des principales vérités de notre sainte religion; la malade s'y prête volontiers, et, après plusieurs leçons, elle était suffisamment préparée pour recevoir le baptême.

Chose incompréhensible! après avoir si volontiers appris et écouté les leçons du catéchisme, elle refuse opiniàtrement le sacrement et ne peut donner aucune raison de son refus. Le Père était dans la désolation. Nulles instances ne peuvent vaincre l'obstination de la malade et le mari commence à maugréer à son tour.

Le Père revient à la mission la mort dans l'âme. Vite il assemble le personnel chrétien et tous se prosternent aux pieds de la Sainte Vierge.

Sans perdre courage, le Père retourne au village le lendemain; à son grand étonnement, la première parole de la malade fut pour réclamer le baptême.

Quand on lui demanda son nom, pour l'inscrire sur les registres, elle répondit qu'elle voulait s'appeler « Je t'attendais ».

La pauvre femme semblait n'avoir attendu que la grâce du baptême pour mourir, puisqu'elle s'éteignit doucement quelques instants après.

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Le missionnaire, évidemment, n'a pas que des consolations dans son ministère, et il est obligé de lutter opiniâtrement contre le démon, dont les féticheurs sont les représentants en cette sauvage contrée.

Certains mystères de notre religion ne peuvent être compris par ces malheureux, qui sont matérialistes à outrance. Si quelqu'un, par exemple, ressuscitait un mort devant eux, ils s'empresseraient de le tuer, ainsi que le revenant. Ils n'admettent le surnaturel que par l'intervention des mauvais esprits.

Le díable, du reste, cherche à les maintenir dans ces idées en leur donnant quelquefois le spectacle de choses extraordinaires.

Il y a peu de temps, un féticheur rappela du tombeau un homme enterré depuis plusieurs années. A la grande stupéfaction de l'assistance, la terre se souleva, et le mort se dressa en regardant l'assemblée. Comme il faisait mine de parler, on se précipita sur lui à coups de bâton, et ses

parents eux-mêmes furent les premiers à l'étreindre pour le forcer à se recoucher dans sa tombe.

Pendant ce temps le féticheur fut appréhendé et sur-lechamp mis à mort et brûié sur un bûcher. Sa tête fut gardée et suspendue au-dessus de la tombe du pseudoressuscité, et c'est là que les missionnaires la virent quand l'histoire leur fut racontée par des témoins qu'ils croient dignes de foi. Ne serait-ce pas là une ruse du démon pour empêcher les pauvres Noirs de croire à la résurrection du Sauveur?

Autre fait :

Actuellement, chez les Batékés de l'Alima, on fait l'autopsie de tous les cadavres pour voir s'il n'ont pas dans le corps le fétiche appelé ologhi. C'est une excroissance de chair qui se développe au dessous du cœur et qui, ordinairement, ne se rencontre ni chez l'homme, ni chez la femme

Quand cette excroissance anormale ne se trouve pas dans le cadavre, celui-ci reçoit les honneurs des solennelles funérailles. Mais, quand d'aventure cet ologhi est dûment constaté, on déchire le cadavre en mille morceaux et les parents sont les premiers à donner l'exemple dans ces horribles circonstances.

J'ai engagé mes Missionnaires à se procurer un ologhi et à le conserver soigneusement dans l'alcool, après avoir pris des renseignements circonstanciés sur la fonction, la forme, la couleur et l'existence de cette excroissance. Peutêtre est-ce une maladie, comme le goître dans certaines vallées d'Auvergne. Dans tous les cas, je voudrais que la Faculté nous donnât son opinion sur ce phénomène, et si c'est une infirmité, nous indiquât le remède à y apporter. Ce serait un moyen excellent pour déjouer les ruses du démon.

Voilà un des mille obstacles que les missionnaires rencontrent dans l'évangélisation des villages, et ils se buttent à une foule de stupidités d'où il est bien difficile de corriger nos pauvres Noirs, surtout lorsqu'ils ont atteint un certain âge.

Nous avons cependant bon espoir, car les populations ne sont point foncièrement méchantes et elles ont même une certaine morale.

Parmi nos chrétiens, il y a plusieurs fils de chefs et d'hommes libres qui se destinent a être catéchistes et qui, dans un avenir peu éloigné, feront énormément de bien dans leurs villages. Daigne la Vierge de Lourdes, patronne de cette mission, faire fructifier cette semence que nous jetons en terre sous sa protection.

NECROLOGIE

R. P. DORGERE,

(A suivre.)

Ancien missionnaire au Dahomey.

Le R. P. Dorgère, si connu pour sa participation à la campagne du Dahomey, vient de mourir, victime de son dévouement. Il avait contracté la vérole noire en ensevelissant un bohémien que personne ne voulait approcher.

יו

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Le Père Dorgère était né à Nantes (Loire-Inférieure), le 5 décembre 1855. Il fit ses études au séminaire de sa ville natale et se destina de bonne heure aux missions.

Les événements de 1890 le trouvèrent au Dahomey, où il avait fondé, à Wydah, une très importante mission. Fait prisonnier par les émissaires de Béhanzin avec un Père hollandais et quelques employés de la factorerie Régis, de Marseille, le Père Dorgère supporta, pendant une captivité de trois mois, les souffrances les plus atroces, sans jamais se laisser abattre par les menaces et les privations. Quelque temps après, il retourna, envoyé par l'amiral de Cuverville, porter à Béhanzin les conditions de la France et fit ensuite partie du corps expéditionnaire comme aumônier militaire.

Ayant obtenu un congé, il vint en France, où, au lieu de se reposer, il donna, tant à Paris qu'en province, une série de conférences dans lesquelles il fit connaître le pays que nos armes venaient de conquérir et les événements auxquels il avait été mêlé.

Le gouvernement, pour le récompenser de ses services, le décora de la Légion d'honneur. L'Académie de Lyon lui avait décerné son grand prix annuel de 10.000 francs pour la mission du Dahomey.

Mais dix-huit ans de soleil d'Afrique avaient ébranlé sa santé, et il quitta à regret ces côtes inhospitalières qu'il avait tant contribué à gagner à la cause du Christ et à celle de la France.

Nommé desservant à Saint-Anne-d'Evenos, il avait compté sur le soleil de Provence pour lui rendre les forces perdues sous le ciel africain. Dans ces modestes fonctions, le Père Dorgère avait forcé l'admiration de tous par son caractère loyal et bon, par son désintéressement, par son dévouement envers les malades.

Pour les affamés (Mgr Clerc).
Anonymes d'Angleterre.....

Pour les affamės (M. Godec, Pondichery).
Anonymes d'Angleterre.....

A M. Picot, Bangalore, pour les affamés.
Anonyme du diocèse de Grenoble......

Pour les affamés de l'Inde (M. Picot).
Mme veuve M. Houry, diocèse d'Agen...
Anonyme de Lécousse, diocèse de Rennes..

Au R. P. Canoy, Bengale occidental, pour les affamés. Anonyme de Madrid, demandes de prières pour lui et sa fille.........

A Mgr Pelvat, Nagpore.

Bernard Emile, diocèse de Nancy..

Au R. P. Charles (Rajpoutana), pour les enfants abandonnés à recueillir dans son orphelinat.

Une âme dévouée au Sacré-Cœur, diocèse de Quimper......

A Mgr Gandy, Pondichery.

Bernard Emile, diocèse de Nancy...

A M. Mignery, Pondichery, pour les affamés.
Un abonné du diocèse de Versailles.....

A M. Grandjanny, Pondichery, pour les affamés.
Une âme dévouée au Sacré-Cœur, diocèse de Quimper.....
Mme Amedee Brugnon, Paris....

A M. Giraud, à Madurantakam, pour les affamés.
Uue âme dévouée au Sacré-Cœur, diocèse de Quimper........
Mme Amédée Brugnon, Paris..

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Une enfant de Marie, qui demande des prières pour un defunt, Bordeaux.....

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A M. Fourcade, Pondichéry, pour les affamés. H. C., diocèse de Nancy..

10 »

Mgr Marcou, Tonkin occidental, pour les affamés. H. C., diocèse de Nancy... Anonyme du diocèse de la Rochelle, en l'honneur de Saint Joseph.....

10 >>

10 >>>

A M. Grangeon, Cochinchine orientale, pour ses catéchistes.

Deux anonymes du diocèse d'Agen, demande de prières spéciales......

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DONS

Pour l'Euvre de la Propagation de la Foi

Mme Gontier, diocèse de Lyon.....
Anonyme de Strasbourg...

Anonyme, en mémoire d'une mère défunte que l'on recommande aux prières des associés, diocèse d'Autun.....

Un anonyme de Saint-Satur, diocè e de Bourges, demande de prières pour une defunte...

Quelques amis et compagnons de collège pour que Dieu leur accorde de lui rester toujours fidèle, diocèse de Bruges.... M. l'abbé Gicquel, diocese de Rennes, demande de prières.. Varennes-St-Sauveur, diocèse d'Autun, demande de prières.

Pour les missions les plus nécessiteuses (M. Laisi). A. G., Troyes....

Un abonné du diocèse d'Arras .....

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Mile Dambourgez, diocèse de Bordeaux, demande de prières.
Anonyme de Tourcoing, pour obtenir une guérison....
Anonyme de Nîmes, demande de prières...
Anonyme du diocèse de Grenoble....

Au R. P. Trilles, Gabon, en faveur de la protégée Marie-Joséphine-Emma, fille d'un catéchiste.

2 »

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M. l'abbé Campeau, Saint-Joseph, Manitoba,.....

25 50

»

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A Mgr Fallize (Norvège).

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Un ancien elève du college germanique à Rome..

à baptiser sous les noms d'Urbain-François-Marie et Adélaïde-Anne-Jeanne.

A Mgr Hacquard, pour le rachat d'enfants esclaves

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Mme J. L., du diocèse de Laval...........

10 »

Pour les affamés d'Arménie (Mgr Bonetti).

A M. Picard, Abyssinie, pour les affamés.

33 35

A. G., Troyes.....

Mme Amédée Brugnon, Paris....

5 »

.....

....

Aux Pères Jésuites pour les écoles en Orient (R. P. Michel, à Beyrouth).

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Une enfant de Marie qui demande des prières pour un défunt, Bordeaux.....................

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Un anonyme du diocèse de Limoges...

A M. Cazot, supérieur du séminaire bulgare de Zeitenlik (Macédoine).

V. de M., diocèse de Nice...

5 »

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M. Ch. Baegert, du diocèse de Strasbourg..

Au R. P. Kaiser, pour la mission d'Eski-Chehir (Asie Mineure).

B. de M., (Nice)..

17 D

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Pour les affamés (Mgr Pelvat).

A. G, Troyes....

Vente d'almanachs....

Anonymes d'Angleterre.

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PROMENADE SUR ski; d'après une photographie envoyée par Mgr FALLIZE, vicaire apostolique (voir p. 113).

CORRESPONDANCE

COCHINCHINE ORIENTALE (Annam)

C'est un remerciement et une nouvelle demande bien justifiée de M. Grangeon. Toutes les lettres des missionnaires, de l'Asie et de l'Afrique surtout, insistent sur la nécessité de former et d'entretenir les catéchistes. Le catéchiste, en effet, prépare l'action du missionnaire; il réside au milieu des populations où ce dernier ne peut que passer; il préside aux chrétientés naissantes et remplit, dans une certaine mesure, le rôle qui sera dévolu plus tard aux prêtres indigènes dont la prudence et la formation plus délicate restreignent encore nécessairement le nombre.

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Christ, immolé entre mes mains pour le salut des âmes.

Néanmoins, comme le mendiant sur la route, après avoir dit « Merci! Dieu vous le rende », je vais encore tendre la main.

Hélas! quelques milliers de francs peuvent suffire à élever quelques paillotes qui nous abriteront contre la chaleur et la pluie; mais qui nous assurera le bol de riz de chaque jour? Qui nous donnera les quelques mètres d'étoffe dont se compose notre vêtement d'une année? Généreux bienfaiteurs, frères bien aimés, achevez donc votre œuvre bénie!

De toute part les âmes appellent le missionnaire; le missionnaire débordé demande des catéchistes et n'en trouve pas.

Le P. Guéno a des catéchumènes dans plus de trente communes; ce serait autant de chrétientés à fonder; mais il a un seul catéchiste pour instruire tant de monde. Il s'ingénie de toutes manières, il transforme en instructeurs les meilleurs de ses anciens chrétiens, et, il y a quelques semaines, il pou

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