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Contes et Fabliaux des anrière pour se retirer en Holciens poetes français du 12 lande, où il passa environ et 13e siècles, 1766, 3 vol. 15 ans. A son retour, il publia in-12. Ce Recueil est precedé une Mappemonde historiq., d'une Dissertation sur les poè- carte ingenieuse et nouvelle, tes, dont il présente les ou- ou il réunit en un seul sysvrages, et suivi d'un Voca- tême, la Géographie, la Chrobulaire. Ordène de Che- nologie et l'Histoire. On lui Che-nologie valerie; c'est un Recueil de doit les édit. des Tablettes plusieurs anciens contes, avec chronolog. de l'abbé Langlet, une Dissertation sur la langue 1763 et 1778; de la Géofrançaise, et un petit Glos-graphie moderne; des 2 Le Castoyement, ou Instruction d'un père à son fils, 1760, in-8°, précédé d'une Dissertation sur la Langue celtique. Observations sur les Etymologies, avec un Vocabulaire à la fin. - II. été éditeur avec l'abbé de la Porte et Graville, du Recueillemberg, 1757, 2 vol. alphabétique, depuis la lettre C jusqu'à la fin de l'alphabet. Cet ouvrage est en 24 volumes in-12.

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derniers volumes de la Bibliothèque de la France du P. le Long, et il aida beaucoup Fontette pour la publication des trois premiers - On a encore de lui une Description de l'empire de Russie, trad. de l'allemand du baron Stra

BARBERET, (Denis) médecin, né le 27 décembre 1714. On a de lui: Dissertation sur le rapport qu'il y a entre les phénomènes du Tonnerre et ceux de l'Electricité, couronnée et imprimée à Bordeaux, 1750, in-4°. — Mémoire qui a remporté le prix de physique de l'année 1761 au jugement de l'Acad. de Lyon, sur ce sujet : Quelles sont les causes qui font pousser le vin? etc. 1762, in-4°. Il a aussi remporté le prix de l'Acad. de Besançon, sur la meilleure manière de cultiver la vigne et de faire le vin, en 1761; et il a partagé le prix de la société d'agricult. de Rouen, sur la question: d'amender relativement à leurs

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différentes qualités, 1763. Memoire sur les Maladies épidémiques des bestiaux, couronné par la société d'agriculture de Paris en 1765, imprimé en 1766, in-8°. 11 a aussi travaillé à la Collection académique, dont il a fait les Tables raisonnées pour les trois premiers volumes; et il a traduit plusieurs feuilles des Ephémérides des curieux de la nature d'Allemagne.

BARBEU DU BOURG, (Jacq.) médecin de Paris, membre de la société de médecine de la même ville, de celle de Montpellier, de la société médicale de Londres, de l'Académie des sciences de Stockholm, et de la société philosoph. de Philadelphie, naquit à Mayenue le 15 févr. 1709, et mourut à Paris le 15 décembre 1779. Il fit ses premières études avec distinction. A l'âge de 15 ans, il avait fini

son cours de philosophie ayant plusieurs frères dans l'Eglise, il se détermina d'autant plus volontiers pour l'état ecclésiastique, qu'il semblait favoriser le goût qu'il avait pour l'étude il commença par celle de la théologie; mais son esprit, avide de toutes les connaissances humaines, le porta bientôt à celle des mathématiques; il y fit les progrès les plus rapides. Doué par la nature d'une mémoire prodigieuse, les lan

gues les plus difficiles ne lu coûtaient rien à apprendre. Il étudia l'hébreu avec tant de succès, que son professeur au collége Royal le consultait sur les passages difficiles, et voulait en faire son successeur. L'Italien et l'anglais furent les deux langues auxquelles il donna la préférence. Il se fit d'abord connaître par la traduction des Lettres sur l'histoire du célèbre lord Boulinbroke, avec qui il fut fort lié dans sa jeunesse, et qui ne lui permit de faire cette traduction qu'à condition que cet ouvrage, fait pour un jeune lord de ses amis, ne paraîtrait qu'après sa mort. Le goût que my lord Boulinbroke lui avait inspiré pour l'Histoire, le porta à travailler à cette partie de la littérature. Cet ouvrage existe en 2 vol. in-12. Peu de tems après, il donnaune carte chronographique avec une introduction abrégée à l'histoire des différens peuples anciens et modernes, contenant les principaux évènemens de chaque siècle, et quelques traits de la vie des personnages illustres, depuis la création du monde jusqu'à présent, I vol. in-12. Cet ouvrage fut fort bien reçu par les gens de lettres; le plan en est ingénieux et simple, propre à soulager la mémoire en présentant sous un même point de vue l'ensemble des siècles et le rapport des événemens. Cette carte est divisée en trois

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mènes de la nature; sur la musique, la politique, la po

grandes époques; depuis la création jusqu'à la fondation de Rome; depuis la fonda-pulation, l'inoculation; enfin un vieil almanach de Pensylvanie, intitulé: le pauvre Henri à son aise. On y voit plusieurs lettres de l'auteur au traducteur et réciproquement du traducteur à l'auteur. Mais ce qui intéresse le plus, c'est la correspondance d'une jeu ne philosophe, miss Stevenson, avec Franklin. Cette traduction des œuvres de Franklin, est en 2 vol. in-4°. Barbeu du Bourg, qui s'occupait sans cesse, et souvent de plusieurs choses à la fois, donna bientôt après une nouvelle méthode de botanique, sous le nom de Botaniste français, 2 vol. in-12. Ce traité contient des réflexions intéressantes sur cette branche de l'hist. naturelle. Les plantes y sont décrites avec le plus grand soin; il avait entrepris un ouvrage pour les herboristes de Paris, qu'il instruisait dans un petit jardin rempli de plantes usuelles. Barbeu du Bourg travailla ensuite à son Code de la raison humaine, dans lequel il a développé les lois de la nature, l'origine et le but de la société, I vol. in-12. Franklin fait le plus grand cas de cet ouvrage; ce savant en fit en Angleterre une édit., qu'il envoya à ses compatriotes. Eloge de Charles Gillet, médecin. Le dernier ouvrage imprimé de du Bourg est le petit Calendrier de Phi

tion de Rome, jusqu'au commencement de notre ère, et depuis cette époque jusqu'à nous. Il y suit l'ordre des siècles avec la plus scrupuleuse attention. L'attrait que la physique et l'histoire naturelle avaient pour lui, lui donna du goût pour la médecine; il étudia cette science avec avidité, et il fut reçu docteur de la faculté de Paris. En 1761 et 1762, il fit la Gazette de médecine, sous le nom de Gazette d'Epidame; mais des affaires imprévues l'empêchè rent de continuer cet ouvrage. Pendant ce tems, il s'élevait en Amérique un homme d'un génie vaste et sublime, qui en très-peu de tems a changé la face de ce pays, et fait fleurir les arts et les sciences à l'ombre de la liberté. Barbeu du Bourg, depuis très-longtems en correspondance avec cecélèbre philosophe, ne tarda pas à être lié d'amitié avec lui. Franklin lui ouvrit bientôt son porte-feuille, et le chargea de faire une édit. et une traduct. française de ses œuvres, dans lesquels l'électricité est non-seulement traitée à fond, mais encore plusieurs autres parties de la physique. On y trouve les réflexions les plus intéressantes sur les météores, les vents alisés, les orages, les trombes et les autres grands phéno

1744, in-4. — Il a aussi traduit plusieurs sermons de Tillotson, et a donné au public différens ouvrages de son propres fond. Les principaux sont: L'Histoire des anciens traités qui sont répandus dans les auteurs grecs et latins jusqu'à Charlemagne, in-fol. 2 parties, 1739.- Le Traité du

ladelphie. Lorsque la mort | l'a enlevé, il avait plusieurs ouvrages commencés, mais qui ne sont point achevés. Du Bourg était d'un commerce doux et affable, ce qui lui a fait beaucoup d'amis. L'attachement dont Franklin l'ho: norait, fit le bonheur de sa vie. Depuis quelque tems il n'exerçait presque plus la mé-jeu, en 3 vol. in-8°.- Traité

decine, si ce n'est pour ses amis et pour les pauvres, ce qui fait en peu de mots l'éloge de son cœur. Il mourut genéralement regretté de toute sa famille et de tous ceux qui le connaissaient.

BARBEYRAC, (Jean) né à Beziers en 1674, mourut vers l'année 1747 avec la réputation d'un savant studieux, et d'un honnête homme. Il avait été nommé à la chaire de droit et d'histoire de Lausanne en 1710, et ensuite à celle du droit public et privé, à Groningue, en 1717. Il a traduit et commenté l'excellent traité du Droit de la nature et des gens, celui des Devoirs de l'homme et du citoyen, par Puffendorf, et l'ouvrage de Grotius sur les droits de la guerre et de la paix, la traduction du discours du pouvoir des souverains. Les notes dont il a enrichi ces traités, sont aussi estimées que la traduction. On ne fait pas moins de cas de la version du traité latin de Cumberland sur les Lois naturelles, avec notes,

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de la morale des Pères, in-4°. 1728, contre Dom Cellier qui avait attaqué ce que Barbeyrac en avait dit dans sa préface sur Puffendorf.

BARBIER D'AUCOUR. Voyez AUCOUR.

BARBIER, (Marie-Anne) née à Orléans, mourut en 1742. L'indulgence qu'on doit à son sexe a soutenu quelque tems le succès de ses ouvrages dramatiques. Il est si rare de voir des femmes chausser le cothurne, que Mlle. Barbier méritait d'etre encouragée. Aujourd'hui l'indulgence s'est ralentie, et l'on ne regarde plus ses tragédies et ses opera que comme de faibles essais qu'on peut négliger sans conséquence. Ils ont été publiés en I vol. in-12.

BARBIER........ a donné Les principes de la langue française, Douay, 1786, in-12.

BARBIER DE TINAN, membre de l'académie de Dijon, physicien, a publié deux Mé

moires, l'un sur les conduc-1 teurs pour préserver les édifices de la foudre, traduit de l'italien, par Jos. Toaldo, 1779, in-8°. et le second sur la manière d'armer d'un conducteur la cathédrale de Strasbourg et sa tour, 1780, in-12.

BARBIER, (J. L. le) est auteur du drame d'Asgül, en cinq actes et en prose, 1785, in-8°.

BARBOT DUPLESSIS, natif d'Orléans, membre de la société d'agriculture de cette ville, est auteur d'un essai sur la possibilité d'une machine à oscillation croissante, 1783, in-8°.

de Savin est de Paris, 1776, 2 vol. in-8°. Les autres ouvrages de Barclay, sont : Parænesis ad sectarios.- Euphor mion, satyre latine, en deux livres. Les meilleures éditions de ce livre sont celles d'Elzevir, 1627,, in-12., et de Leyde, cum notis variorum, 1674, in-8°. - Trois livres de poésies, in-4°. - Icon animorum, Londres, 1612, in-8°. -Ode de rebus Gallicis; Pietas seu publicæ et private Vindicia.

BARCOS, (Martin de) prêtre, naquit à Bayonne, et mourut en 1678, âgé de 78 ans. Ses liaisons avec le fameux abbé de St.-Cyran, dont il était le neyeu, avec Jansenius dont il avait été le disciple, et avec le doct. Antoine Arnauld, dont il avait formé l'éducation, lui firent jouer un rôle dans les disputes du jansénisme. Il enfanta plusieurs ouvrag.', morts pour la plupart avec les querelles qui en furent l'occasion. Les principaux sont : la Grandeur de l'église romaine, blie sur l'autorité de St.Pierre et St.-Paul, in-4°. — Traité de l'autorité de St.-Pierre et St.-Paul, qui réside dans le pape, successeur de ces apôtres, 1645, in-4°. Eclaircissemens de quelques objections que l'on a formées contre la grandeur de l'église romaiUne censuré du Prædestinatus du P. Sirmond. Il travailla aù livre intitulé: Petrus Aurelius, de

BARCLAY, (Jean) né à Pontà-Mousson, en 1582, et mort à Rome en 1621, n'est guère connu à présent que par son Argenis, quoiqu'il ait fait des ouvrages de controverse, de morale, d'histoire et de politique. Cette Argenis qui à fait tant de bruit dans son tems, et qui a été traduite par l'abbé Josse, et ensuite par Savin, avec des changemens, est une espèce de roman à allusions, écrit en latin, en prose et en vers, et d'un style plus boursoufflé que noble. L'auteur a voulu imiter la manière de Pétrone, mais en proscrivant sagement les obscénitésne, 1646, in-4°.· du satyrique de Néron, il n'a pas eu le talent d'en atteindre l'élegante latinité : la traduct.

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