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Rapport sur les prix nationaux d'agriculture dans le département de la Seine-Infer., avec des Notes y relatives, Rouen 1795, in-4°.-Et d'un Mémoire sur le gisement des côtes du département de la Seine-Inférieure; sur l'état actuel de ses ports, tant sur la Manche que sur la Seine; sur les moyens de les perfectionner, et sur les canaux qu'il serait utile d'y établir, pour faciliter la navigation intérieure, Rouen 1795, in-4°.

AUBERT, (B.. ) né à Oulli··). oules en Provence le 31 juillet 1692, mort dans cette ville, médecin du roi, à Marseille, en 1782, a donné une Consultation médicale sur la maladie Noire, 1745, in-4°.

AUBERT, (F.I.P.) homme de lettres à Paris, est auteur d'un livre intitulé: Etudes sur l'éducation, 1793, in-8°.

AUBERT, ( Jean-Louis ) simple clerc-tonsuré, ci-devant chapelain de l'église de Paris, censeur royal, directeur de la Gazette de France, professeur de Langue et de Littérature française au College-Royal place à laquelle il fut nommé en 1773, et qu'il a remplie jusqu'en 1784, qu'il obtint la pension de retraite.

« On a pu, dit l'auteur des » Trois-Siècles de la littérature, » regarder pendant quelque » tems Lamotte et Henri » Richer, comme les imi»tateurs de la Fontaine, en » laissant toujours une dis-, »tance très-grande entre le » maître et les disciples. L. Au»bert à su diminuer consi

AUBERT, (Pierre) avocat, né à Lyon en 1682, mourut dans la même ville en 1733Ce n'est pas pour ses ouvrages, qui ne consistent qu'en quelques Plaidoyers en 2 vol. in4°, que nous lui donnons une place dans cette galerie littéraire; il a rendu aux Lettres des services plus réels. C'est lui qui, le premier, donna, dans sa patrie, l'exemple d'une assembl, académiq., laquelle, à sasollicitation, fut confirmée par lettres-patentes du roi en 1724, sous le titre d'Acad. roy. des Sc. et Belles-Let. de Lyon. Aubert voulut être encore utile d'une autre manière à».dérablement cet intervalle ses concitoyens : il fit présent » sans s'éloigner du naturel à la ville de Lyon de sa biblio- » et de la simplicité, il a eu thèque, qui était considérable, » l'art d'élever le ton de l'apoà condition qu'elle serait ou- »logue, et de lui donner un verte à tout le monde. On lui » air de philosophie qui ne doit une nouvelle édition du » dépare point la fable, quand Dictionnaire de Richelet en 3 » il est sobrement dispensé. vol. in-folio, que les dernières » On peut orner la raison des ont fait oublier. » charmes de l'imagination et

» de l'esprit; on peut donner » à la morale une tournure

» raison de leur reprocher. » (Extrait des Trois-Siècles.) On a de L. Aubert les ouvr.

suivans :

Recueil de Fables, dont il y a eu à Paris 4 éditions en 1756, 1761, 1764 et 1773, avec des Contes moraux en vers, et un Discours sur la manière de lire les Fables ou de les réciter, la première édition formant 1 vol. petit in-8°, et chacune des autres I vol. petit in-12. Le Prospectus, et le premier vol. des traits de l'Histoire, ouvr.

» piquante, en développer les » maximes d'une maniere in» génieuse, sans déroger au » génie fabuliste, qui est la » simplicité; on se rend même » par-là plus intéressant, sur» tout quand il n'est pas pos»sible d'atteindre un modèle » inimitable par lui-même. L. » Aubert a fait ces tentatives » avec un succès qui le distin» guera toujours.Tout homme » de goût sera de l'avis de » Voltaire, au sujet de ses » fables du Merle, du Pa-entrepris par Lebas, graveur, » triarche, des Fourmis, en y > reconnaissant le sublime et » la naïveté fondus ensemble. » Ce ne sont pas les seules » qui méritent cet éloge; plu» sieurs ont droit, chacune » dans leur genre, à un tribut » de louange particulier.

» Ses autres poésies décè»lent un auteur élégant et » facile. Dans le poëme de » Psyche, l'agrément et la » variété des peintures; le » choix, l'imagination et la » finesse des expressions; les » graces et la vivacité dustyle, » se disputent l'avantage de » captiver le lecteur et de » l'amuser. C'est ainsi qu'il » faut écrire dans les sujets » d'agrément. L'esprit ne plaît » que quand il brille dans son » vrai genre, et la chaleur » fantastique de quelques-uns » de nos poètes, ne supplée » point au défaut de naturel » et de fécondité qu'on a

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format in-8°, fig. — La mort d'Abel, drame en 3 actes ; et le Vou de Jephté,mot et français, 1765, in-8°, — Psyché, poëme en 8 chants, (porté depuis à 10) suivi de diverses Pièces fugitives, 1769, I vol. petit in-12. Discours sur les progrès de la Langue et de la Littérature française, prononcé le 24 décembre 1773, pour l'ouverture de ses leçons au College Royal. Fables, et Œuvres diverses, contenant (à l'exception des traits de l'Hist.) tous les ouvrages précédens, et les Imitations en vers latins, de quelquesunes des Fables, par le P. Desbillons, jésuite, 1774, 2 vol. in-8°, ornés de 2 frontispices, gravés par Tilliard d'après les dessins de Cochin.

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Il a commencé en 1752, les Annonces et Affiches de Province, et celles de Paris, feuilles dépendantes du privi

lège

lège général de la Gazette de France; a continué celles de province pendant environ 3 ans; s'est ensuite principalement attaché à la partie littéraire de celles de Paris, qu'il arédigées depuis ladite auinée 1752 jusqu'en 1790, et fournit actuellement à cette feuille, des Fables nouvelles, qu'il entremêle de Dissertations critiques sur la littérature, et d'Extraits d'ouvrages modernes. Il a fait depuis le mois de juin 1766, le journal de Trevoux, auquel il a donné, en janvier 1768, le titre de journal des Beaux-Arts et des Sciences, et qu'il a continué jusqu'à l'année 1774, époque où il fut chargé de la direction générale de la Gazette de France, rédigée par Bret et autres; fonction qu'il a quittée en 1786, reprise en 1791, et laissée en 1792. On a aussi de lui, outre un grand nombre de Pièces en vers et en prose, répandues dans les journaux, une Réfutation suivie et détaillée des Principes de JeanJacques Rousseau touchant la Musique française, brochure in-8°, publiée dans le tems que parut la Lettre de ce célèbre ecrivain.

AUBERT, avocat à Nancy, a donné la Vie de Stanislas Leszinsky, roi de Pologne, duc de Lorraine et de Bar, Nancy 1769, in-12. - Vie de Marie-Thérèse Leszinsky, princesse de Pologne, reine

Tome I.

de France et de Navarre, 1774, in-8°.

AUBERT, né à Caen. On a de lui un Ode sur ces paroles du chapitre XIV d'Isaïe : Quomodo cessavit exactor.........

Le triomphe de Thémis, sonnet de Miroménil, 1776, in - &. — Amyntas, ou le Cantique du matin, stances à Louis XVI sur son avènement au trône, couronné à Rouen en 1774, impr. 1776, in-8°.

AUBERT, docteur en médecine, de la faculté de Montpellier, membre de la société royale de cette ville, et professeur de Médecine à Aix, a donné des Mémoires concernant l'organisation de la Medecine en France, présentés au Comité de salubrité; Aix, Montpell. et Paris, 1791, in-8°.

AUBERTIN, (Edme) ministre de Charenton, naquit à Châlons-sur-Marne en 1595, et mourut à Paris en 1652. Il est auteur d'un livre estimé dans sa secte, sous le titre: de l'Eucharistie de l'ancienne Eglise, 1633, in-fol. Cet ouvrage a été réfuté par le célèbre Arnauld dans son livre de la Perpétuité de la Foi.

AUBERY OU AUBRY, (Jean), Albericus, natif du Bourbonnois, médecin du duc de, Montpensier, vivait au commencement du 17e siècle. On a de lui l'Apologie de la Médecine en latin. Paris 1608,

12

in-S.- Antidote de l'Amour, 1599, in-12: cet ouvrage curieux et savant fut remis sous presse en 1663 in-12.

AUBERY, (Antoine) avocat de Paris, mourut d'une chute en 1695, à l'âge de 78 ans. C'était un écrivain infatigable, travaillant régulièrement depuis 5 heures du matin jusqu'à 6 heures du soir.

Les cardinaux de Richelieu et Mazarin, dont il a écrit l'histoire, doivent peu au mérite de sa plume. On y trouve néanmoins des détails intéressans, parce qu'ils ont rapport à des hommes célèbres. La reine-mère, Anne d'Autriche, répondit au libraire Berthier, qui n'osait imprimer la Vie du cardinal de Richelieu, parce que l'historien y parlait peu avantageusement de plusieurs seigneurs de la cour: Travaillez sans crainte, et faites tant de honte au vice qu'il ne reste plus que de la vertu en France. Parole qui caractérise l'esprit d'un gouvernement vraiment sage, et que les princes ne sauraient trop répéter pour l'encouragement deceux qui ne craignent pas de s'élever contre l'erreur et l'iniquité, les plus redoutables ennemis des rois et des nations.

Les Remarques de Vaugelas étaient le seul livre de récréation d'Aubery. - On a de lui plusieurs ouvrages, qui sont presque tous au-dessous du inediocre pour le style, mais

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et

AUBERY, (Louis) sieur du Maurier, mourut en 1687. On a de lui des Mémoires pour servir à l'histoire de Hollande, 2 vol. in-12; ouvrage où la vérité est dite avec courage e fermeté, et dont plusieurs historiens ont tiré le plus grand parti. Son petit-fils a donné en 1737, des Mémoires de Hambourg, in-12, qui sont aussi de lui. On lui doit encore une Relation de l'exécution de Cabrières et de Mérindol, Paris, 1645, in-4°.

AUBESPINE, (Gabriel de l') fut successeur d'un de ses parens à l'évêché d'Orléans, en 1604. Il servit l'état dans

des occasions importantes. I Henri IV et Louis XIII employèrent utilement ses conseils. Il mourut à Grenoble en 162ɔ, âgé de 52 ans. On de lui: De veteribus Ecclesiæ ritibus, in-4°. en 1622. — Un Traité de l'ancienne police de l'Eglise sur l'administr. de l'Eucharistie. On a encore de lui des Notes sur les conciles, sur Tertullien, et sur Optat de Milève.

que com

au procédé théâtral. La Menardière, qui dans sa poétique, avait traité avant lui de l'art dramatique, n'a fait menter ce qu'Aristote et Castelvetro ont écrit sur le même sujet. Il parle à la vérité fort au long de l'art du théâtre, de l'origine du drame, de ses espèces, des trois unités, des caractères, des mœurs, des bienséances; mais ce n'est pas là ce dont on avait besoin : Aristote et ses commentateurs AUBESPINE, (Magdeleine de avaient assez détaillé ces dif1) femme de Nicolas de Neu-férentes parties de la poésie ville de Villeroi, secrétaire- dramatique. L'abbé d'Aubid'état. Son esprit et sa beauté gnac, plus rempli de sagacité la rendirent un des oruemens et de justesse, a fait des obserde la cour de Charles IX,vations nouvelles sur les objets de Henri III et de Henri IV: les moins connus et les plus Ronsard la célébra. Elle mou-difficiles. Le choix du sujet, rut à Villeroi, en 1596. Bertaud, évêque de Seès, fit son épitaphe. On lui attribue une Traduction des Epîtres d'Ovide, et d'autres ouvrages en vers et en prose.

par exemple, la contexture du plan, l'art de préparer les incidens, de nouer et de dénouer l'intrigue, la nécessité de soutenir l'action, la disposition des actes, la coupe et la liaison des scènes, et cent autres particularités sur lesquelles les anciens ne sont entrés dans presqu'aucun détail, sont présentées chez lui avec une clarté de principes et une sûreté de goût qui le mettent bien au-dessus de tous ceux qui se sont exercés à écrire sur la théorie et la pratique du théâtre.

AUBIGNAC, (François Hedelin abbé d') naquit à Paris en 1604, et mourut à Nemours en 1676, à 72 aus. La protection dont le cardinal de Ri. chelieu l'honora, après lui avoir confié l'éducation du duc de Fronsac, son heveu, lui fit jouer un rôle important dans le inonde et dans la rép. des Lett. L'ouvrage qui lui a fait le Ce qui prouve encore mieux plus de réputation est sa Pra-la bonté de son ouvrage, c'est tique du théâtre. Il est impossi-l'utilité qu'on en a tirée. Aussible, en effet, de mieux déve-tôt qu'il parut,Corneille comlopper tout ce qui a rapport I mença à soigner un peu mieux

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