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a (est à vous seul, ô mon Dieu, que je » m'adresse pour les obtenir. >>

PASC. «En s'adressant à Dieu mème. — Quoique » Jésus-Christ soit envoyé pour tout le monde, » il ne s'adresse d'abord qu'aux brebis perdues » de la maison d'Israël. » Boss.

« Il s'adresse à un vieillard pour lui deman>> der, etc. » FEN.

« Aune d'Autriche s'adressa à cette compa»gnie pour avoir la régence illimitée. »

VOL.

A l'auteur de mes maux il faut que je m'adresse. Les Juifs à d'autres dieux osèrent s'adresser. RAC. Où fant-il s'adresser ? à quel peuple? à quel livre? L. R. S'adresser prend quelquefois pour sujet un nom de chose inanimée.

Mais de grace, est-ce à moi que ce discours s'adresse ? Le seul où mes regards prétendoient s'adresser. (Le seul cœur.)

Les ordres du sultan qui s'adressent à vous. RAC. On dit adresser ses pas pour tourner ses pas vers quelque endroit, alier vers quelque lieu. Mais votre frère Attale adresse ici ses pas. COR. ADRESSER, v. n., toucher droit où l'on vise Adresser au but. Vous n'avez pas bien adressé. DICT. DE L'ACAD.

ADRESSE, ÉE, part.

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Que ma gloire offensée, Demande une victime à moi seule adressée. RAC. ADROIT, OITE, adj., qui a de l'adresse de la dextérité; il se joint à un nom de personne et à un non de chose inanimée. C'est un esprit adroit. Il est adroit à manier les esprits. DICT DE L'ACAD. «Les hommes ne sont adroits que pour fuir » devant le vainqueur. » Boss. « Une troupe d'archers adroits. Le plus » adroit de tous les Ebaliens. >> les exercices du corps. » l'arc.- Adroit à dissimuler. » » On la vit (la cour de Rome) terrible au roi » de France Henri III, adroite avec Louis XIII. » VOLTAIRE.

Adroit à tous Adroite à tirer de FEN.

« Cette république avoit été assez heureuse » ou assez adroite pour ne paroitre plus qu'auxi»liaire dans une guerre entreprise pour sa » ruine. Un adroit courtisan.- Un homme » adroit et entreprenant. >> VOLT.

Des plu nobles vertus cette adroite ennemie. BoIL. Ce merveilleux Protée, adroit à nous surprendre. L. R. ADROIT, joint à un nom de chose inanimée. «Des corps que les exercices rendoient adroits.» BOSSUET.

» Nos passions ne sont pas seulement vio» lentes, elles sont adroites. » MASC.

Si on veut un roi dont le corps soit fort » et adroit. >> FEN. « Une main adroite. — Un adroit manége. » LA BRUY.

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« Ces compositions si adroitement colorées. » (Voyez composition.) BOSSUET.

« On est souvent obligé (dans l'éloge des » princes) de se jeter adroitement sur leur nais»sance et sur la gloire de leurs ancêtres. >>> FLÉCHIER.

« Semer adroitement des écrits injurieux à » l'autorité. >> D'AG.

« En lui insinuant adroitement qu'il falloit » partir.-En 'divisant adroitement la magis» trature. Il pressentit adroitement la reine » mère. - Il avoit adroitement remis cette com>> mission hasardeuse à l'abbé de Fénélon. >>

(Voyez le verbe conduire.)

>>teur.

Et cette prompte ruse

VOLTAIRE.

COR.

Divise adroitement trois frères qu'elle abuse. ADULATEUR, TRICE, s., flatteur, flatteuse, » celui ou celle qui par bassesse ou par inte >> rêt donne des louanges excessives à une per» sonne qui ne les mérite pas. Lache adulaC'est un perpétuel adulateur. C'est » une grande adulatrice. DICT. DE L'ACAD. « Ce sont les mauvais rois qui forment et » multiplient les adulateurs.- La même puis»sance qui multiplie autour d'eux les adula»teurs. Quel malheur pour les grands de trou» ver des adulateurs où ils auroient dû trouver » des Ambroise. - L'adulateur qui ne cherche » qu'à nous plaire. —La grandeur ne manque » guère d'adulateurs. Quel mépris pour les » adulateurs, la honte des cours, et l'écueil des » meilleurs princes! - Coupables adulateurs de »sa foiblesse. >>

MASS.

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« Si l'adulation a tant de charmes, lors mê » que les vices en affoiblissent l'autorité, quel.e » séduction ne forme-t-elle pas, lorsqu'elle est >> consacrée par les apparences mêmes de la ver» tu? - Démasquer l'imposture et l'adulation. >> C'est l'orgueil des rois tont seul qui auto>> rise et enhardit les adulations. La mort » change en censures les vaines adulations. » La cour qui outre toujours à l'égard de ses » maitres l'adulation et la censure. -On pro» digue à l'envi les louanges et les adulations. L'adulation étoit encore plus bannie de sa MASS. » cour que la crainte, »

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«L'homme vertueux qui ne se joint pas aux » adulations publiques. Louis plus touché du » simple et du naturel, venoit se délasser des » adulations auprès d'elle.-Plus éloiguée encore » par l'élévation de son caractère que par celle » de sa naissance, d'une basse adulation. - Le » long usage des adulations rend les princes » insensibles à la tendresse.-L'éloquence tou» jours flatteuse dans les monarchies s'est affa» die par des adulations dangereuses aux meil» leurs princes.-L'adulation publique couvre >> l'infamie du crime public. — Les adulations ne survivent pas à leurs héros. - L'adula»tion la plus dangereuse est dans la bouche » de ceux qui sont établis les ministres de la » vérité. » MASS.

« L'adulation, la compagne immortelle des »rois. Les insinuations dangereuses de l'adu»lation. La vanité des adulations humaines. >> MASSILLON.

(Voyez les verbes cacher, corrompre, élever, enfanter, promettre, travestir, et les noms aveuglement, éloge.)

Pascal, Bossuet, Fénélon, Fléchier n'ont fait aucun usage de ce terme.

« On y lit (dans ces inscriptions) que Louis XIV ne prit jamais les armes que malgré lui: » il démentit bien solennellement cette adula»tion au lit de la mort, par des paroles dont, etc. >> VOLT.

ADULTE, adj. des deux genres. Qui est parvenu à l'adolescence, à l'âge de puberté. Il n'étoit pas encore adulte, une personne adulte. - Il est aussi substantif. Le baptême des adultes.

« L'église voit avec un regret extrême que ce » qu'elle a procuré pour le salut de ses enfans » devienne l'occasion de la perte des adultes. » PASCAL.

ADULTÈRE, adj. des deux genres. Qui viole la foi conjugale. Epoux adultere, amour adultre, commerce adultère.

DICT. DE L'ACAD.

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COR.

La prostitution, l'adultère, i'inceste. Vous me parlez toujours d'inceste et d'adultère. RAC. ADVERSAIRE, subst., celui qui est opposé, e sur lequel on veut remporter l'avantage. Iĺ s dit en parlant de combat, soit avec les armes, soit par la parole ou par des écrits. Vaincre son adversaire, ses adversaires. Désarmer son adversaire. Ecraser, ménager son adversaire. Puissant a kersaire. Redoutable, dangereux adversaire. Généreux adversaire. Foible adversaire. Il se dit aussi de celui qui est d'un parti ou d'une opinion contraire. Il est mon adversaire.

-

« Les adversaires de l'église nient les miracles. » Les jésuites auront toujours dans les dominicains de puissans adversaires. - C'est pour

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« L'un et l'autre (Turenne et Montécuculli ) »jugeoient de ce que son adversaire alloit tenter » par les démarches que lui-même eût voulu » faire à sa place. Leurs armes émoussées n'a» voient plus d'adversaires à combattre. - Si >> le czar ordonna cette manœuvre, il étoit un » digne adversaire de Charles XII. » VOLT. Mais comme il s'est vu seul contre trois adversaires. Pour te faire vaincre un si fort adversaire. COR. Qu'ils soient de vos écrits les confidens sincères, Et de tous vos défauts les zèlés adversaires. Ni les cris douloureux de mes vains adversaires. Adversaire du camp qu'il avoit protégé. Il fatigue à loisir son terrible adversaire. ADVERSE, adj., contraire. Il n'est guère d'usage qu'en ces deux phrases:

B. L. RAC. VOL.

Fortune adverse, partie adverse, dont le dernier ne se dit qu'en style de harreau, et signifie la personne contre qui l'on plaide. On dit aussi

l'avocat adverse.

Jamais l'adverse fortune,
Ma surveillante importune,
Ne parut plus loin de moi.

Rouss.

ADVERSITÉ, 8. f., état d'une personne malheureuse. Etre dans l'adversité, tomber dans l'adversité, étre constant dans l'adversité, succomber à l'adversité. Sa vie a été melée d'adversité et de prospérité. DICT. DE L'ACAD.

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« Celui qui est dans une grande adversité. » Une famille auguste mais malheureuse, que » la piété et la religion avoient poussée jus» qu'aux dernières épreuves de l'adversité. » Une probité éprouvée par l'adversité. »

LA BRUY!

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« Grand dans l'adversité par son courage, » dans la prospérité par sa modestie. La pros» périté ne l'avoit point enflé, l'adversité ne » l'abattit point. Vous n'avez été ni éblouie » par la gloire, ni abattue par l'adversite, »

FLECH.

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AFFADIR, au fig., en parlant des ouvrages d'esprit. Affadir un discours par des pensées et par des expressions affectées et doucereuses.

« L'éloquence, toujours flatteuse dans les » monarchies, s'est affuckie par des adulations MASS. » dangereuses aux meilleurs princes. » Et n'estimant digues d'être applaudis, Que les héros par l'amour affudis.

ROUSS.

AFFADIR, causer une sensation désagréable au palais, à l'estomac, par quelque chose de fade. Une sauce qui affudit le coeur.

Dodillon étourdi

BOIL.

A long-temps le teint pâle et le cœur affadi. On dit au figuré des louanges outrées affadissent le coeur.

AFFAIRE, s. f., ce qui est le sujet de quelque occupation. Affaire agréable, affuire importante, affaire épineuse, difficile. Il est accablé d'affaires. DICT, DE L'ACAD.

>>

« Etant libre, sans relation, sans affaires. Après s'être chargé de tant d'affaires.

» Faire succéder les divertissemens aux affaires, » PASCAL.

-((

L'affabilité qui prend sa source dans l'huv manite, Vit-on jamais dans un rang si » élevé, et avec tant de supériorité de génie, >> Une douce >> tant de bonté et d'affabilité ? » affabilité nous rassuroit contre son rang. >> N'avoit-il pas réconcilié la grandeur avec l'afSi l'éclat du trône étoit tempéré » fabilité ? » par l'affabilité du souverain. - L'affabilité du >> souverain relevoit l'éclat et la majesté du >> trône. Les charmes de sa douceur et de MASS. son affabilité, »

« Cette douceur et cette affabilité qui rassu»roient les foibles. »

D'AG.

» Il mit de l'affabilité et même de la mollesse » par-tout où son prédécesseur avoit fait pa»roitre une fierté inflexible. » VOLT.

(Voyez accès, caractère, confiance, devoir, distinction grandeur, humanité, majesté, rang, et le verbe se rapprocher.)

Noble affabilité, charme toujours vainqueur. Rouss. AFFABLE, adj. des deux genres, qui a de Taffabilité. C'est un homme extrêmement affuble. 1 est d'un caractère doux et affable. Dicт, de L'ACAD.

Elle savoit « Affable à tous avec dignité. >> estimer les uns, saus facher les autres. Boss. Etre affable envers ses inférieurs. - Les plus >> grands homines et les plus grands rois ont · Cette sé» ont toujours été les plus affables. > rénité qui les rend accessibles et affables. La majesté qui l'environnoit étoit affable ét » accessible. - Soyez tendre, humain, affable. » MASS. (Voyez accueil, )

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« Affable à tout le monde. On le voit à la vérité » trop plein de sa grandeur, mais affiable. » VOL. Lui parmi ces transports, affable et sans orgueil, A l'un tendoit la main, flattoit l'autre de l'œil. R. AFFADIR, v. a., rendre fade. Affudir une sauce en y mélant quelque chose de trop doux,

« D'autres affaires demandent vos soins. >> Toujours elle ( la mort) rompt quelque » grand dessein et quelque affaire importante. Ne poiut se charger de trop d'affaires. » Les Gaulois, appelés ailleurs par d'autres » affires. - Dans toutes les autres affaires il »y a ce qui les prépare, ce qui les détermine » à les entreprendre, et ce qui les fait réussir. Des particuliers qui ne songent qu'à leurs » affaires. BossIls se feroient alors une plus grande afUn homme » faire de leur établissement. » que le nombre, le poids, la diversité, » difficulté et l'importance des affaires occu>>pent seulement et n'accablent point. - II » n'a jamais eu, dans toute sa vie, que deux » affaires, qui sont de diner le matin et de souTourner son esprit aux grandes >> per le soir. Ce n'est pas un >>> et laborieuses affaires. >> simple amusement, c'est une affaire labo»rieuse, et à laquelle il peut à peine suffire. Un homme Paroitre accablé d'affaires. - Oisifs et

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» important et chargé d'affuires.
» sans aucune affaire qui les appelle ailleurs. »
LA BRUYERE.

-

et

« Les plus grandes affaires qui agitent les >> hommes ambitieux.. Ils sont toujours en» trainés par l'affaire du jour où ils sont, » cette affaire étant seule à les occuper, elle » les frappe trop, elle détruit leur esprit; car » on ne juge sainement des affaires que quand » on les compare toutes ensemble, et qu'on » les place toutes dans un certain ordre, afin » qu'elles aient de la suite et de la proporFEN.

» tion. »

« Loin du bruit de la ville et du tumulte » des affaires. Libre des soins et des distrac» tions des affaires. Tranquille dans l'em>> barras et le tumulte des affaires.

- La vi

» site d'un hopital, un voyage de dévotion, >> une retraite dans un monastère, c'étoient » les affaires que sa religion et sa charité lui » faisoient regarder comme importantes. »

« Les affaires nous dissipent.

FLÉCHIER.

L'affaire

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« Ces juges qui se déclarent les protecteurs de » toutes les affaires déplorées. Les premiers feux » d'une jeunesse impétueuse n'inspirent aux ma»gistrats que du dégoût pour les affaires... » Attendous quelques années, nous verrons » peut-être ce magistrat, devenu un homme >> nouveau, avoir pour les affaires une avi» dité dont, etc. Attentif à les prévoir avant » qu'elles soient formées, annonçant leur »> naissance, se réjouissant de leurs progres, heu>> reux quand if les voit arriver au point de » maturité, dans lequel il se flatte de s'en ras» sassier. »Voyez courant, épine.) D'AGUES. « Un mélange d'affaires judiciaires et d'affaires d'état. -Une affaire douteuse. »(Voyez tribunal.) VOLTAIRE.

AFFAIRE, ce qu'on a à discuter, à démêler avec une personne ou plusieurs personnes dans le commerce de la vie. C'est une affaire d'honneur. Sortir d'une affaire avec honneur. Se charger d'une affaire. Entendre bien une affaire, comprendre,concevoir une affaire. Il débrouille bien, il déméle bien une affaire. Conclure une affaire. DICT. DEL'AC. << Bien glorieux de savoir le nœud de l'af» faire. Jusque-là j'avois entendu les affaires.

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Résolu de sortir d'affaire. » PASC. « Les plus expérimentés dans les affaires, » font des fautes capitales. - Son incroyable » dextérité à traiter les affaires les plus déli» cates. Si l'on avoit à traiter quelque » grande affaire avec ce prince. » Boss.

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Les

«La science des affaires. Sur le point dé>>cisif même des plus grandes affaires. » affaires n'eurent jamais rien d'obscur qu'il » n'éclaircit, rien de douteux qu'il ne décidat, » rien de difficile qu'il n'aplanit, rien de dé»licat qu'il ne ménageat, rien de périlleux » qu'il ne franchit, rien de pénible qu'il ne » dévorat; les plus vastes l'étoient moins que >> son esprit. » MASS.

« Au-dessus des plus grandes affaires par l'é» tendue de son génie, se croyant presque au» dessous des plus petites par l'exactitude de >> sa religion. Une parfaite intelligence des » affaires. Une espèce de temple où se trai» toient les plus importantes affaires de la re» ligion. >>> D'AGUES.

« Cette politique mitigée qui commence les On traîna » affaires pour les abandonner. » l'affaire en longueur. Celui qui eut le plus » de part à cette affure, dans laquelle la » puissance de Louis XIV avoit échoué. - IĮ »sembloit qu'une affaire assoupie, dans la» quelle il n'y avoit que du ridicule, ne de>> voit jamais se réveiller. L'affaire de ce » genre, la plus importante et la plus délicate, >> fut celle, etc. Il évoqua l'affaire à sou » conseil et se garda bien de la décider. — » Le métropolitain, à qui l'affaire ressortissoit » de droit. Tout le fond de l'affaire lui » étoit favorable. A peine sorti de cette pe»tite affaire avec tant de grandeur. » VOLTAIRE. AFFAIRE, ce qui est le sujet d'une délibération dans une assemblée, dans un conseil d'état.

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<< Convoquer les assemblées, y proposer les » affaires. Il n'y eut jamais d'assemblée » où les affaires fussent traitées plus mûre» ment, ni avec plus de secret, ni avec une » plus longue prévoyance, ni avec un plus » grand zele pour le bien public. Le sénat » devoit digérer et proposer toutes les affaires; » il en régloit quelques-unes avec le roi ; » mais les plus générales étoient rapportées au » peuple qui en décidoit. Pour prendre une » idée plus droite et plus véritable des affaires » qu'ils avoient à décider. Jamais affaire » n'a été jugée avec plus de réflexion et de Boss. «Le peuple s'assembloit pour parler ou dé

>> connoissance. >>

---

>> libérer des affaires publiques. - Ces lieux » étoient tout à la fois la scène des plaisirs et >> des affaires. Les états assemblés pour une » affaire capitale. » LA BRUY. «L'humeur fait décider les plus grandes af»faires par les plus petites raisons. » FÉN. « Les affaires que l'on a remises à votre ju»gement et à vos conseils. Cette pénétra» tion dans les affaires. Sans aucune expé»rience des affaires. Cette présence et cette » netteté d'esprit avec lesquels vous dévelop»pez nos affaires. »

FLÉCH.

A peine commence-t-on à bégayer qu'on » décide déjà de l'affaire la plus sérieuse de la » vie. » (Du choix d'un état. ) MASS. L'affaire est d'importance, et bien considérée, Mérite en plein conseil d'être délibérée. COR. Sire, j'en ai trop dit, mais l'affaire vous touche. Vous savez à quel point l'affaire m'interesse. AFFAIRES, ce qui a rapport à la fortune et aux intérêts d'un particulier.

COR.

« Les fautes qui ont ruiné nos affaires. » Régler ses affaires. Il mourut sans avoir » eu le loisir d'établir solidement ses affaires. » BOSSUET.

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« Dans les conjonctures pressantes de leurs » affaires. Il prend soin de leurs affaires. >> Il est mystérieux sur ses affaires. » LA BRUYÈRE. «Ne leur donnez jamais la clef de votre » cœur ni de vos affaires. - Faute d'avoir su » choisir des gens de bien, qui conduisissent. » mes affaires. Le mari règle toutes les af»faires du dehors. >>

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FÉN.

ressource

«En faisant les affaires de Dieu et de sa » religion, il n'eût pas négligé les siennes pro>> pres. Vaquer aux affaires de sa famille. On abandonne les affaires d'autrui pour » ne s'en pas faire à soi-même. » FLÉCH. «Des affaires domestiques désespérées. - Des » affaires ruinées. Ruinant sans » ses affaires et sa fortune. '- Nous alléguer >> l'embarras de vos affaires. Vous vous plai» gnez quelque temps du contre-temps de vos » affaires. Une providence attentive préside » à leurs affaires. Malgré ses affaires qui >> demandent qu'on se retranche. » MASS. « Le dérangement de ses affaires. » VOLT. AFFAIRE, soin, peine, embarras. Fácheuse affaire. Il vous donnera bien des affaires.

« Pour lui susciter mille embarras, mille affaires désagréables et fàcheuses. >> MASS. «Il se tira d'affaire à peu près de même. » VOLTAIRE.

Vous ferez-vous toujours des affuires nouvelles? BOIL. AFFAIRES, administration, gouvernement d'un état.

« Le jeune prince, las d'obéir aveuglément » à une mère si impérieuse, tâchoit de l'é»loigner des affaires où elle se maintenoit >> malgré lui. Cette princesse, que sa pru»dence rendoit si propre aux grandes affaires. Cet esprit vif et perçant, qui embrassoit » sans peine les plus grandes affaires. »ployé, pour sa prudence, aux plus grandes affaires de l'état. Se retirer des affaires » publ Pompée régla les affaires d'O

Em

»rient. — Les Gaulois d'Italie empêchoient » les Romains de pourvoir aux affaires d'Es>>pagne. - Polybe que son étroite familiarité » avec les Romains faisoit entrer si avant dans » le secret des affaires. » BOSSUET.

« Vous qui, par le succès de vos affaires » particulieres, avez été jugé digne que l'on >> vous confiát les affaires publiques. Il est »savant, dit un politique, il est donc inca» pable d'affaires. D'autres qui, prêtant » leurs soins et leur vigilance aux affaires pu»bliques, après les avoir employés aux judi>> ciaires. Il a laissé douter en quoi il ex>> celloit davantage, ou dans les belles-lettres >> ou dans les affaires. - Une vaste capacité » qui s'étend, non-seulement aux affaires du » dehors, etc. » LA BRUY.

« Protesilas, à qui j'avois confié l'admi>>ministration de mes plus grandes affaires. >> - Il m'a délivré du tumulte et de la ser» vitude des affaires. Idoménée, trop en» nemi des affaires. Eurimaque étoit un >> homme capable d'affaires. - Pendant qu'il » gouvernoit les plus grandes affaires. — On » m'entretenoit souvent des plus grandes af»faires. Il prend les conseils de Narbal pour >> les principales affaires. » FEN. « La reine consentit à le voir éloigner des » affaires. » FLÉCH.

Il paroissoit sans cesse à la tête des armées » et des affaires publiques. Si les maximes » du christianisme conduisoient les affaires » publiques. Les affaires publiques ne sont » confiées qu'à ceux qui, etc. Il verroit, » avec moins de regret, les affaires publiques » périr entre ses mains que sauvées par les » soins et par les lumières d'un autre. Il » règle les affaires de l'état, qui ne le regar» dent déjà plus, avec le mème soin et la » mème tranquillité que s'il commençoit à >> régner. >>

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« Les Romains n'ont jamais désespéré de leurs » affaires. Leurs affaires furent rétablies par » Camille, qu'ils avoient banni. Scipion, >> non content d'avoir relevé les affaires de Rome » en Espagne. Le grand age de Nerva ne lui » permit pas de rétablir les affaires.-Phraate, » loin de désespérer de ses affaires.- Dans ce » déclin de la religion et des affaires des Juifs. Leurs affaires vont en décadence. Leur » état et leurs affaires empirent. - Les affaires >> empirèrent sous les enfans d'Hérode.» Boss. a Les soldats que la crainte avoit dispersés » dans le désespoir des affaires publiques. » FLÉCHIER.

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