Oraisons funèbres de Bossuet: précédées de l'essai sur l'oraison funèbre |
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Popular passages
Page 87 - Tertullien , parce qu'il nous montre encore quelque forme humaine, ne lui demeure pas longtemps; il devient un je ne sais quoi , qui n'a plus de nom dans aucune langue: tant il est vrai que tout meurt en lui, jusqu'à ces termes funèbres par lesquels on exprimait ses malheureux restes5!
Page 3 - O nuit désastreuse ! ô nuit effroyable où retentit tout à coup, comme un éclat de tonnerre, cette étonnante nouvelle : MADAME se meurt ! MADAME est morte ! Qui de nous ne se sentit frappé à ce coup, comme si quelque tragique accident avait désolé sa famille?
Page 4 - Au lieu de déplorer la mort des autres, grand prince, dorénavant, je veux apprendre de vous à rendre la mienne sainte ; heureux si , averti par ces cheveux blancs du compte que je dois rendre de mon administration , je réserve au troupeau que je dois nourrir de la parole de vie les restes d'une voix qui tombe et d'une ardeur qui s'éteint.
Page 34 - Chrétiens, que la mémoire d'une grande reine, fille, femme, mère de rois si puissants, et souveraine de trois royaumes ', appelle de tous côtés à cette triste cérémonie, ce discours vous fera paraître * un de ces exemples redoutables qui étalent aux yeux du monde sa vanité * toute entière.
Page 270 - La véritable victoire , celle qui met « sous nos pieds le monde entier, c'est notre foi. » Jouissez, prince , de cette victoire ; jouissez-en éternellement , par l'immortelle vertu de ce sacrifice. Agréez ces derniers efforts d'une voix qui vous fut connue '. Vous mettrez fin à tous ces discours.
Page 248 - Loin de nous les héros sans humanité ! ils pourront bien forcer les respects et ravir l'admiration , comme font tous les objets extraordinaires ; mais ils n'auront pas les cœurs. Lorsque Dieu forma le cœur et les entrailles de l'homme , il y mit premièrement la bonté comme le propre caractère de la nature divine , et pour être comme la marque de cette main bienfaisante dont nous sortons.
Page 270 - Prince, le digne sujet de nos louanges et de nos regrets, vous vivrez éternellement dans ma mémoire : votre image y sera tracée, non point avec cette audace qui promettait la victoire ; non, je ne veux rien voir en vous de ce que la mort y efface. Vous aurez dans cette image des traits immortels : je vous y verrai tel que vous étiez à ce dernier jour sous la main de Dieu, lorsque sa gloire sembla commencer à vous apparaître.
Page 240 - Ainsi la première victoire fut le gage de beaucoup d'autres. Le prince fléchit le genou , et dans le champ de bataille il rend au Dieu des...
Page 217 - Touchés de tant de merveilles, épanchons nos cœurs sur la piété de Louis; poussons jusqu'au ciel nos acclamations ; et disons à ce nouveau Constantin, à ce nouveau Théodose, à ce nouveau Marcien...
Page 76 - De quelque superbe distinction que se flattent les hommes, ils ont tous une même origine; et cette origine est petite. Leurs années se poussent successivement comme des flots : ils ne cessent de s'écouler ; tant qu'enfin après avoir fait un peu plus de bruit, , . < et traversé un .peu plus de pays les uns que les autres, ils vont tous ensemble se confondre dans un abîme où l'on ne...