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primée in-12, avec d'aufres | médiocre, intitulé De la pièces relatives aux eaux de Merlange, Paris, 1766.

La 4. traite d'une sonde à tirer les urines, percée différemment que celles en usage. Il a traduit de l'anglais les Observations et Recherches médicales par une société de médecins de Londres, in-12, Paris, 1764. Le dernier volume du Traité des Accouchemens, par Smellie, in-8° Paris, 1765. De l'utilité des voyages sur mer pour la cure des maladies chroniques, par Gilchrist, in-12.-Moyens de dissoudre la pierre dans la vessie, par Blackrie, in-12.

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L'Art de se traiter soimême dans les maladies vénériennes, Paris, Costard, 1773, in-8°. Cet ouvrage a été réimprimé en deux endroits in-12; une nouv. édit. est prête à paraître. Il a travaillé au Journal Economique, in-8° depuis l'année 1766 jusqu'à la fin de ce Journal.

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véritable étude des Souverains 1671, in-12; le roi en fut si content, qu'il l'aurait nommé sous-précepteur de Monseigneur, si Boursault eût possédé la langue latine. La duchesse d'Angoulême, veuve d'un fils-naturel de Charles IX, l'ayant pris pour son secrétaire, on l'engagea à faire, en vers tous les 8 jours, une gazette, qui lui mérita une pension de 2,000 liv. Louis XIV et sa cour s'en amusaient beaucoup; mais ayant voulu fort mal-àpropos faire le bel-esprit, en ridiculisant l'ordre de SaintFrançois, on lui imposa silence. Le confesseur de la reine, cordelier espagnol, fit supprimer la gazette et la pension, et l'aurait fait mettre à la Bastille, sans le crédit de ses protecteurs. Ou a de lui plusieurs pièces de théâtre et d'autres ouvrages. Les principales sont: Esope à la cour; Esope à la ville; le Mercure galant, ou la Comédie sans titre; le Médecin galant; le Mort vivant; le Portrait du Peintre; les Cadenats; les Yeux de Philis changés en Astres; Phaeton; les Mots à la mode; la Fête de la Seine. Pour se former une idée juste du talent de Boursault. faut publier les premières saillies 'd'un jeune homme, qui commence à donner des Comédies dans un âge, où l'on sait à peinequ'il y a des règles de théâtre. On se contentera

il

de remarquer dans ses faibles | essais quelques étincelles d'un esprit facile, mais qui ignore presque jusqu'à la langue dans laquelle il veut écrire. Bientôt il imita sans les connaître, saus les entendre, les auteurs grecs et latins. La nature fut son premier maître; elle lui apprit à parler son langage, le même que parlaient les écrivains célèbres de la Grèce et de Rome. Ce genie heureux se pliait à tous les genres; et chaque genre en particulier lui valut des succès. Ses Comédies sont une critique agréable des ridicules propres à tous les états, à tous les rangs, à tous les âges, à tous les tems; il les saisit dans le vrai, et les représente avec toutes leurs nuances, et sous toutes leurs faces. Il va du sérieux au comique, du comique à la morale, et de la morale il revient à la plaisanterie, sans s'éloigner des règles du goût. Ses autres ouvrages sont la Satyre des Satyres, en i acte. Un trait que Despréaux lâcha contre Boursault, pour venger Molière, avec lequel il avait eu un démêlé, donna occasion à cette pièce, que le crédit de Boileau, dont ce timide satyrique abusait souvent, empêcha d'être jouée. Boileau étant allé quelques années après aux Eaux de Bourbon Boursault, alors receveur des gabelles à MontJuçon, s'y rendit pour lui offrir sa bourse et ses services.

Cette générosité toucha Boileau, et ils se promirent une amitié mutuelle. On a encore de lui quelques Romans : le Marquis de Chavigny et le Prince de Condé, qui ne manquent pas de chaleur ; Artémise et Polianthe; Ne pas croire ce qu'on voit.—Des Lettres de respect, d'obligations et d'amour, connues sous le nom de Lettres à Babet, lues encore par quelques provinciaux, et méprisees par tous les gens de goût.

De nouvelles Lettres, accompagnées de Fables, de Contes, d'Epigrammes, de Remarques, de Bons-mots, en 3 vol. in-12; réimprimées plusieurs fois, et dont quel ques-unes sont assez agréables. On a une édition du Théâtre de Boursault, en 3 vol. in-12, 1746.

BOURSIER,(Laurent-Franç.) docteur de Sorbonne, né en 1679, mort en 1749. Il s'est fait une sorte de réputation par son ouvrage de l'Action de Dieu sur les Creatures, 2 vol. in-4° ou 6 vol. in-12. Cet auteur emploia la métaphysique la plus subtile en faveur de la prémotion physique. On a encore de lui: Mémoire présenté à Pierrele-Grand par les docteurs de Sorbonne, pour la réunion de l'Eglise de Russie à l'Eglise latine. Une foule de brochures contre les décrets des Papes dans les matières de la grace.

BOURSIER, (Philippe) naquit à Paris le 13 septembre ·1693, et mourut le 3 janvier 1768. Il est un des premiers auteurs des Nouvelles Ecclé

siastiques en 1727, et des Discours qui sont à la tête de chaque année; de l'Analyse de l'Epitre aux Hébreux, etc.

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sur les effets du magnétisnia animal, 1783, in-8°.

BOUSMARD, est auteur d'un Mém. sur cette question : Quels seraient les moyens de multiplier les plantations des bois, sans trop nuire à la production des subsist, 1788, in-3o.

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BOUSSANELLE. (Louis) On a de lui: Commentaire sur la cavalerie, 1758, in-12. Observations militaires, 1761, in-8°. Réflexions militaires, 1764, in-12. Essai sur les femmes, Paris 1765, in12. Le bon militaire, 1770, in-8°. Aux Soldats, 1786, gr, in-8°.

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BOUTARD, (François) de l'acad. des Inscript., né à Troyes, mort à Paris, en

BOURZEIS, (Amable de) de l'acad. franç. né en Auvergne, en 1606, mort à Paris, en 1672. « Il n'est pas, dit l'abbé Sabathier l'auteur du Testament politique de Richelieu, quoi qu'en dise l'Historien du siècle de Louis XIV. Il a fait seulement quelques bons ouvrages de controverse, qui n'étaient pas des titres pour être reçu de l'académie Il y fut sans doute admis en qualité de législa-1729, âgé de 75 ans, teur; car on dit que le fondateur de ce célèbre établissement le chargea d'en composer les statuts ». On a de fui: Traduction en vers grecs du poëme de Partu Virginis, du pape Urbain VIII. Excellence de l'église, et discours au prince Palatin pour l'exhorter à entrer dans la communion de l'église cathol., 1755, in-4°-Apologie du concile de Trente, et de St.-Augus-versité de Toulouse, naquit tin, contre les nouvelles opinions d'alors, 1650, in-4°. et beaucoup d'autres ouv. polémiques.

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BOURZEIS, méd., a donné : Observation très-importante

On a de lui des poésies françaises et latines, dont ces dernières sont les plus supportables. Son Ode intitulée: Description de Trianon, est une de ses meilleures pièces. Mlle. Cheron l'a traduite en vers français d'une manière assez heureuse.

BOUTARIC, (François de ) professeur en droit de l'Uni

à Figeac en 1671, et mourut en 1733. On a de lui les ouv. suivans: Les Instituts de Justinien, conférés avec le droit français, 1740, 1 vol. in-4o, avec une excellente préface. Traité des Droits seigneuriaux

et des matières féodales, in-8°. et réimprimé in-4o, en 1751, avec des augmentations et corrections. Explications de l'ordonnance de Blois, du Concordat, et institutions du droit canonique, in-4°.-Explications des ordonnances sur les matières civiles, criminelles et de commerce, 2 vol. in-4°.

BOUTAULD, (Michel) jésuite, naquit en 1607, et mourut à Pontoise en 1688. Ses principaux ouvrages sont : Les Conseils de la sagesse, réimprimés en 1749, à Paris, in-12.- Le Théologien dans les conversations avec les et les grands du monde, Lyon, in-4°. et in-12. Méthode pour converser avec Dieu, Paris, 1684, in-16.

sages

BOUTELLIER, est auteur du Pâté d'anguille, com. en 2 actes en prose et en vaudevilles, 1757, in-8°.-D'Acante et Cydipe, ballet en 1 acte, 1764, in-8°. D'Euthyme et Lyris, ballet en 1 acte, 1765, in-8-Julien et Babet, en I acte, 1766, in-8°.—Alibech et Ruffie, ou les deux solitaires, 1769, in-8°.-L'isle de la raison, pièce épisodique, en 1 acte en prose, 1770, in-8°.-Le laboureur devenu gentilhomme, 1771, in-8°. -Myrtil et Lycoris, past., avec Bocquet, 1777, in-8°.— Alain et Rosette, ou la bergère ingénue, intermède en 1 acte, 1777, in-8°.-Elise ou l'ami

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BOUTON, (François) jé- | suite, s'est fait connaître par une bonne Relation de l'établissement des français dans l'isle de la Martinique depuis l'an 1635, Paris, 1640, in-8°.

BOUTROLLE. (J. G.) On a de lui: Le Parfait bouvier, Paris, 1766, in-12.

sensible qu'à la gloire d'être utile aux hommes ». Peu de médecins ont joui d'une plus grande réputation. La vie entière de Bouvart fut consacrée aux soins et aux devoirs de sa profession; aussi, a-t-il laissé peu d'ouvrages.

On ne trouve de lui qu'un seul Mémoire dans les Recueils de l'académie. M. Tennent ayant observé quelque analogie entre les effets de la morsure du serpent à sonnettes et les symptômes de la pleurésie, avait imaginé d'employer, dans cette maladie le polygala de Virginie,connu par les sauvages pour une es

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BOUVART, (Michel-Phil.) docteur-régent de la faculté de Paris, de l'académie des sciences, naquit à Chartres le 11 janvier 1717, et mourut le 19 janvier 1787. Sa famille exerçait à Chartres la médecine depuis plusieurs siècles. Bouvart se préparait à suivre, dans sa ville natale, la profes-pèce de spécifique contre la sion de ses ancêtres, lorsqu'il fut attiré à Paris, par un de ses amis qui exerçait ses talens au barreau. Une double carrière semblait s'ouvrir devant Bouvart, celle des lettres et celle de la médecine. Appelé à l'académie des sciences, en 1743, bientôt après professeur au college royal, il pouvait espérer, en suivant la carrière des sciences, une célébrité plus prompte et une vie plus paisible; cependant il préféra la médecine, entraîné par ce sentiment pré-si cieux qui attache l'homme aux maux de son semblable même lorsqu'ils le déchirent.

« J'ai désiré la célébrité dans ma première jeunesse, disait-il un jour à un de ses amis, mais j'en ai été bientôt désabusé, et je ne suis plus

Tome I.

morsure de ce serpent. Ses tentatives furent assez heureuses en Amérique. Bouvart les répéta en France; et, en faisant à la manière d'admi nistrer ce remède quelques changemens indiqués par l'observation et la théorie médicale, il parvint à en rendre l'usage plus utile et plus sûr.

Les autres ouvrages que Bouvart a publiés, sont dans le genre polémique, genre où les succès passagers sont si communs, et les succès durables rares.

Un médecin étranger, appelé en France comme inocu lateur, y excita bientôt le plus grand enthousiasme. Sa manière de traiter, absolument différente de celle des médecins français, devait attirer à lui tout malade mécontent du

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