Guillaume de Champeaux et les écoles de Paris au XIIe siècle: d'apres des documents inédits

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Didier et cie., 1867 - Bishops - 547 pages

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Page 86 - Le premier était de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle; c'est-à-dire d'éviter soigneusement la précipitation et la prévention, et de ne comprendre rien de plus en mes jugements que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute.
Page 305 - L'autorité est dérivée de la raison , nullement la raison de l'autorité. Toute autorité qui n'est pas avouée par la raison paraît sans valeur.
Page 213 - J'entends par Substance ce qui est en soi et est conçu par soi, c'est-à-dire ce dont le concept peut être formé sans avoir besoin du concept d'aucune autre chose.
Page 214 - Ces modes éternels et infinis que Spinoza conçoit entre la substance immuable et ses modes changeants, et qui se décomposent en plusieurs séries, cette Intelligence infinie qui n'est ni la pensée divine, ni la pensée humaine, cette idée de l'Étendue, espèce d'âme du monde, qui flotte indécise entre la nature naturante et la nature...
Page 290 - XIII. — La méthode et les principes d'après lesquels les anciens docteurs scolastiques ont cultivé la théologie, ne conviennent plus aux nécessités de notre temps et au progrès des sciences.
Page 194 - Ce qui est essentiellement du domaine de la vie et n'appartient ni à la physique, ni à la chimie, ni à rien autre chose, c'est l'idée directrice de cette évolution vitale. Dans tout germe vivant, il ya une idée créatrice qui se développe et se manifeste par l'organisation. Pendant toute sa durée, l'être vivant reste sous l'influence de cette même force vitale créatrice, et la mort arrive lorsqu'elle ne peut plus se réaliser.
Page 194 - Ce groupement ne se fait que par suite des lois qui régissent les propriétés chimicophysiques de la matière; mais ce qui est essentiellement du domaine de la vie et ce qui n'appartient ni à la chimie, ni à la physique, ni à rien autre chose, c'est l'idée directrice de cette évolution vitale. Dans tout germe vivant, il ya une idée créatrice qui se développe et se manifeste par l'organisation.
Page 126 - Il nous est impossible de ne pas croire avec le sens commun et le vulgaire, qu'il ya en effet un genre très-réel, appelé le genre humain, composé de mille et mille individus, tous trèsdifférents entre eux, mais qui tous aussi ont quelque chose de commun. Or, ce quelque chose qui leur est commun à tous, au milieu de toutes les différences qui les séparent, ce quelque chose de commun ne peut pas être individuel aussi ; car tout ce qui est individuel et particulier est nécessairement dissemblable.
Page 84 - ... achevé, où toutefois les vues générales de Spinoza sont suffisamment indiquées à des yeux attentifs par des traits d'une force et d'une hardiesse singulières. Au commencement de cet ouvrage, Spinoza nous trace...
Page 357 - ... pour parler à mon esprit, d'y faire appel pour appuyer vos démonstrations apologétiques? Renoncer à ces fondements de la certitude, c'est renoncer à toute conviction. Me défier de ma raison ou de ma conscience, c'est, en ce qui me concerne, abolir la distinction du vrai et du Taux, puisque le critère de la vérité est l'harmonie des choses avec les facultés au moyen desquelles je les perçois1.

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