Lettres a MM. les membres du conseil municipal de Paris sur le centenaire de Voltaire, Volume 9Librairie de la Société Bibliographique, 1878 - 173 pages |
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18 octobre 22 décembre adulations âme antichrétienne août avez avril bafoué bassesse calomnie canaille Catherine Catherine de Russie Centenaire de Voltaire chose chrétienne Christianisme Cirey cœur comédien Comité Contrat social courtisan d'Argental d'impiété Dalembert Damilaville déclare démocratie Desfontaines déshonorer Dieu dire dit-il duc de Richelieu ÉCRASER L'INFAME écrit écrivait ennemi Est-ce êtes Ferney fête février Frédéric frères Pâris Fréron gloire guerre Helvétius homme honnêtes gens honteux Ibid idole indignation infâmes insulte INSULTEUR j'ai jamais Jean-Jacques Jeanne d'Arc jésuites Jésus-Christ Jore l'homme l'outrage LETTRE VOLTAIRE libelle livre Louis Blanc lui-même Majesté Marat mensonge ment mépris méprisait Messieurs Mme de Pompadour mœurs Monde Maçonnique Monsieur municipaux non-seulement œuvre outrage paroles patrie patriotisme pensée peuple philosophie poëme poëte Pologne populace Prusse Prussien public Pucelle pudeur religion Richelieu Rosbach Rousseau Russie sainte Sainte-Beuve saturnales scandale sentiments sera siècle singe taire Témoignage Thiriot tolérance triste Veuillez agréer Victor Hugo voilà voulez voulez-vous
Popular passages
Page 112 - J'ai lu enfin Candide ; il faut avoir perdu le sens pour m'attribuer cette coïonnerie; j'ai, Dieu merci, de meilleures occupations. Si je pouvais excuser jamais l'inquisition, je pardonnerais aux inquisiteurs du Portugal d'avoir pendu le raisonneur Pangloss pour avoir soutenu l'optimisme. En effet, cet optimisme détruit visiblement les...
Page 67 - ... d'ailleurs il n'est pas mal qu'on ait une faute à réparer; cela engage à faire de grands efforts pour forcer le public à l'estime et à l'admiration; et assurément son vilain mari n'aurait fait aucune des grandes choses que ma Catherine fait tous les jours.
Page 115 - mentir comme un diable, non pas timidement, non pas "pour un temps, mais hardiment et toujours. . . Men"tez, mes amis, mentez, je vous le rendrai dans l'occa"sion.
Page 148 - II rampe sous sa mère, il souffre sous ses yeux Les infirmités de l'enfance. Longtemps, vil ouvrier, le rabot à la main, Ses beaux jours sont perdus dans ce lâche exercice; II prêche enfin trois ans le peuple iduméen, Et périt du dernier supplice.
Page 140 - Ce solide accompagne merveilleusement la véritable gloire. Vous faites un royaume florissant et puissant de ce qui n'était, sous le Roi votre grand-père, qu'un royaume de vanité; vous avez connu et saisi le vrai en tout; aussi êtes- vous unique en tout genre. Ce que vous faites actuellement vaut bien votre poëme sur les confédérés. Il est plaisant de détruire les gens et de les chanter.
Page 50 - Il me paraît essentiel qu'il y ait des gueux ignorants. Si vous faisiez valoir comme moi une terre, et si vous aviez des charrues, vous seriez bien de mon avis.
Page 26 - ... me rendre odieux? parce qu'il m'a outragé, parce qu'il m'écrivit, il ya plusieurs années , des lettres insolentes et absurdes , pour toute réponse à la bonté que j'avais eue de lui offrir une maison de campagne auprès de Genève. C'est le plus méchant fou qui ait jamais existé. Un singe qui mord ceux qui lui donnent à manger est plus raisonnable et plus humain que lui.
Page 115 - Le mensonge n'est un vice que quand il fait du mal : c'est une très grande vertu quand il fait du bien. Soyez donc plus vertueux que jamais. Il faut mentir comme un diable, non pas timidement, non pas pour un temps, mais hardiment et toujours.
Page 42 - Plein de ces chants honteux, dégoût de la mémoire, Un vieux livre est là-haut sur une vieille armoire, Par quelque vil passant dans cette ombre oublié ; Roman du dernier siècle ! œuvre d'ignominie ! Voltaire alors régnait, ce singe de génie Chez l'homme en mission par le diable envoyé.
Page 50 - Je crois que nous ne nous entendons pas sur l'article du peuple, que vous croyez digne d'être instruit. J'entends par peuple la populace, qui n'a que ses bras pour vivre.