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ARNOULT, (Jean-Baptiste) prétre de Besançon, est mort dans cette ville, en 1753. Il

est auteur d'un Traité sur la prudence, 1745, in-12. - Du Précepteur, ou huit Traités sur l'éducation de la jeunesse, 1747, in-4°.-D'un Traité de la grace, 1749, in-12.

ARNOULT, membre de l'assemblée constit., est auteur d'une collection de Décrets de l'ass. constit., 1792, in-8°.

ARPAJEAN, (d'Assy d') médecin de Montpellier, né á Manzac, dans les quatre Vallées, 1738, a donné une Dis

sertation sur la Phtysie pulmonaire, 1779, in-8°. — Les Œuvres de Gorter, trad. de l'anglais, in-4°.

ARRAGON. (d') On a de lui: Epître au plus illustre de mes aïeuls, 1780, in-8°. - Epître au roi, à l'égard des réformes de sa maison, 1780, in-8°.

ARTAUD, (Jean-Baptiste) homme de lettres, né à Montpellier, le 26 décembre 1732, a donné : La petite Poste dévalisée, Amsterdamet Paris, 1767, in-12.-Sophie, com.en 5 actes, en vers, in -8°. L'Heureuse Entrevue, com. en I acte, en vers, in-8°. L'Echange raisonnable, com. en 3 actes, en prose, in-8°. Le Centenaire de Molière, en I acte, en vers, 1773, in-8°. Taconet ou Memoires pour servir à la vie de cet homme célèbre, 1775, in-12. Il a rédigé le Courier d'Avignon, 1775, et ann. suiv.

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ARTEFEUIL, est auteur de l'Hist. héroïque et universelle de la noblesse de Provence, Avignon, 1757-1759, 2 vol. in-48. nouv. édit. 1777, in-4°. se. vol. 1786, in-4°.

ARTHALIN, (Claude-françois) professeur en médecine à Besançon, mort doyen de l'Université, le 15 mai, 1782, est auteur de Institutiones anatomicæ, 1753, in-8°.-Lettre à un médecin de province, au sujet d'un coup reçu à la tête.

ARTHAUD, (Pierre-Joseph) né à Bonieux dans le comtat Venaissin, mourut à Cavaillon, dont il était évêque, en 1760. Ses talens pour la chaire firent sa fortune; il avait la réputation d'être à la fois un homme aimable et un prêtre exemplaire. On a de lui: Panégyrique de St.-Louis, 1754, in-4.- Discours sur les mariages, à l'occasion de la naissance de M. le duc de Bourgogne, 1757, in-4°. — Quelques mandemens et instructions pastorales. Ses prônes étaient des modèles dans le genre familier.

ARTHAUD. On connaît de cet auteur une Dissertation sur la dilatation des artères, et sur la sensibilité, 1771, in-8°. Et plusieurs Mémoires dans le journal de Physique.

ARTIGNY, (Antoine-Gachet d') né à Vienne en Dauphiné, le 29 mars, 1704, y fut chanoine de l'église primatiale et y mourut en 1768, le 6 mai. Cet écrivain tourna de bonne heure son esprit vers la littérature et les recherches bibliographiques; il fit aussi des vers, mais qui ne lui donnent aucun rang parmi les poëtes il est plus connu par ses Mémoires d'histoire, de critique et de littérature, en 7 vol. in-12. Quoique ce livre ne soit qu'une compilation, on y trouve cependant des choses curieuses, et il prouve

que l'auteur avait l'esprit de discussion et de critique. L'abbé Irailh y a puisé ce qui s'y trouve de meilleur sur les gens de Lettres pour en faire usage dans ses querelles littéraires. D'Artigny est encore auteur d'un ouvrage intitulé: Relation d'une assemblée tenue au bas du Parnasse.

ARVIEUX, (Laurent d') né à Marseille en 1635, mourut en 1702. Un de ses parens, consul dans le Levant, l'ayant emmené avec lui, il apprit les langues orientales, et s'appliqua à la connoissance de l'histoire ancienne et moderne des peuples de l'Asie. Revenu en France, il fut envoyé en 1668 à Tunis pour y négocier un traité. Il y procura la liberté à 380 esclaves français, qui, en reconnaissance, lui envoyèrent une bourse de six cents pistoles, qu'il refusa. Il fut ensuite consul d'Alger, puis d'Alep en 1679. Il y fit fleurir le commerce et respecter le nom français. On a publié à Paris, en 1735, en 6 vol. in-12, les Mémoires du chevalier d'Arvieux, contenant ses voyages à Constantinople, dans l'Asie, etc. Le Voyage d'Arabie par la Roque, impr. à Paris en 1717, in-12, a été fait sur un de ses manuscrits: la vie d'Arvieux se trouve à la tête.

ASCELIN, né en Poitou dans le 11. siécle, fut moine de

l'abbaye du Bec. Il eût occasion de prendre dans ce monastère les leçons du docte Lanfranc. Il fit de grands progrès sous cet habile maître et employa ses talens à l'avantage de l'Eglise. Il se trouva à la conférence de Brionne, y disputa contre Berenger, et le réduisit au silence. On a de lui une lettre écrite sur la présence réelle, dans les euvres de Lanfranc et dans les Conciles du P. Labbe.

ASFELD, (Jacques-Vincent Bidal d') né en 1664, abbé de la Vieuville en 1688, doct. de Sorbonne en 1692, mou. rut à Paris l'an 1745. On lui a attribué plusieurs ouvrages; mais on prétend qu'ils se bornent à la Préface du livre des Règles pour l'intelligence des saintes écritures, par Duguet.

Aux 4. 5e. et 6e. tomes de l'Explication d'Isaïe. Aux trois vol. in-12 de celle des rois et des Paralipomènes.

Lettre à M. le cardinal de Noailles, au sujet de la constitution unigenitus. Et quelques autres écrits sur les disputes du tems, qui lui occasionnèrent des chagrins. C'étoit un homme plein de piété et de zèle. Son style est froid, mais pur et élégant.

ASPECT, (d') né en Provence, historiographe de l'ordre de St.-Louis. On a de lui l'Hist. de l'ordre roy. et milit. de St. Louis, 1780, 3 vol. in-8°.

ASSELIN, (Gilles-Thomas) doct. de Sorbonne, principal du collège d'Harcourt, né à Vire en Normandie, mort à Paris en 1767, âgé de 85 ans. Il remporta dans la jeunesse plusieurs prix à l'acad. franç. et à celle des jeux floraux. On a de lui une Ode estimée sur l'existence de Dieu et l'immortalité de l'ame, et d'autres pièces de vers.-La Religion, poëme, in-8°.

ASSELIN, (Eustache-Benoît) avocat en parlement, puis député du départ. de la Somme à la Conv. nat. On a de lui: Coutume du gouvern., bailliage et prévôté de Chauni, avec des notes, 1780, in-12.- Des opinions et des discours pendant la révolution.

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mus. S'étant mêlé de vouloir guérir, il vint à bout de procurer la santé à un malade d'imagination. Le peuple de Calais, croyant qu'il devait sa médecine à la magie, voulut le jetter dans la mer. Après plusieurs autres courses Londres, à Turin, et dans d'autres villes, il vint à Montpellier, où son amour déréglé pour deux pages manqua de lui attirer un châtiment exemplaire. Il erra ensuite de pays en pays, et arriva enfin à Rome, où ses satyres contre celte cour le firent mettre à l'inquisition, qu'il appellait un pieux enfer. Revenu en France, il fut mis à la Bastille, et après être sorti de cette nouvelle prison, il fut conduit au Châtelet avec ses deux pages, pour le même crime qui l'avait fait enfermer à Montpellier. Ses protecteurs le firent sortir six mois après. Ses poésies ont été recueillies en 3 vol. in-12, 1678. On y trouve une partie des Métamorphoses d'Ovide traduites, sous le titre d'Ovide en belle humeur. C'est une version burlesque, dans laquelle il y a, comme dans tous les ouvrages de ce genre, mille platitudes et mille grossièretes, pour une bonne plaisanterie. On y trouve encore le Ravissement de Proserpine de Claudien, à laquelle il fait parler le langage le plus bas. D'Assouci a publié ses aventures d'un style presque

bouffon: on peut les voir dans le Dictionnaire critique de Bayle. Le plus rare de ses écrits est un vol. in-12, 1678, qui contient sa prison et ses pensées dans le saint-office.

ASTRONOME, (L') On appelle de ce nom un écrivain du ge. siècle, auteur de la Vie de l'empereur Louis le Débonnaire, à la cour duquel il avait exercé quelque charge. Il eut plusieurs conférences avec ce princesur des matières d'astronomie. Le president Cousin a traduit du latin en français son histoire.

ASTRUC, (Jean) docteur de la faculté de Montpellier, et de celle de Paris, naquit à Sauve dans le diocèse d'Alais en 1684, et mourut à Paris le 5 mai 1766. Il professa d'abord la médecine dans l'Université où il avait pris ses dégrés. Le bruit de son savoir étant parvenu à la capitale, la faculté de Paris l'adopta en 1743. Louis XV le mit au nombre de ses médecins consultans et lui donna une place de professeur au collége royal. Les étrangers, que l'ardeur d'apprendre attirait à Paris, s'empressaient de se procurer une place dans son école : la foule des auditeurs la rendit souvent trop petite. Une manière d'écrire pleine de noblesse, de chaleur et de pénétration, répand de l'intérêt, même sur ceux de ses ouvrages qui

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n'ont de rapport qu'à la mé- | decine. Ses dissertations, ses mémoires pour servir à l'hist. naturelle du Languedoc, font juger qu'il aurait pu s'illustrer parmi les littérateurs comme il s'est immortalisé parmi les médecins. Ses principaux ouvrages sont : Origine de la peste, 1721, in-8°.De la contagion de la peste, 1724, in-8°. — De motu musculari, 1710, in-12. Mé

moires

servirà l'histoire

pour naturelle du Languedoc, 1737, in-4°. De morbis Venereis libri sex. Cet ouvrage n'avait d'abord paru qu'en un vol. in-4°., en 1736; mais les exemplaires ayant été rapidement enlevés, l'auteur en fit faire peu d'années après une 2e. édit. en 2 vol. et M. Jault le traduisit en franç. 4 vol. in-12. La matière y est épuisée. On ne peut rien ajouter à l'érudition et à la sagacité de l'habile scrutateur. Quelques critiques y auraient désiré plus de précision. Traité des maladies des femmes, où l'on a tâché de joindre à une théorie solide, la pratique la plus súre et la mieux éprouvée, avec un catalogue chronologique des médecins qui ont écrit sur ces maladies; 6 vol. in-12, 1761-1765. L'art d'accoucher réduit à ses principes, où l'on expose les praiques les plus sûres, et les lus usitées dans les différenes espèces d'accouchemens; vec l'Histoire sommaire de

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l'art d'accoucher, et une Lettre sur la conduite qu'Adam et Eve durent tenir à la naissance de leurs premiers enfans, 1766, in-12. - Theses de Phantasia de sensatione, de fistula ani, de judicio, de hydrophobia. - De motûs fermentativi causa, 1702, in-12. moire sur la digestion, 1714, in-8°. Tractatus pathologicus, 1766, in-8°., et Tractatus therapeuticus, 1743, in-8°. -Traité des tumeurs, 1759, 2 vol. in-12. Doutes sur l'inoculation, 1756, in-12. Des Dissertations sur différentes matières médicales, et sur d'autres qui n'y ont aucun rapport, telles que ses Conjectures sur les Mém. origin. qui ont servi à Moïse pour écrire la Genèse, Paris, 1753, in-12, et sa Dissertation sur l'immatérialité et l'immortalité de l'ame, Paris, 1755, in-12. -On a publié après sa mort des Mémoires pour servir à l'Histoire de la faculté de médecine de Montpellier, in-4°. 1767.

AUBER, administrateurcommissaire du bureau d'agriculture du département de la Seine-Inférieure à Rouen, est auteur d'un Rapport sur les moyens à prendre pour améliorer les troupeaux et perfectionner les laines dans le département de la Seine-Inférieure et dans la république, avec des Pièces et des Notes y relatives, Rouen 1795, in-4°.

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