Œuvres de Condorcet: Éloges, t. I-II |
What people are saying - Write a review
We haven't found any reviews in the usual places.
Other editions - View all
Common terms and phrases
âme assez aurait avaient besoin bientôt bonheur c'était calcul caractère cause chargé chercher commun connaissances conserver corps cour croyait D'Alembert d'autres d'avoir d'en d'être découvertes devait devoir différentes doit donner doute éclairé également élevé employer enfin esprit état Euler eût facilité force forme général génie géométrie gloire goût guerre heureux hommes humaine idées intérêts jour juger juste justice l'Académie l'esprit l'homme l'Hôpital laisser liberté livrer lois longtemps lumières malheur manière mémoire ment méthode ministre montrer morale mort moyens n'avait n'était nation nature naturelle nécessaire nombre nouvelle objets observations occupé ouvrages parler Pascal pays pensées père peuple peut-être peuvent philosophie place porter pouvait pouvoir premier présente presque prince progrès publique puisse qu'à qu'un raison regarder rendre reste s'était s'il savants sciences semble sentiment serait servir seul siècle simple société soin sorte souvent succès suivant sûr talents théorie tion traité travaux trouver utile vérité vertus vues zèle
Popular passages
Page 637 - ... qu'il n'ya que deux sortes de personnes qu'on puisse appeler raisonnables : ou ceux qui servent Dieu de tout leur cœur parce qu'ils le connaissent, ou ceux qui le cherchent de tout leur cœur parce qu'ils ne le connaissent pas.
Page 568 - La distance infinie des corps aux esprits, figure la distance « infiniment plus infinie des esprits à la charité; car elle est sur* naturelle.
Page 636 - Un homme dans un cachot, ne sachant si son arrêt est donné, n'ayant plus qu'une heure pour l'apprendre, cette heure suffisant, s'il sait qu'il est donné, pour le faire révoquer, il est contre nature qu'il emploie cette heure-là, non à s'informer si, l'arrêt est donné, mais à jouer au piquet.
Page 641 - Il est dangereux de dire au peuple que les lois ne sont pas justes; car il n'y obéit qu'à cause qu'il les croit justes. C'est pourquoi il lui faut dire en même temps qu'il y faut obéir parce qu'elles sont lois, comme il faut obéir aux supérieurs , non parce qu'ils sont justes, mais parce qu'ils sont supérieurs.
Page 654 - En écrivant ma pensée , elle m'échappe quelquefois ; mais cela me fait souvenir de ma faiblesse , que j'oublie à toute heure ; ce qui m'instruit autant que ma pensée oubliée, car je ne tends qu'à connaître mon néant.
Page 41 - Le 7 septembre 1783, après s'être amusé à calculer sur une ardoise les lois du mouvement ascensionnel des machines aérostatiques, dont la découverte récente occupait alors toute l'Europe, il dîna avec M. Lexell et sa famille, parla de la planète d'Herschell et des calculs qui en déterminent l'orbite ; peu de temps après, il fit venir son petit-fils, avec lequel il badinait en prenant quelques tasses de thé, lorsque tout à coup la pipe qu'il tenait à la main lui échappa, et il cessa...
Page 79 - Peut-être paraissait-il n'avoir pas assez senti que, dans des sciences dont le but est d'enseigner comment on doit agir, l'homme peut, comme dans la conduite de la vie, se contenter de probabilités plus ou moins fortes, et qu'alors la véritable méthode consiste moins à chercher des vérités rigoureusement prouvées, qu'à choisir entre des propositions probables, et surtout à savoir évaluer leur degré de probabilité.
Page 659 - On ne s'imagine d'ordinaire Platon et Aristote qu'avec de grandes robes , et comme des personnages toujours graves et sérieux. C'étaient d'honnêtes gens qui riaient comme les autres avec leurs amis ; et quand ils ont fait leurs lois et leurs traités de politique , c'a été en se jouant et pour se divertir.
Page 97 - ... la métaphysique des causes finales qu'on voulait substituer aux principes directs de la mécanique , et employer à la découverte des lois de la nature : ces questions avaient égaré quelques bons esprits, et consumé en pure perte le temps toujours si précieux de plusieurs hommes de génie ; M.
Page 61 - ... que pour la gloire, et il voulait réserver ses forces pour des ouvrages utiles aux progrès des sciences. Il lui restait encore à donner un moyen d'appliquer son principe au mouvement d'un corps fini, d'une figure donnée; et, en 1749, il résolut le problème de la précession des équinoxes.