« Dans la distribution des emplois. » (Voyez suivre.) FLÍCH. DISTRIBUTION, figure de rhétorique, l'action de partager et distribuer par ordre les qualités d'un sujet. En peinture, une belle distribution, est une belle ordonnance. Dans l'imprimerie, distribution, est l'action de replacer dans leurs propres cassetins les différentes lettres d'une forme qu'on vient de tirer. On appelle, en termes de pratique, ordre de distribution, le rôle qui se fait des créanciers sur un bien adjugé par décret. DISTRIBUTIVEMENT, adv., terme de logique, dans le sens distributif. DITHYRAMBE, s. m., espèce de poésie consacrée à Bacchus. L'enthousiasme, le désordre, caractérisent ce geure l'inégalité des mesures, de poëme. DITHYRAMBIQUE, adj. des deux genres: qui appartient au dithyrambe. Des vers dithyrambiques. DIVERS, ERSE, adj., différent, dissemblable, qui est de nature on de qualité différente. Ils sont de divers sentimens, d'opinion diverse. Diverses propositions. DICT. DE L'ACAD. 1 « Des appareils si divers.- Mille personnages » divers Diverses limites. Vit-on jamais » en deux hommes les mèmes vertus, avec des » caractères si divers? » (Voy. face, mouvement, Boss. parure, pas, trait.) » un « Les divers intérêts des peuples.- La ville est » partagée en diverses sociétés. Des couleurs » changeantes, et qui sont diverses selon les divers jours dont on les regarde. De ces divers >> traits qui pouvoient convenir à une même » personne, etc. (Voyez trait.) Il parle en même jour dans divers tribunaux. » Rendre divers emplois très-compatibles. » Ils aiment mieux être foibles et superficiels » dans diverses sciences, que d'ètre sûrs et pro>> fonds dans une seule. Ils voient de jour à » autre un nouveau culte, diverses mœurs, di» verses cérémonies. » (Voyez imiter, plumage, trait.) LA BRUY. a Les divers événemens de la guerre. » jugemens divers. - Les divers genres de gloire. Les richesses diverses de chaque proviuce. » (Voyez fortune, idole, jugement, rapport.) MASSILLON. Ces divers sentimens n'ont pourtant qu'une voix. Que de pensers divers! que de soucis flottans! Des lieux. Il a parlé à diverses personnes, à diverses fois. DICT. DE L'ACAD. « Ils se cautonnent en divers quartiers. » (Voyez répandre.) LA BRUY. «Les sommes incroyables qu'elle a distri>> buées en divers temps. » FLÉCH. DIVERS TEMPS, signifie aussi quelquefois des temps différens l'un de l'autre par la différence d'opinion, ou autre différence, comme dans cette phrase de La Bruyère: « Deux sortes de gens fleurissent dans les » cours et y dominent dans divers temps, les >> libertins et les hypocrites. » « Ses voyages dans les divers endroits du » royaume. » MASS. DIVERSEMENT, adv., en diverses manières, différemment. Les historiens en parlent diversement. On peut expliquer cela diversement. Juger diversement. Cette nouvelle a été reçue diversement dans le monde. DICT. DE L'ACAD. Et courant vainement, La même erreur les fait errer diversement. BOIL. SE DIVERSIFIER, V. pron. « Mais parce que les songes sont tous diffé>> reus et se diversifient, etc. » PASC. DIVERSION, s. f., action par laquelle on détourne. Il est entré dans le pays des ennem ́s pour faire diversion. Faire une puissante diver sion en faveur de son allié. Ces deux personnes commençoient à disputer avec aigreur, un tiers a parlé de nouvelles pour faire diversion. On dit, figurément, que l'on vient plus aisément à bout des passions par la diversion que par l'opimatreté à les combattre directement. Ce jeune homme a été guéri de son amour par la diversion que fuit dans son cœur le désir de la gloire. Voyez vos amis, cela fera diversion à votre douleur. DICT. DE L'ACAD. PASC. « Cette diversion artificieuse. » Ou éloigne mème ces pensées, comme dan» gereuses à la valeur; on redouble les plaisirs » et les excès pour faire diversion. » MASS. DIVERSITÉ, s. f., variété, différence. Diver sité de religion, de vie, de fortune. Diversit d'objets, d'occupations, d'opinions, d'humeurs. Etrange diversité. Agréable diversité. DICT, DE L'ACAD. « Un ridicule si bas, si grossier, qu'il n'est ni >> permis au poëte d'y faire attention, ni au LA BRUY. » spectateur de s'en divertir. » DIVERTIR, v. a., détourner, distraire. Divertir quelqu'un de ses occupations. Il avoit un tel dessein, je l'en ai diverti. En ce sens, il a vieilli. Si notre « Pour le divertir de cette pensée. >> condition étoit bonne, il ne faudroit pas » nous divertir d'y penser. » PASC. En matière de finances, on dit, qu'un homme a diverti les deniers, pour dire, qu'il les a employés à un usage différent de leur destination. Il a diverti les deniers du roi. On a diverti le fonds sur lequel j'étois assigné. Cette somme a élé divertie. Il se dit quelquefois pour, voler, dérober. Ce commis a diverti les deniers de sa recette. On dit aussi, divertir les effets d'une succession, pour dire, en frustrer ceux à qui ils appartiennent. DIVERTI, IE, part. Deniers diverlis. Somme divertie. Fonds, effets divertis. Il n'est guère d'usage qu'en ce sens. » Ceux qui ne cherchent dans cette lecture que » leur divertissement.-S'ils ont quelque temps » de relache, ils tâchent encore de le perdre à » quelque divertissement qui les occupe tout >> entiers et les dérobe à eux-mêmes. » (Voyez PASC. plaire, succéder.) « Elle renonce à tous les divertissemens. » (Voyez perdre, propre. ) Boss. «S'arrêtant au milieu de ses divertissemens » innocens pour écouter les plaintes de ses su>> jets. Quel magistrat aujourd'hui veut inCourir après >> terrompre ses divertissemens? » les spectacles et les divertissemens du monde. -Calmer par d'honnêtes et nécessaires diverSes pre» tissemens, etc. (Voyez passion.) » miers divertissemens furent des victoires. » Dans ses divertissemens mêmes, il y avoit >> non-seulement de la dignité, mais encore du >> christianisme. Assis sur les fleurs de lis on » ils vont rèver à leurs divertissemens passés, >> dont ils ont l'imagination encore remplie. »> FLÉCHIER. Il vent mettre à profit son divertissement. Un auteur qui, etc. .D'un divertissement me fait une fatigue. BOIL. On appelle, dans les opéras, divertissement, les fêtes de danse et de chant qui font partie de chaque acte dans un opéra, ou qui le terminent. Les divertissemens de cet opéra sont bien amenés. Il se dit aussi en parlant de la comédie. C'est une comédie avec des divertissemens. On appelle, divertissement de deniers, divertissement de fonds, l'emploi qu'on fait d'une somme d'argent pour un usage different de celui auquel elle étoit destinée. DIVIN, INE, adj., qui est de Dieu, qui appartient à Dieu. La puissance divine. Les attributs divins. La providence divine. La divine providence. La grace divine. Le culte divin. L'office divin. Déférer, décerner les honneurs divins. DICT. DE L'ACAD. (Voyez honneur.) - La La « Ce divin conquérant (Jésus-Christ). Une force divine. » divine providence La divine bonté. La bonté » justice divine. La ma» divine. La magnificence divine. La main divine. La iniséri» jesté divine. » corde divine. -Les divines miséricordes. - La La volonté divine. Ses » nature divine. -- - - DIVERTISSANT, ANTE, adj., qui divertit, qui réjouit, qui récrée. Un spectacle divertis-» divins attributs. » Boss. 97, 770 Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin DIVINATION, s. f., l'art prétendu de prédire l'avenir. La divination a toujours été condamnée par l'église. Il signifie aussi les moyens dont on se servoit dans le paganisme pour deviner, pour prédire. Les pavens avoient plusieurs sortes de divinations: la divination par le vol des oiseaux, la divination par l'inspection des entrailles des victimes, etc. DIVINATOIRE, adj. des deux genres. Il se dit de la science prétendue des devins, et des moyens qu'ils emploient. Art divinatoire. Baguette divinatoire. DIVINEMENT, adv., par la vertu divine, par la puissance de Dieu. Les prophètes divinement inspirés. La conception du fils de Dieu a été opérée divinement dans le sein de la sainte Vierge. Il signifie, au figuré (mais dans le style familier), excellemment, parfaitement. Le sculpteur travaille divinement. Il chante divinement. Il écrit divinement. DICT. DE L'ACAD. « Un esprit médiocre croit écrire divinement. » LA BRUYÈRE. DIVINITÉ, 8. f., essence divine, nature divine. La divinité du verbe. DICT. DE L'ACAD. » Ils ont dégradé Jésus-Christ de sa divinité. » (Voyez dégrader.) L'image glorieuse de » votre divinité. ( Voyez imprimer, reconnoître.) La divinité de la religion de leurs pères. » MASS. (Voyez établir.) -- Il se prend aussi pour Dieu même. Nier la divinité, ne point reconnoître la divinité, c'est renoncer à toutes les lumières de la raison. DICT. DE L'ACAD. « Une crainte respectueuse de la divinité. » LA BRUYÈRE, « Quelle idée de la divinité avons-nous?» (Voyez Dieu.) MASS. Il se prend aussi pour les faux dieux des païens. Les divinités des eaux. Les divinités des forets. Les divinités morales. Les divinités allégoriques. La divinité du lieu. DICT. DE L'ACAD. « Elle ne paroissoit pas tant uue dame mor» telle qu'une divinité favorable à tous les mal>> heureux. » FLÉCH. « La multitude des divinités égala celle des » passions. Le culte de ces divinités impures. - Avant qu'un culte impie se fût taillé des » divinités de bois et de pierre. »Voyez ériger.} MASSILLON. Vers la divinité qu'on adore en ces lieux. La divinité des fleurs. RAC. BOIL. Rouss. DIVINITÉ, au figuré. C'est une divinité. La divinité que j'adore (en parlant d'une belle DICT. DE L'ACAD. «La divine ardeur dont il étoit animé. » Boss.femme). LA BRUYERE. « Ces distinctions qui divisoient autrefois les >> hommes sont anéanties par l'évangile. » MASSILLON. « L'Italie étoit divisée, comme aujourd'hui, » en plusieurs souverainetés. » (Voyez souveraineté.) VOLT. Mais, de ses ais brisés, Entraînons en mourant les restes divisés. BOIL. DIVISER, au figuré. « Lorsque les factieux entreprenoient de di» viser l'épiscopat, une voix commune de toute » l'église et de tout le peuple fidèle s'élevoit >> contre cet attentat sacrilége par ces paroles. >> remarquables: Un Dieu, un christ, un évé» que. » Boss. MASS. Réunir ce qui étoit divisé. » DIVISER, au figuré, mettre en discorde, désunir. L'intérêt a divisé cette famille. Ils sont divisés en sectes, en factions. Diviser les esprits. DICT. DE L'ACAD. « C'est le mépris de cette unité qui a divisé » l'Angleterre. » Boss. LA BRUY. citoyens. » FLECH. « Il divise ceux qui étoient unis. » « Les intérêts qui divisent les (Voyez intérét.) « Diviser les peuples pour les affoiblir. (Voyez » réconcilier.) Les jalousies divisent les ci>>toyens comme elles divisent les nations. » intérêts qui nous divisent. » (Voyez intérêt.) MASSILLON. Elle nous unira, loin de nous diviser. - Les COR. DIVISIBLE, adj. des deux genres qui se peut diviser Plusieurs philosophes disent que la matière est divisible à l'infini. DICT. DE L'ACAD. « Une étendue qui est longue, large et pro>> foude, et qui est divisible dans tous ses sens. » LA BRUYÈRE. DIVISION, s. f., séparation, partage. La division d'un héritage. La division d'un discours, d'un sermon. La division d'une somme. DICT. DE L'ACAD. << Il me semble qu'un prédicateur devroit >> abandonner toutes ces divisions si recherchées, » si retournées, si remaniées et si différenciées. Enfin, pour reprendre et abréger cette division, etc. » LA BRUY. DIVISION, au fig., désunion, discorde. Il y a de la division entre eux. Mettre de la division ou mettre la division dans une famille. Semer la division. Entretenir, fomenter la division. Des frères en division. DICT. DE L'ACAD. « Combien de larmes lui ont coûté ces divi»sions toujours trop longues, et dont on ne peut » demander la fin avec trop de gémissemens! >> - Le nom même et l'ombre de division lui fai>> soit horreur. Malgré les divisions trop or>> dinaires dans les cours. » ( Voyez esprit, feu.) BOSSUET. « Des semences de division. · La division ve>> nant à s'éteindre. >> LA BRUY. « Arrêter le cours de ces divisions qui passent >> des pères aux enfans, et qui se perpétuent dans » les familles. Vous représenterai-je ici cette » fatale division que la jalousie et le désir de >> commander excitèrent dans les premières >> années de son règne. - Diviser ses voisins et » profiter de leurs divisions. Le récit de nos » divisions domestiques. Le moindre bruit » de division dans l'église le faisoit trembler. » Une calomnie qui auroit causé des divisions » éternelles. » FLÉCH. « Les diviser pour les affoiblir, et élever sa » puissance sur leurs divisions. Faut-il que » les dons éclatans de l'esprit de paix et de cha>> rité mettent l'amertume et la division parmi >> ses ministres ? » MASS. On appelle, division, en termes de rhétorique, la distribution qu'un orateur fait de son discours en plusieurs parties. La division doit étre claire et renfermer tout le sujet. DIVISION, en termes de guerre, se dit des parties d'une armée entière qui est campée en ordre de bataille. La division de la droite. La division de la gauche. La division du centre. Les officiers généraux ont chacun leur poste fixe à quelqu'une des divisions. Il se dit encore des parties distinctes d'un bataillon qui défile, soit par demi-rang, soit par quart de rang. Le poste des officiers subalternes est dans les divisions. En terme de marine, on appelle division, un certain nombre de vaisseaux d'une arinée na vale, qui sont ordinairement commandés par droite? Croyez-vous qu'il s'y trouvât seule un officier général. Il commandoit notre division.»ment dir justes, que le Seigneur ne pût trouDIVISION, se prend aussi pour une des quatre Dver autrefois en cinq villes toutes entières? >> MASSILLON. premieres règles d'arithmétique, et signifie la regle selon laquelle on divise une somme, un pavement, un tout, en plusieurs parties. Les quatre premières règles d'arithmétique sont: l'addition, la soustraction, la multiplication, division. Il sait la multiplication, mais il ne sait pas encore la division, il ne sait pas faire la di vision. la DIVISION, terme d'imprimerie. (Voyez tiret. ) DIVORCE, s. m., séparation de deux époux par la rupture légale du mariage. Le divorce étoit en usage parmi les Juifs et les Romains. Le divorce n'est point permis dans le christianisme, suivant la doctrine catholique. DICT. DE L'ACAD. Trop heureux, si bientôt la faveur d'un divorce Me soulageoit d'un joug qu'on m'imposa par force. RACINE. Il se prend quelquefois figurément pour les simples dissensions qui naissent dans le mariage. Ce mari et cette femme sont dans un continuel divorce. Il s'applique même aux dissensions entre les amis. Cet homme est d'une humeur si difficile qu'il est en divorce avec tous ses amis. DIVORCE, au figuré, séparation volontaire d'avec les choses auxquelles on étoit fort attaché. Il a fait divorce avec les plaisirs, avec le DICT. DE L'ACAD. monde. RAC. Des dieux divulguer la menace. DIX, adj. numéral des deux genres: nombre pair composé de deux fois cinq, et qui suitiminédiatement le nombre de neuf. L'x, dans ce mot, se prononce comme un z, devant une voyelle. Dix écus (prononcez diz écus). Devant une consonne ou une lettre aspirée, l'x ne se prononce point. Dix fantassins, dix cavaliers (prononcez di fantassins). Quand il est final ou qu'il est suivi d'un repos, il se prononce fortement comme une s. Nous sommes dix. Il se prononce de même, étant joint à certains nombres. Dix-sept, dix-huit, dix-neuf, soixante et dix, quatre-vingt-dix. DICT. DE L'ACAD. Boss. «Dix jours entiers il la considère. » « C'est une expérience faite, que, s'il se trouve » dix personnes qui effacent d'un livre une ex»pression, un sentiment, l'on en fournit aisé»ment un pareil nombre qui les réclame, » LA BRUYÈRE. « Si Jésus-Christ paroissoit dans ce temple, au milieu de cette assemblée, pour nous ju» ger, croyez-vous que le plus grand nombre de tout ce que nous sommes ici fût placé à la BOIL. Pourquoi dir jours encor faut-il que je la voie ? RAC. De juger si les Grecs, qui brisèrent ses tours, lirent plus en dix ans que Louis en dix jours. Il est quelquefois substantif. Un dix de carreau. Quatorze de dix. Un dix en chiffre romain. Il se prend quelquefois pour dixième. Innocent X. Clément X. Le dix du mois. Le dix de sa maladie. On dit, mettre son argent au denier dix, à dix pour cent, pour dire, en tirer le dixième denier d'intérêt. DIXIÈME, adj. des deux genres (on prononce dizième): nombre d'ordre. Le dixième jour. La dixième fois. Il est aussi substantif, et signifie la dixième partie d'un tout. Il est héritier pour un dixième. Il a un dixième dans cette affaire. DIXIÈMEMENT, adv., en dixième lieu. (On prononce dizièmement.) DOCILE, adj. des deux genres: qui est propre à recevoir instruction, ou qui a de la disposition à se laisser conduire et gouverner. Naturel docile. Esprit docile. Humeur docile. Enfant docile. Il est docile aux leçons de son maître. Docile au joug. L'orateur doit rendre son auditeur docile et attentif. DICT. DE L'ACAD. « Quel esprit avez-vous trouvé plus docile? Docile, il prète l'oreille à tous les conseils. >> BOSSUET. D « Un apprenti est docile; il écoute son maître. » L'homme indocile critique le discours du » prédicateur, comme le livre du philosophe.— )) - Assez docile pour profiter de la censure. >> LA BRUYÈRE. « Il n'étoit pas encore éclairé, mais il com»mençoit d'ètre docile. Docile aux inspira» tions du ciel. Ils sont encore assez dociles Un cœur docile » pour entendre la vérité. » pour recevoir les impressions de la vérité. » (Voyez disciple.) - FLÉCH. « Un enfant moins docile aux leçons de la >> vanité. Il rendit ses passions dociles à la >> raison. >> MASS. L'enfant que le seigneur rend docile à ses lois. Ce même enfant à tes ordres docile. Rendre docile au frein un coursier indompté. Tel qu'un ruisseau docile. (Voyez obéir.) Il fallut qu'au travail son corps rendu docile, etc. BOIL. (Voyez jardin.) RAC. La Bruyère l'emploie comme substantif: « Le » docile et le foible sont susceptibles d'impres»sions; l'un en reçoit de bonnes, l'autre de >> mauvaises, etc. >> DOCILEMENT, adv., avec docilité. Ecouter docilement. DOCILITÉ, s. f., qualité par laquelle on est docile; disposition naturelle à être instruit, à se laisser gouverner. Il a une grande docilité. DICT. DE L'ACAD. « Une parfaite docilité d'esprit et de cœur. — » Avec quelle docilité écoutoit-il les instructions |