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Il n'est point d'ame noble à qui tant de vaillance
N'arrache cette estime et cette bienveillance.
Ma franchise surtout gagna sa bienveillance.
(Voyez éprouver.)

COR. BOIL.

BIENVEILLANT, ANTE, adj., qui a de la bienveillance.

On ne trouve aucun exemple de ce mot dans uos meilleurs écrivains.

BIGARRER, v. a., rassembler sur un fond quelconque des couleurs qui tranchent ou qui sont mal assorties. Il a trop bigarré sa livrée.

On dit au figuré, bigarrer son style de citations grecques et latines, pour dire, coudre des passages inutiles qui ne produisent que de la confusion. DICT. DE L'ACAD.

BIGARRÉ, ÉE, participe.

Il voit de toutes parts les hommes bigarrés,
Les uns gris, les uns noirs, les autres chamarrés,
Feindrai-je son jupon bigarré de latin,
Qu'ensemble composoient trois thèses de satin. BOIL.

BIGARRURE, s. m., variété de couleurs tranchantes ou mal assorties. Il y a trop de bigarrure à ce lit, à cet habit.

On dit au figuré, il y a bien de la bigarrure dans cette société, pour dire, un mélange de personnes mal assorties; il y a de la bigarrure dans cet ouvrage, pour dire, un mélange de choses qui vont mal ensemble. On dit, bigar

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BIJOU 8. m., petit ouvrage de luxe, précieux pour le travail ou pour la matière. Cette femme a de beaux bijoux. Il a un cabinet tout plein de bijoux.

BIJOUTERIE, s. f., profession de celui qui fait commerce de bijoux.

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BIJOUTIER, s. m. celui qui fait commerce de bijoux.

BILE, s. f., l'une des humeurs du corps animal, dont la sécrétion se fait dans le foie. Bile jaune. Bile noire. Avoir la bile échauffée. Emouvoir la bile. Exciter la bile. Purger la bile. Etre plein de bile. Il regorge de bile. Des va→ peurs de bile. Dégorgement de bile. Débordement de bile. DICT. DE L'ACAD. « Il ne connoît de maux que les siens, sa >> réplétion et sa bile. La bile gagne, la mort >> approche. » On dit figurément, émouvoir la bile, échauffer la bile, décharger sa bile, pour dire, exciter la colère, décharger sa colère. DICT. DE L'ACAD.

LA BRUY.

« L'on a des chagrins et une bile que l'on ne » se connoissoit pas. - Ils ont une bile intaris»sable sur les plus petits inconvéniens. >> LA BRUYÈRE.

Et quel homme si froid ne seroit plein de bile
A l'aspect odieux des mœurs de cette ville?

Lorsque autrefois Horace, après Lucile,
Exhaloit en bous mots les vapeurs de sa bile.
Ma bile alors s'échauffe, et je brûle d'écrire.
Je ne sens plus l'aigreur de ma tile première.
Notre muse, souvent, paressense et stérile,
A besoin, pour marcher, de colère et de bile.
Horace, etc.

Pour amortir le feu de sa rate indocile,
Dans l'encre quelquefois sut égayer sa bile.
Il se lève, enflammé de muscat et de bile.

BOIL.

On voit que Boileau affectionnoit cette métaphore, mais elle commence à vieillir, et d'ailleurs elle n'entra jamais dans le style noble.

BILIEUX, EUSE, adj., qui abonde en bile. Une humeur bilieuse. Une complexion bilieuse. Un tempérament bilieux. Une personne bilicuse. DICT. DE L'ACAD.

Une ardeur bilieuse. (Voyez humeur.) BOIL. Il s'emploie aussi substantivement. Les bi-, lieux sont sujets à de grandes maladies.

Cette bilieuse,

Qui follement outrés en sa sévérité, etc.

BOIL.

BILLET, 8. m., petite lettre missive. Billet gala it. Recevoir un billet. Il m'a écrit un billet ce matin. Un petit billst. La différence qu'il y a entre une lettre et un billet, c'est que dans un billet on se dispense des formules et des complimens qu'on emploie ordinairement dans les lettres. Ecrire un billet. DICT. DE L'ACAD.

« Recevoir des billets et y faire réponse. - Le » matin elle se partage entre sa toilette et quel»ques billets qu'il faut écrire. Des tribunes » et des oratoires où elles lisent des billets ten>>> dres. >>> LA BRUY.

Et rends-lui ce billet que je viens de tracer.

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BILLET, écrit ou promesse par laquelle on s'oblige de payer, ou de faire payer une certaine somme. Billet de caisse, de change. Donner un billet sur quelqu'un. J'en ai fait mon billet. Billet payable au porteur. Négocier, escompter, endosser, acquitter un billet. On trouvera de l'argent sur son billet. Les billets d'un tel perdent tant sur la place. Billet d'honneur.

DICT. DE L'ACAD. «Quelquefois il ne veut pas recevoir une » obole sans douner un billet qu'il est bien sûr » de ne pas retirer. >> LA BRUY.

Et retiré chez Ini, le paisible marchand
Va revoir ses billets et compter son argent.

BOIL.

BILLET, marque ou petit écrit que l'on donne à ceux que l'on veut faire entrer à quelque spectacle, à quelque assemblée. On n'entre en ce lieu-là que par billets. J'ai un billet. Billet d'entrée. Billet de loge, de parterre, etc.

On dit, que les soldats logent par billets dans les villes et dans les villages, parce qu'on leur donne de petits écrits qui marquent la maison où ils doivent loger. DICT. DE L'ACAD.

BILLET, papier sur lequel on écrit un nom quaud on tire au sort.

Aussitôt trente noms, sur le papier tracés,
Sont au fond d'un bonnet par billets entassés.

BOIL.

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« Les remontrances importunes d'un sujet FLÉCH. « Leur bizarre génie. Les plus sages sont » souvent menés par le plus fou et le plus biLA BRUY.

»zarre. >>

« Le sort, si bizarre pour les autres, sera-t-il >> constamment heureux pour vous? On » vous trouve sombre, bizarre. Un époux » souvent injuste, jaloux, bizarre. · Des mai>> tres incommodes et bizarres. » MASS.

Quoi, je suis donc un fourbe, un bizarre, un jaloux. C.
Un honnête homme, un fat, un jaloux, un bizarre.
Enfin, quoi que je fasse ou que je veuille faire,
La bizarre toujours vient m'offrir le contraire.
Il faut y joindre encor la revêche bizarre,
Qui sans cesse, etc. (Voyez revêche.)

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« Des collines et des montagnes, dont la fi« gure bizarre, etc. »

FEN. « Un culte si bizarre. Un assemblage bi»zarre et fortuit. Des peintures d'un prix >> bizarre et excessif. - Des ornemens bizarres » et pompeux. » MASS.

Il se joint aussi à un nom de personne : « Ces dieux bizarres. » MASS.

De tant d'objets divers le bizarre assemblage. RAC. (I) d'un mal assez bizarre eut le cerveau blessé. Sa bizarre voix. Cette bizarre école.

BOIL.

Un bizarre ouvrage — Discours bizarre. Un bizarre portrait. Un bizarre pinceau. Du langage françois bizarre hermaphrodite. (Voyez portrait, son, syllabe.) BIZARREMENT, adc., d'une manière bizarre. Agir bizarrement. Eire bizarrement habillé. DICT. DE L'ACAD.

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« C'est une autre bizarrerie de l'esprit humain. C'est une bizarrerie qui déconcerte ceux qui veulent gagner son affection. » PASC. « Il falloit essuyer les bizarreries d'un peuple >> flatté, etc. >>> Boss.

« Nous cherchons notre bonheur hors de nous» mêmes et dans l'opinion des hommes que > nous connoissons flatteurs, peu sincères, sans » équité, pleins d'envie, de caprices et de » préventions; quelle bizarrerie! » (Voyez cause.) LA BRUYERE.

<< Des victimes vouées à sa bizarrerie. - Le >> jouet éternel des passions et des bizarreries >> d'autrui. La perpétuelle inconstance des >> ornemens fut un des attributs de la nation, » la bizarrerie devint un goût. - Vos bizarreries >> deviennent l'unique ressource de votre ennui >> et de votre satiété. - Par une bizarrerie que >> ses caprices seuls peuvent justifier, il a trouvé >> le secret de rendre en même temps, et le. » vice méprisable et la vertu ridicule. Des » succès qu'on doit à la bizarrerie du hasard, » plus qu'à la sagesse des mesures.» (Voyez ennui.) MASS.

BIZARRERIE se rapportant à un nom de

chose.

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BLAMABLE, adj. des deux genres, digne de blame, répréhensible. Une personne blamable. Une action blamable. DICT. DE L'ACAD.

On n'en trouve presque point d'exemple dans les meilleurs ouvrages de nos premiers écrivains. Ce terme peut néanmoins entrer dans le style noble.

BLAME, s. m., sentiment ou discours par lequel on condamne une personne, une action. Digne de blame. Encourir le blame. Eviter le bláme. Porter tout le blame d'une chose. Donner le blame de quelque chose à une personne. Tout le blame est tombé sur lui, est retombé sur lui. S'attirer le blame de tous les honnétes gens. Je veux bien prendre sur moi le blame de cette af faire. Rejeler sur un autre tout le blame de quelque chose. Il mérite beaucoup de blâme. Dicr.

« Ils seront sans bláme sur ce point de fait, » comme ils sont sans erreur sur les points de >> droit. >> PASC.

« Après le combat, les généraux donnoient » publiquement aux soldats et aux officiers la » louange ou le bláme qu'ils méritoient: les » louanges étoient précieuses; le bláme pi» quoit au vif les cœurs généreux, et retenoit » les plus foibles dans le devoir. » Boss. « Sans s'attirer ni bláme ni louange. >> FLÉCHIER. « Exempt de toute sorte de blame. » LA BR. << On s'applaudit du blame qui retombe sur MASS.

>> eux. >>>

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Ce qui vous attire tant de louanges ne mé» rite que d'être llamé. Je prenois souvent >> plaisir à le contredire, à blámer publique>>ment ce qu'il avoit fait. >> FEN.

« On blame le choix du maître. » l'ambition, etc. >>

Blåmer cette flamme (cet amour.)

Blámer

MASS.

Je vous blámais tantôt, je vous plains à présent.
Tu blames ma douleur.

Si le pouvoir suprême est blámé par Auguste,
César fut un tyran.
(Voyez pleurs, soupir.)

Loin de blâmer vos pleurs.
(Voyez murmure, pleurs.)
Ce n'est pas que ma plume, etc.
Veuille blamer en eux le dessein de te plaire.
Qui mit à tout blâmer son étude et sa gloire.
La vieillesse, etc.

Inbabile aux plaisirs dont la jeunesse abuse, Bláme en eux les douceurs que l'àge lui refuse. (Ils)

COR.

RAC.

Aiment tout ce qu'on hait, blâment tout ce qu'on loue. BOIL.

(Voyez austérité, hardiesse, lire, vers.) BLAMER DE, suivi d'un nom ou d'un infinitif. « Il le blame de s'être uni avec, etc. On ne

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« Je le blame d'un si long oubli de ses dev, voirs. >> LA BRUY. « Vous me blamerez peut-être de prendre >> trop facilement des inclinations. »

FEN.

Pascal la employé dans le sens d'accuser. « Ne blámons pas de fausseté ceux qui, etc. » On dit mieux aujourd'hui, n'accusons pas de fausseté, ou bien, ne blámons pas de leur fausseté ceux qui, etc.

Je ne puis te blámer d'avoir fai l'infamie.
Qu'il te bláme, s'il veut, de m'avoir trop aimée.
Je ne le puis du moins blamer d'un mauvais choix. C.
B.
Ne blámez pas Perrault de condamner Homère.
BLAMER, sans régime.

«Le sénat savoit louer et blamer, quand il >> falloit. >> Boss.

« Ils ne blâment que par nécessité. » FLÉCH. «Des gens qui ne peuvent louer, qui bláment >> toujours. >> LA BRUY.

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BLANC, se dit quelquefois par opposition à sale. Linge blanc. Linge blanc de lessive. Nappe blanche. Assiette blanche.

BLANC, subst., se dit aussi des peuples qui ont le teint blanc on même olivatre, à la différence des noirs. Cet enfant est fils d'un blanc et d'une noire.

BLANC, subst., signifie aussi une sorte de fard dont quelques femmes se servent. Cette femme met du blanc, à du blanc. DICT. DE L'ACAD. Le blanc et le rouge les rendent affreuses et » dégoûtantes. >> LA BRUY. BLANCHEUR, s. f., la couleur blanche. La blancheur du lait. La blancheur de la neige. Une blancheur qui éblouit. La blancheur du teint. DICT. DE L'ACAD.

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« La cause de cette blancheur.» « Cette éclatante blancheur, symbole de son >> innocence. Ceux que vous voyez revètus » d'une robe blanche, dit Saint-Jean, ceux-la » viennent d'une grande, affliction, afin que » nous comprénions que cette divine blancheur » se forme ordinairement sous la croix. >> (Voyez accuser, page 51.) Boss.

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--

dont la

Sa lou-
Il n'a

« Une blancheur plus éclatante que l'ivoire. Une tunique d'une laine fine, » blancheur effaçoit celle de la neige. »gue robe d'une éclatante blancheur. » point encore perdu cette vive blancheur qui >> charme les yeux.-Des étoffes d'une merveil» leuse blancheur. - On y voit la blancheur des »lis mêlée de roses naissantes. >> FEN.

BLANCHIR, v. a., rendre blanc. Blanchir une muraille. Elle blanchit le teint, blanchit les mains. De l'opiat pour blanchir les dents. Blanchir des toiles.

DICT. DE L'ACAD.

« Semblable à un sépulcre blanchi. » Boss. « Ces étoiles, qui par leur extraordinaire » élévation, ne pouvant percer jusqu'à nos >> yeux pour être vues chacune en particulier, » ne font au plus que blanchir cette route des >> cieux où elles sont placées. » LA BRUY. « Les flots qui venoient battre les rochers, les » blanchissant de leur écume. >>

FEN.

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Ce verbe se construit plus souvent avec l'auxiliaire avoir.

BLASER, SE BLASER, v. r., s'user à force de boire des liqueurs fortes. Il a tant bu d'eaude-vie, qu'il s'est blasé.

BLASER, v. a., émousser les sens, affoiblir le goût de certaines choses. La satiété blase le gout. Les excès l'on blasé.

Il s'emploie aussi avec le pronom personnel. Il s'est blasé sur les plaisirs, sur les spectacles. BLASE, EE, participe. C'est un homme blasé. Il a le goût blasé, le palais blasé.

DICT. DE L'ACAD.

Cette phrase de Sénéque le philosophe, Parvo fimes constat, magno fastidium, est ainsi trainite par Lagrange :

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«La faim est peu coûteuse, c'est l'appétit » blasé qui ruine. » BLASON, s. m. armoirie, assemblage de tout ce qui compose l'écu armorial. Sur les anciens tombeaux on trouve les blasons de plusieurs maisons illustres.

On appelle aussi blason, l'art des armoiries. Entendre le blason. Savoir le blason. Enseigner le blason. Les règles du blason. Armoiries qui sont contre les règles du blason.

DICT. DE L'ACAD.

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« Il se rendit inexorable aux larmes et au >> repentir d'un blasphémateur. » FLÉCH. BLASPHEMATOIRE, adj. des deux genres, qui contient des blasphemes. Ecrit impie et blasphématoire. Proposition blasphematoire. DICT. DE L'ACAD.

BLASPHÈME, s. m., parole ou discours qui outrage la divinité ou qui insulte à la religion. Blaspheme horrible, execrable. Proférer un blaspheme. Dire un blaspheme. Vomir des blusphèmes. DICT. DE L'ACAD.

«Vous semble-t-il que le contrat mohatra >> soit une chose si vénérable, que ce soit un » blaspheme de n'en pas parler avec respect. » Dans ce livre, il joint le blasphème à l'héré» sie. » (Voyez damner, plein, porte.) PASc. «Autoriser des blasphèmes. — Il vomit des » blasphèmes contre le Très-Haut. — S'opposer >> ouvertement à tant de blasphèmes. — On n'entend plus de blaspheme. » Boss.

« Il réprimoit l'impiété et les blasphèmes. » FLÉCHIER.

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« Les railleries du maître deviennent bientôt » des blasphemes dans la bouche du courtisan. }) - Les voluptés de Salomon fournissent en»core des blasphèmes et des dérisions aux im» pies. » (Voyez adopter, écouter, éloge, nom, perpétuer, religion.) MASS.

Ici dispensez-moi du récit des blasphèmes,
Qu'ils ont vomi tous deux contre Jupiter même.
Le blasphème à la bouche.

Une femme... peut-ou la nommer sans blasphème. R. Mais ne soutenez point cet horrible blasphème. B. On le dit par extension de tout discours, injuste, indécent, déplacé.

BLASPHEMER, v. n., proférer un blasphème, des blasphemes. On ne sauroit dire cela sans blasphemer. DICT. DE L'ACAD.

«Ses passions qui blasphement en secret con>>tre la souveraineté de votre ordre. Ils osent » blasphemer tout haut qu'il n'y a point de >> Dieu. >> MASS.

C'est cette vertu même, à nos désirs cruelle
Que vous louiez alors en blasphémant contre elle. COR.
La reine alors, etc.

Pour blasphemer sans doute ouvroit déjà la bouche.
L'un d'eux en blasphémant vient de nous faire entendre
Qu'Abner, etc.
RAC.

BLASPHEMER, V. a. Blasphémer le saint nom de Dieu. Cet homme ne cesse de blasphemer Dieu et ses saints. DICT. DE L'ACAD.

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Un dieu que votre bouche enseigne à blasphémer. RAC. (Voyez nom.

1.)

BLE, s. m., plante qui produit le grain dont on fait le pain. Du ble en herbe, du blé en tuyau. Le blé est en épi. Terre à blé. Voilà une belle pièce de blé. Blé froment. Blé seigle. Blé épais.' Blés niellés, bruinés. Les blés sont beaux. Une gerbe de blé. Un épi de blé. Couper les blés. Scier les blés. Battre le blé. Serrer le blé. Mettre le blé en grange.

On appelle grands blés, les blés froment et les blés seigles; blé méteil, le blé moitié froment moitié seigle; petits blés, l'orge et l'avoine; et blé noir ou blé sarrazin, une autre plante qui porte par petites grappes un grain noir, et qui à des angles. DICT. DE L'ACAD.

« On se lève à la ville dans une indifférence » grossière des choses rurales et champêtres, on » distingue à peine le ble froment d'avec les sei»gles, et l'un ou l'autre d'avec le méteil. » LA BRUYERE.

« Voyons combien vos terres portent dans >> les années médiocres de blé, etc.- Avoir une » grande abondance de blé. Ce n'est pas qu'a» vant lui les hommes ne connussent le blé » et la manièrè de le multiplier en le semant. >> FENELON.

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