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Ce Ils doi

?

siècles, Etre ainsi

FEN.

D ile est admirée de tous les étrangers.
» vieillard admiré de toute la Grèce.
» vent être en exécration à tous les
» dont ils ont cru être admirés.
» estimé, admiré par-tout. »
« Fait pour être admiré de la bourgeoisie et
» de la province- Un homme loué, applau-
di, admiré. »
LA BRUY.
Trop admiré pendant sa vie, il a été trop
» méprisé après sa mort. >> D'AGUES.
« L'un admiré et haï; l'autre déjà oublié. »
VOLTAIRE.

Et ma gloire, plutôt digne d'être admirée. RAC.
Un héros, par-tout admiré.
Rouss.
ADMISSION, s. f., action par laquelle on est
admis. Depuis son admission aux ordres sacrés.
Son admission dans ce corps éprouva beaucoup
de difficultés, ne souffrit aucune difficulté.
DICT. DE L'ACAD.

ADOLESCENCE, s.f., l'àge qui suit la puberté jusqu'à l'âge viril, c'est-à-dire, depuis quatorze ans jusqu'à vingt-cinq. Au commencement de l'adolescence. Il est encore dans l'adolescence. Entrer dans l'adolescence. Sortir de l'adolescence. DICT. DE L'ACAD.

a Il a commencé de bonne heure et dès son adolescence à se mettre dans les voies de la > fortune. >> LA BRUY. ADOLESCENT, ENTE, jeune personne de l'un ou de l'autre sexe. Un jeune adolescent. Il s'emploie quelquefois adjectivement. Un jeune homme encore adolescent. DIC. DE L'ACAD.

a L'essai et l'apprentissage d'un jeune adoles» cent qui passe de la férule à la pourpre, et » dont la consignation a fait un juge, est de » décider souverainement des vies et des for>> tunes des hommes. >> LA BRUY.

Ce mot ne se dit guère qu'en plaisantant. ADONIS, nom d'un personnage fabuleux. «Il chanta aussi la funeste mort du bel Adonis « qu'un sanglier déchira, et que Vénus passion» née pour lui ne put ranimer en faisant au » ciel des plaintes amères. ».

O filles de Sidon, vous pleurez Adonis.
Ce nouvel Adonis, à la blonde crinière.

FÉN.

L. R. BOIL.

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« L'homme adonné au vice est malheureux.>>

MASS.

« Tropadonné à des excès qui ont même abrégé >> ses jours. >> VOLT.

ADOPTER, v. a., choisir quelqu'un pour fils ou pour fille, le faire entrer dans tous les droits et dans toutes les obligations de ses propres enfans. Auguste adopta Tibère. Chez les Romains ceux qu'on avoit adoptés passoient dans la famille et sous la puisssance de celui qui les avoit adoptés. DICT. DE D'ACAD.

<< Tibère, qu'Auguste avoit adopte, lui suc» céda. — Claude adopta Néron, fiis d'Agrippine. Adrien sembla réparer ses fautes en adop »tant Antonin le pieux,qui adopta Marc-Aurèle Boss. » le sage et le philosophe. »

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« Adopter les dieux des barbares. » Boss. «Les hommes les plus décriés et les plus per» dus, on les adopte dès qu'ils veulent bien » adopter et servir l'amertume qui nous dévore.»> MAS.

Oui, Brutus est son fils, mais vous qui m'écoutez, Vous étiez ses enfans dans son cœur adoptés. VOL. J'adopte vos sentimens. Je n'adopterai jamais une ADOPTER, au fig., suivi d'un nom de chose. pareille opinion.

DICT DE L'ACAD.

«La folie ou la corruption générale adopta un >> culte si bizarre et si abominable. Ce seroit » dégrader l'évangile, et adopter les anciens blasMASS. >> phèmes de ses ennemis.»

Voyez ci-dessus adopter au fig.)

« Plusieurs suppriment leurs noms, qu'ils pour>> roient conserver sans honte, pour en adopter » de plus beaux. » LA BRUY. « Ceux qui, par un vil intérêt, adoptant des D'AG. » ouvrages qui les déshonorent. » (L'auteur parle de certains avocats.) «Le système qu'il adopta pour concilier la » chronologie des Juifs avec ceux etc. >> (Voyez dogme, sens.). VOLTAIRE.

ADOPTER DE.

« Jusque vers ce temps-là, on n'avoit guère » adopté de l'antiquité que des erreurs en tout >>> genre. >>

Elle (la sagesse ) n'adopte point la gloire
Qui naît d'une injuste victoire.
Adopter ces contes apocryphes.

VOLT.

Et d'an vil apostat, l'opprobre de l'histoire, Adopter la fureur.

ADOPTÉ, EE, part.

Rouss..

« Règlement adopté bientôt par toutes les naVOLT.

» tions. >>

ADOPTIF, IVE, adj., qui est adopté. Enfant adoptif, fils adoptif, fille adoptive. Dans le langage de l'Ecriture, on dit que Jésus-Christ nous a faits enfans adoptifs de son père.

DICT. DE L'ACAD.

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..... L'adoralle clémence, Du dieu qui m'a sauvé d'un si mortel danger. Rouss. (Voyez gloire, sacrifice, sagesse, simplicité, vérité, vertu, victime.)

ADORATEUR, s. m., celui qui adore. Les adorateurs du vrai Dieu.

« Jésus-Christ est appelé le Roi et le Dieu du » monde, parce qu'il a par-tout des sujets et des PASC.

» adorateurs. »

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« Dieu étoit si fort oublié qu'il falloit le dis>> cerner par le nom de ceux qui avoient été »ses adorateurs. Les Perses adorateurs du so>> leil. >> PASC. « Ce roi veut des esclaves et des adorateurs. » FÉNÉL.

« Vrais adorateurs en esprit et en vérité. » Ces esprits bienheureux, qui sont dans le ciel » immortels adorateurs de sa gloire. » FL.

«Par-tout où la gloire de Jesus-Christ a trouvé » des adorateurs. Jésus-Christ a formé de vé >> ritables adorateurs à son père. Dieu ne » paroit plus si grand, dès qu'on ne compte que » le peuple parmi ses adorateurs. »

D'adorateurs zélés, à peine un petit nombre.
Dien vouloit se former de vrais adorateurs.
Soyez à jamais confondus,

Adorateurs impurs de profanes idoles.

MASS.

RAC. L. RAC.

ROUSS.

ADORATEUR, se dit par exagération de celui qui a pour un objet an amour excessif ou une estime excessive.

« Les adorateurs des grandeurs humaines. >> BOSSUET.

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Les flots toujours nouveaux d'un peuple adorateur. Volage adorateur de mille objets divers. ADORATION, s. f., action par laquelle on adore. L'adoration n'est due qu'à Dieu seul. DICT. DE L'ACAD.

Iis

« Une vie entièrement consacrée à l'adoration » de Jésus-Christ résidant sur nos autels. » s'imaginent que la religion chrétienne consiste » simplement en l'adoration d'un Dieu consi» déré comme grand, puissant et éternel. >> Cette subtile invention de leur faire cacher » (aux Chinois) sous les habits une image de » Jésus-Christ, à laquelle ils leur enseignent de » rapporter mentalement les adorations publi»ques qu'ils rendent à l'idole Cachinchoan. » PASCAL.

« Leur respect pour l'autorité royale alloit » jusqu'à l'excès, puisqu'ils y mèloient de l'a» doration. - Le soleil, les astres, etc. furent >> les premiers objets de l'adoration publique.» Mais voici un nouveau sujet d'adoration qu'on » vous propose; c'est un Dieu et un homme >> tout ensemble. »> Boss. «Yeut-il jamais d'adoration plus spirituelle » et plus véritableque celle qu'il rendoit à Dieu?» FLÉCHIER.

« L'homme devoit à sa majesté suprème ( à » la majesté de Dieu ) son adoration et ses hom>>> mages. >> MASS.

ADORATION, amour excessif, estime ou respect

extraordinaire.

«Il est mort au milieu des siens, dont il étoit » aimé jusqu'à l'adoration. » MASC. « C'est la dignité seule qui lui concilie cette » espece d'adoration. » D'AG.

« Le roi se hata de venir jouir des acclama» tions des peuples et des adorations de ses cour>>> tisans. >> VOLT.

ADORER, v. a., rendre à Dieu le culte qui lui est dû. Il ne faut adorer que Dieu. Adorer le vrai Dieu en esprit et en vérité. Adorer JesusChrist dans l'Eucharistie. Les païens adoroient de faux dieux. Les Israélites adorèrent le veau d'or. DICT. DE L'ACAD.

« Cette église qui adore celui qui a toujours » été adoré. »> PASC.

(Voyez adorable.)

«On adoroit jusqu'aux bêtes et jusqu'aux >> reptiles. Le genre humain s'égare jusqu'à » adorer les vices et les passions. Sous le nom » de fausses divinités, c'étoit en effet leurs pro» pres peusées, leurs plaisirs et leurs fantaisies » que les Gentils adoroient.-Non content d'ad»rer l'œuvre des mains de Dieu, l'homme adore » l'œuvre de ses propres mains. Adorant dans >> la bassesse des pauvres la glorieuse pauvreté » de Jésus-Christ. » Boss.

-

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«Vénus est particulièrement adorée à Cythère, » à Idalie, à Paphos. - Jadorai à genoux les » mains levées vers le ciel, Minerve à qui je

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crus devoir cet oracle. Il se prosterna en >> pleurant, pour adorer la naïade qui l'avoit si » long-temps désaltéré par son onde claire. » FÉNÉLON.

« Adorant Dieu comme sa fin et son prin» cipe. >>> FLECH.

«Des enfans instruits à adorer le Dieu du ciel » et de la terre. Les hommes oubliant l'au>>teur de leur être et de l'univers, adorèrent » d'abord l'air qui les faisoit vivre, la terre » qui les nourrissoit, le soleil qui les éclairoit, » la lune qui présidoit à la nuit. Ils adorerent » les conquérans qui les avoient délivrés de » leurs ennemis, les princes bienfaisans et équi» tables.- La Judée seule l'avoit rejeté, et l'uni>> vers entier l'adore. » MASS.

Je n'adore qu'un dieu, maître de l'univers.
Il est l'astre naissant qu'adorent mes états. COR.
Adorant dans leurs fers le dieu qui les châtie.

Et que tout tremble au nom du dien qu'Esther adore. Oui, je viens dans son temple adorer l'éternel. RAC. On dit: Adorer la croix; mais dans un autre seus qu'adorer Dieu, et seulement par relation à Jésus-Christ. On dit dans le même sens : Adorer les reliques.

Adorer, se met quelquefois sans régime. Les Juifs adoroient à Jérusalem et les Samaritains à Samarie. Le peuple d'Israël alloit adorer sur les montagnes.

ADORER, rendre des respects extraordinaires en se prosternant. Les rois de Perse se faisoient adorer.

« Caligula se fait adorer. - Dioclétien s'éta<tablit à Nicomédie, où il se fit adorer à la >> mode des Orientaux.-Nabuchodonosor vou> lut se faire adorer comme un Dieu. » Boss. « Je me faisois adorer par les Babyloniens dans > un temple de marbre. >> FEN.

ADORER, aimer avec une passion excessive, ou rendre des respects extraordinaires.

« On ne voit pas ce que Sésostris pouvoit craindre de ses peuples qui l'adoroient. »

BOSSUET.

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VOLT.

Un roi puissant de son peuple adoré. (Voyez les noms amour, auteur, bonté, caprice, colosse, créature, crime, croix, Dieu, divinité, doctrine, étre, faveur, grandeur, idole, image, invention, jugement, main, œuvre, ordre, providence, statue, tente, trace, vertu, vestige.)

ADOSSER, v. a., mettre le dos contre quelque chose. Adosser un enfant contre la muraille pour l'empêcher de tomber. Il s'adossa contre la muraille et se défendit long-temps de la sorte.

ADOUCIR, v. a., rendre doux, tempérer l'àcreté de quelque chose d'aigre, de piquant, de salé. Adoucir l'acreté des humeurs, l'acreté du sang. DICT. DE L'Acad. « Avec les animaux, l'homme sut encore » adoucir les fruits et les plantes. >> Boss.

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ADOUCIR, rendre plus aisé à faire, à pratiquer, à observer.

« Je veux vous faire voir maintenant com»ment on a adouci l'usage des sacremens, et >> sur-tout de celui de la pénitence. » PASC.

« Un privilége qui diminue ou adoucit à votre » égard vos devoirs envers Dieu et les règles » sévères de l'évangile. Nous venons souvent » ici adoucir, par des idées humaines, la sévéMASS. >> rité des règles saintes. »

L. RAC.

Il n'adoucit jamais aux esprits révoltés,
Ses dogmes rigoureux, ses dures vérités.
ADOUCIR, diminner l'énormité, la gravité;
rendre excusable.

«Falloit-il faire valoir un service rendu, » adoucir une faute pardonnable? »> FLÉCH. «Nous justifions son ressentiment, nous adou»cissons son crime dans son esprit et autori» sons la justice de ses plaintes. -Leur parler >> un langage qui semble adoucir les crimes dont » ils sont eux-mêmes houteux. » (Voyez le mot impression. )

MASS.

ADO

ADOUCIR, accommoder un différent, étouffer une affaire facheuse.

Comme par sa prudence il a tout adouci,

Il vous connoit peut-être, et me connoit aussi. COR. On dit adoucir les traits, adoucir l'air du visage, c'est-à-dire, rendre moins rudes les traits, etc. La manière de se coiffer adoucit l'air du visage ou le rend plus rude. DICT. DE L'ACAD. On dit en termes de peinture, adoucir les traits d'une figure, c'est-à-dire, les rendre plus tendres, plus délicats.

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« Certains traits adoucis qui changent la Notre image, ressemblance. ( Voy. trait. ).

» ou adoucie, où changée. » (Voyez image.) MASSILLON.

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(Voyez les noms aigreur, amertume austérité, captivité, chute, coeur, coup, dépendance, désespoir, douleur, empire, fardeau fureur, horreur, joug, loi, mal, malheur, misère, moeurs, mort, peine, pénitence, perte, plaie, poids, refus, rigueur, rudesse, sentence, terme, transition, usage.)

S'ADOUCIR, v. p., devenir plus doux. Le temps commence à s'adoucir. Son honneur s'adoucit. Sa voix s'adoucit. Tous les maux s'adoucissent avec le temps. DICT. DE L'ACAD.

« L'empereur sembloit d'abord s'être adouci; » mais il renouvela la persécution aussitôt que, » etc. >>> Boss.

<< Ma douleur s'adoucissoit.-Ses yeux s'adou>> cirent. Sa fierté ne s'adoucit que lorsque, LA BRUY. >>> etc. >>>

« Ses mœurs s'adoucirent, sans faire tort au
VOLT.
>> courage. »

Le peuple par leur mort pourroit s'être adouci. COR.
Quand même ma fierté pourroit s'être adoucie.
RAC.
Et déjà son courroux semble s'être adouci.
Eh bien ! je m'adoucis. Votre race est connue. BOIL
ADOUCISSEMENT, soulagement, diminu-
tion de peine. Il y a quelque adoucissement
dans ses maux. Rien ne peut apporter le moindre
adoucissement à sa douleur. DICT. DE L'ACAD.
« Ces princes ne trouveroient aucun adou-
»cissement à leur douleur. Ils ne trouvent
>> encore aucun adoucissement à leur esclavage. »
BOSSUET.

« L'espérance, seul adoucissement des peines >> des hommes. » FÉN.

-

<< Procurer aux uns des remèdes et des adou» cissemens à leurs maux. Vous jouissiez » déjà de tous les adoucissemens que sa bonté Nous l'avons vue pratiquer >>> vous prépare. » à la rigueur toute l'austérité des jeunes, et » se priver de certains adoucissemens que les » priviléges et les coutumes de son pays lui >> avoient fait regarder comme permis, et que >> la flatterie lui avoit même conseillés comme »> nécessaires. >> FLECH.

<<< Sans chercher d'autre adoucissement à » l'infortune de sa condition, qu'une molle >> indolence. >>> MASS. ADOUCISSEMENT, en parlant des choses morales, tempérament.

Ecoutez l'adoucissement qu'y apportent nos » pères ( à l'obéissance qu'un religieux doit à » son supérieur. ) Les adoucissemens de la PASC. >> confession. »> « Un juge qui ne porte pas dans le tribunal » ses propres pensées, ni des adoucissemens ou » des rigueurs arbitraires. >> Boss.

» Vous voulez qu'on vous découvre la vé>> rité sans aucun adoucissement. Souffrez » que je vous parle sans adoucissement. — Qu'il >> vous dise tous vos défauts sans adoucisseFEN. » ment. »

« Il a su tempérer l'austérité des lois et de » la justice par tous les adoucissemens qu'ins» pirent la miséricorde et la charité. FLECH.

« Tous nos discours ne sont que des adou»cissemens de la vérité. Il n'est aucune de >> ces maximes sur lesquelles le monde ne répande » encore des loucissemens et des, etc. ( Voyez » maxime.)-Inventer des adoucissemens quand » la loi est claire et précise, ce n'est pas sauver » la règle, mais nos passions. » MASS. ADRESSE, s. f., dextérité soit pour les choses du corps, soit pour celles de l'esprit. Grande adresse. Il a beaucoup d'adresse à faire tous ses exercices. Adresse d'esprit. Il faut traiter, il faut manier cette affaire avec adresse.

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DIC. DE L'ACAD.

« Il fit la guerre avec autant d'adresse que » de valeur. Avec une adresse admirable. »Voyez pratiquer.) A la fin, moitié par » adresse, moitié par force, il se rendit le plus » puissant. »

Boss.

« Plein d'adresse et de courage.-Célèbre par »sa force et son adresse. Le dard étoit lancé » avec tant d'adresse. - Mentor concut un desD sein plein d'adresse pour le délivrer. » FEN. « De quelle adresse n'usa-t-il pas pour dé>> couvrir, etc.-Elle employoit l'adresse de » ses mains royales à la décoration des autels. » FLÉCHIER.

« Toute l'adresse dont on use pour, etc. » Ils u'emploient pas ce qu'ils ont d'esprit, » d'adresse et de finesse, pour, etc. Ils la sou» tiennent (leur fortune) avec la même adresse » qu'ils l'ont faite. » LA BRUY.

D'AGUESS.

« Qu'il imite l'adresse de ces peintres qui sa» vent prêter des graces à, etc. » « Elle conquit la Suède par force et par » adresse.- Les Indiens que nous avons obli» gés par force et par adresse à recevoir nos » établissemens. Oa l'attire avec adresse à VOLT.

--

>> Nantes. >>

En vain par ce discours votre cruelle adresse,
Veut servir votre père et tromper ma tendresse.
(Voyez les verbes remarquer, surprendre. )
Voilà jouer d'adresse et médire avec art.

Oh ! que j'aime bien mieux cet auteur plein d'adresse.
BOIL.

ADRESSE à, suivi d'un nom.

« Les courses de bagues faisoient paroître avec » éclat son adresse à tous les exercices. » VOL. ADRESSE à, ADRESSE DE, suivi d'un infinitif. « Tant vous avez eu d'adresse à mettre les >> choses en état de vous être toujours avantaPASC. » geuses. » Métophis avoit eu l'adresse de sortir de

» prison. Ils ont eu l'adresse de lui persua» der que, etc. »> FEN.

-

« Quelle adresse à s'attirer la confiance des >> partis ! ·Son adresse à concilier les esprits, » à préparer les événemens, à exciter ou à cal» mer les passions, à faire mouvoir avec habi>>leté les ressorts ou de la guerre ou de la paix, >> l'avoit fait regarder comme un ministre, etc. » FLÉCHIER.

« Les ministres eurent l'adresse de faire une » paix particulière avec la Hollande. Ils eu>> rent la gloire de disputer l'empire de la mer, » et l'adresse de transporter sur terre le théatre >> de la guerre. . Ils firent paroître leur adresse VOLT. » à tirer avec de longues carabines. >> ADRESSES, se dit au pluriel en bonne et en mauvaise part.

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« Ces conférences où l'on vit se développer » toutes les adresses et tous les secrets d'une po»litique si différente. Les Romains subju» guèrent les Gaulois plus encore par les adresses » de l'art militaire que par leur valeur. » Boss.

« Il fit admirer à cette nation une judicieuse » sincérité qui valoit mieux que ses subtilités >>> et ses adresses. — Dites-nous par quelles » adresses il fit couler jusqu'à vous ses assistances >> imprévues. » FLÉCH.

Son sang tont généreux hait ces molles adresses. COR. Vous savez sa coutume, et sous quelles tendresses Sa haine sai: cacher ses trompeuses adresses. Tous ceux qui comme toi par de lâches adresses, Des princes malheureux nourrissent les foiblesses. R. ADRESSE se dit encore dans un autre seus. «Tous les corps de l'état présentèrent des » adresses au roi pour le prier de convoquer un >>> parlement. » VOLT.

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