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« Marcion et Manès étoient constamment les plus » téméraires et les plus iguorans de tous les hé>> rétiques. La quatrieme année de la 202e » olympiade est constamment celle de la mort de Notre-Seigneur. » Boss.

CONSTANCE, s. f., vertu par laquelle l'ame est affermie contre les choses qui sont capables de l'ébranler, telles que la douleur, l'adversité, les tourmens. Grande, belle, rare, admirable, merveilleuse, invincible, inébranlable constance. Montrer, témoignér, faire paroitre sa constance, de la constance. Opposer sa constance à la douleur, à la fortune, Souffrir, endurer avec constance. La fortune a exercé, a éprouvé la constance de ce philosophe. La constance affermit l'homme, soutient l'homme contre les adversités. Rien ne peut ébranler sa constance.

DICT. DE L'ACAD.

« Cette constance du sénat, au milieu de tant » de malheurs, ne venoit pas seulement d'une >> résolution opiniâtre mais d'une profonde >> connoissance des forces romaines. Rome se » soutint durant ses malheurs, par sa constance >> et par, etc. La constance du pape Libère » cède aux ennuis de l'exil.-L'Espague montre Par une constance affectée. » (Voyez connoître, impression, représenter, rocher, soutenir.)

» sa constance.

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Boss.

« Ce fantôme de vertu et de constance.» (Voyez exemple, LA BRUY.

sied.)

-

Ces

« Une constance sans affectation.-Avec quelle » constance elle supporta les pertes, etc. » douleurs qui épuisent en un moment toute » la constance d'un malade. (Voyez effort, souf»frir, supporter.) La constance chrétienne. Sa constance le soutiut. On a pour >> dire son ame encore tout entière, on oppose » à ses maux une constance ramassée. » (Voyez conforme, demeurer, donner, effort, souffrir, supporter.)

FLÉCH.

ainsi

Quels

« Sa constance dans les adversités. » coups ne prépariez-vous pas à sa constance? » La philosophie promettoit la constance au »sage, mais ne la donnoit pas. » (Voyez consMASS. Lant.)

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CONSTANCE, persévérance. Il a poursuivi ce dessein avec beaucoup de constance. Il aime avec constance. La constance de son amour, de son amitié. DICT. DE L'ACAD. « La constance de Fabius fut un rempart à sa Boss. » patrie. » Ils répliqueront avec constance que le pu»blic a son goût. » LA BRUY.

« C'est un assemblage confus de, eto., de » téméraires, etc., d'impatiens qu'il faut ac>> coutumer à la constance. - Tant de difficultés » ne firent qu'animer sa constance. Cette con» quête est le fruit de notre constance. » FLÉCH. «La constance de sa foi. >>

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CONSTANT, ANTE, adj., qui a de la constance, de la fermeté dans le malheur, dans les douleurs. Il a montré une ame constante dans les plus grands maux. Constant dans les tourmens. Constant dans son mal. Il est ferme et constant dans l'adversité. DICT. DE L'ACAD.

« Il aspiroit plus à la gloire de paroître cons-» tant, qu'à la vertu meme de la constance.— » Constant dans l'adversité. » MASS.

CONSTANT, persévérant, qui ne change pas. Il est constant dans ses desseins, dans son travail. Constant dans la foi. Constant en amour, dans son amour. Il a l'esprit très-constant. DICT. DE L'ACAD.

« Les esprits solides et constans. (Voyez esprit.)-Le peuple romain a été le plus cons» tant dans ses maximes. »><

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D'un inutile amour trop constante victime.
Lui que j'ai vu toujours, constant dans mes traverse
Suivre d'un pas égal mes fortunes diverses.
Ainsi toujours constant à ne se point dédire.
(Junon) constante en son aversion.
Il se dit des choses, une constante volonté,
une ferme el constante resolution.
DICT. DE L'ACAD.

« Une résolution ferme et constante. — C'est» là, mon père, la doctrine constante de saint >> Augustin. Une justice constante. » PASC.

«La tradition constante du peuple juif. » (Voyez tradition.)-- Par une succession tou» jours constante.- Un ordre constant. (Voyez » loi.) Une vertu toujours constante. »

-

BOSSUET.

« Une vive et constante tendresse. Une réso»lution constante. - Une fidélité constante. » Sa bonté constante et toujours égale. » (Voyez fidélité, retenue, sainteté, tendresse.) FLECH. « Ces grands corps, si constans dans leur » marche. >> LA BRUY. « L'uniformité constante de sa carrière. (Voyez » harmonie.) - Au nom d'une amitié si consMASS. » tante et si belle. »

CONSTANT, certain, indubitable. Il n'en faut pas douter, la chose est constante, très-constante. Cela passe pour constant. C'est une vérité constante parmi les philosophes, parmi les politiques. DICT. DE L'ACAD.

« Si l'on avoit des observations constantes qui Une vérité constante. prouvassent, etc. » Des choses claires et constantes par la lumière >> naturelle. Il est donc constant par vousIl demeure cons» mèmes, que ceux, etc. PASC. > tant que votre société enseigne, etc. » « Une preuve constante. (Voyez preuve.) — Un fait constant. » Une opinion constante. >> - Un fait si constant. Il pose pour fonde>>ment ce qu'il y avoit de plus constant parmi >>> eux. Le témoignage par lequel il est cons» tant que, etc. Il demeure pour constant - Tant il étoit constant que, etc. » Il est constant par l'histoire, qu'ils furent plus » puissans, etc. »

--

-

» que, etc.

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Boss.

CONSTANT, se dit aussi figurément de toutes les choses qui demeurent toujours on longtemps en même état. Fortune fixe et constante. Etat constant et immuable. Constante prospérité. Santé constante. DICT. DE L'ACAD.

« La constante sévérité d'une saison plus Boss. >> douce. >>

« Les prospérités constantes de ce royaume. (Voyez prospérité.)- Les effets constans de la gràce. »

Un bonheur si constant.

FLECH.

COR.

CONSTATER, v. a., établir la vérité d'un fait des preuves certaines. Il faut constater par ce fait avant d'en tirer aucune induction. C'est un fait bien constaté; constaté par un grand nombre de pièces, de preuves, d'expériences. CONSTELLATION, s. f. on prononce les deux L), assemblage d'un certain nombre d'étoiles fixes auquel on a supposé une figure, soit d'hommes, soit d'animaux, et donné un nom pour le distinguer des autres assemblages de même espèce. Les astronomes ont divisé le ciel en dfférentes constellations. On appelle signes les douze constellations qui composent le zodiaque. La constellation de la vierge, du taureau.

CONSTERNATION, s. f., étonnement accompagné d'abattement de courage. Grande, ex trême, générale consternation. Cet événement causa une telle consternation dans les esprits, dans la ville, que, etc. Cette perte fut suivie d'une consternation universelle. Tout le monde étoit dans la dernière consternation.

DICT. DE L ACAD.

« Au milieu de la consternation des peuples et >> des grands. >> MASS. CONSTERNER, v. a., frapper d'étonnement et abattre le courage. Cette perte les a tous consternés. Cette nouvelle est capable de consterner los

esprits. Il en fut tellement consterné, que, eèc, CONSTERNÉ, ÉE, participe. On dit, consterné de, en parlant des choses qui causent la consternation. Il sera consterné de cette mort, de cet évé nement. Ou dit, consterné par, quand on vent exprimer les sentimens intérieurs qui produisent la consternation. Il fut consterné par une crainte excessive. Néanmoins Racine a dit : D'an lâche désespoir ma vertu consternée.

« On trouve tout consterné, excepté la cour » de cette princesse. Les rebelles étoient cons

»ternés. »

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« Le peuple est consterné. » Des enfans de Lévi la troupe consternée. CONSTITUER v. a., composer un L'ame et le corps constituent l'homme. La matière et la forme constituent le corps physique. Ce qui constitue le poëme dramatique, c'est, etc. CONSTITUÉ, ÉE, part. Un tout constitué de telles et de telles parties. Homme constitué en dignité. On dit, qu'un homme est bien ou mal consa le corps bien ou mal constitué, titué, qu'il pour dire, qu'il est de bonne ou de mauvaise complexion, qu'il est bien ou mal conformé au-dedans. DICT. DE L'ACAD.

« L'état romain constitué de la manière que Boss.

» nous avons vue. »

CONSTITUTION s. f., composition. La forme et la matière entrent dans la constitution du corps naturel.

CONSTITUTION, ordonnance, loi, règlement. Bonne, sage, sainte constitution. Les constitutions des empereurs. Les constitutions impériales. Les constitutions canoniques. Constitutions apostoliques. Les constitutions d'un ordre religieux. Faire des constitutions. Enfreindre, violer les constitutions. Recevoir une constitution. Cette ré publique étoit gouvernée par de bonnes constitutions. La constitution d'un tel empereur ports DICT. DE L'ACAD. que.....

«Le pape a confirmé sa constitution par un » bref. Prouvez que je ne reçois pas la cons »titution du pape Innocent X. · Quelle cons »titution du pape ai-je violée ? »

PASC.

On dit, la constitution d'un état, pour dire, la forme de son gouvernement, et ses lois fondamentales. La constitution de l'état monarchique DICT. DE L'ACAD. exige que.

« Trouver la constitution d'état la plus pro» pre à produire de grands hommes. Si vous » regardez la constitution de ces deux villes. » BOSSUET.

Il se dit aussi du tempérament et de la complexion du corps humain. Bonne, forte constitution. Il est de bonne constitution, de mauvaise constitution. DICT. DE L'ACD.

« Toutes deux d'une si heureuse constitution » qu'elles sembloient nous promettre le bonheur » de les posséder un siècle entier. - La robuste » constitution qu'une nourriture frugale et de » vigoureux exercices donnoient aux autres.-» La première constitution de l'univers se trou» vant affoiblie, la vie humaine, qui se pous» soit jusqu'à près de mille aus, se diminue peu >> à peu. >> Boss.

On dit encore, la constitution des parties da

corps humain, pour dire, l'ordre et l'arrangement des parties du corps humain.

CONSTRUCTEUR, s. m., celui qui construit. Constructeur de vaisseaux. Cet architecte est un bon constructeur.

CONSTRUCTION, s. f., action de construire. On a interrompu la construction de ce bâtiment. DICT. DE L'ACAD.

« Pour la construction du tabernacle. » MASS.

Il signifie aussi, l'arrangement, la disposition des parties d'un batiment. La construction de ce palais est parfaitement belle et solide. Cet homme-là entend bien la construction des vaisseaux.

Il se dit figurément d'un ouvrage d'esprit. La construction de ce poëme n'est pas régulière, n'est pas heureuse.

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CONSTRUCTION figurément et en terme de grammaire, signifie l'arrangement des mots suivant les règles et l'usage de la langue. La construction de cette phrase est fort bonne, régulière; est vicieuse, louche. Il n'y a pas là de construction. Défaut de construction.

DICT. DE L'ACAD.

« L'on écrit régulièrement depuis quelques années, l'on est esclave de la construction. » LA BRUYÈRE.

Votre construction semble un peu s'obscurcir. BOIL. CONSTRUIRE, v. a., bâtir, faire un édifice. Construire une maison, un palais. Il a fait construire deux pavillons. Cela est solidement construit. Cela est construit avec de bons matériaux. On dit aussi, construire un vaisseau, construire une galère. DICT. DE L'ACAD.

« Le monde construit par un esprit éternel. » Bossuet.

« Les ruines de vos châteaux, et la place où >> ils étoient construits. » LA BRUY.

Enfin au Dieu nouveau qu'elle avoit introduit, Par les soins d'Athalie, un temple fut construit. RAC. SE CONSTRUIRE, construire pour soi. « La justice s'est construit un sanctuaire éter» nel, etc. » (Voyez sanctuaire.) Boss.

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CONSTRUIRE figurément et en terme de grammaire, signifie, arrauger des mots suivant les règles et l'usage de la langue. Construire une phrase. Cette période est bien construite. DICT. DE L'ACAD.

Tantôt cherchant la fin d'un vers que je construis. B. On dit figurément, construire un poëme, pour dire, arranger, disposer toutes les parties d'un poëme. Pour bien construire un poëme, il faut avoir beaucoup d'imagination et de jugement. Ce poëme a été construit avec beaucoup

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CONSUBSTANTIEL, ELLE, adj., terme de théologie dont on se sert en parlant des personnes de la trinité, pour dire qu'elles n'ont qu'une seule et mème substance. Les trois personnes de la trinité sont consubstantielles. Le fils est consubstantiel au père.

CONSUL, s. m., l'un des deux magistrats qui avoient la principale autorité dans la république romaine, et dont les fonctions ne duroient qu'un an. Créer, faire, élire des con

suls. Continuer un consul. Il a été trois fois con¬ sul. Il étoit consul pour la troisième fois. En l'année que Cicéron et Antoine étoient consuls. DICT. DE L'ACAD.

Rome tient des consuls sa gloire et sa puissance. COR
Rome, etc.

Au temps de ses consuls croit être retournée.
L'un et l'autre consul vous avoient prévenue,

RAC.

CONSUL, officier envoyé par son prince en divers ports, échelles et autres lieux de commerce, pour juger des affaires de négoce entre ceux de sa nation. Ces officiers se désignent par le nom de la puissance qui les envoie. Consul de France à Smyrne. Le consul du Grand-Caire, d'Alep.

CONSULAIRE, adj. des deux genres: qui appartient au consul romain. Dignité consulaire. Les faisceaux consulaires.

DICT. DE L'ACAD. « Les rois furent bannis, et l'empire consu→ »laire fut établi. - La puissance consulaire. » BOSSUET.

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On appelle aussi, consulat, l'emploi des officiers établis dans les ports étrangers, et dont il est parlé ci-dessus. Il a obtenu le consulat d'Alexandrie. Briguer le consulat.

CONSULTANT, adj. m., celui qui donne avis et conseil. Il se dit particulièrement des avocats. Et en ce sens, on appelle, avocat consultant celui qui ne plaide plus au barreau, et qui. donne seulement son avis quand on le consulte. Il se dit aussi des médecins, médecin consultant du roi.

CONSULTATION, s. f., conférence que l'on tient pour consulter sur quelque affaire, sur une maladie. Grande, longue consultation. Faire une consultation. Ils furent long-temps en consultation. Les médecins n'ont rien résolu avres

une longue consultation. Les avocats sont entrés en consultation. Il lui faut tant pour sa consultation, pour son droit de consultation. On appelle, au palais, le banc des consultations, la chambre des consultations, le pilier des consultations, les lieux où l'on trouve les avocats consultans, et où l'on va pour avoir leurs avis.

CONSULTATION, signifie aussi, l'avis par écrit que les avocats ou les médecins donnent touchant l'affaire, touchant la maladie sur laquelle on les consulte. J'ai produit, j'ai fait voir la consultation de cet avocat, de ce médecin. Il a signé sa consultation. Il se dit aussi de l'avis demandé. Il répondit hier à ma consultation.

CONSULTER, v. a., prendre avis, conseil on instruction de quelqu'un. Consulter Poracle. Consulter les devins. Consulter les avocats. Consulter les médecins. Il a consulté les experts. Il a consulté les docteurs. Il a consulté les casuistes sur ce point-là. Se consulter soi-même.

On dit aussi, dans le même sens, consulter les astres, consulter les livres. DICT. DE L'ACAD. « Après avoir consulté un de vos docteurs.» Ils ne consultent point les prophètes, mais, >> etc. On consulta les dominicains sur cette » contrariété, sans en consulter la Sorbonne. » PASCAL.

«On la consultoit de tous côtés sur les règles » de la sagesse (l'Egypte). - Consulté de toutes » parts, il donne des répouses. » «Elle le consulte sur tous ses maux. ». LA BRUYÈRE.

Boss.

« Consulter Dieu dans tous ses desseins. (Voyez » oracle.)-Consulter des amis savans et fidèles. »> FLÉCHIER.

« Si l'on consulte le père des lumieres. - Aller » consulter une pythonisse.» MASS.

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Ceux que l'empereur a consultes le moins. Ah! daignez sur ce choix ne me point consulter. RAC. Consultons sur ce point quelque auteur signalé. BotL. CONSULTER, au figuré. Consulter sa conscience, consulter ses forces, consulter son decoir; c'est-àdire, examiner si la conscience, si les forces, si le devoir permettent de faire ce qu'on se propose. On dit, dans le mème sens, consulter ses intérels, son goût, etc. DICT. DE L'ACAD. « On ne consulte que l'oreille, parce qu'on PASC. >> manque de cœur. »

« Il n'avoient à consulter que leur raison et >> leur mémoire. Je ne veux pas ici consulter >> les sentimens de la multitude. » Boss.

« Elle consulle les volontés de Dieu. Louis, » sans consulter la chair et le sang, va com>> battre, etc. Ne consulter que la justice. » Sans consulter, ni la foiblesse de son age, ni » la difficulté des chemins, ni la grandeur de » T'entreprise, elle sort, etc. >> FLECH.

« Un homme qui veut connoitre s'il com» mence à vieillir, peut consulter les yeux » d'une jeune femine. - Elles n'approuvent et >> ne condamneut qu'après avoir consulté ses » yeux et son visage. >> LA BRUY.

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« Siln'eût consulté que l'usage. (Voyez usage.) - Nous ne consultons, ni l'ordre de Dien, »> ni les vues de la religion, ni les périls des » situations trop agitées, ni souvent même nos

» talens, nous ne consultons que nos passions,
» que le désir insatiable de nous élever.
» Consulter la religion. »
MASS.

Ce ne sont pas les sens que mon amour consulte. COR.
Vous-même consultes vos premières annees.
Vous-même consultez ce qu'il prédit de vous.
Consultez ces béros, etc.

(Voyez fureur, héros.)

RAC.

Et consultes long-temps votre esprit et vos forces. B. (Voyez miroir.)

CONSULTER, saus régime, signifie, délibérer, conférer ensemble. Il consultèrent ensemble. It en veut consulter avec ses amis. Les avocats ont consulté sur cette affaire. Les médecins ont consulté sur sa maladie. Il consulte long-temps avant de s'engager DICT. DE L'ACAD.

« A-t-il examiné? a-t-il consulté ?» MASS. Je n'ai point consulté, pour suivre mon devoir. Consultez avec lui quel est votre devoir.

A ce terrible objet aucun d'eux ne consulte.

COR.

borL.

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Mais quand le peuple est maitre, on agit en tumulte La voix de la raison jamais ne se consulte. COR.

CONSUMER, . a., détruire, user, réduire à deux heures de temps. La victime fut consumée rien. Le feu consuma tout ce grand édifice en par le feu. Le temps consume toutes choses. Il consume tout son bien en débauches. Il a const¿mé son patrimoine. La rouille consume le for. Les ennuis le consument. Cette maladie l'a consumé. DICT. DE L'ACAD.

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DICT. DE L'ACAD.

« Les Romains laissoient ce riche royaume se » consumer par lui-même. Ce travail dont >> vous Vous êtes consumés sous le soleil. >> Leur armées ne font que ruiner leur propre pays, et se consumer elles-mêmes. » FLECH. Pour consumer autrui le monstre se consume. BOIL. SE CONSUMER, en parlant de la dissipation des biens. Se consumer en procès, en dépenses, etc. DICT. DE L'ACAD.

SE CONSUMER, perdre son temps et sa peine. « Pendant que les empereurs se consument » dans des disputes de religion, les Sarrazins Elle ne fait que » pénètrent dans l'empire. » se consumer inutilement, en amassant des >> choses que le vent emporte. » Boss.

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CONTACT, s. m. ( les deux consonnes finales se prononcent), attouchement de deux corps. Le contact de deux corps. Le point de contact. 11 n'est d'usage que dans le style didactique.

CONTAGIEUX, EUSE, adj., qui se prend et se communique par contagion. Une fièvre contagieuse. Un mal contagieux. Le peste est une maladie contagieuse. DICT. DE L'ACAD.

a Une maladie contagieuse.-Ces soupirs con» tagieux qui, etc. » ( Voyez mal, soupir.) FLECHIER.

CONTAGIEUX, au figuré, en parlant du vice, de l'erreur, de la rébellion, de l'hérésie et de toutes les choses moralement inauvaises on facheuses, qui se communiquent par la fréquentation ou par l'exemple. Une erreur, une passion, une conversation contagieuse. Un exemple contagieux. Tout le monde le fuit, on diroit que son malheur est contagieux. DICT. DE L'ACAD. « Ce sont des vices qui ne sont pas contagieux. >> Une maladie de l'ame si invétérée et si LA BRUY. » contagieuse. » FLECH.

« L'air contagieux du monde. » « L'effet contagieux de leurs exemples. >> MASSILLON.

RAC.

Et du méchant l'abord contagieux. CONTAGION, s. f., communication d'une maladie maligne, Ce mal se prend par contagion. Il signifie souvent, la maladie qu'on nomme peste. Grande contagion. La contagion est dans une telle ville. La contagion a dépeuplé cette pro¬ vince. Dans le temps de la contagion. Il est malade de la contagion.

CONTAGION, au figuré, en parlant du vice, de l'hérésie, et en général de toutes les choses mauvaises ou pernicieuses qui se communiquent par la fréquentation ou par l'exemple. La contagion des mauvaises moeurs. La contagion du vice, de l'hérésie. DICT. DE L'ACAD.

« Ceux que l'église retire, dans un age si ten» dre, de la contagion du monde. - Tous les >>vices dont la contagion l'infecte toujours, >> etc. » (Voyez vice.) PASC.

« Vous avez pris, par contagion, ce nouveau » goût qu'ont tant de femmes romaines pour » ce qu'on appelle des hommes publics. » LA BRUYERE.

« Pour se séparer de la contagion et du com>> merce du monde.. La contagion du siècle. » (Voyez ternir.)

FLECH.

« C'est le vice, et comme la contagion univer>> selle des cours (la jalousie). — La contagion. » n'a même épargué les asiles saints, etc.— » La contagion des dignités et de la grandeur. » (Voyez former, œil.) MASS.

pas

BOIL.

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Cette contagion infecta les provinces. (L'auteur parle du mauvais goût des pointes.) CONTE, s. m., narration, récit de quelque aventure, soit vraie, soit fabuleuse, soit sérieuse, soit plaisante. Il se dit plus ordinaireinent des choses fabuleuses et plaisantes. Un conte divertissant, agréable, ennuyeux, ridicule, plaisant, fait à plaisir. Un vieux conte. Le conte est véritable. Il fait bien un conte. Il ajoute au

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