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ENVAHI, IE, participe.

ENVAHISSEMENT, s. m., l'action d'envahir. L'envahissement d'une province. Il a des projets d'envahissement.

ENVELOPPE, subst. f., ce qui sert à envelopper. Oter, défaire l'enveloppe d'un paquet. Enveloppe de cuir, de toile cirée. Papier d'enveloppe. Toile d'enveloppe.

On dit, écrire sous l'enveloppe de quelqu'un, pour dire, mettre sous l'adresse de quelqu'un des lettres qui sont pour un autre.

ENVELOPPER, verbe act., mettre autour de quelque chose une étoffe, un linge, etc., qui enferme, qui environne de tous côtés. Envelopper du linge, des habits. Envelopper des confilures sèches dans du papier. S'envelopper le doigt, la tête avec du linge. S'envelopper le DICT. DE L'ACAD. corps de son manteau,

Le drap lugubre qui va l'envelopper dans » le tombeau.»

MASS.

ENVELOPPER (en termes de guerre), entourer, environner. Envelopper l'ennemi de toutes parts. On dit aussi : Il faut envelopper ce village, cetle DICT. DE L'ACAD. hauteur.

Tous les flots d'ennemis prêts à l'envelopper.
Je veux que d'ennemis partout enveloppée,
Rome, etc.

RAC.

De combien d'assassins l'avois-je enveloppé !
Et Dien de toutes parts a su t'envelopper.
Quelquefois il signifie simplement entourer
quelqu'un, pour empêcher qu'on ne le voie.
Mais les prêtres bientôt nous ont enveloppés ;
On nous a fait sortir.

ENVELOPPER, au figuré.

BOIL.

« Une nuit obscure enveloppe son esprit. »> FLECHIER.

ENVELOPPER, au figuré, cacher, déguiser. Les poëtes ont enveloppé la vérité sous des fables. Il enveloppe à dessein sa pensée. On dit, dans ce sens, envelopper quelque chose, quand on raconte eu paroles couvertes et honnêtes quelque chose de trop libre.

ENVELOPPER, au figuré (ayant pour sujet un nom de chose inanimée), empêcher qu'une chose ne soit vue ou connue; rendre obscur, DICT. DE L'ACAD. embrouiller.

«Le chaos d'incidens dont on avoit enveloppé
FLECH.
» leur cause. »

Une profonde nuit enveloppe sa race.
Quand la nuit qui déjà va tout envelopper.
Dès que l'ombre tranquille

Enveloppe avec lui son nom et son histoire.

RAC.

ENV

dans un malheur, pour dire, le comprendre avec d'autres dans une accusation, dans une déposition, dans un crime, daus un malheur, etc. On l'a enveloppé mal à propos dans cette affaire, dans ce procès. Se trouver enveloppé dans de mauvaises affaires. Il s'est trouvé enveloppé dans cette DICT. DE L'ACAD. banqueroute.

« Leurs amis et leurs proches se trouvent » enveloppés dans les mêmes peines. » FLECH. « Que de ministres de leurs passions n'ence»loppent-ils pas dans leur condamnation et MASS. » dans leur destinée! »

«Enveloppé dès l'âge de huit ans dans le ban>> nissement de son père. »

Dans sa ruine même il peut t'envelopper.
Tout Juda

Avec ses frères morts se crut enveloppé.
S'ENVELOPPER, V. pron.

« Enveloppez-vous dans ce voile. »
ENVELOPPÉ, LE, participe.

Tous les piliers enveloppés d'affiches.
ENVELOPPÉ, au figuré.

VOLT.

COR.

RAC.

Boss.

BOIL.

« Cet homme caché dans son désert, enve»loppé dans sa vertu, et comme anéanti en luiFLÉCH. >> même. »>

« La sagesse humaine toujours enveloppée » sous de fausses apparences. Les entretiens » ne sont plus que des mensonges enveloppés >> sous les dehors de l'amitié et de la politesse. » MASSILLON.

Le roi d'un uoir chagrin paroît enveloppé.
Dans un sujet d'intrigue enveloppé,

Enveloppés dans leur orgueil.

RAC.

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ROUSS.

On dit, discours enveloppé, pour un discours dans lequel où par circonspection on donne plus à entendre qu'on ne dit. On dit aussi, raisonnement enveloppé, pour dire, obscur, embarrassé.

Ou dit, dans le même sens, d'un homine dont les idées sont couluses, et les expressions obscures, que c'est un esprit enveloppé, qu'il a l'esprit enveloppé; et d'un homme grossier, qu'il a l'esprit enveloppé dans la matière.

ENVENIMER, v. act., infecter de venin, communiquer une qualité venimeuse On prétend que les crapauds enveniment les herbes en y répandant de la bave.

On dit aussi, qu'une herbe a envenimé la bouche, pour dire, qu'elle y a causé des élevures.

Ou dit, envenimer une plaie, pour dire, la rendre plus douloureuse, plus difficile à guérir. Il a envenimé la plaie en la grattant.

Ou dit, au figuré, envenimer un discours, un fait, le récit d'un fait, pour dire, les rapporter d'une manière odieuse."

On dit aussi, envenimer l'esprit de quelqu'un, pour dire, l'aigrir, l'irriter. Il a envenimé l'esprit de cet homme-là. Il l'a envenimé contre moi. DICT. DE L'ACAD.

« Cette jalousie secrète qui envenime presque » tous les hommes contre leurs semblables, a BOSSUFT.

« Un cœur que la jalousie noircit et en enime.» MASSILLON.

Viendra d'un crêpe noir envelopper la ville.
La mort d'une ombre noire

BOIL.

.

On dit, figurément, envelopper quelqu'un dans une accusation, dans une déposition, dans un crime,

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ENVIE, s. f., chagrin qu'on ressent du bonheur, des succès, des avantages d'autrui. Envie maligne, secrète. Avoir une mortelle envie contre quelqu'un. Etre rongé d'envie. L'envie le dévore. Secher d'envie. Sa bonne fortune lui attire l'envie de tout le monde. Exciter l'envie. Son mérite est au-dessus de l'envie. Se mettre au-dessus de l'envie, hors des atteintes de l'envie. Les traits de l'envie. DICT. DE L'ACAD.

«La maison de France, à qui les plus puis» santes maisons peuvent céder sans envie, puis» qu'elles tâchent de tirer leur gloire de cette » source. Sans envie, sans fard, sans osten»tation.-Irriter l'envie des Pharisiens.-L'un, » par de vifs et continuels efforts, emporte » l'admiration du genre humain, et fait taire

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» l'envie; l'autre jette d'abord un si vif éclat » qu'elle n'ose l'attaquer.» (Voyez grandeur.) BOSSUET.

« L'envie fut étouffée, ou par le mépris qu'il » en fit, etc. (Voyez étouffer.)- Ses grands » services le mirent enfin au-dessus de l'envie. D FLÉCH. (Voyez réputation.)

« Une envie basse qui, blessée des talens ou » de la prospérité d'autrui, en fait le sujet de » sa censure. - -Si la vertu nous met au-dessus » de l'envie, c'est elle encore qui, etc. » Voyez élever, malignité, objet, trait, triompher.)

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MASSILLON.

Un bonheur sans mesure et sans fin
Au-dessus de l'envie.

Un trait de l'envie.

(Voyez fouler, œil, ôter, publier.)

O ciel, pourquoi faut-il que ta secrète envie
Ferme à de tels héros le chemin de l'Asie.

COR:

RAC.

Son bonheur pent-il exciter votre envie ?
La mort seule ici-bas, en terminant sa vie,
Peut calmer sur son nom l'injustice et l'envie. BOIL."
(Voyez rouille.)

On dit, faire envie, pour dire, donner de l'envie, exciter l'envie; et l'on dit dans ce sens-là, qu'il vaut mieux faire envie que pitié.

On dit proverbialement, les envieux mourront, mais non jamais l'envie; et figurément, le serpent de l'envie a sifflé dans son cœur.

On dit, porter envie à quelqu'un, pour dire simplement, souhaiter un bonheur pareil au sien, sans en avoir de déplaisir; et l'on dit dans le même sens, je porte envie à mon ami de ce qu'il a le plaisir d'étre avec vous. On emploie envie dans le même sens, lorsqu'on dit, mon sort est digne d'envie.

DICT. DE L'ACAD.

«Ils regardoient les biens des autres sans

» envie. »

FLÉCH.

« On regarde avec envie une jeunesse floris»saute. - Ce qui nous paroit ici-bas digue 1 MASS. » d'envie.» (Voyez sans.)

Fais que je porte envie à ta vertu parfaite.

Qu'on est digne d'envie,

Lorsqu'en perdant la force, on perd aussi la vie !

CORNEILLE.

L'autre, trop redoutable, et trop digne d'envie.
Jamais mon cœur

Ne porta plus d'envie à sa félicité.

RAC.

ENVIE, signifie aussi, désir, volonté. Grande envie. Légère envie. Envie déréglée, désordonnée, furieuse, immodérée. Avoir envie, une extrême envie de dire, de savoir, d'apprendre, etc. Avoir envie de manger, de dormir, de parler. Je n'ai nulle envie de vous nuire. Il ne vouloit point de celle terre, mais on lui en a fait venir l'envie, on lui en a fait naître l'envie. Il a envie de ce tableau. On lui en a donné envie. Il lui a pris envie de se retirer. L'envie lui a pris d'aller à Rome. Je brûle d'envie, je meurs d'envie de vous revoir. L'envie de voyager.

DICT. DE L'ACAD.

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ENVIER, v. act., être attristé des avantages d'autrui. Tout le monde l'envie. Envier le bonheur d'autrui. Je ne lui envie point sa bonne fortune. Les grands, les favoris sont ordinairement enviés. A Pactif, il se dit plus souvent des choses que des personnes. DICT. DE L'ACAD.

« Elle envie plus notre bonheur qu'elle n'est » jalouse de nos victoires. Le monde encie » plus votre opulence qu'il ne l'honore.» MASS. Et je n'envierai point cette haute fortune. Je ne t'envierai pas ce beau titre d'honneur. Quelle étrange manie

Con.

Pent vous faire envier le sort d'Iphigenie?
JUNIE dit à Néron dans la tragédie de Bri-
tannicus:

Il n'a pour tout plaisir, seigneur, que quelques pleurs,
Qui lui font quelquefois oublier ses malheurs.

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« Il envie la destinée de ses esclaves. »encions la fortune de nos supérieurs. » valeur, la réputation, la naissance, les agré» mens du corps et de l'esprit, nous les en» vions s'ils nous manquent. La France ne » vit plus rien qu'elle dût envier aux meilleurs » siècles de l'antiquité. On va jusqu'à envier » la condition des bêtes. Ils n'envient dans » lcs grands que le pouvoir de faire des grâces. » MASSILLON.

Trop jaloux d'un pouvoir qu'on peut vous envier,

(Voyez naufrage.)

Envier un emploi.

RAC.
BOIL.

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Il est aussi substantif. Un envieux n'a jamais de repos. Les envieux sont toujours tourmentés. DICT. DE L'ACAD.

<< Sans faire de mécontens ni d'envieux. >> Ou arme les encieux, » FLÉCH.

« Ceux dont le sort fait tant d'envieux. >> Sa gloire auroit pu faire des envieux, o MASSILLON.

Ni tous vos ennemis, ni tous mes envieux. COR.
Et son trop de merite, importunant les yeux,
De ses propres amis lui fait des envieux.
De påles envieux.

Laisse gronder tes envieux.

BOIL.

ENVIRON, adv., à peu près; un peu plus, un peu moins. Il y a environ deux heures, em iron dix ans. Son armée étoit d'environ vingt mille hommes. Il avoit fait environ deux lieues. Combien y a-t-il dans ce suc? Il y a environ trois cents frames, quatre cents francs ou environ.

ENVIRONS, s. m. plur., lieux d'alentour. Paris et ses environs. L'armée se logea aux environs de la place. Il ne s'est pas éloigné de la ville, il est encore campé dans les environs. On a publié cette ordonnance dans tous les environs, dans les paroisses des environs.

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DICT, DE L'ACAD. Quand l'Espagne lui voulut donner Cam» brai et ses environs, etc. Tous les environs, » du Rhin. » Boss. ENVIER A. Ne vouloir pas que quelqu'un ENVIRONNER, v. act., entourer, enfermer, jouisse d'une chose; refuser une chose à quel-être autour de quelque chose ou de quelqu'un. qu'un.

«Dien ne leur a pas envié cette gloire tant
» désirée. >>
Boss.

M'envierez-vous l'honneur de mourir à vos yeux?
Ah! destins ennemis,

Qui m'envies le bien que je m'étois promis!
Vous m'enviez soudain l'unique et foible appai
Qa'une mère, etc.

COR.

Soit que son cœur, jaloux d'une austère fierté,
Enviltà nos yeux sa naissante beauté.

Environner une ville de fossés, de murailles. Les
ennemis environnoient la place. Ce prévôt et ses
archers avoient environné la maison. Les gards,
les gentiishommes, les courtisans qui environ-
noient le roi.
DICT. DE L'ACAD.

« Les princes qui vous environnent. —L'Ocên » qui l'environné. - Environnez ce tombeau. » BossUFT.

« Les conseils pernicieux de ceux qui les enFLLCH.

D VITONNEnt. »

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Et je n'ouvris les yeux que pour envisager
Les miens que sur le marbre on venoit d'égorger.
VOLTAIRE.

Il se dit figurément des actions et des affaires. Cette action est belle, cette action est bonne, si vous l'envisagez de ce côté-là. Il se dit aussi de toutes les choses sur lesquelles on porte sa réflexion, et que l'ou considère en esprit. Ce sage n'envisage pas les richesses comme un bien. les Envisager l'avenir. Envisager la mort, tourmens, le péril, la pauvreté, sans en étre ému. Il a envisagé la mort comme la fin de ses misères. Il envisage le ciel comme le but de ses espérances. Envisager les suites d'une affaire. Nous envisageons la nature sous d'autre points de vue que les anciens. DICT. DE L'ACAD.

-

Me « Elle envisage la mort sans émotion. » permettrez-vous, ô Seigneur, d'envisager en » tremblant vos saints et redoutables conseils. Quand j'envisage de près les infortunes » inouïes d'une si grande reine. » (Voyez faute.)

- ((

BOSSUET.

Enfin, senle et toute à moi-même. Je puis envisager cet affreux changement, Qui, etc.

COR.

Je cherche, j'envisage Des monarques persans la conduite et l'usage. RAC. S'ENVISAGER, V. pron.

«Chacun s'envisage toujours par certains » côtés favorables qui, etc. Nous ne nous en» visageons jamais que dans le point de vue MASS. » que notre état présent nous offre.» S'ENVISAGER, en parlant de deux personnes. L'un et l'autre rival, s'arrêtant au passage, Se mesure des yeux, s'observe, S'envisage. ENVOI, s. m., action par laquelle on envoie. Il se dit particulierement des marchandises. Cette marchandise est de bon débit, on en a déjà fait deux envois.

BOIL.

ENVOLER, verbe qui s'emploie avec le pronom personnel, s'envoler, prendre son vol, s'enfuir en volant. Les oiseaux se sont envolés. Le moindre bruit fait envoler les canards.

On dit, figurément, que le temps s'envole, que l'occasion s'encole, pour dire, que le temps, l'occasion passent rapidement. On dit aussi, ave Page les plaisirs s'envolent, pour dire, qu'en vieillissant, on perd le goût des plaisirs. DICT. DE L'ACAD.

« Ces graces qui s'envolent avec le temps. >> (Voyez grace.)

-

Boss.

« L'ame juste s'envole dans le sein de Dieu." Le charme fuit et s'envole, » MASS. Sa lumière éteint, et son ame s'envole. Elle s'envole au céleste séjour.

Le temps qui s'envole.

- COR.

BOIL.

Sur les ailes du temps la tristesse s'envole. LA FONT. ENVOLE, EE, participe. Les oiseaux sont envolés. DICT. DE L'ACAD.

RAC.

ENVOLE, au figuré.

BOIL.

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ENVOYER, v. act. (Imparfait. J'envoyois, | vous envoviez, nous envoyions. Futur de lindicatif. J'encerrai. Conditionnel. J'enverrois. Subjonctif. Que j'envoye ou j'envoie, que vous envoyiez.) Donner ordre, faire en sorte qu'une personne ailie, on qu'une chose soit portée à in certain lieu. Envoyer un homme à la campagne, en province, en Italie, en mer, à la ville. Envoyer des chevaux. Envoyer un paquet par le messager, par le courrier. Envoyer des secours dans une place.

DICT. DE L'ACAD.

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L'ardeur qui justifie, et que Dieu hous envoie. BOIL. ENVOYER, Suivi d'un infinitif. Les ennemis envoyerent reconnoitre la place. Envoyer faire DICT. DE L'ACAD. compliment.

« Il encole reconnoître l'autre côté.» Boss. « Les pères mouraus envoient leurs fils pleurer FLICH. » sur leur général mort. >> Boss.

« Honteuse de n'envoyer que cent mille livres > au roi et à la reine de Pologue. - Dans les » relations qu'il envoyoit à la cour. » «Envoyer par, mer des ouvriers.

Il en

» voya des ambassadeurs jusqu'au fond de la >> Calabre, pour obliger François à venir, etc. Il envoye aux uns les secours nécessaires » pour vivre, aux autres des consolations pour >> bien mourir. » FLÉCH.

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Un seul des soupirs que mon cœur vous envoie. RAC. Aux cris qu'à son abord vers le ciel il envoie. BOIL.

ENVOYER, au figuré, en parlant des choses qui nous viennent du ciel, du destin, de la divinité. Les biens et les maux que Dieu nous emooie. DICT. DE L'ACAD. Le vengeur que Dieu envoie à la chré>> tienté. - Souffrir les maux que Dieu envoie. - C'est lui qui envoie du ciel les généreux » sentimens, les sages conseils et toutes les >> bonnes pensées » (Voyez gloire.)

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-

Boss.

a Le peines que Dien lui envoyoit.» FLECH. Envoyez-la moi du haut des cieux (la saMASS. » gesse). »

Le ciel m'envoie un compagnon.
Cet heureux transport que le ciel vous envoie.

« Il envoie chercher en secret ce prophete. » MASSILLON.

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« Un chef envoyé de Dieu.»

Boss.

« Cet ange envoyé de Dieu sur la terre.» FLECH. « Des prophètes entoyrs de Dieu. » MASS. Il est quelquefois substantif, et alors il siguifie un ministre envoyé d'un prince souverain, ou d'une république, dans la cour d'un autre prince, et c'est un grade inférieur à celui d'ambassadeur. Il est envoyé d'un tel prince. En voyé extraordinaire. Il n'y a point d'ambassa, deur de tel prince en cette cour, il n'y a qu'un envoyé. Il a été envoyé extraordinaire du roi en tel royaume. L'envoyé de Florence, de Gènes. On appelle la femme d'un envoyé, Envoyée. L'encoree de Genes.

ENVOYÉ, au figuré.

« Ce ministre et cet envoyé du ciel.» MASS. ÉPAIS, AISSE, adj., se dit d'un corps solide considéré par rapport à sa profondeur. Mur épais de six pieds. Planche épaisse de trois pouces. Cet homme a beaucoup de difficulté à parler, il a la langue épaisse. Du velours épais.

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