tale et des cendres des végétaux, in-12, 1778.- Un rapport sur la fabrication des savons, in-8°, 1795. Beaucoup d'autres Mémoires. ARCHAM BAL, (Jacques DESLACS d') vicaire-général de Bazas, a donné un Code ecclésiastique, ou collection des capitulaires, ordonnances, édits, etc. jusqu'à Louis XVI, touchant la jurisdiction de l'église de France, 1778, I v. in-4°; c'est l'abrégé des capitulaires de Baluze. ARCHON, (Louis) chapelain de Louis XIV, naquit à Riom en Auvergne en 1645, et mourut en 1717. On a de lui l'Histoire de la Chapelle des rois de France, Paris, 1711, 2 vol. in-4o, pleine de recherches curieuses. Il était licencié en théologie de la faculté de Paris. ARCON, (d') général de de division, inspecteur des fortifications et membre du sénat-conservateur, etc. On a de lui de la Force militaire considérée dans ses rapports conservateurs, pour servir au developpement d'un plan de constitution disposé dans l'objet de faire mouvoir ensemble et avec l'armée les corps de l'artillerie, du genie et de l'état-major, sans altérer et sans confondre leurs fonctions, etc. Strasbourg et Paris, 1789, in-8. Suite du Mémoire | Avis d'un père à sa fille, traduit de l'anglais, d'Halifax, 1756, in-12. - Leçons de Chimie, traduit de l'anglais, 1759, in-4°. — De l'Amitié, 1761, in -8°. L'Amour éprouvé par la mort, ou Lettr. modernes de deux Amans, de Vieille-Roche, 1763, in-12. Des Passions, 1764, in-8°. Pensées et Réflexions morales sur divers sujets, 1765 in-12.-Mélanges de Poésies anglaises, traduits en français, 1764, in-12.- Essai pour servir à l'hist. de la Putréfaction, 1766, in-8°. Estentor et Thérisse..... Dona Gratia d'Ataïde, comtesse de Ménessés, hist. portugaise, 1770, in -8°. Vie du cardinal d'Ossat, avec son discours sur la Ligue, 1771, 2 vol. in-8. Vie de Marie de Médicis, princesse de Toscane, reine de France et de Navarre, 1774,3 vol. in-8°. - Hist. de François II, roi de France, suivie d'une Dissertat., trad. de l'italien, de M. Suriano, ambassadeur de Venise, sur l'état de ce royaume à l'avenement de Charles IX au trone, 1783, 2 vol. gr. in-8°. ARCQ, (Philippe-Auguste de Ste-Foy, chevalier d') né à Paris, et mort en 1779, fut homme de lettr. Il se mêla de beaucoupd'affairesquile firent exiler à Tulles, où il finit ses jours. «Il était né avec de l'esprit et du talent, dit l'auteur des Trois-Siècles. Il a cultivé les lettres par goût, et les ouvrages qu'il a publiés ont été accueillis du public. Ses Loisirs, 1755, in-8°, font regretter qu'il n'en ait pas eu davantage; ils sont tout-à-lafois agréables et instructifs, sans que nous prétendions garantir la justesse de toutes les pensées. Le Temple du Silence, 1754, in-12, où il serait à souhaiter que les trois-quarts des auteurs modernes allassent faire un peu de séjour, est un Roman, où l'imagination, la philosophie, l'élégance, se disputent l'avantage de captiver et d'amuser le lecteur. Une morale saine, des sentimens délicats, des caractères bien saisis et bien développés, des évenemens présentés avec art, des réflexions naturelles et répandues avec choix, y forment un tableau intéressant, dont le but est d'inspirer l'horreur du vice et l'amour de la vertu. Les Lettres d'Osman, en 3 vol. in-12, sont écrites avec la légèreté qui convient à ces sortes de productions. L'Histoire générale des Guerres, en 2 vol. in-4°, et l'Histoire du Commerce et de la Navigation, en 2 vol. in-12, prouvent que l'esprit du chevalier d'Arcq n'est pas moins susceptible de profondeur et de solidité, que de délicatesse et d'agrément. Les vues sages et utiles qu'il a répandues dans ces deux ouvrages, et sur-tout dans le dernier, lui assurent la double gloire d'avoir su amuser et instruire le public. Ona encore de lui le Roman du jour, 1754, in-12, et la Noblesse militaire ou le Patriote français, 1756, in-12. ARCY, (Patrice d') né en Irlande le 28 septem. 1725, et mort à Paris le 18 oct. 1779; passa en France en 1739, où il apprit les mathématiques du père de Clairaut. La profession des armes lui fit connaître l'utilité de ce qu'il savait, et l'engagea à s'y appliquer de plus en plus. Il parvint, par sa conduite militaire, au grade de maréchal de camp, et par bre de l'académie royale des ses écrits, à la place de memdonné: des Réflexions sur la sciences. Il a successivement théorie de la Lune, in-8°. Essai d'une nouv. théo, d'artil., 1760, in-8°. — Rec. des pièces sur un nouv. fusil, 1777, in-8°. Des Mém. dans le Rec. de l'acad. des sciences. ARDENNE, (Jean-Paul d') prêtre de l'Oratoire, à Mar. seille, mourut le 5 décembre | de Boyer, marquis d') ́na 1769, dans une campagne auprès de Folcarquier, ou il distribuait des remèdes aux pauvres. On a deluila Culture des renoncules, des œillets et autres fleurs.-Et une Année champêtre, ou Traité d'agriculture, 3 vol. in-12. ARDENNE, (Esprit-Jean d') frère du précédent, a donné des Fables assez estimées qui, avec d'autres poésies, forment 4 vol. in-12. il est mort en 1748. quit en 1704 à Aix en Provence, du procureur-gén. au parlem, decette ville. Son père voulut en vain le consacrer à la magistrature. Vif et impétueux, il prit le parti des armes à l'âge de 15 ans. Il se trouva au siége de Kell, où il fut blessé légèrement en 1734. Après le siége de Philisbourg, il fit une chute de cheval, qui le blessa tellement, qu'il fut obligé de renoncer au service. Il passa en Hollande, et trouva une ressource dans sa plume. Frédéric II, étant parvenu au trône de Prusse, l'appela auprès de lui, et se l'attacha en qualité de chambellan. Après avoir passé environ 25 ans à Berlin, où il se maria, il tourna ses regards vers sa patrie, et revint à Aix, où mourut en 1771. Sa conversation plaisait, par une vivacité pétillante, et des saillies toutà-fait originales. Il avait du penchant à l'hypocondrie; mais il était d'ailleurs bon époux, bon ami et bon maître. ARENA, (Antoine de) ou du Sable, naquit à Solliers, dans le diocèse de Toulon, et mourut en 1544, étant juge de St.-Remy, près d'Arles. Il est connu moins par ses livres de jurisprudence que par ses vers macaroniques. On sait que cette poésie, que Merlin Coc-il vécut en philosophe. Il caie rendit célèbre en Italie, consiste à enfiler confusément des mots moitié latins, moitié français, moitié provençaux, et d'en faire un mélange d'un goût barbare. C'est sous cette forme poétique qu'Arena a décrit la guerre de Charles VII avait, comme il le disait en Provence, imp. à Avignon, lui-même, des dogmes qui en 1537. Cette édit. quiest très dépendaient des saisons: aussi rare a été réimprim. en 1747, laissait-il courir sa plume avec in-8°., à Paris, sous le nom la plus grande liberté. Bayle d'Avignon. Il y a encore d'au- était son modèle. Il avait une tres poésies macaroniques du ardeur de savoir qui s'étenmême auteur, de Bragardis- dait à tout. Il possédait plusima villa de Soleriis. etc. 1670, sieurs langues; il se mêlait de chymie et d'anatomie; il peignait assez bien. Ses ouvrages ARGENS, Jean-Baptiste sont connus. Voici le jugement in-12. que que porte de cet écrivain l'an. teur des Trois Siècles : « Jamais, dit-il, l'abus de l'éru la Haye, 1736, in-12.- Mémoires du comte de Vaxerre ou le faux Robin, Haye, 1737, -- reux ou les Mémoires du - Mé dition ne s'est fait plus sen-in-12.-Le Philosophe amoutir que dans les ouvrages du marquis d'Argens. Son imagination y paraît féconde mais peu réglée; son esprit aisé, mais minutieux et trop enclin à la satyre; son style naturel, mais diffus et trèsneglige. Son ton est plus hardi que philosophique, ses plaisanteries plus indécentes qu'agréables, ses discussions plus pedantesques qu'instructives. Sans ses Memoires, M. le marquis d'Argens n'aurait pas un seul ouvrage digne d'être lu. » Nous laissons à nos lecteurs à apprécier ce jugement qui attaque plus la nature des productions volumineuses du marquis d'Argens, que manière dont elles sont écrites. Quoi qu'il en soit, voici la liste des ouvrages de cet écrivain, suivant l'ordre dans lequel ils ont paru: Mém. et Lettres du marquis d'Argens, Londres, Rouen, 1735, in-12. nouv. édit. 1736, in-12, Londres, 1737, in-8°., Paris, 1748, in-8°. Le Philosophe solitaire, ou Mémoires du marquis de Mirmon, Haye, 1736, in-12. -Mémoires de la comtesse de Mirol, 1736, in-12.- Le Mentor Cavalier ou le fortuné Florentin, Haye, 1736, in-12. Enchaînement de l'amour et de la fortune, Haye, 1736, in-12, 1748, in-12. Mé-in-8°. moires de Mlle. Mainville, Haye, 1739, 5 vol. in-8°. -Anecdotes hist. galantes et littér. du tems présent, Haye, 1737, in-12. ( désavouées par lui ). Philosophie du bon sens, sens, ou Réflexions philosophiques sur l'incertitude des connoissances humaines, à l'usage des cavaliers et du beau sexe, Londres, Haye, 1737, in-8°., édit. augmentee, Haye, 1740, 2 vol. in-12, 1646, 2 vol. in-12, 1753, 3 vol. in-12, Dresde, 1754 in-12, Haye, 1768, 3 vol. in-12, Dresde, 1769, in-12. Lettres d'un sauvage dépaysé à son correspondant en Amérique, Haye, 1738, in-12, desavouées. Lettres juives, Haye, 1736, in-8°., nouv. édit. augm. 1738, in-8°., 1742, 6 vol. in-8°.; la meilleure édit. Haye, Paris, 1766, 8 vol. Lettres chinoises Tome I. 9 1742, in-8°. Lettres amu tures de Bella, Haye, 1758, santes ou Délassement de l'es-in-12, désavouées. Ré - | Aventures de la comtesse | de Vaújour, sous le nom de Mirone, désavouées, Haye, 1741, 3 vol. in-8°. Lettres cabalistiques, Haye, 1741, 6 vol. in-8°., 1754, 7 vol. in-8°. -Le Triomphe de la vertu, ou Voyages sur mer, et aventures de la comtesse de Bressol, 1741, 3 vol. in-12. Réflexions hist. et crit, sur le goût et sur les ouvrages des principaux auteurs, Haye, 1743, in-12.-Mémoires pour servir à l'histoire de l'esprit et du cœur, par le marquis d'Argens et Mlle, de Cochois, Haye, 1744, nouv. édit. 1765, 4 vol. in-12. Mémoire du chevalier ***, Haye, 1745, 2 vol. in-8°. Lettres philosophiques et critiques, par le marquis d'Argens et Mile, de Cochois, Haye, 1744, in-12. nouv. édit. 1746, in-12. — Bibliothèque crit. ou Mém. pour servir à l'hist. littéraire ancienne et moderne, Berlin, 1746, in-8°. Critique du du siècle, Haye, 1746, 2 vol. 8°. nouv. édit. 1755, 2 vol. in-12. Songes philosoph., par l'auteur des Lettres juives, Berlin, 1746, in-8°. — Aven flexions sur les écoles de Peinfure, Berlin, 1752, in-12. nouv. édit., sous le titre : Examen crit. des différentes écoles de peinture, Berlin, 1768, in-8°. Ocellus Lucanus en grec et en français avec des dissertations, Berlin, 1762, in-12, - Le traité de la nature et de l'ame du monde, par Timée de Locres, traduc, avec des notes, Berlin, 1763, in-12. -Défense du Paganisme trad. du grec de Julien, avec des Dissert, et de Notes. Berlin, 1764, in-8°. nouv. édit. Genève.... Lettres interessantes sur différentes matières, Genève, 1765, in-8°. — ŒŒuvres contenant les Lettres juives, chinoises et cabalistiques et la philosophie du bon sens, 1768, 24 vol. in-12.- L'amour vainqueur des préjugés et couronné par la bienfaisance ou Mémoires du comte de Rosnay et marquis d'Orrouville, ouvrage posthume. Haye et Paris, 1780, in 12. Quelques Mémoires, parmi ceux de l'académie de Berlin. On a donné en 1775, l'Esprit du marquis d'Argens, 1 vol. gr. in-12. ARGENS, (Luc de Boyer d') frère du précédent, che valier de Malte, mort le 30 mai 1772, est auteur de réflexions politiques sur l'état et les devoirs des chevaliers de Malte, 1739. 1 v. in-16. |