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» commença sous Pharamond. (Voyez inonda» tion.) Nous voyons commencer ces belles >> années dont, etc. A la fuite de Mahomet » commence la fameuse Hégire, d'où, etc. —Là » commencera ce pleur éternel. (Voyez inon»dation.)- La maison de David commence par >> deux rois de caractère différent. - Voilà par » où commence l'esprit de révolte. » Voyez là.) Boss.

«Un être qui n'a point commencé et qui ne » peut finir.-L'amour commence par l'amour. » L'impertinent commence où le fat finit. » LA BRUYÈRE. » Ainsi commençoit une vie dont, etc. Ce » point fatal où le temps finit, et où l'éternité

» commence. »

FLÉCH.

« C'est l'excès de la vertu ; mais la vertu finit toujours où l'excès commence. Son règne » avoit commencé par des victoires. » MASS. COMMENCER, s'emploie quelquefois impersonnellement. Il commence à faire jour. Il commenfoit à pleuvoir quand ils partirent. COMMENCÉ, ÉÉ, participe.

« Une pénitence commencée à l'agonie. >> BOSSUET.

(Voyez d'autres exemples ci-dessus. ) COMMENSAL, adj. Ce mot se dit proprement de ceux qui mangent à la même table. C'est mon commensal. Nous sommes commenTM

saux.

COMMENT, adv., de quelle manière. Com→ ment se porte-t-il? Comment a-t-il pu se sauver? Si vous voulez savoir comment la chose s'est passée. Je ne sais comment il peut subsister. DICT. DE L'ACAD.

-

--

etc.

« Quand on se porte bien, on ne comprend pas comment on pourroit faire si on étoit ma» lade. Voilà comment s'est terminée la ques» tion, Voilà comment agissent ceux qui, >> etc. Voila comment il faut traiter les ques»tions pour, etc. -Vous apprendrez comment » il répondit à vos calomnies. Après vous » avoir montré comment on a soulagé les scru» pules. Elle fut sauvée par le mérite de cette » dévotion. Et comment cela? m'écriai-je. C'est, >> dit-il, que, etc. » PASC.

« Comment pourrai-je arrêter ce torrent de larmes? Comment se conserve cette pureté » dans ce lieu de tentations? Vous l'appren» drez de la reine.-Ce prince que l'on regardoit » comme le héros de son siècle, rendu inutile à >> sa patrie, et ensuite, je ne sais comment, » contre sa propre inclination, armé contre » elle. Il faut qu'elle tombe encore plus bas » et voici comment, etc. » (Voyez apprendre.) BOSSUET.

« Voila un mouvement de trop qu'il sait s'é pargner; et comment? c'est un mystère qu'il ne révèle point. » LA BRUY.

« Comment saura calmer ou émouvoir, dans » une armée, tant de passions différentes, celui » qui ne sera pas maître des siennes? Com » ment se faire craindre sans se mettre en danger d'être haï? Comment se faire aimer sans perdre un peu de l'autorité? Comment >> vous le représenterai-je? Il est juste que yous sachiez comment est fait et comment se gouverne un cœur qui, etc. » FLICH.

« Ce jour nous ennuie, nous cherchons come »ment l'abréger. Nous ne savons comment se » forment ses désirs, ses craintes, etc. Per» sonne jusqu'ici n'a pu comprendre comment » cet être spirituel, si éloigné, par sa nature, de » la matière, a pu lui être uni, etc. Cher» chez comment l'or se purifie dans les entrailles » de la terre. » MASS.

Et je veux voir comment vous m'en ferez raison. COR. Comment s'est calmé l'orage?

Comment faire ? j'entends que votre cœur soupire. Comment à tant de coups seroit-il échappé ! RAC. Comment en vers heureux aborder Doesbourg? BOIL. COMMENT, terme d'exclamation, pour maret alors, il signifie: eh quoi ! est-il possible. quer l'étonnement où l'on est de quelque chose; Comment! est-il donc vrai qu'il soit mort! DICT. DE L'ACAD. « Comment n'avez-vous pas appréhendé de >> vous faire passer pour des imposteurs? Com»ment pouvez-vous nier que, etc. Parlez» vous sérieusement? Comment! dit le père, il » n'en faut pas railler. » PASC. « Comment n'ouvroient-ils pas les yeux ! » BOSSUET.

« Comment seroit-on converti par de tels apô→ » tres, si on peut à peine les entendre ?" » Après ce que vous avez entendu, comment » osé-je parler? Comment daignez-vous m'en>> tendre? - Comment la matière peut-elle être » le principe de ce qui la nie et l'exclut de son » être? Comment est-elle dans l'homme ce » qui pense, c'est-à-dire, ce qui est à l'homme » même une conviction qu'il n'est pas matière? Que dites-vous? comment? je n'y suis pas. » LA BRUYÈRE.

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« Ils s'écrièrent: Comment est mort cet hom» me puissant qui sauvoit le peuple d'Israël. » FLÉCHIER. Comment en un plomb vil l'or pur s'est-il changé ? Rac. Œnone, qui l'eût cru ? j'avois une rivale.

Comment!

CENONE.

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COM

Commentaire sur Aristote, sur Hippocrate. Faire
un commentaire. Faire des commentaires. Le
texte et le commentaire. Cela n'a pas besoin de
DICT. DE L'ACAD.
'commentaire.

Boss.

« Il ne faut plus de commentaire à la parabole que l'événement a interprétée. » « Les lois, leur texte et le prodigieux accaLA BRUY. »blement de leurs commentaires. » COMMENTAIRES, au pluriel. Ce mot est particulièrement affecté aux Mémoires que César nons a laissés; et quelques écrivains ont donné le même titre à leurs Mémoires. Les commentaires de César. Les commentaires de Montluc. <«< Jamais un si digne maitre n'avoit expliqué, >> par de si doctes leçons, les commentaires de Boss. >> César. >> COMMENTATEUR, s. m., celui qui fait un savant commentaire. Bon commentateur. Docte, commentateur. Ennuyeux commentateur. Les commentateurs de la Bible. Les commentateurs d'Aristote. Les commentateurs d'Homère. DICT. «Madame Dacier soutint la cause d'Homère » avec l'emportement d'un commentateur. >> Remplie de la superstition des commentaVOLT.

» teurs. »

COMMENTER, v. a.,

faire un commentaire.

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» merce chez ces peuples.
» s'appliquent au commerce.

>>

- Tous les citoyens
Ils se sont ren-

--

>> dus les maîtres du commerce de toute la terre,
- N'entreprenez jamais de gèner le commerce
Le com-
» pour le tourner selon vos vues.
Pour
»merce languit. — Le commerce tarit.
>> troubler leur commerce ans toutes les mers.
>> - Pour faciliter le commerce entre les îles de
» la Grèce.-Laisser tomber le commerce. >> FEN.
« La navigation étendit notre commerce dans
» toutes les parties du monde connu.
» commerce, si étendu au dedans, fut facilité
>> au dehors par, etc. »

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MASS.

Le

« Son grand commerce anéanti lui ôtoit toute VOLT. » sa force. »

FONT.

« Pour aimer le commerce. » COMMERCE, Communication et correspondance ordinaire avec quelqu'un, soit pour la société seulement, soit pour quelques affaires. Dans le commerce de la vie. Dans le commerce du monde. Avoir commerce, entretenir commerce avec quel qu'un. Ils ont grand commerce ensemble. Il sont en grand commerce l'un avec l'autre. Il a rompu tout commerce avec eux. Ils entretiennent commerce de lettres ou par lettres. Commerce d'es

Commenter la Bible. Commenter les épires de prit. Commerce de littérature. Commerce de ga

saint Paul. Plusieurs savans hommes ont commenté Homère. Commenter Virgile.

celle COMMERÇANT, ANTE, subst., celui, qui tralique, qui commerce en gros. Un bon commerçant. Un riche commerçant.

COMMERCE, s. m., trafic, négoce de marchandises, d'argent, soit en gros, soit en détail. La liberté, la facilité du commerce. Le commere dr Levant. Le grand commerce de Moscovie est de fourrures, etc. Le commerce des épiceries. Le commerce des soies, des toiles, etc. Faire commerce de toutes sortes de marchandises. Le cominerce ne demande que liberté et protection. Défendre, interdire le commerce. Etablir, rétablir le commerce. La paix entretient le commerce, fuit fleurir le commerce. La guerre fait cesser le commerce, rompt le commerce. Le commerce est interrompu, perdu, ruiné. Le commerce enrichit un état. Le commerce est la richesse d'un des le corps état. Il se prend quelquefois pour commerçans et négocians. Cette loi a révolté tout DICT. DE L'ACAD. PASC. « Ceux qui sont dans le commerce. » «Carthage, maitresse de la mer et du comDéfendre le commerce avec les étranLe Nil entretenoit le commerce au>> gers. » dedans et au-dehors du royaume-Mettez-le » de bonne heure dans le commerce.» (Voyez Boss. fleurir, rendre.)

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lanterie. Commerce innocent. Commerce suspect.
Commerce scandaleux. On dit, qu'un homme est
d'un bon commerce,
d'un agréable commerce,
ponr dire, qu'il est d'agréable société; et d'un
commerce súr, pour dire, qu'on peut se fier à
lui, qu'on peut lui confier ses secrets. DICT.

«Par le commerce qu'il fallut avoir avec les
>> Chaldéens, les Juifs apprirent la langue chal-
>> daïque. Les Egyptiens entrèrent en com-
» merce avec les Grecs. Elle savoit que dans
» ce commerce sacré tout consiste à s'humilier
>>. sous la main de Dieu. La vanité et les mé-
>> disances qui soutiennent tout le commerce du
» monde, etc.-En admirant dans un si grand
» prince une amitié si commode, et un com-
Boss.
» merce si doux. »

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«Le chancelier Séguier étoit profond dans » les délibérations, quoique doux et facile dans Celui-ci cache son commerce » le commerce. — - Un vieillard est fier, dédai>> et ses liaisons. » guenx, et d'un commerce difficile, s'il n'a beaucoup d'esprit. Sachez ce que vous pou→ >> vez attendre des hommes, et jetez-vous ensuite » dans le commerce du monde.-Glycère n'aime » pas les femmes, elle hait leur commerce. >> L'on est plus sociable, et d'un meilleur com» merce, par le cœur que par l'esprit. - Une >> belle femme qui a les qualités d'un honnête » honime, est ce qu'il y a au monde d'un com»merce plus délicieux. » (V. devoir, lier.) LA BR.

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<< Ies rois n'osent les admettre dans leur com» merce familier. »

FÉN.

Se

« Les sciences nous enflent, les commerces » nous répandent trop au dehors. - Uue fidé» lite dans le comerce encore plus estimable » que les talens. Etre lié par le sang ou par » des commerces d'amitié et de bienséance. Entrete» retirer du commerce des hommes.» nir un commerce familier avec quelqu'un. » Séparés de tout commerce. -Les perfidies et Etablir avec » les supercheries du commerce. — » Dien un saint commerce d'amour, d'adora» tion, de servitude, et d'action de graces. >> (Voyez lier, séduction.)

Le sang de mon époux

MASS.

A rompu pour jamais tout commerce entre nous. COB. (L'ode)

Entretient dans ses vers commerce avec les dieux.

Les leçons que ma muse, etc.

Rapporta jeune encor du commerce d'Horace. BoIL.

AVOIR COMMERCE, ÊTRE EN COMMERCE AVEC, se. prend en mauvaise part quand on parle de personnes de différens sexes.

« Avoir un commerce avec une personne libre.>> LA BRUYÈRE.

On dit figurément, d'un homme qui se mêle de quelque pratique ou intrigue qui n'est pas honnète, il fait un mauvais commerce,

teux commerce.

Des amis vendus, etc.

un

hon

Qui, choisis par Neron, pour ce commerce infàme,
Trafiquent avec lui des secrets de mon ame.

RAC.

COMMERCER, v. n. ., trafiquer, faire commerce. Des marchands qui commervent dans le Levant, en Espagne, aux Indes.

COMMERCIAL, ALE, adj., qui appartient au commerce. Parmi les politiques, les uns donnent la préférence au système agricole, les autres au système commercial. Les effets commerciaux. Statuts commerciaux.

COMMETTRE, v. a. (il se conjugue comme mettre), faire. En ce sens, il ne se dit que de ce qui est péché, crime ou faute. Commettre un crime, une faute, une méchante action. Il n'a commis en cela qu'une faute légère. Commettre une irrévérence dans l'église. C'est commettre DICT. DE L'ACAD. une incivilité que de, etc.

-

« Un péché qu'il déclare avoir commis par Le péché mème d'ignorance ne >> ignorance. » peut tre commis que par la volonté de celui » qui le commet.--Pour avoir commis une action Voilà un crime que vous seuls >> criminelle. » êtes capables de commettre. L'homicide est » un des plus grands attentats qu'on puisse com» mettre contre Dieu.» (Voy. faute, crime.) PASC. « Flle ne comprenoit pas comment on pou» voit commettre volontairement un seul pé>> ché. -Toutes les fautes qu il avoit commises. Le péché que l'on commettoit par un attaBoss. >> chement si excessif, etc. >> «Le penchant au péché est fortifié par la fa»cilité de le commettre, et par l'impunité quand » ou l'a commis. » (Voyez injustice, iniquile.)

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FLÉCHIER.

COM

« On n'avoit point encore vu commettre une VOLT. » lacheté avec tant d'audace. »

RAC.

Et quoi qu'ait pu commettre un cœur si magnanime. C'est un crime d'etat que d'en pouvoir commettre. L'amour que j'ai pour vous a commis cette offense. C. Quel crime a donc commis ce fils tant condamné? Mais des crimes pour vous commis à votre vue. Si vous allez commettre une action si noire. COMMETTRE, employer, proposer pour un temps; et alors, il ne se dit que des personnes. Commettre un homme à une charge, à une emploi. On l'a commis à l'exercice d'une telle charge. Le roi l'a commis pour avoir soin de... Ce sont des gens qu'on a commis exprès pour cela. On a DICT. commis un tel juge pour informer.

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« Le peuple nouveau que Dieu avoit commis FLECH. » à la conduite de sainte Thérèse. » Tu m'as commis ton sort, je t'en rendrai bon compte. Reprenez le pouvoir que vous m'avez commis. COR. Il commit à nos soins ce dépôt précieux. (Voyez dépôt.)

La garde en fut commise à ma fidélité.

(Les mains) à qui Rome a commis l'empire des humains.
Défendre jusqu'au bout leurs jours qu'ils m'ont commis.
(Dieu) aux seuls enfans d'Aaron commit les sacrifices.
RACINE.

C'est à leur doctes mains, si l'on veut les en croire,
Que Phebus a commis tout le soin de ta gloire.
La porte dans le chœur à sa garde est commise. BOIL.

COMMETTRE, exposer quelqu'un à recevoir
une mortification, un déplaisir, soit en se ser-
vant mal à propos de son nom sans son aveu,
soit autrement. Ne craignez rien, je ne vous
commettrai point. On dit aussi, commettre le
nom et l'autorité de quelqu'un, pour dire, s'en
servir en des choses qui ne le méritent pas, ou
l'exposer mal à propos à recevoir quelque pré-
judice. Il est de la prudence d'un ambassadeur
de ne pas commettre le nom de son maître. On
dit aussi, dans un sens à peu près semblable,
commettre les armes, la réputation des armes du
prince, commettre la fortune de l'état,
dire, exposer mal à propos les armes du prince,
exposer la fortune de l'état au hasard. DICT.
« Sans commettre l'autorité du roi son sei-
» gneur, elle employoit son crédit à procurer
» un peu de repos aux catholiques. »

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Des généraux d'armée, etc.

Ne se commettent point contre un aventurier. COR. SE COMMETTRE À, s'exposer à.

«La reine d'Angleterre ose encore se commel» tre à la furie de l'océan, et à la rigueur de >> l'hiver. >> Boss.

SE COMMETTRE, se commettre avec quelqu'un, pour dire, s'exposer, se mettre au hasard d'avoir une affaire, un démêlé avec lui. Vous ferez bien de ne pas vous commettre avec lui, c'est un homme dangereux. DICT. DE L'ACAD.

« Il y a des gens d'un certain caractère, avec » lesquels il ne faut jamais se commettre. » LA BRUYÈRE.

COMMIS, s. m., celui qui est chargé par un autre de quelque emploi, de quelque fonction dont il doit lui rendre compte. Il ne se dit guère que de ceux qui sont employés de cette sorte, ou chez les secrétaires d'état, ou dans les finances, ou dans quelque greffe. Commis du trésor royal. Le premier commis d'un secrétaire d'état. Premier commis des finances. DICT. DE L'ACAD. L'héritier affamé de ce riche commis.

Un commis engraissé des malheurs de la France. BorL. COMMISERATION, s. f., pitié, miséricorde, sentimens de compassion. Ce récit excita une grande commisération dans l'assemblée.

COMMISSAIRE, s. m., celui qui est commis par le prince ou par une autre puissance légitime, pour exercer une fonction, une juridiction, que sans cela il n'a roit pas droit d'exercer. Le roi a nommé des commissaires pour régler les limites.

COMMISSION, s. f., charge qu'on donne à quelqu'un de faire quelque chose. Commission Lonorable, agréable, difficile, pénible, fácheuse. S'acquitter de sa commission. Les ambassadeurs ayant exposé leur commission. Révoquer une

commission.

« Donner commission à quelqu'un de faire » une chose. »

PASC.

COMMISSION, mandement du prince, ou ordonnance du magistrat ou de quelque autre personne ayant autorité de commettre, de députer. Commission verbale. Commission par écrit. Expédier une commission. Sa commission porte que, etc. Il exerce cette charge en vertu de la commission qu'il en a obtenue. Délivrer des commissions pour lever des troupes. DICT. DE L'ACAD. « Le roi ne pouvoit mettre ses ordres et ses com

» missions en des mains plus sûres et plus fi>> dèles. >>> FLÉCH.

COMMODE, adj. des deux genres aisé, propre, convenable, dont l'usage est utile et facile. Maison commode. DICT. DE L'ACAD.

« Pour lui rendre la vie commode.-L'Égypte » étoit le pays le plus riche, le plus commode, >>>et, etc. >> Boss.

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«Il a le plus commode appartement chez elles. - Une vie plus libre et plus commode. » Muni d'instrumens commodes. Cela est » commode aux vieillards, auxquels il faut, >> etc.-Ils out cela de commode pour les rands, » qu'ils en sont soufferts sans conséquence, et » congédiés de mème. » LA BRUY.

« Il faut attendre un de ces momens com» modes.» (Voyez moment.) FLECH.

Ce lieu jadis aux muses si commode. Qui d'un argent commode esclave embarrassé. Borz. On dit, qu'un homme est fort commode dans la société, commode à vivre, pour dire, qu'il est d'une société donce et aisée, d'un bon commerce. On dit, dans le même sens, qu'il a l'humeur commode, l'esprit commode.DICT. DE L'AC. COMMODE, indulgent, facile.

« Admirant daus ce prince une amitié si com» mode. »

Boss. FLECH. LA BRUY.

« Commode à ses égaux. » Ce sont des personnes commodes, agréa»bles, riches, etc. >>

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PASC.

« Il cherche le secret d'entrer et de sortir plus » commodément que par la porte. Il est ha» billé simplement, mais commodément. - Les >> empereurs n'ont jamais triomphé à Rome si » commodément contre le vent, la pluie, etc., » que le bourgeois sait à Paris se faire mener » par toute la ville. » LA BRUY.

COMMODITÉ, s. f., chose commode, situation commode, moyen cominode. Appartement où l'on a toutes ses commodités. Prendre ses commodités. DICT. DE L'ACAD.

« Toutes les commodités de la vie sont donc >> perdues. Ils le font pour leur commodité » temporelle. »> PASC.

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» turel. Il fait le plan des bâtimens, exagère» commun, soutenoit, etc. (Voyez soutenir.) » la commodité des appartemens. FLECH. >> moins les commodités de la vie. »>

Il aime LA BRUY.

«Que pouvoient-ils refuser à un capitaine » qui renonçoit à ses commodités pour les faire » vivre dans l'abondance?-Procurer à ses re»ligieux des commodités temporelles. Il son» geoit à des acquisitions d'honneur et de » gloire, non pas aux biens et aux commodités » de la vie. » FLÍCH.

« La vie n'est qu'une servitude éternelle où » il faut sans cesse sacrifier les aises et les com» modités aux bienséances, etc. »> MASS.

« Ce fut alors qu'on inventa la commodité » maguifique de ces carrosses ornés de glaces et » suspendus par des ressorts. >> VOLT.

Il se prend aussi pour la proximité des lieux où l'on peut aller. La commodité de l'église, de la promenade.

COMMUN, UNE, adj. Il se dit des choses auxquelles tout le monde participe ou a droit de participer. Le soleil, Pair, les élémens sont communs. La lumière est commune à tous les hommes. Dans une acception moins étendue, il se dit des choses dont l'usage appartient à plusieurs. Un puits commun. Une cour commune. Passage, chemin commun.

COMMUN, se dit aussi de ce qui est propre aux differens sujets. La vie végétative est comTune aux animaux et aux plantes. Ennemi commun. Intéret commun. Péril commun. Cette doukur, cette joie n'est commune avec tous les gens de bien. Cette affaire-là n'a rien de commun avec celle dont il s'agit. DICT. DE L'ACAD.

« Ce qui vous est entièrement commun avec >> lui, c'est que, etc. - L'amour de la retraite > et du silence n'est pas commun à tous les dé>> Vols. - Ces auteurs n'ont rien de commun. Les termes communs dont vous usez. >> Qu'a de commun la censure de Rome avec » celle de France ? » PASC.

>>

« Leurs histoires n'ont rien de commun avec >> celle du peuple 'e Dieu.- Par un commun >> eufantement. (Voyez enfantemént.) – D'un » commun accord. Le Dieu des Hébreux n'a » rien de commun avec les divinités pleines » d'imperfections. Les honneurs devinrent » communs entre les deux ordres. (Voyez lan» gut, mère, père, patrie, voix.) - La com»mune condition de tous les mortels. - Notre » commune foiblesse. La justice, leur com»mune amie, les avoit unis.-Les démons qui > sout leurs ennemis communs. Concourir » au bien commun du pays. L'intérêt com» mun Elles ont toutes cela de commun >> qu'elles viennent d'une petite origine.-Cette » simplicité qui lui étoit commune avec tous >> les saints.-L'origine qui nous est commune. » BOSSUET.

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« Les grands, pour n'avoir rien de commun » avec leurs inférieurs, renoncent à etc. >> Il y a des dehors qui semblent communs à » tous. - L'amour a cela de commun avec les scrupules qu'il s'aigrit par les réflexions. » La félicité commune. Une cause qui lui est LA BRUY. « La cause commune. Opposé au bien com» mun.- -Ils ont des principes communs de raietc. Saint Louis, comme un pere

commune. »

» son,

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-((

Périr d'un commun naufrage. »> «Les principes communs à tous les hommes. La valeur leur est commune avec nous.

>> Le sentiment de l'immortalité leur est com» mun à tous. - Reconnoissez dans un senti>>ment commun à tous les hommes l'impres»sion commune de l'auteur qui les a formés. » (Voyez destinée.}

Le commun bonheur.

La commune joie.

Le bien commun.

(Voyez ennemi, intérêt.)

MASS.

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COMMUN, ordinaire, qui se dit ou se fait ordinairement. Cet usage est fort commun. Cela est commun parmi les gens de guerre. DICT. DE L'ACAD.

« C'est une doctrine si commune dans vos » écoles, que, etc. » PASC.

« Ces sacrifices étoient communs dès le temps » de Moise. Ces discours étoient communs » parini tous payens.-La vie de saint Jean» Baptiste est devenue commune parmi les fi» deles.» (Voyez honte, maxime.) Boss. « L'invective commune contre les richesses, » les honneurs. Meuer une vie commune. » LA BRUYÈRE. « Cette pitié commune que l'on a │(Voyez mort.)

etc. >>

FLECH.

Les de

«Le vice le plus commun des cours. » voirs communs de la vie civile, de la religion. )) - Le langage commun des cours. Plus ces >> abus sont communs, plus, etc. >> MASS.

Ce changement, madame, est commun à la cour. Les soupçons importans Sont d'un second hymen les fruits les plus communs R. Ce n'est qu'une aventure ordinaire et commune. BOIL. COMMUN, se dit aussi par opposition à relevé, distingué, noble, et signifie, vulgaire, bas. Il a un langagé contnuun des manières comDICT. DE L'ACAD.

munes.

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