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Leurs, suivi d'un nom pluriel, prend une s, alors il signifie d'eux, d'elles: un père aime ses enfans: mais il n'aime pas leurs défauts

On ne met point d'accent sur o dans notre, votre, quand ils sont devant un nom: votre père, notre maison; mais on met un accent circonflexe sur o dans le nôtre, le vôtre, la nôtre, la vôtre; exemple: mon livre est plus beau que le vôtre.

On met un accent grave sur là, adverbe de lieu; allez-là: on n'en met pas sur la, article: la citoyenne; ni sur le pronom féminin la: je la connois.

On met un accent grave sur où, adverbe de lieu où allez-vous ?.

On n'en met point sur ou conjonction : c'est vous

ou moi.

On met un accent grave sur à préposition: je vais à Paris.

On n'en met, point sur a troisième personne du verbe avoir: il a de l'esprit.

On met un accent circonflexe sur du, participe du verbe devoir: rendez à chacun ce qui est dû: on n'en met point sur du, article: la lumière du soleil. De l'Apostrophe.

L'Apostrophe (') marque le retranchement d'une de ces trois lettres, a, e, i.

a, e, suivis d'une voyelle ou d'une b muette, se retranchent dans le, la, je, me, te, se, de, ne, que, cen

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Le, on dit: l'ami, l'enfant, l'instinct, l'oiseau, l'univers, l'honneur, pour le enfant, etc.

La, on dit : l'abeille, l'épée, l'intention, l'oisiveté, etc. pour la abeille, la épée.

Je, on dit : j'apprends, j'étudie, j'honore, j'oublie, etc. pour je apprends, etc.

Me, on dit vous m'aimez, vons m'estimez, vous m'instruisez, etc. pour me aimez.

Te on dit je t'avertis, je t'ennuie, je t'invite, etc. pour te avertis, etc.

Se, on dit : il s'amuse, il s'ennuie, il s'instruit, il s'occupe, pour se amuse, etc.

De, on dit: beaucoup d'apparence, d'ignorance, d'orgueil, pour de apparence, etc.

Ne, on dit je n'aime pas, je n'estime pas, il n'obéit pas, pour ne aime, etc.

Que, on dit

qu'avez-vous fait ? qu'importe?

pour que avez-vous fait ? etc.

Ce, on dit : c'est la vérité, pour ce est, etc. E, à la fin des mots quelque, entre, jusque. Quelque, perd e devant un, autre quelqu'un, quelqu'autre.

Entre, perd e devant eux, elles, autres, entr'eux entr'elles, entr'autres.

Jusque, perd e devant à, au, aux, ici: jusqu'à Paris, jusqu'au ciel, jusqu'ici.

I, se retranche dans le mot si devant il, ils: s'il arrive, s'ils viennent.

Du Trait d'Union.

Le Trait d'union (-) se met entre les verbes et

>

je, me, moi, toi, tu, nous, vous, il, ils, elle, elles, le, la, les, lui, leur, y, en, ce, on, quand ces mots sont placés après le verbe.

EXEMPLES.

achevera-t-il ?

Irai-je? viens-tu, donnez-lui; viendra-t-elle ? a-t-on fait ? prenez-en, etc.

On met encore le Trait d'union entre deux mots tellement joints ensemble qu'ils n'en font plus qu'un : chef-d'auvre, courte-pointe, avant-coureur.

Du Tréma.

Le Trema (). On appelle ainsi deux points placés sur les voyelles i, u, e, quand ces lettres doivent être prononcées séparément de la voyelle qui précède, comme hair, païen, aïeul, ambigüe; pour empêcher qu'on ne prononce ce dernier mot comme fatigue.

De la Cédille.

La Cédille (c). On appelle ainsi une petite figure qu'on met sous le devant a, o, u, pour avertir qu'il doit avoir le son de s, comme dans façon, leçon, façade, reçu.

De la Parenthèse.

La Parenthèse, On appelle ainsi deux crochets (), dans lesquels on renferme quelques mots détachés; exemple: Celui qui évite d'apprendre, (dit le sage) tombera dans le mal.

DE LA PONCTUATION.

Il y a six IL marques pour indiquer en écrivant les endroits du discours où l'on doit s'arrêter.

10. La virgule (,) se met après les noms, les adjectifs, les verbes qui se suivent.

EXEMPLES.

La candeur, la docilité, la simplicité, sont les vertus de l'enfance.

La charité est douce, patiente, bienfaisante.

La virgule sert encore à distinguer les différentes parties d'une phrase.

EXEMPLE.

L'étude rend savant, et la réflexion rend sage. 20. Le point avec la virgule (;) se met entre deux phrases, dont l'une dépend de l'autre.

EXEMPLE.

La douceur est, à la vérité, une vertu; mais elle ne doit pas dégénérer en foiblesse.

30. Les deux points (:) se mettent après une phrase finie; mais suivie d'une autre qui sert à l'étendre ou à l'éclaircir.

EXEMPLE.

Il ne faut jamais se moquer des misérables: car qui peut s'assurer d'être toujours heureux ?

40. Le point (.) se met à la fin des phrases quand le sens est entièrement fini.

EXEMPLE.

Le mensonge est le plus bas de tous les vices. 5o. Le point interrogatif (?) se met à la fin des phrases qui expriment une interrogation.

EXEMPLE.

Quoi de plus beau que la vertu?

60. Le point d'admiration (!) se met après les phrases qui expriment l'admiration.

EXEMPLES.

Qu'il est doux de servir le Seigneur !
Qu'il est glorieux de mourir pour la Patrie !

FIN.

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