NOTRE-DAME DE LA REVANCHE près la guerre, après la Commune en démence, uand les Français, du sang des Allemands frustrés, e furent dans Paris, comme en un cirque immense, De sang français désaltérés; près l'embrasement de la cité meurtrie, Ine assise où fonder l'avenir misérable, Oh! comme en pâlissant ils portèrent leurs doigts ur la cendre encor chaude et l'aire vénérable Des temples sacrés d'autrefois! La Bourse était debout, Dieu clément! et le livre, Le Grand-Livre, plus grand que celui des Hébreux, Vainement consumé, promettait de revivre Dans un double miraculeux; Mais où donc revivrait la Loi, reine égorgée ? La foi, souffle latent dans les nations mortes, Si bien que l'Italie, humide de nos larmes, La foi, qui soulevait le cœur et la cuirasse Jeter sa tête sans effroi; La foi, qui porte l'homme au delà de la vie, La foi qui sauve, ô Dieu! dans le cœur de la France Et ce fut le cœur plein de doute, qu'un dimanche, Dans votre sainte église, où Trochu malheureux Vous invoqua trop tôt, Vierge-de-la-Revanche, J'entrai, plus tremblant qu'un fiévreux. C'était la fin de la journée. |