tissement des séparations en- | tre époux, et la réformation des lois, relat. à l'adultère, 1791, in-8°. un Bouco, (Guile) profess, de réthorique, à Chartres, sa patrie, né en 1732, est auteur des ouvrages suivans : Exercice en forme de plaidoy. sur cette question: De ces quatre biens. les Talens, les Richesses la Santé, Ami, quel est le plus désirable? Paris, 1767, in-8°. nouv. édit. 1769, in-8°. Disc. sur cette quest. : Lequel de ces grands sujets : le Commerçant, le Cultivateur, le Militaire et le Savant sert plus essentiellement l'Etat? suivi d'un Eloge du chevalier Bayard, Chartres, 1770, in-12. -Panégyrique de Ste.-Jeannede Chantal, fondatrice de la Visitation, Chartres, 1773, in-8°.-Nouveaux plaidoyers à l'usage des Colleges, Chartres, 1775, in-12. Öraison funèbre de M. de Fleury, évêque de Chartres, 1781, in-8°. -Plaidoyers littér. Panégyr. et Oraison fun. 1788, 2 vol. in-12. leurs Etats, 1764, in-4°. — Lettres provinciales, ou Examen impartial de l'Origine de la Constitution et des Révolutions de la monarchie franç. La Haye, 1772, in-8°. —- Mémoire hist. sur la Topographie de Paris, 1772, in-4°, BOUDARD DE COUTURELLE a fait l'Eloge funèbre de M. Ansart de Muy, lieut.-génér. des armées du roi, 1771, in-8°. Plusieurs Pièces en vers imprim. séparement, et dans les Journaux, 1770, etc. BOUDET, (Antoine) imprimeur et libraire à Paris, né à Lyon, mort en 1789, a publié un Recueil des sceaux du moyen âge, avec des éclaircissemens, 1779, gr. in-4°. Il a travaillé au Journal économique. BOUDET, (Claude ) chanoine, né à Lyon, mort le 25 décembre 1774, est auteur d'un Mémoire où l'on établit le droit des abbés de St.Antoine Antoine, de présider aux Etats de Dauphiné, in-4°.— La vraie Sagesse, trad. de l'italien, du P. Seignery, 1744, in-18. Vie de M. de Rossillon de Bernex, évêque de Genève, 1751, 2 vol. in-12. BOUDET, élève de l'acad. d'architect, de Paris, inspect. génér. des hypothèques du roi de Prusse. On a de lui: Traité pratique des digues le long des fleuves et des rivières, auquel on a joint des règles | touchant les épis, fascinages et réservoirs, 1773, in-12. phique de l'homme, 1753, in-12. Examen de la question proposée sur l'utilité des arts et des sciences, 1753, in-12.-Le Monde joué, 1753, in-12.-L'Irreligion dévoilée, ou la Philosophie de l'honnête homme, 1774, in-12. nouvel Ami des femmes Paris, 1779, in-8°. Pensées. philosophiques sur la nature, l'homme et la religion, 1783-85, 4 vol. in-16. Il a travaillé à l'Avant-Coureur, 1760. BOUDIER DE LA JOUSSE LINIERE, (René) né à Alençon en Normandie, en 1634, mort à Mantes, en 1723, a fait un excellent ouvrage sur les médailles, et de très-mauvais vers latins et français. Son Traité de la Géographie ancienne, peut servir à l'intelligence de l'Histoire; mais ses Remarques sur la langueen française sont aujourd'hui plus qu'inutiles. Il composa des vers à l'âge de 90 ans, qui ressemblent assez à ceux de sa jeunesse. BOUDIER DE VILLEMERT, (Pierre-Joseph) avocat, neveu du précédent, né en 1716. Son Apologie de la Frivolité, 1740, in-12, n'est qu'un ouv. frivole, écrit avec assez de correction et de facilité. L'Aani des femmes, dont la dernière édit. est de 1791, in-8°. plus sérieux, renferme d'excellens conseils que le sexe ne suivra pas, mais qu'il lui serait avantageux de suivre. Cet ouvrege a été traduit en espagnol, et mérite de l'être chez tous les peuples jaloux de la vertu des femmes. Ses autres ouvrages sont: Abrégé hist. et généalog, de la maison de Seyssel, 1739, in-4°. Réflex. sur quelques vérités importantes.-L'Andrométrie ou Examen philoso BOUDIN Le apothicaire, à Lille, a publie : Analyse de l'Eau minérale d'une fontaine située à St.-Pol, en Artois avec de Croix, 1781, in-8°. BOUDON, (Henri-Marie) archidiacre d'Evreux, naquit en 1624 à la Fère, et mourut en 1702. Il se fit un nom par plusieurs ouvrages de piété. Les principaux sont : Dieu présent par-tout, in-24.- De la profanation et du respect qu'on doit avoir aux églises, in-24. La sainteté de l'état ecclésiastique, in-12. — La dévotion à la très-sainte Trinité, in-24. -La gloire de Dieu dans les ames du purgatoire, in-24. Dieu seul, ou le saint esclavage de la mère de Dieu, in-12. Le chrétien inconnu, ou idée de la grandeur du chrétien in-12. BOUDOT, (Jean) impri est connu par un Mém. qui a remporté le prix de l'acad. de Nancy sur la question suivante : Assigner dans les circonstances présentes (en janv.) quelles sont les causes qui pourraient engendrer des maladies; déterminer, quel sera le caractère de ces maladies à l'époque où le vent du midi et du couchant nous rameneront un tems pluvieux ou moins froid; indiquer les moyens préservatifs de ces maladies? 1789, gr. in-8°. BOUFFLERS, de l'acad. franç. et de l'acad. de Berlin. Un ton naturel de gaieté et de badinage, ce molle atque facetum si précieux et si rare en poésie, caractérisent éminemment les productions de cet auteur, qui paraît s'être proposé Chaulieu pour modèle, et le surpasse par la correction du style et par les agrémens qui ne naissent que de l'esprit. Le joli conte de Nanine qui a fourni le sujet de l'opera de la reine de Golconde, prouve qu'il n'est ni moins facile ni moins agréable dans sa prose que dans ses vers. Outre cet ouvrage qui parut en 1761, in-8°. On a de lui: Les cœurs, poëme érotique, 1765, in-8°. Let tres à Mme. sa mère, sur son voyage en Suisse, 1770, in-8°. -Poésies et pièces fugitives diverses.... Nouvelle édition plus exacte et plus complète que les précédentes, Paris, 1782, gr. in-8°. Œuvres Londres, 1782, in-18. Nouv. édit., 1795, in-12. Disc. prononcé à sa réception, à l'acad. franç., 1788, in-4°.Sur la propriété des auteurs de nouv. découvertes et inventions en tout genre d'industrie, 1791, in-8°.- Beaucoup de pièces dans l'Almanach des Muses et autres Recueils. BOUG, (de) premier président du conseil souv. d'Alsace, mort à Colmar, en sept. 1775, a laissé un Recueil édits, déclarations, lettrespatentes, etc. du conseil d'état et du conseil souv. de l'Alsace, et ordonnances, et réglemens concernant cette province 1777, 2 vol. in-fol. BOUGAINVILLE, (JeanPierre de) naquit à Paris, le premier décembre, 1722. Ses premières études à l'Université, furent couronnées des plus grands succès. Elles le firent. connaître de l'abbé de Rothelin qui l'engagea de traduire l'Anti-Lucrèce, ce qu'il qu'il fit avec beaucoup d'élégance et de fidélité. Sa préface mérite sur-tout d'être lue. Il remporta en 1745 le prix proposé par l'acad. des belleslettres, sur les engagemens réciproques des métropoles et des colonies grecques. Sa dissertation sur ce sujet lui ouvrit les portes de cette académie, quoiqu'il n'eut encore que 23 ans. Il en devint secrétaire en 1749, à la mort de Fréret, dont il avait été en quelque sorte le disciple. Il publia six volumes, les XVIIIe. XIXe. XXe. XXIe. XXIIIe. et XXIV. du Recueil de la même acad. Il en composa la partie historique, et les éloges de huit académiciens, morts pendant qu'il exerçait cette charge. Ils sont tous écrits d'une manière très-intéressante et avec beaucoup d'élégance. Par tout on y retrouve les graces de son esprit, les sentimens nobles et vertueux de son coeur. Celui de Freret peut être regardé comme un chef-d'œuvre, dans ce genre; jamais disciple n'a mieux loué son maître. Bougainville fit plus encore pour la mémoire de ce savant homme; il donna au public environ cinquante Mémoires que Freret avait laissés manuscrits, et qui sont l'ornement des Mém. de l'acad. des belles-lettres. C'est encore à Bougainville qu'on doit la publication de la défense de lachronologie ancienne contre le systême de Newton, par Freret; il la fait précéder d'une excellente Préf. Bougainville lut à l'acad. plusieurs Mém. entr'autres un très-curieux sur le voyage d'Hannon. Lumineux, abondant, facile, il savait éclaircir les sujets les plus obscurs, enrichir les plus stériles, défricher un champ hérissé d'épines pour y semer BOU des fleurs. Il est encore l'au- | gaîté dans son Amusement phi teur d'une comparaison d'A-losophique sur le langage des lexandre et de Tahmas-Kou- bêtes : le ton qu'il y prend, sort likhan. On a regardé cet ou- un peu trop des bornes presvrage comme un jeu d'esprit, crites à la gravité de son état; où il avait tâché d'éviter le mais on peut dire en mêmeconcours de voyelles entre tems, que cette dissertation des mots consécutifs. Il fut agréable, dont on ne doit pas reçu en 1754 à l'acad. franç. adopter toutes les idées, est Attaqué dès sa plus tendre la enfance par un asthme, il mena une vie très-valetudinaire, et termina sa carrière le 22 juin, 1763, à l'âge de 41 ans, avec des sentimens tres-religieux, et un courage digne de ses principes. production d'un esprit aimable et pétillant, qui égale Fontenelle pour le talent de revêtir les choses les plus sérieuses des graces du badinage et de la légereté. Cependant, si le P. Bougeant se fût borné à ce seul ouvrage, il mériterait tout au plus une place parmi les littérateurs frivoles. Il a des droits bien plus assurés à la célébrité, par son Hist, du Traite de Westphalie. 1744, 2 v. in-4°, ou 4 V. in-12, et par celle des Guerres et des Negociations qui précédèrent ce Traite, sous les ministères de Richelieu et de Mazarin, 2 vol. in 12. C'est dans ces deux ouvrages qu'on a réunis et imprimes en 1751, en 6 vol. in-12, qu'il déploie avec supériorité une noblesse, une finesse, une elegance, une pureté, un agrément et une precision de style qu'on trouve dans peu d'historiens, et qu'aucun n'a peutêtre portés au même degré que lui. Il est difficile d'écrire avec autant de sagaciié, et de s'exprimer avec plus de goût. On aencore du P. Bougeant des ouvrages théologiques, où l'on retrouve le méme esprit de méthode, de précision et de |