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79 » personne qui fût si hors de vos atteintes. >> PASC.

« On a affaire à des ennemis qui renaissent » de leurs propres défaites. » MASS.

« Il avoit affaire à des ennemis rangés en » bataille, comme il les eût voulu porter lui>> même. >>> VOLT.

(Voyez détail, jugement, poids, réver.) AFFAISSEMENT, s. m., état de ce qui est affaissé. L'affaissement des terres. J'ai trouvé ce malade dans un grand affaissement. DICT. DE L'ACAD.

AFFAISSER, v. a., faire que des choses qui sont l'une sur l'autre s'abaissent, se foulent et tiennent moins d'espace en hauteur. Une trop grande charge de blé a offaissé le plancher du grenier.

S'AFFAISSER, v. p. Une terrasse qui s'affaisse Les terres rapportées sont sujettes à s'affaisser. Un plancher qui s'affaisse, qui commence à s'aflaisser.

On dit figurément d'un vieillard quise courbe: Es'affaisse, il commence à s'affaisser sous le poids des années. DICT. DE L'ACAD. AFFAMER, v. a., ôter, retrancher les vivres, causer la faim. Affamer une ville une place, une province.

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« Les Romains, presque affamés, lui firent » connoitre que, etc. Quand Porsenna, roi » d'Etrurie, les affumoit dans leurs murailles. >> BOSSUET.

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<< Il conseilla au grand visir d'affumer l'armés >> moscovite. >> VOLT. AFFAMÉ, ÉE, partic., tourmenté de la faim Malpropretés dégoûtantes, capables d'ôter » l'appétit aux plus affamés. » LA BRUY. « Un lion affamé. Des loups affamés. » FEN « Il voit une multitude errante et affamée. » MASSILLON.

Mais quoi? dans la disette une muse affamée, Ne peut pas, dira-t-on, subsister de fumée. BOIL. Des corbeaux affamés et des loups dévorans. Rous AFFAME, au fig., extrêmement avide. « L'eucharistie étoit son amour; toujours » affamée de cette viande céleste. » Boss. «Tout ce que les homines vides et affamés » cherchent sur la terre. Ces monstres affu» més de carnage. Si misérable et si affumé » de plaisirs. Tu étois dégoûté et affamé » tout ensemble. Dégoûté de tout ce que tu » avois, et affamé de tout ce que tu n'avois » pas. Sylla, ce monstre affamé de sang. » FÉNÉL.

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«Tout ce que chacun a pu gagner par une continuelle affectation, et qui ne s'est jamais » démentie, a été de faire dire, etc. I agit » simplement, naturellement, sans nulle sin» gularité, sans faste, sans affectation. » LA BRUYERE. «Savante sans orgueil, polie sans affectation. - Une constance sans affectation. L'affecta» tion, la hauteur, la présomption corrompent » leurs plus beaux sentimens. >> FLECH.

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«Simple, sans faste, sans affectation.—Expres»sion simple, sans bassesse, et noble sans affec » tation.-On a senti le vice et l'esclavage de cette » savante affectation. -En évitant la négligence, » il ne fuit pas moins l'écueil également dange»reux de l'affectation, — Loin du sage magistrat » l'indigne affectation de ces juges dangereux, » qui dédaignent la gloire facile de suivre le » Lon parti, et soutiennent presque toujours » le parti contraire, parce qu'il est plus pro» pre à faire paroitre la vivacité de leur génie.»>

D'AGUES.

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« Plus on est grand, plus on iguore l'art et l'affectation de le paroitre. » MASS.

« Libre de tous préjugés, et n'ayant point » l'affectation de paroitre trop les mépriser. » VOLT.

AFFECTATION, pris dans le quatrième sens du verbe affecter.

« La préférence qu'ils donnoient à son dis>> cours, avec cette affectation et cet empresse>>ment qu'ils lui marquoient. » LA BR.

AFFFCTER, v. a., marquer une espèce de prédilection, d'attachement pour de certaines choses, ou pour de certaines personnes. Affecter une place, un logement. Affecter un rappor

teur.

DICT. DE L'ACAD.

AFFECTFR, faire un usage fréquent et même vicieux de certaines choses. Affecter certains

mots, certaines façons de parler, certains airs, certains gestes. Affecter un langage extraordinaire. DIC. DE L'ACAD.

« Les vieillards affectent quelques mots du » premier langage qu'ils ont parlé. » LA BRUYERE. AFFECTER, faire ostentation de quelque chose. Il affecte de paroitre savant Il affecte une grande humilité, une grande modestie.

« La modération que le monde affecte. » Bos. « Ceux que l'on condamne au supplice, af» fectent quelquefois uue constance et un mépris de la mort qui, etc. » (Voyez mine, qualité, extérieur.) LA ROCH.

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(( Affectant ainsi un caractère éloigné de ce >> lui qu'ils ont à soutenir.- Un grand sei»gneur affecte la principauté. LA BRUY.

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« Il affecte d'être enneini de tous les plaisirs. >> FENELON.

« Le vimes-nous jamais affecter ces momens » sacrés de solitude, inventés pour ménager ie >> rang ou pour honorer la paresse? - La poli» tesse et l'affabilité est la seule distinction » qu'ils affectent.-Le crime affecte aujourd'hui » la lumière. - Plus grand mille fois que s'il » eût affecté de le paroître. » MASS. « Il n'affectera point la gloire d'une vaste » érudition. >>

D'AGUFS.

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D'une mère facile affectez l'indulgence. Narcisse veut en vain affecter quelque ennui. J'affectois à tes yeux une fausse fierté.

RAC.

RAC.

Il affecte pour vous une fausse douceur. J'affectui les chagrins d'une injuste marâtre. AFFECTER, prendre quelque chose à tâche, faire quelque chose de dessein formé. Il uffici un air distrait. Il affecte de dire en grand se cret des choses de rien. DICT. DE L'ACAD.

« Les Romains, pour répandre par-tout la te»reur affectoient de laisser dans les villes prices des spectacles terribles de cruauté. » Boss.

« Nous affectons souvent de louer avec exa» gération des hommes assez médiocres. - Si » l'on feint quelquefois de ne pas se souvenir » de certains noms, si l'on affecte de les cor» rompre en les prononçant. » LA BR. « Certaines qualités dont ils affectent de se >> parer. >> LA ROCH. Espérer de pouvoir cacher ses fautes en af» fectant de les soutenir avec fierté et avec han FEN. Vous qui, bien loin de soulager les maux » de tant de personnes affligées, affectes de les FLECH. » ignorer. >>

>>> Leur. »

« Pourquoi croyez-vous que les peuples af »fectassent de prendre ce qu'il y avoit de plus >> sacré, etc. Ne croyez pas que j'affecte d'exa » gérer le malheur des ames mondaines. » MAS. Ceux dont il affecte de surpasser les dére

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»glemens. On affecte de n'y plus parler du >> roi avec la distinction qui lui est due. » (Voyez dignité.) D'AGUESSEAU.

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« Le doute où l'on affectoit d'etre de sa vertu. Un ministre qui affectoit de ne plus dé» pendre d'elle.-Je ne sais pourquoi la plu» part des princes affectent ordinairement de » tromper par de fausses bontés ceux de leurs » sujets qu'ils veulent perdre.-On a trop » affecté d'oublier dans son épitaphe le nom de >> Scarron. >> VOLT.

Vous avez affecté de ne me plus connoître. RAC. Affectant d'élever la grâce et sa puissance. L. RAC. AFFECTER, rechercher une chose av ambition, y aspirer. Affecter le pouvoir supreme. Affecter le premier rang. Affecter la première place. DICT. DE L'AC.

« Il fut soupçonné par le peuple d'affecter la » tyrannie. »

Boss. « L'Angleterre affectoit la souveraineté des VOLT.

» mers. >>>

AFFECTER, toucher, faire impression. Cette pièce est dans les règles, mais elle n'affecte poi t les spectateurs. Cet événement l'a beaucoup affecté. Il s'emploie aussi avec le pronom personnel : C'est un homme qui s'affecte aisément. DICT. DE L'ACAD. (Ces expressions n'entrent pas dans le style noble.)

« Si nous rêvions toutes les nuits la même >> chose, elle nous afeteroit peut-être autant » que les objets que nous voyous tous les jours; » mais parce que les songes sont tous différens, > ce qu'on y voit, affecte bien moins que ce » qu'on voit en veillant, à cause de la conti> nuité. »>

PASC.

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» plaisances affectées. »

FLÉCH.

«Par une méprise affectée. » (Voyez méprise.) VOLT.

Qui sous l'humble dehors d'an respect affecté. L'ignorance vaut mieux qu'un savoir affecté. Et dans tout ce grand zèle il n'est rien d'affecté. Que le debut soit simple et n'ait rien d'affecté. BOIL. (Voyez délicatesse, distinction, gráce, image, lenteur, mode, zèle.)

AFFECTÉ à, attaché à.

« Les ambassadeurs étendoient le droit de » franchise affecté à leur maison, jusqu'à une » très-grande distance. » VOLT.

AFFECTÉ DE, touché de. Il a été vivement affecté de cette nouvelle. Je suis très-affcté de sun mauvais procédé. DICT. DE L'ACAD.

AFFECTION, s. f., amour, sentiment qui fait qu'on aime quelque personne, qu'on se plait à quelque chose. Tendre affection. Affec tion paternelle. Affection maternelle. Avoir de l'affection pour quelqu'un. Porter de l'affection à quelqu'un. Mettre son affection en une personne, à une chose. C'est le cadet qui est l'objet des affections de la mère. Il n'a d'affection pour rien.

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DICT. DE L'ACAD.

<< Ceux qui veulent gaguer notre affection. » Une personne pour qui nous avons de l'af» fection. Un cœur plein de l'affection du >> monde. Sans aucune affection pour Dieu Des témoignages d'affection et d'estime. » Ceux dont l'affection est plus utile et laver»sion plus dangereuse. L'affection ou la haine PASC. >> change la justice. »

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« Gagner l'affection des peuples. » LA ROCп. « Comme elie possédoit son affection (l'affec» tion de son époux.) Le prince les protégeoit » avec une affection presque égale. >> Boss. « C'est aux peuples qu'il doit tout son temps, >> tous ses soins, toute son affection. » prits has et mercenaires, incapables d'une » sincere affection. Il s'applique à gagner l'af»fection des vieux capitaines. » « Tant étoit grande l'affection que ce peuple » avoit pour lui, et qu'il méritoit parsa vertu. >> (Voyez phrase.) LA BRUYÈRE.

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FEN.

als jouissent du monde en y mettant leur » affection.-Vous qui perdez non-seulement la » charité qui, etc., mais encore l'amitié et » l'affection humaine qui est le lien de la société » civile.-Dégagée de toute affection humaine.— » Il n'avoit pour toute passion que l'affection » pour la gloire du roi, le désir de la paix, etc. » Il remporta autant d'estime et d'affection publique de ces pays étrangers, qu'il y avoit » laissé d'exemples d'une sage et vertueuse con» duite. Affection au péché. Il regarde avec » affection le bien dont il ne peut jouir. » FLEC. « Il a eu du moins l'estime de la nation, >> l'amour des troupes et l'affection du roi. On ne » mérite pas l'affection des peuples quand, etc.>> Les grandstalenset les titres qui nous élevent, » etc., deviennent plutôt l'objet de l'envie qué » de l'affection et de l'estime publique.» Mass. Malgré l'affection de la ville de Madrid pour

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>> Philippe. Le petit-fils de Louis XIV se sou» tenoit par l'affection de la nation Castillane.

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Ou se tait, ce silence affecté le choque.» -Cette proposition qui marquoit plus de

FENELON.

» conzage et d'affection qu'elle n'étoit utile.

VOLT.

» Les Valaques montrèrent aux Tures la même que chose. C'est une personne que j'affectionne. C'est une sorte d'étude qu'il affectionne fort. Daffection.» DICT. DE L'ACAD. Je ne sais pas si le chien choisit, s'il se res» souvient, s'il affectionne, s'il craint, etc. »

Je donnai par devoir à son affection,
Tout ce que l'autre avoit par inclination.
Vous n'avez point de borne, et votre affection
Passe votre promesse et mon ambition.
Et ne fais point d'état de la possession,
Si je n'ai point de part à son affection.
AFFECTIONS, au pluriel.

COR.

a Les juifs étoient de deux sortes les uns » n'avoient que des affections païennes, les au>> tres avoient les affections chrétiennes. » PASC.

« Donnez à Dieu vos affections. -Elle se dé» pouille de tout ce qu'il y a de terrestre et de » trop sensible dans les affections les plus inno

> centes. >>

Boss.

« Ces affections tièdes pour son salut.-C'est >> vous, mon Dieu, qui, pour attirer à vous seul les désirs et les affections de cette ame choisie, etc. »-Dépouillé de toutes les affections du monde. D Les uns, sous les dehors de la vertu, cachant » les désirs et les affections du siècle.-Elle porte » à l'agneau sans tache des pensées pures, des » affections spirituelles.-Une dévotion qui n'ex>> clut pas les empressemens et les affections du » siècle. Elle examina jusqu'aux plus secrets >> mouvemens de son cœur, et y étouffa jus» qu'aux affections qui pouvoient paroitre les » plus innocentes.-Un mélange du monde et de » la religion, des affections séculières et des obli»gations chrétiennes. -Leur inspirer de nou>veaux désirs et de nouvelles affections.» FLEC.

« Fixer ses affections toujours douteuses et » flottantes (les affections) du peuple.)--Cou»sacrer à Dieu toutes les affections de son ame. >>

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MASCAR.

«Après avoir approfondi les hommes et connu » le faux de leurs sentimens, de leurs affec»tions, etc. Son corps va sortir du monde, >> mais son cœur mais ses affections y demeu»rent encore.-Toutes ses actions, toutes ses » vues, toutes ses affections ne se rapportent qu'à cet indigne objet ( à l'argent.) C'est l'es»prit du monde qui forme les désirs de notre vie, qui eu conduit les affections. — Il se peut » faire que nous parlions du monde avec mé » pris, mais dans le détail de la conduite, nos » vues, nos jugemens, nos affections sont tou» jours mondaines. - L'enceinte des villes, qui >> nous unit sous les mêmes lois, ne réunit pas » les cœurs et les affections. »

MASS.

«La noblesse, jalouse de sa liberté, vend » souvent ses suffrages et rarement ses affecVOLT.

»tions. »

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LA BRUY.

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AFFECTIONNÉ, ÉE, part.

« Ils oublioient leur défaite et devenoient Boss. » des sujets affectionnés. » « Pour lui rendre suspects et odieux tous ses FEN. >> serviteurs les plus affectionnés. »

« Elle étoit aussi attachée à la maison d'Au» triche, que la reine mère avoit été affection» née au sang de Bavière.- Ce jeune homme >> lui demande s'il croyoit les peuples de Nor» mandie affectionnés au gouvernement. » VOL. AFFECTUEUSEMENT, adv., d'une manière affectueuse. Il parle fort affectueusement.

DICT. DE L'ACAD. AFFECTUEUX, EUSE, adj.. qui marque beaucoup d'affection. Discours affectueux, paroles affectueuses, mouvement affectueux, manières affectueuses; un orateur pathetique et affectueux. DICT. DE L'ACAD. AFFERMIR, rendre ferme et stable. Affermir une muraille; de l'opiat qui affermit les dents, les gencives. DICT. DE L'ACAD.

»

ment.

v. a.,

PASC.

« Cette base étant affermie ̧ » << Mais comment affermira-t-il cette colonne? Bos. Ce fondement est mal affermi. » AFFERMIR, au figuré, rendre plus fort, plus ferme, reudre inébranlable, établir solideAffermir le courage, affermir l'ame. Affermir l'autorité. Les beaux jours achèveront d'affermir sa santé. Affermir le repos des Ajpeuples. Affermir la tranquillité publique. fermir les volontés chancelantes. DICT. DE L'ACAD. « Ce principe général étant affermi. » miracle suffisoit pour affermir l'espérance des >> hommes. Un miracle, dit-on, affermirsit PASC. » ma croyance. »

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« Vous avez affermi la foi. C'est par ce » moyen que vous affermirez votre courage. » Cette église, que les attaques de ses ennemis » avoient affermie. · L'autorité de Moise, que » toutes les objections ne font qu'affermir. » Conserver et affermir un état. Les légions, » en défendant le dehors, affermissoient le de» dans. >>

Boss.

« Affermir l'amitié promise. Affermir les Pour affermir et perfectionner la so

FÉNÉLON.

» lois
>> ciété. »
« Pour affermir le repos de ses peuples. »
FLÉCH.

« Vous en êtes l'appui, grand Dieu (de l'é» glise), et les contradictious l'affermissent. » Les princes affermissent leur autorité en affer» missant l'autorité de la religion.» Mass.

Il faut que l'autorité souveraine soit affermie sans contradiction. Renverser un trône » où l'affermir. - Ils affermissoient leur gran» deur et leur tranquillité en traitant avec » l'Espagne. VOLT.

COR.

Enfin notre bonheur est-il bien affermi?
Que mes rigueurs ne font qu'affermir ton amour.
Lorsque pour affermir sa puissance nouvelle.
Nos haines, nos combats ont affermi sa gloire.
Daigne affermir encor ceux qui te sont fidèles. L. R.
AFFERMIR CONTRE.

Oui, c'est moi qui long-temps, contre elle et contre vous,.
Ai cru devoir, madame, affermir votre époux. RAC.
C'est cette sainte maxime,
Qui contre tous les revers
T'affermira sur la cime

Des grandeurs de l'univers.

Rouss.

AFFERMIR DANS. Affermir quelqu'un dans sa résolution, dans une croyance, dans une opinion, dans la foi. Affermir le sceptre dans la main du roi. Cette victoire l'a affermi dans son état. Cela vous doit affermir encore davantage dans votre sentiment. Affermir les peuples dans le devoir. DICT. DE L'AC.

"Que Dieu l'affermisse dans le bien. Com» bien fut affermi dans l'amour de la liberté un » peuple qui voyoit, etc. Il l'affermit dans le » trône qu'il venoit d'usurper. (On dit mieux » affermir sur le trône). - La royauté est affermie dans la maison de David. Le trône est affermi dans sa maison. » Boss.

« Affermir la paix dans ses provinces. - Pour affermir ces peuples dans la foi. » FLÉCH. « Elle ne sert qu'à nous affermir dans l'erreur qui nous attache au monde. L'adulation » l'affermit dans l'égarement. Nous affermir dans l'incrédulité. >> MASS.

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-

« Le mouvement général qui le pousse de >> toutes parts ne sert qu'à l'affermir dans le re» pos. Affermir l'esprit dans le goût du simple et du vrai. Ils n'en étoient que plus affermis dans leur haine contre l'église. - Une victoire qui affermit le trône dans la maison >> de Bragance. » VOLT.

Dans cette grandeur d'ame un vrai prince affermi.
Mon sceptre dans ma main par la tienne affermi. COR.
Dans son erreur affermissez Taxile.
Dans leur orgueil nos peuples affermis.

RAC.

En vain dans la révolte ils étoient affermis. L. R. AFFER MIR PAR.

"Affermir l'autorité du prince et la sureté des peuples par l'abaissement des grands. >> LA BRUYERE.

a Et par des combats presque journaliers » ayant affermi son gouvernement. » FLECH. « Affermir les commencemens de son règne » par le soulagement de ses peuples. Les li» bertins l'éprouvent (la religion ), et l'affer» missent par leurs scandales. >>

MASS.

Affermir par un exemple éclatant la paix et » la tranquillité de l'Eglise. » D'AG.

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« Il pouvoit encore affermir son pouvoir par » ses richesses immenses. » VOLT.

Affermis par ma mort, ta fortune et la sienne.
Jirai par mon suffrage affermir cette erreur. Сов.

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« Plus leur gloire croit et s'affermit. » trépidité de sa vertu semble s'affermir sur les » débris de son corps terrestre. » MASS.

-((

» soit.

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« Cet homme, dans la vue de s'affermir et de » s'élever encore. Laissant son rival gagner » de nouvelles batailles et s'affermir sur le trone. - Dans le temps que la discipline s'affermisLa puissance de la Russie s'affermissoit >> chaque jour dans le nord. - Les jansénistes » s'affermissoient par les persécutions. - Le roi, » dont les sentimens s'affermissoient par les con» tradictions. - L'empereur d'Allemagne s'af» fermissoit dans ses vastes états.-Pourse mieux » affermir sur le trône. Un prince dont la » puissance s'affermissoit de jour en jour. >> VOLTAIRE.

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