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Considérez la Considérons

» que nous regardons de si bas.
» pieuse reine devant les autels.
» d'abord par cet endroit le grand génie de
>> notre prince. — Considérez la clémence et la
» sévérité de Dieu. » Voyez effet.) Boss.

« Considérant les désordres du siècle. »
FLECHER.

Daignez considérer le sang dont vous sortez.
Une vertu parfaite a besoin de prudence,
Et doit considérer, pour son propre interet,
Et les temps où l'on vit, et les lieux où l'on est.
Considérer sa perte avec compassion.
Considérez l'état où la reine est reduite.

--

COR

RAC.

CONSIDÉRER, examiner avec attention. • Considerez avec une attention particulière » la chute des Juifs. Cette jalousie dont il >> vous est important de considérer les suites. » Considérez attentivement avec les murs des >> Romains les temps, etc. - En considérant de » près ces paroles. Quand on considère de » plus près l'histoire de ce grand royaume. » (Voyez difference, état, histoire, monument, mystère, nature, péril.) Boss.

CONSIDERER, peser, apprécier.

«En considérant l'avantage qu'en recevra celni » qui, etc. En considerant le dommage que,

>>> etc. >>>

-

PASC.

«En considérant le prix du temps, et combien »sa perte est irréparable. » LA BRUY.

RAC.

Considérez l'honneur qui doit en rejaillir. CONSIDÉRER, avoir égard. Considérez ces longs services qu'il vous a rendus. Ce juge ne considère ni les personnes ni les recommandations. DICT. DE L'ACAD.

« N'aimer que soi, ne considérer que soi. » PASCAL.

«Il ne considère ni la fausse gloire ni le faux » deshonneur. »>

FLECH.

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» dans ce qu'elle a de plus grand et de plus ma» guifique. Le temps considéré en lui-même. Rome, considérée en elle-mème. » Boss.

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« Quand je le considère dans ces excès d'amour » et de charité. » FLÉCH. CONSIDÉRER QUE.

« Considérons que, si les anciens n'avoient osé >> rien ajouter à leurs connoissances, ils se se>> roient privés eux-mêmes de, etc. »>

« On est effrayé quand on considère que les » nations qui font à présent des royaumes si » redoutables, toutes les Gaules, toutes les Es» pagues, etc., n'ont été durant plusieurs siècles » que des provinces romaines. »

«En considérant que le visage du prince fait » toute la félicité du courtisan, on comprendra » aisément que, etc. » LA BRUY.

J'ai donc considéré qu'en ce péril extrême
Je vous devois, seigneur, servir malgré vous-même.
Albe est ton origine, arréte, et considère

Que tu portes le fer dans le sein de ta mère. Сон.
CONSIDÉRER QUEL, DE QUEL.

« Ils considèrent de quel côté va tomber ce » grand arbre. Considérez à quoi vous obli>> gent les immortelles actions de votre père, Considérons quelle est cette nouveauté. >> BOSSUET.

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« Quand je considère quelle peine ont les » personnes de mérite à approcher des grands. a LA BRUYÈRE, SE CONSIDERER, v. pron.

« C'est être bien malheureux que d'être dans » une tristesse insupportable, aussitôt qu'on est » réduit à se considérer, et à n'en être pas di» verti. — Elle adore Dieu en silence, et se con» sidère comme sa vile créature. - Jésus-Christ » s'est considéré et s'est offert à Dieu comme un >>> holocauste, etc. Il se considère comme seul >> maitre de sa conduite. >>> PASC. SE CONSIDÉRER. « Ce fut alors que, se considérant dans une » profession où les questions sont si différentes, » il ne craignit rien tant que l'erreur dans ses >> jugemens. » FLECH.

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« Elle (l'ame) se mire, pour ainsi dire, et se » considère dans ce corps. >> Boss.

SE CONSIDÉRER, a une autre acception dans un vers de Corneille, cité ci-dessus, à l'article considérer, avoir égard.

SE CONSIDÉRER, être considéré.

«La nature de l'homme se considère en deux > manières. >>

11 est juste d'ailleurs que tout se considère. SE FAIRE CONSIDÉRER.

PASC.

COR,

«Il travaille à se faire considérer par lui» même, plutôt que par l'état où, etc. >>> FLÉCHIER.

CONSIGNER, e. a., mettre certaines sommes de deniers en dépôt, entre les mains de la justice ou de quelque particulier ayant titre, pour être délivrées en temps et lieu à qui il appartiendra. Consigner de l'argent au greffe, chez u notaire, etc. Si vous ne voulez pas recevoir votre argent, je le consignerai. Pour sortir de prison, il a consigné la somme pour laquelle on Pavoit arrété. Il a consigné l'argent pour faire juger son procès. Je suis convenu de lui donner cent pistoles, s'il fait telle chose; et pour cela je les ai consignées. DICT. DE L'ACAD.

On dit, au figuré, consigner dans ses ouvrages une action, un événement, pour les transmettre à la postérité. Ce fait historique sera consigné dans l'histoire.

CONSISTANCE, s. f., l'état où sont certaines choses fluides, lorsqu'elles deviennent épaisses et qu'elles prennent un certain degré de solidité. Cette composition n'a pas assez de consistance. Il faut que cela ait plus de consistance. Il faut donner un peu plus de consistance.

On dit aussi, de certaines choses qui n'ont pas encore acquis le degré de solidité qu'elles doivent avoir, qu'elles n'ont pas encore toute leur consistance, qu'elles ne sont pas encore parvenues à leur état de consistance.

On dit aussi, d'un terrain mouvant, sablonneux, marécageux, et dont les parties ne se lient pas aisément eusemble pour en faire un corps Solide, que c'est un terrain qui n'a pas de conDICT. DE L'ACAD.

sistance.

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«Les vaines images qui se forment dans l'illu>>sion de nos songes, sans corps, sans solidité, » sans consistance. » Boss.

« Semblables à ces figures que la roue rapide >> entraine, ils n'ont jamais de consistance as»surée. -Leur gloire n'a point de consistance » assurée. » (Voyez convulsion.) MASS.

On dit aussi, que les affaires d'un état n'ont pas de consistance, pour dire, qu'elles sont dans une situation où il y a toujours quelque révolution à craindre.

On dit aussi, qu'un esprit n'a pas de consis tance, pour dire, qu'il n'est pas ferme dans ses résolutions, dans ses opinions, et qu'il en change aisément.

On dit, que les animaux, les arbres, sont dans leur age de consistance, dans leur état de consistance, quand ils sont dans un état où ils ne crcissent ni ne diminuent. Toutes les choses de

ce monde ont leur état d'accroissement, de consistance et de diminution.

On dit figurément, que les affuires sont dans un état de consistance, pour dire, qu'elles sont dans une situation à ne pas changer sitôt.

CONSISTER, v. n. Il se dit d'une chose considérée en son être, ou eu ses propriétés et qualités, ou en ses parties. La perfection de l'homme consiste dans le bon usage de sa raison. La vertu de cette plante consiste en cette qualité. Le devoir d'un juge consiste à bien rendre la justice. Son revenu consiste en rentes, en blés. Cette maison consiste en une cour, deux salles, trois chumbres.

On dit, la vertu consiste dans un juste milieu, pour dire, qu'il faut garder la modération en tout, et s'éloigner également des extrêmes.

DICT. DE L'ACAD.

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a Faites-leur goûter la vie éternelle, qui con» siste à connoître et à aimer Dieu. Les plus »> nobles travaux et le plus bel art de l'Égypte » consistoient à former les hommes. >> Boss. « L'esprit de la conversation consiste bien moins » à montrer beaucoup d'esprit, qu'à en faire La libéralité consiste » moins à donner beaucoup, qu'à donner à » propos. Tout l'esprit d'un auteur consiste à » bien définir et à bien peindre. » (Voyez politique.) LA BRUY.

>> trouver aux autres.

>>

etc.

« Un ancien disoit que les femmes n'étoient »nées que pour le repos et pour la retraite, » que toute leur vertu consistoit à être incon>> nues. - Il avoit appris ces grandes maximes » que la véritable grandeur des rois ne consiste » pas à mettre des armées sur pied, mais, La véritable gloire parmi les hommes con» siste à être puissans et à être utiles.» FLECH. «La véritable force et la seule élévation de » l'esprit et du cœur consiste à maitriser ses » passions, à n'être pas esclave de ses sens et de >> ses désirs, à ne pas se laisser conduire par les » caprices de l'humeur, à étouffer une secrète » jalousie, à se mettre au-dessus des événe» mens et des disgraces. » MASS.

Je vois que votre honneur demande tout mou sang,
Que tout le mien consiste à vous percer le flanc.
Si ton amitié pour Cinua s'intéresse,
Crois-tu qu'elle consiste à flatter sa maîtresse.. COR.
CONSISTER DANS, EN.

Pour apprendre en quoi consistoit cette » diversité. Je le priai de me dire en quoi » consistoit l'hérésie de la proposition de M. >> Arnaud. Cette simonie, ne consiste que » dans la cupidité. Toute notre dignité » consiste dans la pensée. Les grandeurs na»turelles sont celles qui consistent dans des >> qualités réelles et effectives de l'ame et du >> corps. L'art de persuader consiste autant » en celui de plaire, qu'en celui de convaincre.

Voilà en quoi consiste cet art de persuader. » (Voyez moi, observation.)

>>tude.

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PASC.

« C'est en cela que consistoient et sa droiture » et sa force. - On voit en quoi consistent les >> vraies richesses d'un état. - Une force in» seusée qui consistoit seulement dans la multiLes Romains avoient une autre espèce » de philosophie, qui ne consistoit point en » disputes ni en discours, mais dans la frugalité, » dans la pauvreté, dans les travaux de la vie » rustique et dans ceux de la guerre. » Boss.

« Le bonheur des riches ne consiste pas dans » le bien qu'ils ont, mais dans le bien qu'ils » peuvent faire. Vous savez mieux que nous » en quoi consiste votre gloire. - Elle reconnoit » que la perfection ne consiste pas dans ces con» soissances extraordinaire, mais dans l'union » de nos volontés à celle Dieu. >> FLÉCH. «La science de saint Bernard ne consistoit pas » dans un amas de connoissances vaines. » MASSILLON.

FAIRE CONSISTER DANS, FAIRE CONSISTER À. « Une vraie fille de l'église en aime les obser»vances, où elle fait consister la principale » partie des pratiques extérieures de la piété. » Il faisoit consister avec son salut le service par»ticulier qu'il devoit à Dieu dans une sainte » administration de la justice. >> Boss.

« Faire consister le courage à mépriser la re»ligion et son Dieu. » MASS.

CONSISTOIRE, s. m. On appelle ainsi l'assemblée des cardinaux, convoquée par le pape, pour les consulter et leur demander leur avis sur quelques affaires importantes. Cela fut résolu en plein consistoire. Les préconisations d'évéchés se font dans les consistoires. Lorsque le pape fait des cardinaux, il les déclare dans le consistoire. Le pape tint consistoire. Entrer au consistoire. Au sortir du consistoire.

CONSISTOIRE, se dit aussi du lieu où se tient ordinairement cette assemblée.

CONSISTOIRE, se dit aussi en parlant de l'assemblée des ministres et des anciens de la religion prétendue réformée, pour délibérer des affaires de leurs églises. Les anciens du consistoire. On se plaignit de lui au consistoire. On le manda au consistoire. Il fut repris en plein consistoire.

CONSISTORIAL, ALE, adj., qui appartient au consistoire que le pape tient. Congregation consistoriale. Matière consistoriale. Jugement consistorial. Les officiers, les avocats consistoriaux.

On appelle, bénéfices consistoriaux, les évêchés, les abbayes et autres bénéfices dont les bulles sont demandées et expédiées par voie de consistoire.

CONSOLANT, ANTE, adj. des deux genres: qui console. Ce que vous me dites-là n'est guère consolant. C'est une chose bien consolante dans ses malheurs, que de ne pas se les étre attirés par sa faute. Les promesses de la religion sont bien consolantes pour les malheureux.

» vous. >>

DICT. DE L'ACAD.

« Voila une vérité bien consolante pour MASS. CONSOLATEUR, TRICE, subst., celui, celle

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<< Afin que vous soyez les consolateurs des » affligés. Ils trouvent les consolateurs de leurs >> peines dans des interprètes de leurs intérêts. » MASSILLON.

CONSOLATION, s. f., soulagement que l'on donne à l'affliction, à la douleur, au déplaisir de quelqu'un. Grande consolation. Douce con- . solation. Consolations spirituelles. Donner, apporter de la consolation. Recevoir de la consolation. Ecrire une lettre de consolation. Grand sujet de consolation. Faites cela pour ma consolation. DICT. DE L'ACAD.

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Être sans consolation. C'est une consola» tion bien misérable. Nous ne devons pas >> chercher de la consolation dans nous-mèmes, » mais en Dieu seul. Attendre de lui des con»solations. >>> PASC. << Il n'a besoin d'aucune consolation hu» maine. Privé de toute consolation. (Voyez » privé.) Il ne reçoit dans ses maux que >> cette triste consolation. Pour la consolation » particuliere de ses parens et de ses amis. » (Voyez servir.) — Il trouva toujours de nou» velles consolations dans, etc.-Elle ne trouve de consolation que dans, etc. Elle meurt >> avec cette triste consolation. Mourir sans

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« Des paroles qui portoient la consolation dans » l'ame de, etc. (Voyez méler.) - Procurer des » consolations. - Les consolations de ce monde. » (Voyez couler, tirer.) — Je n'ai pas une pa>> reille consolation à leur donner. » FLECH. « Des lettres de consolation. » LA BRUY. « Quelle consolation pour les malheureux, lors» que, etc. Vous vous consolez dites-vous » en le haïssant, et c'est la seule consolation qui » vous reste quelle consolation, grand Dieu, » que celle de la haine? » MASS.

?

CONSOLATION, se dit aussi d'un véritable sujet de satisfaction et de joie. C'est une grande consolation pour un père de voir ses enfans se porter au bien. DICT. DE L'ACAD.

« Elle ne trouvoit de consolation qu'à se ren>> feriner dans des ermitages. >> FLÉCH. «On pourroit laisser aux hommes cette foible » consolation. » MASS.

CONSOLATION, se dit aussi de la chose ou de la personne qui console. La philosophie est s.4 consolation, sa seule consolation. Fous éles toute ma consolation. Je n'ai pas d'autre consolation que vous. Dieu est toute ma consolation. DICT. DE L'ACAD.

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« Des malheureux à qui il ne reste d'autre » consolation que celle de redire leur misère.— » N'accorda-t-il pas à plusieurs la consolation » de lui dire des choses superflues. Elle se priva de la consolation de voir un fils. -- Il >> ne leur avoit jamais donné la triste consola» tion de se réjouir de quelqu'une de ses fautes.>> FLÉCHIER.

« Quelle consolation pour vous de pouvoir » vous dire à vous-même, etc. ? » ( Voyez s'en‐ tretenir.) MASS.

CONSOLER, v.a., soulager, adoucir, diminuer l'affliction, la douleur d'une personne, soit par ses discours, soit par des soins, ou de quelque autre manière que ce soit. Consoler les affligés, les malades. Il est déjà tout consolé. On n'a pas eu de peine à le consoler. DICT. DE L'ACAD.

« Peu de chose nous console, parce que peu » de chose nous afflige. »

PASC.

« Pour consoler les misérables mortels. Ces » établissemens qui ont consolé les pauvres. »> BOSSUET.

« Pour consoler ou flatter votre douleur. »

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« Il ne peut être consolé d'une si grande perte » que par les charmes de l'amitié on par la fidé»lité de ses amis. - Elle (la philosophie) nous » console du bonheur d'autrui. >> LA BRUY. « Ce bien, qui le console de la perte de tous » les autres.» (Voyez peine.)

Ma fille, ton bonheur me console de tout.
L'ingrat de mon départ consolé par avance.
Consolant les mortels de l'absence d'Alcide.
Toi qui, etc.

De Corneille yieilli sais consoler Paris.
CONSOLER, sans régime.

MASS.

RAC.

BOIL.

« Vous n'êtes pas moins Dieu quand vous

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« Il se voit peu d'hommes assez insensés pour » se consoler de leur mort, par l'espérance d'un >> superbe tombeau. >> Boss.

a Il se console aisément de n'être pas heureux, » pourvu que, etc. »

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« On guérit comme on se console.- Il se con» sole de n'être pas maitre dans cet art. - Il se » console de leur mort. >> LA BRUY.

« Si les louanges qu'on donne aux morts » pouvoient consoler les vivans, jamais on » n'ent tant de sujets de se consoler. » FLÉCH.

« Fous cous consolez des maux qu'il vous a » faits. Nous nous consolons d'une passion par » une passion nouvelle, d'une perte par un nou» vel attachement, d'une disgrace par de nou>> velles espérances. »

MASS.

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DICT. DE L'ACAD

« La consommation du sacrifice. » FLECH. «La consommation de l'œuvre de Dieu. » BOSSUET.

« La consommation et le dernier degré de son >>> impénitence. » MASS. On dit, la consommation des siècles, pour dire, la fin des siècles, la fin du monde. DICT. DE L'ACAD.

<< Il est venu en la consommation des temps. >> PASCAL.

« Il leur promet d'être avec eux jusqu'à la » consommation des siècles. >> Boss.

CONSOMMER, v. a., achever, accomplir, mettre en sa perfection. Consommer un ouvrage, une affaire. Dieu consomma en six jours l'ouvrage de la création. DICT. DE L'ACAD. PASC.

« Consommer le sacrifice. »>

<< Pendant que Jésus-Christ comble nos dé»sirs et surpasse nos espérances, il consomme » l'œuvre de Dieu. Ce qu'il avoit commencé » par les humiliations de Jésus-Christ, il l'a » consommé par les humiliations de ses disci>> ples. Voulant consommer le mystère de » l'unité de l'église. » Boss.

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« Une conspiration tramée par des particu» liers, quand elle est découverte, est anéantie; > mais une conspiration de rois n'en prend que » de nouvelles forces. »

VOLT.

de, etc., à la destruction de, etc. Ils conspirirent ensemble pour s'opposer à ses progrès. Ils ont conspiré contre l'état, contre le prince.

CONSPIRER À, suivi d'un nom. Tout conspir à la gloire du roi, à la félicité de l'état. Tous les événemens de cette année ont conspiré au bonheur de l'empire. DICT. DE L'ACAD. «Tous les membres de cette assemblée conspi»roient à l'utilité publique. — Un bon citoyen » se laisse conduire par les lois, et conspire avec » elles au bien public. »

Boss.

RAC.

BOIL.

A mes nobles projets je vois tout conspirer.
Tont ce que vous voyez conspire à vos désirs.
Tandis que tout conspire à la guerre sacrée.
CONSPIRER À, suivi d'un infinitif.
Les faux témoins et le juge qui conspirent à
PASG.

» faire mourir un innocent. >>

« Tout conspire à pervertir les rois. - Tout
» cela conspire à obscurcir sa raison et à refroi-
» dir sa piété. »
FLECH.
«Elles ne sembloient conspirer, eu se détrui-
»sant les unes les autres, qu'à purger l'univers
» de cette race impie. »

Tout m'afflige et me nuit, et conspire à me naire,
Tout conspire à la fois à troubler mon repos. RAC.
CONSPIRER CONTRE. Tout conspire contre mes
intérets.
DICT. DE L'ACAD.

« Conspirer contre l'état. »

Boss.

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CONSPIRER, sans régime, signifie torionts faire une conspiration contre l'état ou contre CONSPIRATION, se dit aussi en parlant de quelle prince. Le gouvernement ent avis que l'on

ques affaires particulieres, mais presque toujours en mauvaise part. Il y a une conspiration contre vous. On a fait une conspiration pour lui faire perdre sa place. DICT. DE L'ACAD.

-

« Ces six personnes que vous dites avoir » formé cette conspiration. Vous dites que le » chapelet secret du Saint-Sacrement a été le » premier fruit de cette conspiration contre », Jésus-Christ. » PASC.

CONSPIRER, v. n., être unis d'esprit et de volonté, pour quelque dessein bon ou mauvais. Conspirer unanimement. Ils conspirent au bien public. Ils conspirent ensemble pour rétablir l'ordre el la justice. Tout le monde conspire à la ruine

conspiroit dans cette ville. DICT. DE L'ACAD. Aujourd'hui l'on s'assemble, aujourd'hui l'on conspire. CORNEILLE.

CONSPIRER, être d'accord. Mes inclinations conspirent avec vos volontés. DICT. DE L'ACAD. Mes vœux avec les siens conspirent aujourd'hui. Coa. Avec mes sentimens ton sentiment conspire.

RAC.

CONSTAMMENT, ade., avec constance, fermeté, persévérance. Souffrir constamment. 4mer constamment. S'atlecher constamment à quelque chose. Suivre constamment un dessein. Nier constamment un fait. Soutenir constammen ce qu'on a avancé. DICT. DE L'ACAD.

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