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DOU

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nuit. Il ne dort ni jour ni nuit. Il dort profondé– DICT. L'ACAD. PE Quelle main assez adroite ouʼassez heureuse » pourroit le faire dormir comme il veut dor» mir?-Il dort le jour, il dort la nuit, et pro> fondément. Il dort peu et d'un sommeil LA BRUY. >>fort léger. »

Guillot, le vrai Guillot, étendu sur l'herbette,

Dormoit alors profondément;

Son chien dormoit aussi, comme aussi sa musette;
La plupart des brebis dormoient pareillement. LA F.
Mais, tout dort, et l'armée, et les vents, et Neptune.
RACINE.

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Dans ces mêmes sillons,

Où dorment les débris de tant de bataillons. DELILLE. On dit, laisser dormir un ouvrage, pour dire, le garder pendant quelque temps pour le juger plus sainement quand l'imagination sera refroidie. On dit, laisser dormir une affaire, pour dire, ne pas la poursuivre, ne pas la réveiller. DOS, 8. m., la partie de derrière de l'animal, depuis le cou jusqu'aux reins. Le dos d'un homme, d'un cheval, d'un mulet, d'un boeuf. DICT. DE L'ACAD. Il étoit couché sur le dos.

« Ils sont debout, le dos tourné directement LA BR. >> aux prêtres et aux saints mystères. » Et dormir en plein champ le harnois sur le dos. BOIL. TOURNER LE Dos, s'enfuir. Tourner le dos dans une bataille. Tourner le dos aux ennemis. Tourner le dos à quelqu'un, le quitter, l'abandonner. Dans la mauvaise fortune la plupart des amis vous tournent le dos. La fortune lui a tourné ie dos.

Dos, au fig. Le dos d'un livre ( le derrière d'un livre). Ecrire au dos d'un papier (c'est-à-dire sur le revers). Le dos d'une chaise (la partie sur laquelle on s'appuie le dos ). Siége à dos. Cependant, sur le dos de la plaine liquide, S'elève à gros bouillons une montagne humide. RAC. Au dos d'un carrosse.

BOIL.

DOT, s. f. le T se prononce tant au pluriel qu'au singulier), le bien qu'une femme apporte en mariage. Assigner la dot. Donner en dot. Constituer une dot. Assurer la dot. Payer la dot. Il n'est guère d'usage au pluriel qu'en parlant de ce qu'on donne à un monastère quand une fille se fait religieuse. Les dots des reliDICT. DE L'ACAD. gieuses.

& Des filles à qui ils ne peuvent pas douner

>> une dot. Mélite qui, avec une riche dot, >> apporte de riches dispositions à la consumer, >> et tout votre fonds avec sa dot. » LA BRUY. DOTATION, s. f., action de doter. Il se prend dans les deux sens du verbe.

DOTER, v. a., donner à une fille une dot, pour se marier ou pour se faire religieuse. Lé père a doté sa fille de dix mille écus. Cette fille entrant en religion a été dotée de telle somme. Doter de pauvres filles.

DOTER, assigner un certain revenu à une communauté, à un établissement utile, etc. Doter une église, une chapelle, un college, un hospice, un couvent. DICT. DE L'ACAD. «Que de maisons saintes dotées. »

Je veux que, etc.

MASS.

Et que l'un des Capets, pour honorer leur nom, Ait de trois fleurs de lis doté leur écusson. BOIL.

DOUBLE, adj. des deux genres qui vaut, qui pèse, qui contient une fois autant. (Il est opposé à simple.) Double louis. Double portion. Double corps de logis. (Dans ce sens, il est substantif. Le double d'un corps de logis.) Il se dit aussi de deux choses semblables qui sont en même endroit. Double porte. Double croisée. On dit, nouer à double noeud, pour dire, à deux nœuds; et, fermer une porte à double tour, pour dire, la fermer à deux tours. On appelle, un mot à double entente, un mot qui a deux sens différens. On appelle, acte double, celui dont on fait des originaux semblables, pour en laisser un entre les mains de chacune des parties intéressées. Bail double. (Dans ce sens, il est d'un substantif, et signifie la copie d'un acte, traité. Le double de l'acte. J'ai le double du traité.) DICT. DE L'ACAD.

« Le double tranchant. (Voyez glaive.) >> Digne véritablement d'un double honneur, » et pour avoir vécu saiutement en l'esprit du » sacerdoce, et pour avoir élevé dans le même >> esprit la sainte congrégation qui étoit sou>> mise à ses soins. >>

Boss.

« Le double talent de savoir les choses ancien>>nes, et de narrer celles qui sont nouvelles LA BRUY. » avec, etc.» (Voyez sentiment.)

« Une double distribution, et de la nourriture » pour le corps, et du pain de la parole de Dieu » pour l'ame. »

FLECH.

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DOU

« Ennemi des esprits doubles et des mauvais FLECH.

» cœurs, »

« Etre double et dissimulé est un mérite que, MASS. > etc. >>> DOUBLE, subst., une fois autant. Payer le double. Condamner au double. DICT. DE L'ACAD. « Les nouvelles remarques qui avoient grossi LA BRUY. » du double mon édition. >>

AU DOUBLE, beaucoup plus. Vous m'avez rendu un bon office, je vous le rendrai au double. On donne le nom de double aux acteurs et actrices qui remplacent dans les rôles ceux qui en sont chargés en premier. Cet acteur n'est qu'un double. Il a un bon double. La pièce a été jouée par le double.

On dit, mettre une chose en double, pour dire, la replier sur elle-même. Mettre une serviette en double.

DOUBLEMENT, adv., pour deux raisons, en deux manières. Doublement coupable. Doublement puni. Doublement obligé. DICT. DE L'ACAD. « Il est dangereux de s'y trouver complice » d'un grand (dans une affaire suspecte); il s'en » tire, et vous laisse payer doublement pour lui

» et pour vous. »

LA BRUY.

« Nos premières années souillent encore notre >> cœur par des souvenirs lascifs et injustes; >> nous faisons sans cesse revivre nos jours pas»sés en ce qu'ils ont eu de criminel ainsi » nous vivons doublement pour le crime. » Soyez le père de vos peuples, et vous en serez » doublement le maître. » (Voyez tenir.) MASS. DOUBLER, v. a., mettre le double, mettre une fois autant. Doubler le nombre. Doubler la somme. Doubler la dépense. Doubler les gardes. DICT. DE L'ACAD. DOUBLER, au figuré, augmenter, rendre plus

fort.

<<< Le secret de doubler mes revenus et de thé>> sauriser. Il double et renforce les liens qui LA BRUY. >> l'attachent à la vie. »

On dit, doubler le pas, pour dire, aller plus vite. Doubler le filage ( faire plus de chemin en mer). Doubler le cap (passer au-delà du cap).

On dit, en termes de guerre, doubler les rangs, doubler les files, pour dire, y mettre le double de ce qui a coutume d'y être. Il signifie anssi, joindre une étoffe contre l'euvers d'une autre. Doubler un manteau. Doubler de velours. Doubler de soie.

On dit, de même, doubler un vaisseau, pour dire, lui faire un doublage de cuivre ou de planches.

On appelle, doubler un corps de logis, quand on joint un autre corps de logis à la face de derrière de celui qui est déjà fait.

On dit aussi, au théâtre, doubler un rôle, doubler un acteur, pour dire, jouer un rôle au défaut de l'acteur qui en est chargé en premier. DOUCE. (Voyez DOUX.)

DOUCEMENT, adv., d'une manière douce. Heurter doucement à la porte (heurter avec pen de bruit). Marcher doucement (marcher lentement ou avec peu de bruit ). DICT. DE L'ACAD. J'ai gagné doucement la porte sans rien dire. DOUCEMENT, délicatement. Cette affaire veut

BOIL.

élre traitée doucement. Il faut s'y prendre douce

ment.

DOUCEMENT, Sourdement, sans éclat. C'est une chose qu'il faut faire doucement.

DOUCEMENT, paisiblement. Tout s'est passé fort doucement.

DOUCEMENT, lentement. Vous marchez bien doucement. On avoit recommandé au cocher d'aller doucement dans les mauvais chemins. Le carrosse alloit si doucement que nous fúmes deux heures à faire une lieue.

son

DOUCEMENT, agréablement, commodément. On peut vivre doucement à la campagne pour peu de chose. Il passe le temps doucement di cabinet, dans la solitude, avec ses livres, avec ses DICT. DE L'ACAD. amis. DOUCEMENT, sans éclat, sans faste.

« La simplicité d'une vie particulière qui » goûte doucement et innocemment ce peu de Boss. » biens que la nature nous donne. »

DOUCEMENT, avec bonté, sans humeur, sans colère. Traiter doucement les vaincus. Reprendre quelqu'un doucement de ses fautes.

DOUCEMENT, médiocrement bien. Comment se porte ce malade? Tout doucement. Cette affaire avance-t-elle? Tout doucement. On dit, proverbialement, aller doucement en besogne. Et tantôt il signifie, sagement, mûrement, sans rien précipiter; tantôt il signifie, lachement, molle

ment.

DICT. DE L'ACAD.

BOIL.

La médisance y va plus doucement.
On dit aussi, doucement, par une sorte de
réprimande ou de conseil. Doucement, vous
parlez trop haut. Doucement, vous vous échauffez
trop. Doucement, vous allez trop vite.
DICT. DE L'ACAD.

A quoi bon ces grands mots ? doucement, je vous prie.
BOILEAU.

DOUCEREUX, EUSE, adj., doux, sans être
agréable. Vin doucereux. Liqueur doucereuse.
Fruits doucereux.
DICT. DE L'ACAD.

Un vin rouge et vermeil, mais fade et doucereux. B. Il se dit figurément des personnes et des choses, et signifie, qui paroit trop doux et af

fecté. C'est unhomme doucereux. Il a l'air douce-
reux,
la mine doucereuse. DICT. DE L'ACAD.
« Il est fin, cauteleux, doucereux, mysté-
LA BRUY.
>> rieux. >>

Ces doucereur Renauds, ces insensés Rolands.

BOIL.

Des Bergers doucereux. On dit aussi, des vers doucereux, une lettre doucereuse, des choses doucereuses, pour dire des vers, une lettre, des propos d'amour, mais DICT. DE L'ACAD. d'un amour fade.

LA BRUY.

«<< Un tissu de mots doucereux. » DOUCEREUX, subst. C'est un doucereux. Il fait le doucereux auprès des femmes (il cherche à leur plaire par des galanteries fades).

DICT. DE L'ACAD.

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dans une chose. La douceur du sommeil. La douceur du repos. Gouter la douceur de la vie, les douceurs de la société. La douceur de la liberté. La douceur du commandement. La solitude a ses douceurs. Les douceurs de la vie. Les douceurs trompeuses du siècle.

« Déçu par la douceur apparente du repos. » Ce repos, cette douceur de la vie, etc. Les » douceurs célestes qu'elle avoit goûtées sous les » ailes de sainte Fare, étoient revenues dans son >> esprit. Je ne suis arraché moi-même aux » douceurs de la gloire humaine. Il (Dieu ) » ne veut avoir les cœurs que pour les remplir » de douceurs célestes. Il faudroit vous mon» trer cette ame détachée des chastes douceurs >> qui l'ont attirée à Dieu. Le plus grand >> bien de la vie humaine, c'est-à-dire les dou-. >> ceurs de la société. » (Voyez gagner, goûter, manne, retour.) Boss.

«Il ne manque rien à un roi que les douceurs » d'une vie privée. La douceur de ses jours. >> (Voyez amener, servir.)

LA BRUY. a Ils livrent leur cœur aux vaines douceurs » d'une vie molle et oisive. Son amitié lan» guit, si on ne la nourrit de quelques douceurs. Il jouissoit de la douceur du repos. Les » nuits, plus tristes que les jours, lui ôtent la » douceur de la compagnie, et ne lui donnent » pas celle du repos. » (Voyez goûter, meler, sacrifier, vivre.)

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FLECH.

Les plus légères douceurs dont on console >> leurs peines. - Les douceurs de l'espérauce. » (Voyez meler.) - Vous verrez qu'il vous reste >> encore dans votre état plus de douceurs capa>>bles de vous corrompre, que de croix propres >> à vous sanctifier. Vous sentirez alors le » plaisir d'ètre nés grands; vous goûterez la vé>> ritable douceur de votre état. Nous trouvons » dans leur société une douceur qui se change >> en un ennui avec le reste des hommes. >> Goûtant avec vous les douceurs d'une vie pri»vée. Ce spectacle tout seul noircit l'imagi»> nation, empoisonne toute la douceur de la >> vie. - Goûter à longs traits la douceur empoi» sonnée du crime. » (Voyez cacher, embellir, insupportable, partager, répondre.)

MASS.

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a Il répondoit avec douceur. La douceur » dont il usa. >> FLÉCH.

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-

« Un excès de douceur. - Quel fonds de bonté » et de douceur envers les siens! Ce n'étoit » pas en lui une douceur empruntée, où la poli»tesse et les manières ont plus de part que le >> sentiment. L'esprit de douceur et de charité >> dont, etc. Ceux qui vécurent sous la dou» ceur de ses lois et de son empire. » (Voyez ajuster, exercice, montrer, voile, zèle.)` Mass. «La domination turque qui n'est jamais fa» tale qu'aux grands, et qui affecte de la douVOLT. » ceur pour les peuples tributaires.»

Souvent de la justice il passe à la douceur. COR.
Il affecte pour vous une fausse douceur.
Mais je sens que bientôt ma douceur est à bout.
J'essaierai tour à tour la force et la douceur.

Craignez sa feinte douceur. (Voyez joug, verser.)

Oublier la douceur aux chrétiens commandée. Sous le bon roi Saturne, ami de la douceur. (Voyez enclin, garder.)

RAC.

BOIL:

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« Elle croit voir dans la douceur de ces regards » et de ce visage, la douceur d'une humeur pai»sible. » Boss. « Des yeux pleins de douceur.» (Voyez exceller.) LA BRUY. « Des traits de douceur. » (Voyez lever, trait.) FLÉCHIER.

La

« Un air plein de douceur et de majesté. » Cet air simple et noble de douceur. » douceur et la majesté de son front est une >> image de celle de son ame. » MASS.

Enfin, avec des yeux où règnoit la douceur.
J'admirois sa douceur, son air noble et modeste. RAC.
DOUCEUR, tranquillité.

a La douceur de sa mort. » (Voyez remplir.) BOSSUET.

DOUCEUR, se dit encore de tout ce qui fait une impression agréable sur les sens, par opposition à ce qui est désagréable, rude, choquant, etc. La douceur de l'haleine. La douceur d'un parfum. La douceur de la voix. La douceur de la peau.

DOUCEUR, température agréable. La douceur

du temps. La douceur de l'air. La douceur de la saison.

On dit, la douceur du style, en parlant d'un style qui plait, qui attache. Fénélon et Racine ont une grande douceur de style. DICT. DE L'ACAD. Il faut que sa douceur flatte, chatouille, éveille. (La douceur de l'idylle.)

De tes vers les charmantes douceurs.

Le madrigal plus simple, et plus noble en son tour, Respire la douceur, etc.

La douceur de tes accords.

BOIL.

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De mes froides douceurs fatiguer tout le monde.
A leurs fameux époux vos aïeules fidèles,
Aux douceurs des galans furent toujours rebelles.
BOILEAU.

DOUER, v. a., avantager, favoriser, pourvoir, orner. Il ne se dit que des avantages, des graces qu'on reçoit du ciel, de la nature. Dieu l'a doué d'une grande vertu, d'une grande sagesse, d'une grande patience. La nature l'a doué d'un grand esprit, de divers talens. La nature a doué cette fille d'une grande beauté.

DOUÉ, ÉE, participe. Doué d'une grande vertu. DOULEUR, s. f., mal que souffre le corps ou T'esprit. Douleur de tete, d'estomac. Les douleurs de la goutte, de l'enfantement. Douleur vive, aiguë, amère, sensible, cuisante, mortelle, violente. Accablé de douleur. Pénétré de douleur. Apaiser, modérer, soulager la douleur. Eprouver, sentir la douleur. Causer de la douleur. DICT, DE L'ACAD.

--

« Dans la douleur de la plaie, on sent, etc. » Souffrir les plus vives douleurs. Ses douleurs » plus vives et plus pénétrantes que ses joies. » (Voyez reconnoître.) Une si juste et si sen»sible douleur. (Voyez permettre.) La vio>>lence de notre douleur. (Voyez tromper.) » Une douleur qui n'a point de bornes. (Voyez » douleur.) Partout on voit la douleur et le » désespoir. Parmi les plus cruelles douleurs. » (Voyez joie.)- Les plus mortelles douleurs. » (Voyez pourpre.) - Succomber à la douleur. >> Quand je devrois renouveler vos doul urs. » Les extrêmes douleurs du fils. (Voyez représenter.) Des fragiles images d'une douleur » que le temps emporte avec tout le reste. » Des enfans percés de douleur. - Percé de dou» leurs aignes. » (Voyez adoucissement, cacher, éclater, effort, exprimer, image, pénétrer, suspedre, tomber, vain, vaincre.) Boss.

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« Il est plongé dans une amère douleur. » Pour adoucir une grande douleur. Les dou» leurs muettes et stupides sont hors d'usage. >> On pleure, etc. » (Voyez accompagner, dessus, naître, raison, renouveler, source, vaincre.) LA BRUYÈRE.

« Elle n'a pas ressenti de ces douleurs aiguës » qui font regarder la mort comme une consola>>>tion. Dut-il augmenter vos douleurs. - La » douleur doit céder à la foi. Résister à la » douleur.

--

Jamais cœur ne fut pressé d'une

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» plus vive douleur que le sien. » pour un temps votre douleur. Trompez » votre douleur par le souvenir, etc. (Voyez » tromper.)- Laissons aux infidèles ces longues » et sensibles douleurs que la religion ne mo» dère pas. Entre la douleur et la joie. (Voyez >> entre.) -Un effort de douleur. (Voyez rom>> pre.) Modérer votre douleur. Posséder >> sans orgueil, perdre sans douleur. Qui » pourroit exprimer la douleur qu'elle ressentit » lorsque, etc. Ne croyez pas que pour con» soler ou pour flatter votre douleur, je veuille, Touchée de douleur. Des douleurs » vives et longues tout ensemble. (Voyez offrir.) Dans ces jours de douleur. Se livrer à sa

>> etc.

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» douleur. Un cœur brisé de douleur. Des » chants de douleur et de funérailles. (Voyez » méler.) Je réveille ici votre douleur. » N'attendez pas que je ménage vos esprits, on » que, par des figures étudiées, je flatte ou j'ir»rite votre douleur.» (Voyez abandonner, a‹cabler, causer, épuiser, effort, empire, lier, marque, marquer, méler, motif, occuper, plainte, puissance, ressentir, renouveler, source, soutenir, temps, tirer.)

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» (Voyez sentir.) - Etendu sur le lit de votre » douleur (Voyez conserver, représenter, voir.) Les douleurs cruelles que ses maux lui font >> sentir. (Voyez tenir.) - Des jours de douleur. » (Voyez jour.) Supérieure à la douleur. » (Voyez philosophie.) Il sent toujours la » douleur secrète de la rupture et de la sépara» tion.» (Voyez déconcerter, enfanter, garder, insoutenable, lien, reconnoissance, renouveler, soulager.) MASS.

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Apaise, ma Chimène, apaise ta douleur.
Prends du repos, ma fille, et calme tes douleurs.
Et de quelque façon qu'éclatent mes douleurs.
Je ne viens pas ici consoler tes douleurs.
Croit-elle ma douleur moins vive que la sienne?
Vit-on jamais une ame, en un jour, plus atteinte
De joie et de douleur, d'espérance et de crainte....?
Ma joie et mes douleurs dépendoient de son sort.
Chimène à vos genoux apporte sa douleur.
(Voyez douter, secret, trahir.)

Votre rivale en pleurs

COR.

Vient à vos pieds sans doute apporter ses douleurs.
Quoi! madame, toujours irritant vos douleurs.
Vous triomphez, cruelle, et bravez ma douleur.
Je lis dans vos regards la douleur qui vous presse.
Je te laisse trop voir mes honteuses douleurs.
Connoitre l'amour et ses folles douleurs.
La douleur qui se tait n'en est que plus funeste.
Que de cris de douleur le temple retentisse.
(Voyez attendrir, joindre, marque, rire, soulagement,
soulager.)

Et souvent de douleur se pamer par avance.
De douleur oppressée.

RAC.

De Charenton l'hérétique douleur. (Voyez hérétique.) Et qui, voyant un jour la douleur vertueuse De Phèdre, malgré soi, perfide, inoestueuse, etc.

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« Les enfans de Dieu étoient étonnés de ne plus voir ni l'autel ni le sanctuaire. O douleur! il falloit cacher la pénitence avec le meine soin qu'on eût fait les crimes. >> BOSSUET.

O douleur ! & supplice affreux à la pensée !

Ah! douleur non encore éprouvée !

A quel uouveau tourment je m'étois réservée ! RAC. DOULOUREUSEMENT, adv., avec douleur. Il se plaignoit douloureusement.

DOULOUREUX, EUSE, adj., qui cause de Ja douleur. Une plaie douloureuse. Un mal douLoureux. Cette perte m'a été bien douloureuse. Le spectacle douloureux des souffrances d'autrui. Séparation douloureuse. DICT. DE L'ACAD.

« Une chose triste et douloureuse à imaginer. La goutte la plus douloureuse. Perte plus LA BRUY.

» douloureuse. »

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doute que

DOU

cela ne soit. Mettre en doute (douter). Révoquer en doute un fait (en douter). DICT. DE L'ACAD.

« Qui leur résoudra ces doutes? - La résoluBoss. » tion de tous ces doutes. »

<< Il meurt dans le doute. » (Voyez accabler.) LA BRUYÈRE.

« Dans les recherches de sa foi, il lui étoit FLÉCH. » échappé quelque doute.»

« Ils nous vantent leurs doutes, et nous dé» fient d'y satisfaire et d'y répondre. — Quel»ques doutes usés et vulgaires qu'on a débités » dans tous les temps. Dans le doute que se » forme l'impie sur l'avenir.- N'ayant pour Cette lumière » lui que des doutes frivoles. >> intérieure qui éclaire nos doutes.-Plutôt pour » se faire une gloire de ses doutes que pour les >> éclaircir. - Ils proposoient déjà contre tout » culte rendu au très-haut, ces doutes impies » qui sont devenus le langage vulgaire de l'in» crédulité. » (Voyez former, scrupule, vérité.) MASSILLON.

Ote moi d'un doute.

Parlez notre amitié par ce doute est blessée.
Aucun ne met en doute

Les longs et grands travaux que notre amour vous coûte.
CORNEILLE.

Délivrez mon esprit de ce funeste doute.
Un moment quelquefois éclaircit plus d'un doute.
Entrons c'est trop garder un doute qui m'accable.
(Voyez condamner, débarrasser, éclaircir.)

RAC.

Lui seul éclaircira vos doutes ridicules.
Notre docteur bientôt va lever tous ses doutes, BOIL.

SANS DOUTE, assurément. Viendrez-vous demain? Sans doute. DICT. DE L'ACAD.

<< Foible et trompense image, sans doute! mais » la vanité s'en repait.-Peut-on mener une » telle vie dans le monde? Qui sans doute. » BOSSUET.

« Vous admirez sans doute cette fermeté. » FLÉCHIER.

« Sans doute une haute naissance est une préMASS. » rogative illustre, etc. >>

J'ai fait des malheureux, sans doute, et la Phrygie Cent fois de votre sang a vu ma main rougie. RAC. SANS DOUTE, selon toutes les apparences. !! arrivera sans doute aujourd'hui. Sans doute qu'il n'a pas songé à ce qu'il disoit. DICT. DE L'ACAD. « Si donc vous ne trouvez pas, sans doute Boss. » vous ne cherchez pas. »

«Si ce n'étoient là que mes vœux et mes >> prières, les dernières sans doute que mon mi»nistere me permettra de vous offrir dans ce » lien auguste, etc. » (Voyez amollir, consolation, couronne, croire, foudre, unir.) MASS.

Sans doute ils sont aux mains.

Сок.

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