Oraisons funèbres de Bossuet: précédées de l'essai sur l'oraison funèbre |
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admirable âme bonté Bossuet cardinal charité Charles de Sainte-Maure choses chrétiens ciel cœur conseils consolation courage d'Angleterre Démosthène desseins devant Dieu digne dire discours divine donner douleur duc d'Enghien éclat éloge éloquence ennemis espérances esprit éternel eût fidèle Fléchier force fortune génie gloire glorieux goût grandeur guerre Henri IV Henriette d'Angleterre héros heureux hommes humaines inspirer jamais Jésus-Christ jours jugement justice l'âme l'Église l'éloge l'éloquence l'esprit l'oraison funèbre l'orateur laisse larmes louanges Louis de Bourbon Louis XIV lui-même madame madame de Sévigné mains maison malheur Mascaron ment mérite messieurs MICHEL LE TELLIER ministre miséricorde monde Montausier mort n'avait noble orateur parler paroles passions pénitence pensées père peuples piété pleurer prince de Condé princesse palatine Providence Rambouillet reine religion reste rien rois royaume sacrés sage sagesse saint sang Seigneur semble sentiments seul siècle sujet talents Tellier terre tion triste trône trouve Turenne vanité vérité vertu victoire zèle
Popular passages
Page 89 - Tertullien , parce qu'il nous montre encore quelque forme humaine, ne lui demeure pas longtemps; il devient un je ne sais quoi , qui n'a plus de nom dans aucune langue: tant il est vrai que tout meurt en lui, jusqu'à ces termes funèbres par lesquels on exprimait ses malheureux restes5!
Page 5 - O nuit désastreuse ! ô nuit effroyable où retentit tout à coup, comme un éclat de tonnerre, cette étonnante nouvelle : MADAME se meurt ! MADAME est morte ! Qui de nous ne se sentit frappé à ce coup, comme si quelque tragique accident avait désolé sa famille?
Page 6 - Au lieu de déplorer la mort des autres, grand prince, dorénavant, je veux apprendre de vous à rendre la mienne sainte ; heureux si , averti par ces cheveux blancs du compte que je dois rendre de mon administration , je réserve au troupeau que je dois nourrir de la parole de vie les restes d'une voix qui tombe et d'une ardeur qui s'éteint.
Page 36 - Chrétiens, que la mémoire d'une grande reine, fille, femme, mère de rois si puissants, et souveraine de trois royaumes ', appelle de tous côtés à cette triste cérémonie, ce discours vous fera paraître * un de ces exemples redoutables qui étalent aux yeux du monde sa vanité * toute entière.
Page 272 - La véritable victoire , celle qui met « sous nos pieds le monde entier, c'est notre foi. » Jouissez, prince , de cette victoire ; jouissez-en éternellement , par l'immortelle vertu de ce sacrifice. Agréez ces derniers efforts d'une voix qui vous fut connue '. Vous mettrez fin à tous ces discours.
Page 250 - Loin de nous les héros sans humanité ! ils pourront bien forcer les respects et ravir l'admiration , comme font tous les objets extraordinaires ; mais ils n'auront pas les cœurs. Lorsque Dieu forma le cœur et les entrailles de l'homme , il y mit premièrement la bonté comme le propre caractère de la nature divine , et pour être comme la marque de cette main bienfaisante dont nous sortons.
Page 272 - Prince, le digne sujet de nos louanges et de nos regrets, vous vivrez éternellement dans ma mémoire : votre image y sera tracée, non point avec cette audace qui promettait la victoire ; non, je ne veux rien voir en vous de ce que la mort y efface. Vous aurez dans cette image des traits immortels : je vous y verrai tel que vous étiez à ce dernier jour sous la main de Dieu, lorsque sa gloire sembla commencer à vous apparaître.
Page 242 - Ainsi la première victoire fut le gage de beaucoup d'autres. Le prince fléchit le genou , et dans le champ de bataille il rend au Dieu des...
Page 219 - Touchés de tant de merveilles, épanchons nos cœurs sur la piété de Louis; poussons jusqu'au ciel nos acclamations ; et disons à ce nouveau Constantin, à ce nouveau Théodose, à ce nouveau Marcien...
Page 78 - De quelque superbe distinction que se flattent les hommes, ils ont tous une même origine; et cette origine est petite. Leurs années se poussent successivement comme des flots : ils ne cessent de s'écouler ; tant qu'enfin après avoir fait un peu plus de bruit, , . < et traversé un .peu plus de pays les uns que les autres, ils vont tous ensemble se confondre dans un abîme où l'on ne...