GONTRAN. Ah ça, mais on dirait qu'il faut qu'elle mendie! Ce n'est pas même chose! En somme, votre bien GASTON. Pour deux, je l'accorde. Mais pour trois!... un enfant en plus ! miséricorde! M'y voyez-vous d'ici?... Je crois, sans me vanter, GONTRAN. C'est navrant. GASTON. Ah! tenez, quand je pense, mon cher, 1. Il décroche un stylet de la panoplie. Qu'avec un pouce ou deux de ceci dans la chair... GONTRAN. Laissez donc cette lame. GASTON. Elle est empoisonnée ? GONTRAN. Non, mais d'un armurier fameux elle est signée; Vous pourriez la gâter. GASTON. Eh bien, avec ceci... Il décroche un revolver Quand je pense, Gontran, que, sans sortir d'ici, Le coup part. L'arme était donc chargée?... Credieu GONTRAN. Il faut croire. GASTON. Tonnerre! Et vous ne bougiez pas, vous? vous me laissiez faire? GONTRAN. L'arme ne craignait rien, et vous êtes majeur. GASTON. Heureusement aussi, je ne suis point rageur! GONTRAN. Vous marier? GASTON. La chose est-elle défendue? Eh oui, je me marie! Et moi qui l'oubliais !... 7 Eh bien, il a fallu ce coup de pistolet GONTRAN. Avec ce mariage - admirable surprise Comment arrangiez-vous vos projets sur Louise? GASTON. Que voulez-vous! j'en suis à ce point-là féru GONTRAN. Vous ? Enfin, qu'épousez-vous GASTON Souriant d'aise. Dot, un million! le double en espérance. |