CÉANS, adv. ici dedans. Il ne se dit que de la maison où l'on est quand on parle. Il n'est pus ceans. Il dinera ceans. Le maître de céans. Ce terme n'est guère usité. CECI, pronom démonstratif, qui se dit pour celte chose-ci. Ceci n'est pas un jeu d'enfant, Que veut dire ceci? Ceci est à moi, cela est à vous. Ceci est beau, cela est laid. DICT. DE L'ACAD. « Et l'envie, mon père, sera-t-elle plus dif>> ficile à excuser? Ceci est délicat, dit le père. Je suis un peu surpris de tout ceci. - Ap» prenez bien ceci. » PASC. «Nous vivons comme si tout ceci ne devoit » jamais finir. » MASS. CÉCITÉ, s. f., l'état d'une personne aveugle. Cecite se dit au propre, et aveuglément au figuré. CEDANT, ANTE, adj., qui cède son droit. Il n'est guère d'usage qu'étant employé au substantif, en style de pratique. Le cédant et le cessionnaire. CÉDER À, v. a. laisser, abandonner à quelqu'un. Céder sa piace à un autre. Ceder le pas. Ceder le haut du pavé. On dit, céder ses droits, ses prétentions, pour dire, les transporter au profit de quelqu'un; et on dit, dans le mème sens céder une dette, céder un bail. DICT. DE L'ACAD. «Qui passera de nous deux ? qui cédera la » place à l'autre ? » PASC. a Carthage cède malgré elle une île si imporUne liberté remuante qui alloit » céder la place à l'autorité légitime. » Boss. << Le rang que tout le monde lui cède » LA BRUYERE. « Les lois cèdent la place à l'injustice et à la >> violence. Forcée de nous céder la préséance » que, etc. (Voyez préséance.) · Les ennemis » avoient paru céder à l'étendard de la France >> l'empire des deux mers. » MASS. CÉDER, neut., se relâcher, se rendre, se sonmettre. Il faut céder. Cédons, puisqu'il le faut. DICT. DE L'ACAD. PASC. « C'est à moi à céder. » « Que l'amour qui semble vouloir troubler » ce projet, cède lui-même. - Tu céderas ou » tu tomberas sous ce vainqueur, Alger, etc. D- Les Carthaginois n'étoient pas d'humeur » à céder.- Les Romains furent prêts à céder. » BOSSUET. « Lors même qu'il sembloit céder, il ne lais» soit pas de se faire craindre. » FLECH. « Ceux qui cèdent par modestie. » LA BRUY. « Si c'est la volupté qui demande, tout cède.» MASSILLON. Mon cœur, qui résistoit, fut contraint de céder. Сов. « Elle (l'académie) voit avec douleur céder » à la nécessité fatale des ans ces hommes choi»sis, qui, etc. » FLECH. Faire céder sa « Céder aux contradictions. >> puissance aux lois. — L'intérêt public cède » toujours à son intérêt propre. Là, devant » ces pontifes du seigneur, la science qui enfle » cède à la simplicité qui édifie.-Forcé de céder » au malheur de sa destinée. »> MASS. Il n'est rien qui ne cède à l'ardeur de régner. Leur amitié cède à leur politique. Ils cèdent au nombre. Je cède aux ordres de mon roi. Enfin ma bonté cède à ma juste farenr. Qu'aux volontés du roi ce grand courage cède. (Voyez force.) Tes feux et tes sermens cèdent à ses caresses. Cédons à cet orage. COR, Et puisqu'il fant céder, cédons à notre gloire. (Ils) céderoient avec joie à votre impatience. RAC. Mais tout cède aux efforts du chanoine Fabri. Le Dieu lui-même cède au torrent qui l'entraîne. B. CÉDER, neut., se reconnoître ou être reconnu inférieur à un autre en quelque chose. Il lui cède en mérite, en expérience. Le céder à quelqu'un en science, en vertu. Je lui cède en tout. DICT. DE L'ACAD. « La maison de France à qui les plus puis» santes maisons peuvent bien céder sans envie, » puisque, etc. » Boss. « Vous qui ne cédez, ni en savoir, ni en mé>> rite, à nul de ceux qui vous ont précédés. » — Celui qui aime assez pour vouloir aimer » un million de fois plus qu'il ne fait, ne cède » en amour qu'à celui qui aime plus qu'il ne » voudroit. » LA BRUY. Votre vie est pour moi d'un prix à qui tout cède. RAC. CÉDRE, s. m., arbre odoriférant et trèshaut, dont le bois étant employé résiste à la corruption. Les cédres du Liban. Un cabinet de cédre. Une écritoire de cédre. De la poudre de cédre. DICT. DE L'ACAD. « Ce grand Dieu qui se vante de déraciner, n par son souffle, les cedres du Lihan. - Le » cédre fut le seul bois qu'il employa dans ces Boss. » ouvrages. >> « Élevé comme le cédre du Liban. -II (Dieu) » est le seigneur des cédres du Liban, comme » de l'hysope qui croit dans les plus profondes » vallées. »> Pareil au cédre, il cachoit dans les cieux MASS. RAC. Liban, dépouille-toi de tes cédres antiques. CEINDRE, c. a. (il se conjugue comme atteindre), entourer, environner. Ceindre une ville de murailles, la ceindre de fossés. Cindre un parc d'une haie vive. On dit figurément, en parlant d'un conquérant, la victoire lui a ceint le front de lauriers. DICT. DE L'ACAD. Les lauriers immortels qui lui ceignent le front. (Voyez laurier.) On diroit que pour plaire, instruit par la nature. Homère ait à Vénus dérobé sa ceinture. BOIL. CEINTURE, désigne quelquefois l'endroit du corps où l'on place la ceinture. Dans cet endroit de la rivière, on n'a de l'eau que jusqu'à la ceinture. CELA, pronom démonstratif, cette chose - là. Cela est bon. Cela est fait. Quand le pronom cela est seul, et sans ètre opposé au pronom ceci, il se dit, comme ceri, d'une chose qu'on tient et qu'on montre. Que dites vous de cela? Cela est fort beau. Quand cela est opposé à ceci, il se dit d'une chose plus éloignée. Je n'aime pas ceci, donnez-moi de cela. DICT. DE L'ACAD. « Pour faire réussir tout cela.- J'appelle tout » cela hypocrisie. On vous accorde tout cela. Vous n'avez pu désavouer cela, On ne » parle plus de tout cela. Pensez à cela. » De tout celu je conclus, etc. Si cela est, je » les tiens pour hérétiques.- Corrigez-vous de >> cela. » PASC. « Cela fait, il expire, etc. Cela dit, il >> monte aux cieux.Si leur temple fut révéré, » si leur paix fur troublée par leurs dissensions, » si ce superbe roi de Syrie, etc., si, etc., tout » cela se trouvoit écrit dans leurs propheties. » Porphyre le disoit ainsi, et cela, qu'étoit-ce >> autre chose qu'abolir la religion? » Boss. « Être avec des gens qu'on aime, cela suf>> fit. -Les femmes sont, de nos jours, ou dé» votes ou coquettes, ou joueuses ou ambi» tieuses; quelques-unes inême tout cela à la » fois. » LA BRUY. - « D'où vient cela? - La gloire, le devoir, » le péril, vous ne voyez que cela. Votre rai» son, votre élévation, la force de votre esprit, » votre prétendue philosophie, tout cela vous abandonne. » (Voyez finder.) MASS. Mais non; cela n'est point; on vous tromipe, Julie. 1 COR. Tout cela n'a donc pu vous le rendre odieux. RAC. Cela ne sauroit être. Eh bien, defendez-vons an sage BOIL. De se donner des soins pour le plaisir d'autrai? CELA QUI. « Phrases outrées et dégoûtantes, nuisibles« à cela même qui est louable. »> LA BRUY. Cette construction est rare. CELA DE, CELA, joint à diverses prépositious. pour << Nous nous garderons bien de vous suivre » en cela. - Je ne vous accuse pas d'hérésie >> cela. - Après cela, il n'y a rien dont vous ne » soyez capable. Sur cela je le quittai. - Sur >> cela j'admire comment on n'entre pas en dé»sespoir.-Dieu aimoit leur père Abraham ; » c'est pour cela qu'il les avoit multipliés.— S'il est avec cela tranquille et satisfait, je n'ai » point de termes pour qualifier une si extra>> vagante créature. - Sans cela, comment au>> roit-il pu parvenir, etc. » PASC. * « Le monde me déplait; mais Dieu ne me » plait pas pour cela. — C'est en cela que con» siste sa force. - Outre cela, on voit paroitre, >> etc.-Ils étoient contraints de se dédire; encore » après cela étoient-ils bannis? Qu'importe qu'on lui arrachat quelques branches? sa >> bonne sève ne se perdoit pas pour cela. » Boss. « Décider sur cela avec précaution. — Le stu» pide est un sot qui ne parle point, en cela » plus supportable que le sot qui parle. A cela près. Avec cela.» (Voyez avec, près. ) LA BRUYERE. « Une nation qui aime ses princes, et qui par » cela seul mérité d'en être aimée.-Vos services » ne seront, comme cela, jamais perdus (en » agissant ainsi vos services ne seront jamais » perdus). Il cesse d'admirer ces héros dès » qu'il a le loisir de les connoitre, et en cela >> ne l'accusons pas d'injustice. Si dans tout » cela on a plus cherché sa gloire propre que, Nous croyons la voir partout, et c'est » pour cela même que nous tachons de la perdre » de vue. - Voilà les spectacles que votre jus>>tice donne tous les jours à la terre; et l'impie, » après cela peut-il se flatter que, etc. >> Madame, après cela je n'ai rien à vous dire. Allez. Après cela, direz-vous que je l'aime? Je te vais sur cela prouver deux vérités. >> etc. MASS. COR. RAC. BOIL. CÉLADON, s. m. vert pâle tirant un peu sur la couleur du saule ou de la feuille du pècher. Tafetas céladon. Ruban céladon. CELADON, homme à beaux sentimens, passionnés et délicats, comine un berger de ce nom dans le roman de l'Astrée. Cet homme est un parfait celadon. CELEBRANT, s. m., celui qui dit la messe, qui célebre la messe ou qui officie. Le célebrant assisté de diacre et de sous-diacre. CÉLÉBRATION, s. f., l'action de célébrer. Il n'est guère d'usage que dans les phrases suivantes. La célébration de la messe. La célébration de l'office divin. La célébration d'une fête. La célébration d'un mariage. La célébration d'un concile. On dit aussi, la célébration des saints mystères, pour dire, la célébration de la messe. DICT. DE L'ACAD. Boss. « Il lui proposa la célébration d'un concile universel. >> « La célébration d'une pompe funèbre » LA BRUYERE. CÉLÉBRER, v. a., exalter, louer avec éclat, publier avec éloge. Célebrer la mémoire de quelqu'un. Celebrer les grandes actions. Célebrer les exploits d'un prince. On dit aussi, celébrer les louanges de quelqu'un, pour dire, en publier hautement les louanges. DICT. DE L'ACAD. « Le ministre dont je célèbre les vertus. » Pour celebrer la gloire immortelle de Louis » de Bourbon.- Pour célébrer ses vertus royales, » sa piété, son courage, son grand génie. (Voyez » vie.) - Cet événement célébré par les deux plus grands poëtes de la Grèce et de l'Italie. >> Cet homme célébré dans les prophéties. » Quand le peuple hébreux entra dans la terre » promise, tout y celebreit leurs ancêtres. En » célébrant les bontés et les merveilles de Dieu. – Célébrer la gloire de son fils. - Afin qu'ils » célébrassent éternellement ses miséricordes. » BOSSUET. >> « Le héros qu'ils célèbrent jusque dans le LA BRUY. » sanctuaire. >> « Pour célébrer en commun les louanges et » les bienfaits de, etc. Ces victoires célébrées » par tant de bouches. » Les senles voix... MASS. CÉLÈBRE, adj. des deux genres: fameux, CELEBRER, solenniser. Célébrer les fêtes. Cérenommé. Un acteur célèbre. Un lieu célèbre. lébrer le jour de la naissance d'un grand prince. Une célèbre université. Une action célèbre. Une Les anciens célébroient les jours séculaires avec de célèbre assemblée. Un jour célèbre. Une féle célè- grandes solennités. On dit aussi, célébrer un mabre. Un homme célèbre par ses vertus. Célèbre parriage, pour dire, faire un mariage avec les cé rémonies requises; célébrer des noces, pour dire, les faire avec beaucoup de magnificence et d'éclat; et, célébrer un concile, pour dire, tenir un ncile. DICT. DE L'ACAD. ( «Ils célébroient le sabbat et les fêtes établies >> par la loi de Moïse. Cette fète est célébrée » avec des excès inouïs. - L'homme incompa>> rable dont cette illustre assemblée célèbre les » funérailles.—Il célébra la dédicace du temple » avec une magnificence, etc.-Ils célébroient des » jeux comme les Gentils.-La naissance du roi » Hérode étoit célébrée par ses sectateurs avec » la mème solennité que le sabbat. » Boss. « Celle dont nous célébrons les obsèques. » Le grand saint Louis, dont l'église célèbre » aujourd'hui la mémoire. »> FLECH. « Ils célébroient avec une sainte ferveur ces >> repas communs de charité, etc. >> (Voyez repas.) Je viens, etc. Célébrer avec vous la fameuse journée. Allons célébrer ce grand jour. (Voyez hyménée.) SE CÉLÉBRER, v. pron., être célébré. MASS. RAC. « Là se célébroient ces fameux combats, où, Boss. CÉLÉBRER LA MESSE, dire la messe. Dans ce sens? on dit aussi absolument célébrer. Le prétre n'a pas encore célébré. On dit, célébrer pontificalement, pour dire, célébrer la messe en habits pontificaux. DICT. DE L'ACAD. « Pour célebrer la messe.» (Voyez mystère.) PASCAL. « Pour célébrer les saints mystères. >> MASS. CÉLÉBRITÉ, s. f., grande réputation. La célébrité d'un nom, d'une personne, d'un ouvrage, d'un événement. Il se dit aussi de la solennité, de la célébrité du jour. Cette cérémonie se fit avec une grande célébrité. CELER, v. a., taire, ne pas donner à connoitre, cacher. Celer un dessein. C'est un homme qui ne peut rien celer. Je ne vous cèlerai pas que, etc. DICT. DE L'ACAD. Elle vous aime assez pour ne vous rien celer. Je ne le cèle poiut, j'ai joint mes veux aux vôtres. Je ne vous puis celer que son ordre m'étonne. (Thésée) fit succéder l'hymen à son enlèvement, Une fille en sortit, que sa mère a celée. COR. Et votre heureux larcin ne se peut plus celer. On ne trouve aucun exemple de ce terme dans Pascal, Bossuet, Fléchier et La Bruyère, etc. CÉLÉRITÉ, s. f., vitesse, diligence, promptitude dans l'exécution. Cette affaire demande de la célérité. CÉLESTE, adj. des deux genres, qui appartient au ciel. Les globes célestes. Les sphères, les corps celestes. Les influences célestes. DICT. DE L'ACAD. « Ceux qui peuplent les globes celestes. - Les » corps célestes. » LA BRUY. CÉLESTE, en parlant de tout ce qui appartient au ciel, pris pour le séjour des bienheureux. Les esprits célestes. Intelligences celestes. La cour céleste. Les puissances célestes. La gloire céleste. Les ames sont d'origine céleste. Du haut de la demeure céleste. DICT. DE L'ACAD. « Avec une sagesse véritablement céleste. » Célestes lumières. » PASC. « Le père céleste. - La vie céleste. - La cité » céleste.- Doctrine céleste.-Les célestes hiérar» chies. Les célestes cantiques. Les plaisirs » célestes. (Voyer, affamé.) — La céleste patrie. Le royaume céleste. La céleste Jérusalem. Celui qui sera ensemble céleste et terrestre. >> BOSSUET. CÉLESTE, se dit aussi par hyperbole de ce qui est d'une nature excellente. Ame céleste. Bonté celeste. DICT. DE L'ACAD. « L'éclat céleste que, etc. » (Voyez éclat.) MASSILLON. CELIBAT, s. m. état d'une personne qui n'est point mariée. Vivre dans le célibat. Passer sa vie dans le célibat. Garder le célibat. Demeurer dans le célibat. DICT. DE L'Acad. « Le célibat est montré comme une imitation » de la vie des anges. » Boss. « Tel préfere un celibat dangereux à un éta>>blissement qui le dégraderoit dans le monde.»> MASSILLON. (Ils) vinrent du célibat affranchir la prêtrise. BoIL. CÉLIBATAIRE, s. m., celui qui vit dans le célibat. CELLE, pr. f. (Voyez celui.) CELLIER, s. m., lieu au rez-de-chaussée d'une maison, dans lequel on serre le vin et antres provisions. Mettre des pieces de vin dans le cellier. Il n'y a point de caves dans cette maison, il n'y a que des celliers. CELLULE, s. f., petite chambre d'un religieux ou d'une religieuse. La cellule d'un religieux. La cellule d'une religieuses. Il se dit aussi de chacun des petits logemens qu'on fait pour les cardinaux assemblés dans le conclave. La cellule d'un cardinal. DICT. DE L'ACAD. « Il se renferme huit jours entiers daus sa >> cellule. >>> FLÉCH. CELLULE, se dit aussi de ces petits alvéoles où les abeilles font leur cire, et des petites cavités du cerveau. Les cellules des abeilles. Les cellules du cerveau. DICT. DE L'ACAD. «Les passions de ceux de qui nous dépendons. -La sagesse de ceux aux conseils desquels il » étoit redevable de sa gloire. Défiez-vous » de ceux qui vous disent, etc. - Contraint de » détourner ses regards de ceux à qui il doit des >> hommages. Ainez celui seul qui peut don>>ner, etc.-Demandez la paix à celui seul qui >> peut, etc. >> Celui par qui le ciel règle ma destinée. MASS. Ceux même dont ma gloire aigrit l'ambition. Ceux par qui je respire Vous ont cédé, etc. (Voyez empire.) CELUI DE. Celle de. RAC. « On abandonne les maximes de l'un pour » suivre celles de l'autre. >> PASC. «Que son titre le plus glorieux soit celui de » roi bienfaisant.- La puissance de Dieu n'a» voit pas besoin de celle des hommes. · » les talens destinés à servir à l'ordre et à la dé»coration de l'univers, ne servent qu'à celle » du vice. - L'intérêt du culte se trouve mêlé avec celui de l'état. » MASS. L'offense une fois faite à ceux de notre rang. COR. Mes maux sont assez grands, saus y joindre celui De voir tout ce que j'aime entre les bras d'autrui. Votre grand projet est celui de régner. (Voyez dignité, fer, nom, sang.) Le crime de la sœur passe celui des frères. Les filles de l'Égypte à Suze comparurent, Celles même du Parte et du Scythe, etc. Cet oracle est plus sûr que celui de Calchas. CELUI DE.... QUI ou QUE. Celui de ces enfans qu'il aime le plus. DICT. DE L'ACAD. RAG. << Comment pourrions nous haïr et corriger » ceux de nos défauts que l'on loue, puisque, >>> etc. >>> MASS. Quelquefois le de commence la phrase. a De tous les besoins publics, c'est celui qui » court moins de risque. » MASS. Et que celui de nous dont le ciel a fait choix, Sous votre illustre exemple apprenne l'art des rois. Voici de mes deux fils celui qu'an droit d'aînesse Élève sur le tròne, etc. Ceux d'entre leurs sujets qu'ils doivent honorer. COR CELUI-CI, CELLE-CI; et au pluriel, CEUX-CI1, CELLES-CI, pronom démonstratif, pour cet homme-ci, cette chose-ci ou cette personne-ci. De tous ses domestiques, c'est celui-ci qui est le plus fidèle. Voilà plusieurs étoffes, prenez celle-ci. DICT. DE L'ACAD. << Que le sort de tels esprits est hasardeux, etc. » il fut donné à celui-ci de tromper les peu>> ples. >> Boss. « Dans les autres éloges les actions sont sou» tenues par l'éloquence dans celui-ci l'élo»quence est soutenue par les actions.- Comme » vous ne perdez aucune occasion de nous être » utile, il est juste que nous cherchions celle-ci » pour vous témoigner, etc. >> FLÉCH. «Les autres passions ne se développent qu'avec » la raison; celle-ci la prévient. >> MASS. Il est le Dieu du peuple et celui des soldats : Sur de ceux-ci, sans doute, il veut soulever l'autre. CORNEILLE. CELUI-LA, CELLE-LA; et au pluriel, CEUX-LÀ, CELLES-LA, pronom démonstratif, pour, cet homme-là, cette chose-là, cette personne-là. Celui-là, c'est un habile homme. Entre tous ces tableaux, celui-là est le plus beau. DICT. DE L'ACAD. << Un peuple aussi charnel que celui-là. »· PASCAL. Celui-là est souvent opposé à celui-ci. Ceux-ci prétendent que, elc. Ceux-là soutiennent que, etc.. DICT. DE L'ACAD. « Celui-ci, par des soupçons artificieux, veut >> animer le juge contre sa partie; celui-là emploie l'autorité, etc. » FLÉCH. choses, et qu'on emploie ensuite les pronoms Quand on a noinmé deux personnes ou deux celui-ci et celui-là, celui-ci se rapporte au terme éloigné. le plus prochain, et celui-là au terme le plus « L'un paroît agir par des réflexions profon>>des, et l'autre par de sondaines illuminations; » celui-ci par conséquent plus vif, etc., celui» là d'un air plus froid, etc. » (Voyez autre.) BOSSUET. Celui qui met un frein à la fureur des flots. RAC. CENDRE, s. f., la poudre qui reste du bois et des autres matières combustibles après qu'elles ont été brûlées et consumées par le feu. Cendre dre. Réduire en cendres. Mettre en cendres. On chaude. Cendre de sarment. Feu couvert de cendit par hyperbole, réduire, mettre en cendres feu et à sang, Tamerlan mit l'Asie en cendres. une ville, un pays, pour dire, y mettre tout à DICT. DE L'ACAD. « Cet admirable édifice est réduit en cendres. Une autre Rome sort des cendres de la preBoss. |