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BLOND, (Ang. Sav. le) à Paris, a publié: Le Portefeuille des enfans; mélange intéressant d'animaux, fleurs, fruits, habillemens

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et autres objets dessinés suivant les réductions compara

tives, commencés à graver en 1783, sous la direction de Cochin et accompagnés de courtes explications et de divers tableaux élémentaires redigés par Ant. Rich. Duchesne et Ang. Sav. Leblond, tom. I, 1795, in-4°.

BLOND, (Gaspard-Michel le) membre de l'acad. des inscriptions, de l'institut national pour les antiquités, et du corps législatif, né à Caen. On a de cet écrivain : Observations sur quelques médailles du cabinet de M. Pellerin, La Haye, 1771, in-4°.-Description des principales pierres du cabinet de M. le duc d'Orléans, avec de la Chau, 1780-85, 2 vol., in-fol. Des Mémoires dans ceux de l'acad. des inscript. et belleslettres.

BLOND, (Jean-Baptiste le) médecin naturaliste, a publié: Essais sur l'art de l'indigotier, pour servir à un ouvrage plus étendu, lus et approuvés par l'acad. des sciences, 17791, in-8°.- Moyens de faire disparaître les abus et les effets de la mendicité par l'émigration volontaire à la Guyane française, 1791, in-8°.

BLOND DE SAINT-MARTIN, | ficiale de Bouchel, augmen(Nicolas-François le) avocat, tée de beaucoup de notes et des acad. de Caen et de Dijon, d'arrêts. né à Château-Thierry, le 19 juin, 1748, a donné: Mémoire sur le partage et les défrichemens des communes de l'Artois avec un supplément. Horace latin avec des Notes, Orléans, 1766, in-12. Traduction nouvelle de Virgile, avec des Notes et Discours préliminaire, 1783, 3 vol. in-8°. Idées d'un citoyen sur les municipalités ou les communes gouvernées par elles-mêmes 1790, in-8.

BLOND D'OBLEN. (le) On a de lui: Statuts et réglemens généraux pour les maîtres en chirurgie des provinces du royaume, à Marly, le 24 février 1730, 5e. édit. augm. des édits, arrêts et déclarations, qui y ont rapport, de différentes notes et éclaircissemens, de modèles pour les lettres de maîtrise, etc. 1772, in-8°.

BLONDEAU, (Claude) avocat au parlement de Paris, sa patrie, mourut au commencement du 18e. siècle. Il commença, en 1672, avec Gueret, son confrère, le journal du Palais, qui va jusqu'en 1700. 12 vol. in-4°., et dont la dernière édit. est de 1755, 2 vol. in-fol. Il avait donné en 1689, sous le nom de Bibliothèque canonique, la somme béné

BLONDEAU, professeur de mathématique, est auteur du Voyage de Moncast Axe contenant le voyage de Lemuel Gulliver par Swift 1775, in-8°. — D'Observations sur les thermomètres dans un journal. dans un journal. - Du jour|nal de Marine, ou bibliothèque raisonnée de la science du navigateur, 1778, in-4°.

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BLONDEAU DE CHARNAGE, (Claude François) est auteur des ouvrages suivans: Essai sur le point d'honneur, 1748, in-12.- La réputation, 1748, in-12. Le philosophe babillard, 1748, in-12. radoxe suivi de quelques observations sur l'église de St.Nicolas près de Bourg en Bresse, 1749, in-12.- La Fortune, ou usage des richesses, in-12.-Abrégé de l'Histoire de Marguerite d'Autriche, in-12.-Les mœurs des Bâlois. Mémoires et Eu

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vres, in-12. Dictionnaire des titres originaux pour les fiefs, les domaines, l'histoire, la généalogie, 1764, in-12.

BLONDEL, (François) naquit à Ribemont en Picardie, en 1617, et mourut le 22 février 1686. On ne sait rien de sa vie avant ses voyages avec le jeune comte de Brienne, qu'il suivit en qualité de

maient; et cette crainte prou ve, sinon leur mérite, du moins l'opinion qu'on avait

de leur auteur. On a de lui plusieurs ouvrages sur l'architecture et les mathématiques. Les principaux sont : Notes sur l'architecture de Savot. Un cours d'architecture en trois parties, 1698, in-fol.

L'Art de jetter les bombes, 1690, in-12. Résolution des quatre principaux problé mes d'architecture, au Louvre, 1673, in-fol.-Manière de fortifier les places, 1683, in-4°. Blondel était presque aussi bon littérateur que bon mathématicien. On connaît sa Comparaison de Pindare et d'Horace.

gouverneur, dans les pays du Nord, en Allemagne et en Italie. On a publié de ce voyage, qui dura trois ans une edition latine qui a été attribuée à Blondel; mais il n'est pas sûr qu'elle soit de Iui. Blondel était architecte. On a de lui un ouvrage où il s'est élevé peut-être audessus de ce que les anciens nous ont laissé de plus beau en ce genre; c'est l'arc de triomphe de la porte SaintDenis, , monument précieux qu'admirent également les artistes nationaux et étrangers, en déplorant la négligence barbare qui l'a laissé dépérir. Les inscriptions latines, gravées sur cette porte, sont aussi l'ouvrage de Blondel. Les connaissances mathématiques de Blondel lui valurent le titre de lecteur au collége royal, et ses travaux pour l'architecture, la place de directeur de l'académie, érigée par Colbert, en faveur de cet art. Employé avec succès dans plusieurs négociations, il en fut récomBLONDEL, (Laurent) papensé par un brevet de con- rent du précédent, naquit à seiller d'état. Deux ouvrages, Paris, et fut lié de bonne l'un sur l'art de tirer les heure avec les solitaires de bombes, l'autre sur celui de Port-Royal, qui lui inspirèfortifier les places, lui méri- rent le goût de la piété et tèrent le grade de maréchal des belles-lettres. Après avoir de camp. Louis XIV, à qui élevé quelques jeunes gens, il présenta ces traités, il se chargea de la direction voulut point permettre qu'il de l'imprimerie de M. Desles publiât on craignit que prés, chez lequel il commennos ennemis ne profitassent ça à demeurer en 1715. Il ne des instructions qu'ils renfer-se contenta pas de revoir les

ne

BLONDEL, (Pierre Jacques) parisien est auteur d'un livré qui a pour titre : Les vérités de la religion chrétienne enseignées par principes. D'un Mémoire in-fol. contre les imprimeurs et leurs gains excessifs. Il mourut en 1730.

manuscrits de cet imprimeur, il travailla à une nouvelle Vie des saints, qui parut en 1772, à Paris, chez Després et Desessarts, in-fol.-Pensées évangéliques, in-12. Il mourut en 1740.

BLONDEL, (Jean) avocat, né à Rheims en avril 1733, a publié Loisirs philosophiques ou l'étude de l'homme, Londres et Paris, 1756, in-12.

Notes surce qu'on voit dans le monde social, 1757, in-12. -Les hommes tels qu'ils sont et doivent être, 1758, in-12.

presbyteris et episcopis, in-4°.
De la primauté de l'Eglise,
Genève, 1641, in-folio. —
Un Traité sur les Sibylles,
Charenton, 1649, in-4°.
Un Traité contre la fable de
la Papesse Jeanie, Amsterd.
1647, in-8°. Des Ecrits de
controverse. Il est mort en
1655.

BLONDEL, (Jacques-Franç.) de l'académie d'architecture, naquit à Rouen en 1705, et mourut le 9 janvier 1774. Le nom de Blondel était célèbre dans l'art, pour lequel Jacq. François annonça, dès sa jeuBIONDEL, (David) né à nesse, les dispositions et les Châlons-sur-Marne en 1614, talens les plus heureux. La ministre protestant, profes- réputation de son oncle, qui seur d'histoire à Amsterdam lui avait enseigné les premiers en 1650. Peu de savaus ont principes de l'architecture été plus profonds dans la con- loin de le décourager, n'avait naissance des langues, de la servi qu'à exciter la noble theologie, de l'histoire civile émulation de le surpasser; et el ecclesiastique. Sa mémoire il faut convenir que, si le était un prodige : aucun fait, neveu s'est moins distingué aucune date ne lui échappait. par les édifices qu'il a exécuBlondel était un excellent tés, il l'emporta de beaucoup critique; mais un écrivain sur son oncle, par la multiplat et lourd. Les principauxplicité de ses connaissances. ouvrages de cet auteur sont : et par les progrès qu'il a fait Pseudo-Isidorus et Turrianus | faire à l'architecture. yapulantes, à Genève, in-4°. -Assertio genealogia Francia, 1655, in folio, contre les déclamations de Chifflet, qui faisait descendre nos rois de la deuxième et troisième race

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d'Ambert, qui s'était marié, selon lui, à Blitilde, fille de Clotaire Ier. Apologia pro sententia sancti Hieronymi de

Il s'accoutuma de bonne heure à raisonner les principes de son art; il se convainquit que l'architecte ne peut exceller dans l'ordonnance de sa décoration, que par le secours d'une théorie, qui suppose la connaissance des belles Lettres, des Mathématiques et du Dessin. Ce fut du Dessin. Ce fut par l'étude

de

de ces trois objets qu'il s'ouvrit la carrière.

Il n'avait pas atteint sa 35e. année, qu'il ouvrit une école publique, où il projetta, nonseulement d'enseigner les élémens de l'archit., mais d'en faire connaître l'esprit; il fit toujours marcher de front la partie technique de son art, et la partie philosophique, ignorée de la plupart des ar

tistes.

L'académie d'architecture se l'associa en 1755 : et bientôt après, il fut choisi pour professeur. Ses talens avaient déterminé le choix de ses collègues; il le justifia par un nouveau zèle; jamais professeur n'en montra autant pour le progrès de l'art qu'il enseignait, ni pour les élèves qu'il formait. Soins, travaux, encouragemens, assiduité tout fut mis en usage. Mais où son génie s'est déployé dans toute son étendue, c'est dans ses écrits. Les rédacteurs de l'Encyclopédie le chargérent de la partie de ce Dictionnaire qui concerne l'architecture. Il remplit cette tâche avec autant de zèle que

talens.

de

Son meilleur ouvrage, est son Cours d'architecture, 1771 et 1773, 4 vol. in-8°, auquel sa mort précipitée ne lui a pas permis de mettre la dernière main. On y trouve l'histoire de cet art depuis son origine, ses progrès, ses révolutions, sa décadence. Il

Tome I

y fait voir combien le caractère et les mœurs d'un peuple influent sur son architecture: il la considère dans tous les âges, chez tous les peuples, sous toute espèce de gouvernement. De cesconsidérations, il tire des ressources singulières pour la perfection de l'art, pour l'application des principes aux circonstances: il y enseigue à savoir s'affranchir des règles ordinaires, quand la première de toutes les règles, celle de la convenance, exige qu'on les sacrifie. M. Patte a donné en 1777, les 5e et 6e vol. de Discours avec un vol. de fig., d'après ses manuscrits. Ses autres ouvrages, sont : de la Décoration des édifices, 1738, 2 vol. in -4°, Discours suc l'architecture, I vol. in-12.

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BLONDET, (N.) médecin à Pithiviers, et intendant des eaux minérales de Ségrai mourut en 1759. On a de lui deux Dissertations: l'une sur la nature et les qualités des eaux minérales de son département, 1749, in-12; l'autre, sur la maladie épidém. des bestiaux. 1748, in-12.

BLONDIN, (Pierre) Picard, né en 1682, mourut en 1713. Il avait été reçu membre de l'académie des sciences un an auparavant. Tournefort, démonstrateur de botanique au jardin royal, connut les talens de Blondin. Il se reposait sur

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