Tableau de la littérature française 1800-1815: ptie. Mouvement religieux, philosophique et poétique

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Popular passages

Page 391 - O moment solennel ! ce peuple prosterné , Ce temple dont la mousse a couvert les portiques , Ses vieux murs , son jour sombre et ses vitraux gothiques , Cette lampe d'airain qui , dans l'antiquité , Symbole du soleil et de l'éternité, Luit devant le Très-Haut , jour et nuit suspendue ; La majesté d'un Dieu parmi nous descendue, Les pleurs , les vœux , l'encens qui...
Page 418 - L'orage a brisé le chêne Qui seul était mon soutien. De son inconstante haleine Le zéphir ou l'aquilon Depuis ce jour me promène De la forêt à la plaine , De la montagne au vallon. Je vais où le vent me mène , Sans me plaindre ou m'effrayer ; Je vais où va toute chose , Où va la feuille de rosé Et la feuille de laurier *. 1.
Page 470 - Tout. Qu'at-il été jusqu'à présent dans l'ordre politique ? Rien. Que demande-t-il? A y devenir quelque chose.
Page 234 - La tyrannie altière, et de meurtres avide, D'un masque révéré couvrant son front livide, Usurpant sans pudeur le nom de liberté, Roule au sein de Corinthe un char ensanglanté.
Page 51 - ... violents. Dans chaque grande division de l'espèce animale, elle a choisi un certain nombre d'animaux qu'elle a chargés de dévorer les autres : ainsi, il ya des insectes de proie, des reptiles de proie, des oiseaux de proie, des poissons de proie, et des quadrupèdes de proie.
Page 504 - SON âge échappait à l'enfance ; Riante comme l'innocence, Elle avait les traits de l'Amour. Quelques mois, quelques jours encore, Dans ce cœur pur et sans détour Le sentiment allait éclore. Mais le ciel avait au trépas Condamné ses jeunes appas. Au ciel elle a rendu sa vie, Et doucement s'est endormie Sans murmurer contre ses lois.
Page 91 - Le souvenir de mes égarements répandit sur ses derniers jours une grande amertume; elle chargea en mourant une de mes sœurs de me rappeler à cette religion dans laquelle j'avais été élevé. Ma sœur me manda le dernier vœu de ma mère. Quand la lettre me parvint au delà des mers, ma sœur elle-même n'existait plus*; elle était morte aussi des suites de son emprisonnement. Ces deux voix sorties du tombeau, cette mort qui servait d'interprète à la mort, m'ont frappé. Je suis devenu chrétien....
Page 51 - C'est le courroux des rois qui fait armer la terre, C'est le courroux du Ciel qui fait armer les rois. Observez de plus que cette loi déjà si terrible de la guerre n'est cependant qu'un chapitre de la loi générale qui pèse sur l'univers.
Page 53 - La terre entière , continuellement imbibée de sang , n'est qu'un autel immense où tout ce qui vit doit être immolé sans fin , sans mesure , sans relâche, jusqu'à la consommation des choses, jusqu'à l'extinction du mal, jusqu'à la mort de la mort (2).
Page 5 - en sommes arrivés au point de ne plus songer à sauver les " principes de la révolution, mais seulement les hommes qui

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