La Pharsale

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1665 - 464 pages
 

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Popular passages

Page 90 - C'eft de lui que nous vient cet art ingénieux, De peindre la parole, & de parler aux yeux ; Et par les traits divers des figures tracées, Donner de la couleur & du corps aux penfées.
Page 30 - N'a jamais fait pâlir ces fières nations Qui trouvent feur repos dans leurs illusions. De là naît dans leurs coeurs cette bouillante envie D'affronter une mort qui donne une autre vie ; De braver les périls , de chercher les combats , Où l'on se voit renaître au milieu du trépas.
Page 148 - Et dans vn feul party ces cruels Généreux Font voir ce que la guerre a de plus rigoureux...
Page 12 - S'il ne la devoit pas au pouvoir de ses armes; Qui fait de ses lauriers son ornement plus cher, Mais qui veut les cueillir moins que les arracher; Prest à faire servir et le fer et la flamme Aux fortes passions qui régnent sur son âme, Qui laisse aveuglement tyranniser son cœur Tantost à son espoir tantost à sa fureur; Esprit impétueux que l'audace commande, Plus le destin lui donne et plus il luy demande, Et la fureur des Dieux trop prompte...
Page 229 - L'Univers les redoute et leur force inconnue S'élève impudemment au-dessus de la nue. La Nature obéit à leurs impressions. Le Soleil étonné sent mourir ses rayons. Sans l'ordre de ce Dieu qui porte le tonnerre, Le Ciel armé d'éclairs tonne contre la Terre. Les Monts, aplanissant leur front audacieux, Se trouvent transformés en des Champs spacieux. Les Torrents suspendus interrompent leur course. Les Fleuves révoltés remontent vers leur source.
Page 280 - Sans quVn iufte remords s'arme contre la rage, Sur le premier qui s'offre on fait tonner l'orage. Des Romains expirants...
Page 7 - Qui font régner la paix dans toutes fes parties ; C'eft alors qu'on verra les Aftres révoltez...
Page 374 - Ce fterilc rrsuail eft bien plus glorieux, Que tous les hauts exploits qu'ont produit nos Ayeux. Bien que l'Afrique ait...
Page 358 - Sur qui rouloit encor l'espérance de Rome, Et qui bien qu'en vertu cédant à nos aïeux, Fut pourtant l'ornement de ce siècle odieux. En ce temps où l'orgueil s'est rendu légitime, Où la loi de l'honneur cède à celle du crime, II n'a point jusqu'au trône élevé ses projets : II vouloit des amis, et non pas des sujets.
Page 161 - Marius & Sylla , ces monftres inhumains, » Ont fait couler les pleurs .& le fang des ,, .Romains; > La maifon des Cefars a fur la violence . Etabli fa grandeur...

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