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des, comme l'Histoire de la
Conquête d'Angleterre par
Guillaume, duc de Norman-
die, 1701,
toire de Philippe Au-
guste, 1702, 2 vol. in-12.
Et celle de Charles VII, 1697,
2 vol. in-12. L'ordre et le style
en font le principal mérite. On
a encore de lui:l'Histoire des
Hommes illustres, tirée de
Brantôme. L'Hist. de la
vie et du règne de Charles VI,
en 9 vol. in-12, 1753.-L'Hist.
du règne de Louis XI, 6 vol.
in-12, 1756. L'Hist. des
révolutions de Naples, 4 vol.

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célèbres, pouvaient être quel-1 quefois remplacés. Si sa carrière n'eût été abrégée par une mort prématurée, il eût figurer parmi nos excellens orateurs. Il est à croire que la maturité de l'âge eût corrigé en lui quelques défauts de style. Ce qu'il a écrit en français n'a pas ce défaut. Rien de si intéressant que les plaidoyers qu'il composa pour l'instruction de la Jeunesse. Il a su donner à chacun de ses sujets, la vraie tournure du style qui leur convenait, et l'on ne s'apperçoit pas que ce soit des productions de col-in-12, 1757. Ces trois ouvralége. On a de lui des OEuvres ges ont paru sous le nom Mlle. diverses, dont la première édit. de Lussan. est de Paris, en 1762, in-12. On trouve dans ce Recueil, quatre Discours latins, et quatre Plaidoyers français.

BAUDOT, (Marc-Antoine) médec. à la Charité-sur-Loire, député à la convention nation. a donné: Essais anti-hydrophobiques, 1770, in-8°.

BAUDOUIN (Benoît) théolo

fit un nom parmi les érudits, par son Traité de la Chaussure des anciens, publié en 1615, in 8° sous le titre de Calceus antiquus et mysticus.

BAUDOT DE JUILLY, (Nicolas) né à Vendôme, en 1678, mort en 1759, à 81 ans. On a de lui: l'Histoire de Cathe-gien d'Amiens, sa patrie, se rine de France, reine d'Angleterre, qu'il publia en 1696, Germaine de Foix, nouv. histor, qui parut en 1701.(L'Hist. secrette du connétable de Bourbon, imprimée en 1706. La Relation hist. et galante de l'invasion d'Espagne, par les Maures, impr. en 1722, 4 vol. in-12. Ces trois ouvrages sont à-peu-près du même genre que le premier; ce sont plutôt des Romans que des Histoires. Mais il y en a d'autres de lui plus soli

BAUDOUIN (François) naquit à Arras, l'an 1520, et mourut en 1572. Il fut professeur de droit à Bourges, à Angers, à Paris, à Strasbourg, et à Heidelberg. Antoine de Bourbon, roi de Navarre, qui lui avait confié l'éducation d'un de ses fils naturels, l'en

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voya au concile de Trente pour être son orateur. Henri III le fit conseiller-d'état. Ce savant joignit au don de persuader, beaucoup de savoir et de mémoire. Nous avons de lui des ouvrages de Jurisprudence, d'Histoire, de Théologie et de Controverse. Le style en est facile et élégant.

BAUDOUIN, ou BAUDOIN, (Jean) né à Pradelle, en Vivarais, mourut à Paris, en 1650, à 66 ans. Il fut lecteur de la reine Marguerite, et eut une place à l'acad. franç. On a de lui de mauvaises versions de Tacite, de Suétone, de Lucien, de Salluste, de Dion Cassius, du Tasse, de Bacon, de Davila, et de beaucoup d'autres auteurs. Il écrivit aussi une Histoire de Malte, en 1659, 2 vol. in-folio, et publia quelques Romans. Le seul ouvrage de cet auteur, qui ne soit pas entièrement dédaigné est son Recueil d'emblémes, avec des Discours moraux, qui servent d'explication, Paris, 1638, in-8°. 3 | vol. ornés de figures, grav. par Briot. On recherche aussi son Iconologie, Paris, 1636, in-fol. et 1643, in-4°.

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BAUDRAND, (Michel-Antoine) prieur de Rouvres, de Neuf - Marché, naquit à Paris, en 1633, et y mourut en 1700. On a de lui un Dictionnaire géographique, en 2 vol. in-fol. imprimé d'abord en latin, en 1682, et en francais, 1705, après la mort de l'auteur. Guillaume Sanson, un des premiers géographes de France, reprocha bien des méprises à Baudrand, dans une Critique qu'il fit de la 1e. édit. Ces fautes ne disparurent point à la 2o., et on n'estime guères ni l'une ni l'autre. Le Dictionn. géograph. de Maty, 1712, in-4°., a été puisé en partie dans celui de Baudrand; mais il est beaucoup plus exact.

BAUDRAN apublié plusieurs Œuvres de piété, entr'autres : Histoires édifiantes et curieuses, tirées des meilleurs auteurs.... L'Ame contemplant les grandeurs de Dieu, avec l'Ame se préparant à l'eternité, Lyou, 1775, in-12. -L'Ame élevée à Dieu, etc. Lyon, 1776, in-12, tr. en Al. Augsbourg, 1790, in-8°. L'Ame éclairée par les Oracles de la Sagesse, dans les Paraboles et Beatitud. évangé. liques, Lyon, 1676, in-12.

L'Ame

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L'Ame affermie dans la foi Lyon, 177, in-12.-L'Ame intérieure, ou Conduite spirituelle dans les voies de Dieu, Lyon, 1776, in-12.-L'Ame pénitente, etc. etc. Tous ces ouvrages sont réunis sous ce titre Collection complette des OEuvres spirituelles de Baudran, en plusieurs vol. Lyon, 1778, in-8°.

BAUDU ER a traduit les Pseaumes de David, sur le texte hébreu, avec des Réflexions, qui en développent le sens, et des notes, qui en éclaircissent les principales difficultés, auxquelles il a joint le texte latin de la Vulgate et la traduction de Sacy, 1783, 2 vol. in-12.

BAUDUSSON, arpenteur et feudiste, a publié : Le Rapporteur exact, ou tables des cordes de chaque angle, 1787, in-8°.

BAUDY, membre de plusieurs soc. acad., est auteur d'une Lettre à M. Necker, ministre des finances, 1789, in-12. Entendons nous : discours sur les Mémoires des princes, présenté au roi, Londres, 1789, in-12.

BAUHIN, (Jean) était originaire d'Amiens. Il exerça la médecine avec réputation. Le duc de Wirtemberg-Montbeillard le nomma, en 1560, son. médecin. Il mourut à

Tome I.

Montbeillard, en 1613, à 73 ans. On a de lui divers ouvr. de médecine et de botanique. Le plus connu est son Historia plantarum universalis, réimp. en 1650, in-folio, à Embrun, avec différentes additions.

BAUHIN, (Gaspard) frère du précédent, né en 1560, fut premier médecin du duc de Wirtemberg. Il professa la médecine et la botanique, et mourut en 1624, âgé de 65 ans. C'était un hommesavant, mais vain et présomptueux. On a de lui: Institutiones Anazomice, à Bâle, 1604, in-8°. Theatrum botanicum, Bâle, 1663, in - folio. Traité des hermaphrodites en latin, 1614, in-8°, peu commun. Pinax theatri botanici, Francfort, 1671, in - 4°. D'autres ouvrages en latin, justement estimés de leur tems, et qui méritent encore de l'être aujourd'hui.

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répandues dans différens Jour- | 1763, nouv. édit. 1766, in-12.

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Chymie expérimentale et raisonnée, 1773, 3 vol. in-8°.

Mémoires sur les argiles, ou Recherches et Expériences chymiques et physiques, sur la nature des terres les plus propres à l'agriculture, et sur les moyens de fertiliser celles qui sont stériles, 1770, in-8°.

Mémoire sur la meilleure manière de construire des alambics et fourneaux propres à la distillation des vins, ,pour en tirer les eaux-de-vie, 1778,

BAUME, (Jacques - François de la) chanoine d'Avignon, naquit à Carpentras, en 1705, et mourut à Paris, en 1756; il est auteur de la Christiade, poëme en prose, en 6 vol. 1753, in-12. L'ouvrage, bien exécuté, quant à la partie typographique, est écrit d'un style pompeux et figuré, qui, loin d'échauffer le lecteur, le réfroidit. L'Ecriture sainte y est étrange-in-8°, nouv. édit. à laquelle ment travestie. Cette bisarre production fut flétrie par arrêt du parlement de Paris, et l'auteur condamné à une amende. Il a fait encore les Saturnales françaises, 1736, 2 vol. in-12. Il a travaillé pendant plus de dix ans au Cour-mie, rier d'Avignon.

BAUME, (Marin) est auteur de leçons de géographie, de géographie, 1784, in-12.

on a joint des expériences sur l'eau, au moment de sa congellation, ouvrage qui a obtenu le prix à la société d'émulation, 1778, in-8°. Beaucoup de Mém. dans les Jour naux de Médecine et de Chiet dans le Recueil de l'acad, de sciences.

BAUMES, médecin, memb. de plusieurs acad. et sociétés, est auteur de l'usage du quinquina dans les fièvres remitBAUMÉ, (Antoine ) apoti- tentes, dissertation qui a remcaire et démonstrateur enchy- porté, en 1785, au jugement mie, à Paris, des acad. des de la société royale de mésciences de Paris et de Ma- decine de Paris, le premier drid, né à Senlis, le 26 fé-prix sur la question proposée, vrier, 1728, a donné une Dis-in-8°. -Mémoire qui a remsertation sur l'Ether, 1757, porté le prix au jugement de Elémens de phar-la faculté de médecine de

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macie théorique et pratique,
1762, in-8°. 2o. édit. 1769,
in-8°. 3. édit. 1773, in-8°. 4.
edit. 1777, in-8°. 5. édition
1784, in-8°. nouv. edit. 1790,
in-80.- Manuel de chymie,

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Paris, en 1787. Sur la
question: Décrire la maladie
du Mesentere
2 propre aux
enfans que l'on nomme
vulgairement Carreau etc.
etc., Nismes, 1788, in-8°. →

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Des Convulsions des enfans, leurs causes et leur traitement; ouvrage qui a remporté un prix double de la faculté de médecine de Paris, et de la société philadelphique, au Cap-Français, 1789, in-8°.Mémoires sur l'lctère des nouveau-nés, Nismes, 1789, in - 8°. Mémoire, qui a remporté le prix en 1789, au jugement de la société royale de médecine de Paris, sur la question proposée en ces termes déterminer par l'observation, quelles sont les maladies qui résultent des émanations des eaux stagnantes et des pays marécageux, etc., Nismes, 1789, gros in-8°. Plusieurs autres Mémoires de médecine, entr'autres un sur les maladies scrophuleuses. Il était un des coopérateurs du Journal de Médecine de Montpellier, 1791.

BAUMIER, natif de Rennes, a donné: Hommage à la Patrie, poëme à M. Ducis, 1782, in-8°. Tableau des Mœurs du siècle. La Monarchie francaise. Du Pape, des Cardinaux et des Evêques, 1791, in-8°.

BAUNE, (Jacques de la) jésuite, naquit à Paris, en 1649, et mourut en 1725. On a de lui: des Poesies et des Harangues en latin, un Recueil des ouvrages du P. Sirmond, et d'autres écrits.

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BAUTRU, (Guillaume) comte de Serrant, l'un des premiers memb. de l'acad. franç. naquit à Paris, en 1588, et y mourut en 1665. Il fut célébre par ses bons mots, mais il n'a rien laissé qui soit digne de passer à la postérité.

BAUVE, (de) chirurgien à Paris, est auteur d'une Reponse à un écrit anonyme, au sujet d'un nouvel instrument dechirurgie, propre à extraire les corps étrangers, engagés dans l'œsophage, 1769, in-8°.

BAUVES, (Jacques de) avodans le 17. siècle, fut le cocat au parlement de Paris, pérateur de Despeisses, dans l'ouv. qu'ils entreprirent sur toutes les matières de droit. Bauves étant mort pendant l'exécution de ce projet, Deşpeisses le continua. Ses Œuvres ont été imprimées plu sieurs fois; il en a paru une édition à Toulouse, en 1777,

BAUNY, est auteur de l'As-3 vol. in-4°, sur celle de 1750,

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