«Tout ce qui est mérite, se sent, se discerne, » se devine réciproquement, et si l'on veut être » estimé, il faut vivre avec des personnes esti>> mables. >> LA BRUY. SE DEVINER, être deviné. «Il y a de petites règles, des devoirs, des » bienséances qui ne se devinent pas à force, » d'esprit, et que l'usage apprend sans nulle >> peine. » LA BRUY DEVINERESSE, s. f., femme qui se mêle de prédire les choses à venir, et de découvrir les choses cachées. Bien des esprits foibles croient aux devineresses. Consulter une devineresse. DEVISE, s. f., figure accompagnée de paroles, exprimant, d'une manière allégorique, courte, quelque pensée, quelque sentiment. On appelle la figure représentée dans la devise, le corps de la devise; et on appelle les paroles, Pame de la devise. Toute devise, pour être juste, doit faire une comparaison, et les paroles de la devise doivent convenir dans le propre au corps qui y est représenté, et dans le figuré à ce qu'on veut exprimer. La devise de Louis XIV étoit un soleil qui éclaire un monde, avec ces mots: nec pluribus impar. Une devise ingénieuse. Une belle devise. Faire une devise. Graver une devise. Choisir une devise. Tous les chevaliers du carrousel portoient chacun une devise. Une des différences de la devise et de l'emblème, c'est que dans la devise on n'admet guère les corps humains. On se sert aussi du mot devise, pour signifier quelque chose de conforme à l'humeur, à la profession, ou à la résolution qu'on a prise; comme: Platot mourir que changer. DÉVOILEMENT, s. m., action par laquelle on découvre ce qui étoit caché sous des voiles. Le dévoilement des mystères. Le dévoilement des figures du vieux testament ne s'est fait qu'à la venue du messie. DÉVOILER, v. a., hausser, relever le voile d'une religieuse. Dans certains monastères, il est défendu aux religieuses de se dévoiler au parloir. Il s'emploie quelquefois pour dire, relever une religieuse de ses vœux. DEVOILER, au figuré, découvrir une chose qui étoit cachée, qui étoit secrète. On a dévoilé le mystère. J'ai dévoilé perfidie. DEVOILER, fine connoitre une chose cachée. Je vous dévoileni sa perficie. DICT. DE L'ACAD. « On cache ces pa ions aux yeux du public; » une imprudence ent quelquefois les dévoi»ler. » MASS. Cessons de nens tobler: notre Dieu quelque jour DEVOIR, v. a. ( Je dois, tu dois, il doit; nous devons, vous devez, ils doivent. Je devois. Je dus. J'ai dû. Je devrai. Je devrois. Que je doive. Que je dusse.) Etre obligé à payer quelque chose, soit argent, soit denrée. Devoir une somme d'argent. Devoir mille écus de rente. Devoir par contral de constitution. Devoir tant de setiers de blé de rente. DICT. DE L'ACAD. « Rien ne se dément encore dans cette gran>> deur qu'il a acquise, dont il ne doit rien, qu'il a a payée. Gens qui demandent froi» dement ce qui ne leur est pas du ou qui re>> fusent nettement ce qu'ils doivent. » LA BRUY. DEVOIR, avec un substantif, être obligé à quelque chose par la loi, par la coutume, par l'honnêteté ou par la bienséance. Un vassal doit hommage à son seigneur. Un fils doit respect à son père. Un bon citoyen doit obéissance aux lois, un sujet à son prince. Devoir une visite à quelDICT. DE L'ACAD. qu'un. « Les louanges que je dois à un si grand » homme. Peu regretté de son roi qui crai»gnit de lui devoir trop. Dans l'état où il » est, il ne doit plus rien au monde que la vé» rité. Ne doit-on pas sa vie à Dieu, au » prince? » (Voyez assistance, révérence, estime, récit, louange.) Boss. « Les premières vérités qu'il apprit, furent >> ce qu'il devoit à Dieu comme homme, ce qu'il » devoit à son peuple comme roi. —Si la fidélité » est une justice que chacun doit à son souve» rain. En l'instruisant de ce qu'un roi doit » à ses sujets, de ce qu'un fils doit à son père. - Le respect qu'il devoit à la plus grande >> reine du monde. » ( Voyez obéissance, louange, attention, perdre, caractère, applaudissement, repos.) FLÉCH. « C'est un remerciment que je vous dois. » C'est un hommage d'amour que tous les >> hommes doivent à sa bonté. Ils doivent cet >> exemple aux peuples, et ce respect à la ma»jesté du lieu saint. Ils avoient pour sa personne des égards et des déférences qu'ils ne » devoient pas à sa couronne. — Ces dieux bi»zarres auxquels ses citoyens devoient moins » de respect et d'honneur qu'à lui-même (à » Socrate). » (Voyez protection.) Vous devez un exemple à la postérité. MASS. «Que ce qui doit mourir aille à la mort. » Jamais ce qui doit finir ne peut être long. » BOSSUET. MASS. a Tout doit finir avec nous. >> DEVOIR, marquant simplement une chose future. «Ile pacifique où se doivent terminer les dif>>férens de deux grands empires. · Elle ne sa» voit pas que le prince qui lui fit perdre tant » de ses vieux régimens à la journée de Rocroy, >> en devoit achevet les restes dans les plaines de >> Lens. >> Boss. « Une femme insensible est celle qui n'a >> point vu celui qu'elle doit aimer. » LA BRUY. « Ainsi commençoit une vie dont les suites » devoient être si glorieuses. >> FLECH. « Semblable à ce grain évangélique qui, dans »sa mystérieuse petitesse, laissoit entrevoir ces >> espérances d'accroissement qui devoient s'éle»ver sur les plus hautes plantes, et dont les >> branches sacrées devoient même un jour ser>> vir d'asile aux oiseaux du ciel. Une œuvre » dont il devoit un jour tirer tant de gloire. » MASSILLON. On doit de tous les Juifs exterminer la race. RAC. BOIL. DEVOIR, se dit aussi de ce qu'on croit simplement qui arrivera, ou de ce qu'on regarde comme étant probablement vrai. Le courrier doit étre ici dans peu de jours. Il doit faire beau à la campagne. DICT. DE L'ACAD. DEV << Tant de sectes incompatibles qui se devoient » détruire les unes les autres. >> Boss. Il se dit aussi de l'intention qu'on a de faire quelque chose, d'une destination. Je dois aller demain à la campagne. DICT. DE L'ACAD. « La vie de celui dont je dois prononcer l'eBoss. » loge. » «On équipe un vaisseau qui doit porter en FLÉCH. » Chine les richesses de l'évangile. » « Réunissez en lui ce que vous deviez partager MASS. » sur les autres. >> DEVOIR, au figuré, être redevable (avec un nom de personne pour régime indirect). « Il vent que nous lui devions encore un si » grand bien. Ces provinces lui doivent l'é»tablissement de tant de maisons. - Et l'on » devra tous ces avantages au même prince, v BOSSUET. <«<< Il y a des vices que nous ne devons à per» sonne, que nous apportons en naissant. >> Notre langue doit beaucoup aux écrivains LA BRUY. » qui, etc. >>> «Cet homme à qui la France devoit sa granSi la licence » deur, son repos, sa politesse. » fut réprimée; si les lois reprirent leur an>>cienne vigueur; si, etc., c'est à lui, France, » que tu le dois. — Celui à qui il doit l'espé>>rance de sa récolte. >> FLÉCH. « Le sage et le vaillant général à qui cette » province doit sa sureté, et le reste du royaume »sa paix et son abondance. —Les autres genres » de gloire, on les doit au hasard, à l'adula» tion et à l'erreur publique: celle-ci, on ne la - C'est à eux » doit qu'à dieu et à soi-inème. » que le culte doit sa première magnificence. » (Voyez avantage, compte, donner, gloire, honneur, langage, louange, préférence, perdre, rendre, royaume, rang, respect, rien, soumisMASS. vie.) sion, - Et ne devoir qu'à soi le gain d'une bataille. Aussi n'est-ce qu'à vous que je veux le devoir. Coa. RAC. Il sait qu'il me doit tout. DEVOIR, au figuré, avec un nom de chose pour régime indirect, être redevable. « On croira devoir à sa piété l'ouvrage si me»morable du rétablissement de l'église. Mais la pieuse Isabelle devoit une partie de sa Boss. » gloire aux malheurs de l'Espagne.» « Il y a de certains grands sentimens, de cer>> taines actions nobles et élevées, que nous de » cons moins à la force de notre esprit qu'à la >> bonté de notre naturel.» (Voyez mot, jusLA BRUY. lice, distinction.) « Il ne devoit son élévation qu'à sou mérite. Donnant à l'édification du prochain c » qu'elle devoit à l'exemple; donnant à sa » propre sanctification ce qu'elle devoit à s >> conscience. >> FLÈCH. « Les grands hommes qui ne doivent ce titre » qu'à certaines actions d'éclat. - Plutôt que de » devoir la vie à une lâche retraite. - Vous, qui » ne devez peut-être qu'aux malheurs publics. » et à des gains odieux ou suspects, l'aceroissement de votre fortune. C'est à ces grands » efforts qu'il doit la découverte d'une vérite 1 a » que, etc. La France ne doit les lumières de » l'évangile et la connoissance de Jésus-Christ » qu'à la piété d'une sainte princesse qui, etc. Devoir son élévation à des sollicitations et >> à des bassesses. Ces vertus romaines qui ne » veulent rien devoir qu'à la probité, à l'hon>>neur et aux services. Elle (l'hérésie) doit >> toujours sa naissance ou son progrès aux » troubles et aux dissensions publiques. » David ne devoit peut-être la victoire et la fi» délité de Joab qu'à sa jalousie contre Abner.>> (Voyez délivrance, naissance.) MASS. Tu sais combien je dois à ses heureux secours. RACINE. BOIL. Et ton nom, du Midi jusqu'à l'Ourse vanté, Ne devra qu'à leurs vers son immortalité.. DEVOIR, exprimant un effet, une consequence. « Mon exemple doit vous apprendre que, etc. » Un accident si étrange qui devroit nous péLes senti» nétrer jusqu'au fond de l'ame. » mens que la pensée de la mort nous devroit Boss. >> inspirer. >> « Il sembloit que la fuite d'une entière soli»tude ou l'amour de la société eût du les assu» jettir à une liaison réciproque. Il n'y a >> rien de plus naturel et qui doive moins vous LA BRUY. >> déplaire. » «Ceux que les bienséances, l'intérêt de l'état, » le sang même devroit unir. Un seul jour » perdu devroit donc nous laisser des regrets, » etc. - L'homme n'est fait que pour le temps, >> rien ne doit être plus incompréhensible pour MASS. » lui que la seule idée d'immortalité. » - « Et le calme profond de nos jours devoit-il » être précédé de tels orages? » IL DOIT..., suivi d'un infinitif. >>> tes. >>> Boss. « Il devroit y avoir dans le cœur des sources » inépuisables de douleur pour certaines perLA BRUY. «Quand même il ne devroit y avoir qu'un >> seul pécheur de cette assemblée du côté des >> réprouvés. » Dûr, signifiant quand même. MASS, Dút le peuple en fureur pour ses maîtres nouveaux, COR. Dussiez-vous présenter mille morts à ma vue, RAC. a Elles ne sont pas faites ordinairement pour » la solitude; elles se doivent au public. » FLÉCHIER. Te refuser un'encens qui t'est dû. DEVOIR, s. m., ce à quoi on est obligé par la loi, par la coutume, par l'honnêteté, la bienséance. S'acquitter de son devoir. Remplir ses devoirs. Satisfaire à son devoir. Cet officier, ce pasteur fait bien son devoir. Il ne manque jamais à son devoir. C'est votre devoir. Tous les devoirs de la vie civile. Les devoirs de l'amitié, de la bienséance. C'est un devoir indispensable. Devoir d'un père de famille. Les devoirs réciproques. Les devoirs des sujets envers le prince, et du prince envers ses sujets. On est heureux lorsqu'on se fait un plaisir de son devoir. Ce magistrat contient le peuple dans son devoir. Faire le devoir de capitaine et celui de soldat. Faire son devoir de bon chrétien. DICT. DE L'ACAD. « On se faisoit une espèce de religion d'ap» prendre ses premiers devoirs, avant que de » passer à d'autres. Chargés du poids et de » la multiplicité de leurs devoirs. Les sages » mèmes se trouvèrent sans y penser hors des >> bornes de leur devoir. Les devoirs de sa >> condition et de sa naissance. La fidélité - Un homme » pour tous les devoirs de la vie. »sage qui ne sortoit jamais de ses devoirs. — » La connoissance de ses devoirs lui servoit de » raison pour les accomplir. S'instruire de » ses devoirs. La religion même dispense de » ces funestes devoirs ceux qui n'y sont pas en »gagés par un caractère particulier. - Elle s'ac» quittoit en même temps de tous les devoirs » d'une fidèle épouse et d'une fidèle sujette. — » S'appliquer à tous ses devoirs. Avant que » d'entrer dans les charges, il voulut en con>>noître les devoirs. Plusieurs quittent leurs » devoirs essentiels pour des nouveautés supers>> titieuses. La négligence de ses devoirs. » En un âge où les devoirs domestiques passent » pour contrainte. » (Voyez attacher, cabinet, cucher, confondre, substituer, s'instruire, retenir.) FLÉCHIER. « Appelé ailleurs par les devoirs de l'épisco».pat. Les devoirs les plus sacrés et les plus inébranlable >> inviolables de la vie civile. Un obstacle au salut, et » dans ses devoirs. » aux devoirs que la religion nous impose. >>ne sort pas de l'ordre de ses devoirs pour s'en » faire d'étrangers. Le culte qu'on lui rend » est le devoir le plus glorieux et le plus hono>> rable à la créature. - L'humanité est le pre>> mier devoir des grands. Les devoirs subli»ines de la foi. Les devoirs publics de la >> religion sont abandonnés. Il semble que » l'affabilité leur devienne un devoir importun. >> - Ils méloient les devoirs de la piété avec ceux » de la royauté. Un privilége qui diminue et » adoucit vos devoirs envers Dieu. »( Voyez accorder, autorité, autoriser, avertir, base, bles ser, chercher, compter, détail, entrer, éloigner, méfaciliter, faire, flotter, imposer, mariage, ter, moment, occuper, penchant, pratique, prendre, privilege, sacrifier, substituer, transMASS. gression.) « Abandonner les devoirs de son état. » Vos prières m'ont fait oublier mon devoir. Mon choix est déjà fait ; je ferai mon devoir. Et vous avez pu voir, COR. Combien je relâchois pour vous de mon devoir. Contemplez mon devoir dans toute sa rigueur. RAC. BOIL. Et réduisit la muse aux règles du devoir. On dit, rentrer dans son devoir, pour dire, se remettre dans l'obéissance, dans la subordination dont on s'étoit écarté. Faire rentrer le DICT. DE L'ACAD. peuple dans le devoir. « Gaston laissé à Paris pour le maintenir » dans le devoir. » (Voyez ranger.) Boss. « Ramener au devoir des sujets rebelles. >> MASSILLON. On dit, ranger quelqu'un à son devoir, pour dire, l'obliger à faire ce qu'il doit. On dit, être dans son devoir, pour dire, se tenir dans l'état où l'on doit être devant les personnes à qui on doit du respect. On appelle, derniers devoirs, les honneurs funèbres, les cérémonies des funérailles. DICT. DE L'ACAD. « J'étois donc encore destiné à rendre ce de» voir funèbre à, etc.- La princesse à qui nous >> rendons les derniers devoirs. Vous qui ge» missez en lui rendant ce triste devoir. - Sil » m'est permis de rendre mes derniers devoirs » à ce tombeau. Pour y rendre des devoirs >> publics à la mémoire de ce grand prince. » BOSSUET. « Ces pieux devoirs que l'on rend à sa mé » moire. L'armée est occupée à lui rendre » les devoirs funèbres. >> FLÉCH. Andromaque elle-même, à Pyrrhus si rebelle, On dit, par compliment, j'irai vous rendre mes devoirs, j'irai vous rendre visite. On dit aux gens fort supérieurs, j'irai vous rendre mes respects. DICT. DE L'ACAD. D'un favorable accueil honorons son passage (d'Alex.); Et lai cédant des droits que nous reprendrons bien, Rendons-lui des devoirs qui ne nous coûtent rien. RAC. On appelle, au collège, devoir, le thème, la version et les autres choses que le régent donne à faire à sa classe. Cet écolier n'a point fail son devoir, n'a point apporté son devoir. On appelle, devoir pascal, la communion que chaque chrétien doit faire tous les ans à sa paroisse, aux fêtes de Pâques. On dit, se mettre en devoir de faire une chose, pour dire, donuer des marques qu'on a dessein de la faire, se mettre en état de la faire, commencer à la faire. Il se mit en devoir d'exécuter sa promesse. DÉVOLU, UE, adj., acquis, échu par certains droits seigneuriaux ou autres droits. Terre dévolue à la couronne. DICT. DE L ACAD. « Si la propriété d'un tel bien est dévolue au » fidéi-commissaire, pourquoi perd-il sa répu»tation à la retenir? » LA BRUY. DÉVOLU, s. m., le mot n'est d'usage qu'en parlant d'un bénéfice vacant par l'incapacité ecclésiastique de celui qui en est en possession. Prendre un dévolu, obtenir un dévolu, pour dire, prendre, obtenir en cour de Rome, les provisions du bénéfice qu'on prétend ètre ainsi vacant; et on dit, jeter un dévotu, pour dire, faire signifier la provision obtenue. On dit aussi, à peu près dans la même acception : Un bénéfice tombé en dévolu. Plaider un dévolu. Avoir un bénéfice par dévolu. DÉVOLUTAIRE, subst., qui a obtenu un dévolu. Tout dévolutaire est odieux. DÉVOLUTIF, IVE, adj., il se dit principalement d'un appel qui saisit de la connoissance d'une affaire un juge supérieur. Un appel devolutif. DÉVOLUTION, s. f., acquisition d'un droit dévolu. Cette seigneurie appartient au roi par dévolution. Droit de dévolution, Il se prend quelquefois en bonne part. «Plus célèbre par le zèle saint qui le dévoroit, » que par, etc. » MASS. En style de l'Ecriture-Sainte, et en parlant d'un pays où ceux qui y demeurent ne vivent pas d'ordinaire long-temps, on dit que c'est une terre qui dévore ses habituns. SE DÉVORER. Les brochets se dévorent les uns les autres. DICT. DE L'ACAD. SE DÉVORER, au figuré. «Que ceux qui demeureront se dévorent les Boss. » uns les autres, »> «Ils se déchirent, ils se dévorent, ils vou» droient se détruire et s'élever sur les ruines >> les uns des autres. » MASS. SE DEVORER, l'action se réfléchissant sur le sujet du verbe. «Vos passions ayant essayé de tout, et tout » usé, il ne vous reste plus qu'à vous dévorer vous-mêmes. » MASS. DEVORÉ, ÉE, participe. Il a été dévoré par les lions. DEVORÉ, au figuré. Dévoré de remors. Dévoré d'inquiétudes. DICT, DE L'ACAD. , MASS. « Le courtisan dévoré d'ambition. » DEVOT, OTE, adj., pieux, attaché an service de Dieu. Les ames dévotes. La vie décote. Etre dévot à la vierge. Avoir l'air dévot, Pexterieur dévot. DICT. DE L'ACAD. « Il y a des gens qui attendent à être décots » et religieux, que tout le monde se déclare » impie et libertin.. C'est trop contre un mari » d'etre coquette et dérote, une femme devroit »opter. >> LA BRUY. Ils se font, aux dépens mème de la dé»votion, une réputation d'être décots. » FLECHTER. A |