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»nuels. — Sa piété prenoit dans sa propre force » un continuel accroissement.-Par de continuels >> miracles. C'est la suite visible d'un conti»nuel châtiment sur les Juifs. Les travaux » y étoient continuels.- Une guerre continuelle. - Les continuels avertissemens qu'il leur en>> voie. - Leurs révoltes continuelles. » ( Voyez effort, entreprise, frayeur, mal, péril, persécution, perte, sacrifice. » Boss.

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« Leurs cris continuels.-Une continuelle atten» tion à toutes ses paroles. - Sa vie est comme » une pénitence continuelle. - Faire de conti»nuels efforts. Une continuelle affectation. » (Voyez expérience, jeu, résidence.) LA BRUY. «Sa vie a été une préparation continuelle à >> bien mourir.- Le crucifiement continuel de » sa chair.-Des mortifications continuelles.-Ses >> lectures continuelles.- Ce commerce continuel » de mensonges.-L'affoiblissement et la dimi>>nution continuelle de notre vie. De conti»nuelles victoires. (Voyez dérangement.) — Des » bienfaits continuels. » FLÉCH.

« Une persécution continuelle contre la foi.» Une attention continuelle. Des succès conti»nuels. » (Voyez matière, ouvrage, succès sentiment, temps.) MASS.

(Voyez, an mot continúment, la différence entre continu et continuel.)

CONTINUELLEMENT, adv., assidument toujours. Il étudie continuellement. Il joue continuellement. Ils se querellent continuellement.

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DICT. DE L'ACAD.

« La nature nous tente continuellement. - Ce » point où tous les hommes tendent continuelle»ment. Il apprend continuellement. (Voyez » homme.) - Ils sont continuellement mêlés les » uns avec autres. » (Voyez écouler, roidir.} PASCAL.

« Continuellement attentif à, etc. » ( Voyez crier, dépendance, occasion, service.) Boss.

« Etre continuellement aux prises avec soi» même pour, et. » LA BRUY.

« Les passions sont continuellement excitées » par les objets. >> FLECH.

« Ainsi les morts et les vivans se succèdent et » se remplacent continuellement. » MASS.

CONTINUER, v. a., poursuivre ce qui est commencé. Continuer un travail. Continuer un poeme. Continuer ses études. Continuer une histoire, un discours. Continuer son voyage. Continuer l'attaque d'un fort. DICT. DE L'ACAD. « Continuez vos lettres. Continuons notre » sujet.-Je l'engageai à continuer cette matière. -II continua son discours. Vous n'aurez

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CONTINUER À, CONTINUER DE, suivi d'un infinitif. Continuez à bien faire, et vous en recevrez la récompense, DICT. DE L'ACAD. «En le tuant et continuant à le rénier, etc. Si vous continuez à discourir de la sorte. Continuez à m'en instruire. Je continuai » à me plaindre. - Ils sont coupables d'avoir » continué de persécuter la maison de Port-Royal. »- - Je continuerai de vous avertir de tout ce qui » se passe. ». PASC.

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« Dieu continua de l'instruire. C'est elle» même qui continue à vous parler. — Pendant » que les sanglots éclatoient de toutes parts, il » continuoit à donner ses ordres. Il continua » durant sept ans à crier de cette sorte. Le » peuple continua quelque temps à donner le IL >> commandement aux seuls patriciens. » continua de vivre dans l'espérance de ce Christ » tant de fois promis. » (Voyez faire, gouverner.) Boss.

« J'ai donc commencé, et je continue d'être » par quelque chose qui est hors de moi. — Je » doute qu'il doive continuer d'écrire. Laissez » parler, et continuez d'agir. ». LA BRUY.

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« Si vous continuez à m'honorer de votre at»tention. >>> FLECH. Qu'importe que César continue à nous croire. Voulez-vous que Calchas continue à se taire. RAC. Quoique nos auteurs disent indifféremment, continuer à, et continuer de, il est mieux de dire, continuer de, quand le verbe qui suit continuer exprime une action ou une chose quelconque, indépendante de la volonté du sujet du verbe continger. Ainsi, on dira, il continua de vivre dans les souffrances, etc., et non, il continua à vivre; la vie ne dépendant pas de notre volonté. C'est par la même raison qu'il faut encore dire, continuer de, quand le sujet de continuer est un nom de chose, comme dans cette phrase de La Bruyere :

« Il y a une manière de faire valoir son bien » qui continue toujours d'être pratiquée par » d'honnêtes gens. » LA BRUY. CONTINUER À, prolonger à quelqu'un la pos

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On dit, dans le mème sens, continuer quelqu'un dans une charge, dans un emploi. Continuer un consul. Continuer un recteur. Continuer un supcrieur.

CONTINUER, sans régime, continuer de parler. Continuez, je vous prie. Il ne peut pas continuer. DICT, DE L'ACAD.

Vous parlez donc, continuai-je, contre votre >> conscience. Le bou pere fut ravi; et con»tinuant voyez, dit-il, eucore ce trait, etc. >> - N'avez-vous pas ouï dire, continua-t-il, >> comment on répondit, etc. Le bon pere

» continua donc ainsi vous voyez, etc. >> PASCAL.

« Et nous, continue l'apôtre, nous prechons >> Jésus-Christ crucifié. » (Voyez vérité.) Boss. « Je continue, et je dis, etc. Je m'affoiblis » moi-même, continue-t-elle, et je ne suis plus, LA BRUY.

D etc. >>

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bes), liaison des parties du continu. La continuité des parties.

CONTINUITÉ, durée continue. La continuité des maux. Dans la continuité du travail. DICT. DE L'ACAD. «Mais pour garder la succession et la conti» nuité, il falloit que ce nouveau peuple fût »enté pour ainsi dire sur le premier.» Boss. «La continuité des soins. » MASS.

En littérature, on appelle continuité, la liaison de toutes les parties d'un discours, ou d'un poëme, soit épique, soit dramatique, quand rien ne nuit à la narration ni à la marche de Taction. Ce poëme seroit parfait, si des incidens qui le font languir n'interrompoient la continuité de l'action.

En philosophie, on appelle, loi de continuité, la loi suivant laquelle aucun changement ne s'exécute dans la nature, que par degrés insensibles.

En terme de médecine, ou appelle, solution de continuité, la division que fait une plaie à quelque partie du corps. Le coup qu'il a reçu n'est qu'une contusion, il n'y a point de solution de continuité.

CONTINUMENT, ado., sans interruption. It écrit continument depuis le matin jusqu'au soir. Travailler continúment.

Continu et continúment different de continuel et de continuellement, en ce que, continu et continúment se disent des choses qui ne sont pas divisées ni interrompues depuis leur commencement jusqu'à leur fin; et que, continuel et continuellement se disent aussi de celles qui sout interrompues, mais qui recommencent souvent et à peu d'intervalles.

CONTORSION, s. f., mouvement violent, procédaut d'une cause intérieure, qui tord les inuscles, les membres d'une personne. La colique cause d'horribles, de cruelles contorsions. Une contorsion universelle de tous les membres.

CONTORSION, grimaces et gestes forcés. Un oraleur qui fait des contorsions continuelles. DICT. DE L'ACAD.

» contorsions. »

a Elle use, pour l'imiter, de grimaces et de LA BRUY. CONTORSION, en terme de peinture, attitude outrée du corps ou du visage et passivement, état d'une chose qui est de travers. Il faut remé¬ dier à la contorsion du cou.

CONTOUR, s. m., terme de peinture et de sculpture: ce qui termine une figure ou les parties d'une figure. Un beau contour. Le con tour de cette figure est admirable. De beaux contours. Des contours hardis, bien entendus. Ou dit aussi, le contour d'une colonne, le contour d'un dome.

Il se dit encore de toutes sortes d'enceintes, Le contour de Paris, d'une forêt.

DICT. DE L'ACAD.
Quatre rideaux pompeux, par un double contour,
En defendoient l'entrée à la clarté du jour.
(L'entrée de l'alcôve)

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sculpture et d'architecture, donner à une figure ou à un ouvrage d'architecture le contour qu'ils doivent avoir. Savoir bien contourner une figure. Il auroit fullu contourner ce bras autrement. Contourner les feuillages de la rampe d'un escalier. CONTOURNÉ, ÉE, participe. Pris absolument, il se dit de ce qui est de travers, mal tourné. Une taille contournée.

CONTRACTANT, ANTE, adj., celui, celle qui contracte. Il faut de la bonne foi entre les parties contractantes.

CONTRACTANT, subst. Les contractans. Un des contractans.

CONTRACTER, v. a. faire une convention avec quelqu'un. Contracter un mariage. Contracter alliance, une alliance. Contracter une obligation.

On dit, contracter des dettes, pour dire, s'endetter.

Il s'emploie quelquefois sans régime. Contracter avec quelqu'un. Il est mineur, il n'est pas capable de contracter.

CONTRACTER, èu parlant des maladies qui se gagnent par une espèce de contagion où par quelque autre cause que ce soit. Contracter une maladie. DICT. DE L'ACAD.

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« Il y a des vices que l'on contracte, et qui >> nous sont étrangers. >> LA BRUY.

CONTRACTER, en parlant des liaisons formées par une continuelle fréquentation. Contracter amitié, contracter familiarité avec quelqu'un. «L'alliance que Dieu avoit contractée avec >> cette race élue.-Vous contractez avec ce mor>>tel une amitié immortelle. » Boss.

<< Contracter des liaisons.» (Voyez corps, liaison, nécessité.) MASS.

SE CONTRACTER, terme de physique, en parJant des muscles et des nerfs qui se raccourcissent et se resserrent. Les muscles se contractent. Duffon a dit, le pangolin se contracte, pour dire, qu'il se met tout en une boule, quand on l'approche.

CONTRACTION, s. f., terme de physique : raccourcissement des nerfs et des muscles, lorsqu'ils viennent à se retirer. Contraction volontaire des muscles. Une grande contraction de nerfs. Celle blessure causa la contraction de ce muscle.

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« Une des manières dont nous accordons ces » contradictions apparentes, est par l'interpré»tation, etc.- Saint Augustin a dissipé toutes » ces contradictions imaginaires. Une contra» diction manifeste et grossière. » PASC. « Vit-on confondre les droits et les espérances » des parties par des contradictions scandaleu

>>> ses? >>>

FLECH.

« Les contradictions et les abimes de l'impiété.» (Voyez incompréhensible.) MASS.

CONTRADICTOIRE, adj. des deux genres qui contredit. Il n'est guère en usage qu'en certaines phrases du style didactique. On dit, que deux propositions sont contradictoires, c'est-à-dire, qu'elles expriment des choses directement opposées l'une à l'autre. On dit aussi, qu'une proposition est contradictoire à l'autre, ou la contradictoire de l'autre, pour dire, que l'une affirme ce que l'autre nie. On appelle aussi, termes contradictoires, des termes directement opposés l'un à l'autre, comme oui et non, mal et bien. DICT. DE L'ACAD.

« Ce seroit précisément la maxime contradic »toire de celle qui dit, la forme emporte le

>> fond. >>

CONTRADICTOIRE, subst.

LA BRUY.

«Que sais-je? de quoi il (Montaigne) a fait >> sa devise? En la mettant sous les bassins d'une » balance, lesquels, pesant les contradictoires >>se trouvent dans un parfait équilibre. »

PASCAL.

CONTRADICTOIRE, se dit aussi des jugemens rendus après que toutes les parties ont été entendues. Sentence contradictoire. Arrêt contradictoire. Jugement contradictoire.

CONTRADICTOIREMENT, adv., d'une manière contradictoire. Ces deux propositions sont contradictoirement opposées.

CONTRADICTOIREMENT, se dit aussi des jugemens rendus après avoir ouï les parties. Un arrét rendu contradictoirement.

CONTRAINDRE, v. a. (Je contrains, tu contrains, il contraint; nous contraignons, vous con

CONTRADICTION, s. f., action de contre-traignez, ils contraignent. Je contraignois, etc., dire, opposition aux sentimens et aux discours de quelqu'un, discours par lequel on combat l'avis d'un autre. Cet avis a été reçu de tout le

nous contraignons, etc. Je contraindrai. Contrains. Que je contraignisse. Contraignant.) Obliger quelqu'un par force, par violence, ou par quel

que considération qui en tient lieu, à faire quelque chose contre son gré. La nécessité l'y a contraint. On l'y contraindra par force. On le contraignit de faire ou à faire telle chose. La ville fut contrainte de se rendre. On le contraignit à cette démarche. DICT. DE L'ACAD.

CONTRAINDRɛ de ou à.

>> ser.

« Vos amis seront contraints de l'avouer. » C'est ce qui la contraint de se répandre au >> dehors. » PASC. « Il contraint l'impératrice Eudoxie à l'épou- Alaric contraignit Honorius à lui aban>> donner ces grandes provinces. - Il est con»traint de quitter l'empire, et enfin, de perdre » la vie. Deux épouvantables naufrages con>>traignirent les Romains d'abandonner l'em» pire de la mer aux Carthaginois. - Rome est » contrainte de se jeter entre les bras des Fran»çois. Il contraignit cinq légions romaines et » deux chefs à poser les armes saus combat. >> (Voyez céder, retracer.) Boss.

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-

« Contraindre les ennemis à recevoir la paix. -Il a fallu une loi pour régler l'extérieur de » l'avocat, et le contraindre ainsi à être grave et » plus respecté. » LA BRUY.

«Ils sont contraints de quitter la route, etc. >> -Tremblez, femmes riches, qui, par des dé» penses folles et excessives, contraignez vos ma»ris à chercher dans, etc. » (Voyez chercher.) FLÉCHIER.

« Il est contraint de détourner ses regards de, MASS.

>> etc. >>>

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DICT. DE L'ACAD.

« Le plaisir de dogmatiser sans être repris ni »contraint. Elle songe à la contraindre de » toutes parts. » Boss. <<< Il se trouve contraint dans la satire. >> LA BRUYÈRE.

« Tout ce qui vous passe ou vous égale, vous » contraint où vous gène.-Tout ce qui les gène >> et les contraint, les accable.-Comme rien ne » vous contraint, rien aussi ne vous fixe. »> MASSILLON.

Contraindrez-vous César jusque dans ses amours? R. CONTRAINDRE, dans le même sens, suivi d'un nom de chose.

« Sans contraindre sa pensée sous les règles de >> la raison. Il contraint son naturel. » PASC. « La liberté étoit contrainte par des lois. >>

BossUET.

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« Je ne puis me forcer et contraindre à être >> fier. >> LA BRUY.

Je vous honore assez pour me contraindre A fuir obstinément tout sujet de me plaindre. COR. CONTRAINDRE, eu terme de pratique, obliger par justice de payer. Contraindre quelqu'un par voie de justice, par justice. Contraindre par saisie de biens, par corps, etc. Contraindre quelqu'un pour les dépens du procès, pour une dette. DICT. DE L'ACAD. CONTRAINT, AINTE, participe.

« Vous le verrez contraint à rendre les vases » sacrés. Il se voyoit contraint à se brûler lui>> même avec ses femmes. Contrainte de re» noncer à sa liberté. » (Voyez subir.) Boss. Contrainte d'avouer tant de forfaits divers. RAC.

(Voyez feu.)

Une femme, etc.

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chose malgré lui. Employer la contrainte, user xle contrainte. DICT. DE L'ACAD.

« Cette révélation s'est établie sans aucune » force ni contrainte. » PASC.

Noble et dure contrainte, ainable tyrannie. COR. Quoi seigneur, vous iriez jusques à la contrainte ? R. CONTRAINTE, état de celui qu'on force à agir contre son gré. Agir sans contrainte. Faire une chose par contrainte. DICT. DE L'ACAD.

« Des coutumes, qui sans donner aucune con» trainte, etc. » FLÉCH.

« La soumission sera sans murmure, parce » qu'elle sera sans contrainte. » (Voyez éloge, venger.) MASS.

Non, non, n'embrassez pas de vertu par contrainte. CORN.

CONTRAINTE, retenue que le respect et la considération obligent d'avoir. Vous le tenez en contrainte. Il est dans une extreme contrainte. C'est une grande contrainte, que d'étre obligé de se tuire en de certaines occasions.

DICT. DE L'ACAD.

« Il y a des gens que cette contrainte lasse. » PASCAL.

«La prudence et la discrétion tiennent tou»jours en contrainte l'amour de la vérité. » BOSSUET.

<< Savante sans orgueil, modeste sans con» trainte. Il supportoit avec constance toutes » les contraintes que lui imposoient la raison et » l'ordre. » (Voyez révolter.) FLECH.

«Ne leur faisant sentir d'autre contrainte que >> celle, etc. - Paroître sans pudeur et sans con»trainte au pied du sanctuaire. » MASS.

Mais un autre intérêt tient ma joie en contrainte.
Salutaire contrainte,

Que m'imposa la force, et qu'accepta ma crainte COR.
Voulez-vous qu'avec moins de contrainte,

L'un et l'autre une fois nous nous parlions sans feinte?
Quelle nouvelle crainte

Tient parmi mes transports votre joie en contrainte ?
De quoi nous a servi cette indigne contrainte ?
Ah! Titus, car enfin l'amour fuit la contrainte
De tous ces noms que suit le respect et la crainte.
RACINE.

CONTRAINTE, gêne causée par des obstacles, des entraves, etc. Ses vers sentent la contrainte de la rime. Son style sent la contrainte de l'art de l'imitation. DICT. DE L'ACAD.

« La contrainte de la mesure. >> LA BRUY. « La contrainte des bienséances.» (Voyez plaindre.) MASS. CONTRAINTE, en terme de jurisprudence, acte en vertu duquel on peut contraindre un homme en son corps ou en ses biens. Contrainte par saisie de biens. Contrainte par corps. DICT. DE L'ACAD. ·

« Les contraintes qui s'exécutoient pour dettes » par les riches contre les pauvres, etc. >> BOSSUET.

CONTRAIRE, adj. des deux genres: opposé. Il se dit également des choses physiques et des choses morales. Directement contraire. Totalement contraire. Le froid et le chaud sont contraires. La vertu et le vice sont contraires. Deux arrêts contraires. Ces passages, ces lois sont contruires.

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« Ils ne savent s'ils trouveront un Dieu proBoss. »pice ou un Dieu contraire. »

CONTRAIRE à, opposé au sentiment de quelqu'un.

«Tout ce qui est contraire à saint Augustin » dans les ouvrages de Jansenius. Ceux qui » sont contraires à vos erreurs. » PASC.

« Souvent contraire aux avis des autres. » FLÉCHIER.

CONTRAIRE, opposé aux désirs, aux intérêts de quelqu'un, etc. Avoir le vent contraire, avoir la fortune contraire. DICT. DE L'ACAD.

<< Tout lui manque, tout lui est contraire. » BOSSUET. Qu'après le sort se montre ou propice ou contraire. (Voyez sort.)

Ah! destin trop contraire. Tout me devient contraire.

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