Page images
PDF
EPUB
[merged small][merged small][merged small][ocr errors]

L'Académie enfin, par la voix de Platon, Va dissiper en moi tout l'ennui de Zénon. ACADÉMIE, S. f., compagnie de personnes qui se réunissent pour s'occuper de belles-lettres, de sciences ou des beaux arts. L'académie de la Crusca, l'académie françoise, l'académie des belleslettres, des sciences, de peinture, d'architecture, etc. Etre membre d'une académie. Dic. DE L'AC. « Reconnoitre la juridiction de l'académie fran» çoise. »

PASC.

« Cet homme d'un nom et d'un mérite si dis» tingué, avec qui j'eus l'honneur d'être reçu à » l'académie françoise. - Le discours que je fis à » l'academie françoise le jour que j'eus l'honneur » d'y être reçu. Les hommes illustres qui » composent l'académie françoise. Depuis la » naissance de l'académie françoise. Quoique » l'envie et l'injustice publient de l'academie » françoise, quoiqu'elles veuillent dire de son >> age d'or et de sa décadence, elle n'a jamais, » depuis son établissement, rassemblé un si >> grand nombre de personnages illustres, etc. >> Mon remerciment à l'académie françoise. >> Ouvrage qui lui avoit fait un grand nom, et » qui lui donnoit rang dans cette académie > naissante, qu'ils avoient comme fondée. »> LA BRUY.

« Ces académies dont vous avez été un des prin»cipaux ornemens, celles dont vous avez été le >> chef. - Le second protecteur de l'académie fran>> çoise. » FLÉCH.

« Ce u'est point la brigue, ce ne sont pas les » sollicitations qui ouvrent les portes de l'aca» demie.» RAC.

«L'académie, dépositaire des bienséances et de » la pureté du goût. »

MASS.

« M. de Louvois le fit entrer dans l'académie » des sciences. >>

FONT.

«11 (Pierre-le-Grand) créa une académie sur » le modee des sociétés fameuses de Paris, de >> Londres, etc. - L'academie des belles-lettres, >> formée d'abord de quelques membres de l'aca»demie françoise, pour transmettre à la posté» rité par des médailles les actions de Louis XIV, >> devint utile au public, des qu'elle ne fut plus >> uniquement occupée de ce monarque, et » qu'elle s'appliqua aux recherches de l'antiquité » et a une critique judicieuse des opinions et » des frits. Colbert forma une academie d'ar»chitecture. Colbert donna à l'académie de » peinture la forme qu'elle a aujourd'hui — L'a» cadémie qui possédoit plusieurs ecclésiastiques » dans son corps. - Les élèves, qui ont rem» porté des prix à l'académie. --Établir une aca

-

» démie.-L'établissement d'une académie.» Vol. ACADEMIQUE, adj. des deux genres. Qui appartient ou qui convient à des académiciens, à un corps de geus de lettres. Discours académique. Conferences académiques. Exercices acadé miques. Honneurs académiques. Ouvrages académiques. Questions académiques. Style académique. Séances académiques. DICT. DE L'AC.

«Notre pouvoir académique est un pouvoir » fort éloigné et borné. » PASC. (Voyez pouvoir.)

« Ces hommes, qui ayant reçu, pour ainsi dire, » les prémices de l'esprit académique, l'ont en>> tretenu dans la compagnie. »

Déjà le mauvais sens..

S'empare des discours mèmes académiques. (Voyez trone.)

FLECH.

BOIL.

ACADÉMIQUEMENT, adv., d'une manière académique. Il a traité ce sujet académiquement. DICT. DE L'Ac.

ACARIATRE, adj. des deux genres. Qui est d'une humeur facheuse, aigre et criarde.- Une humeur, un esprit acariátre. Une femme acariatre. Un enfant acariátre. DICT. DE L'AC. La dispute hautaine,

ROUSS.

Monstre hargneux, superbe, acariátre. ACCABLANT, ANTE, adj., qui accable, qui est_capable d'accabler, un poils acablant. Il se dit plus souvent des choses qui sont considérées comme un poids difficile à porter. Affaires accablantes. Une nouvelle accablante. Un reproche accablant. DICT. DE L'AC. Accablant par leur

« Fardeau accablant. » multitude. »>

Boss.

[blocks in formation]

tombée et a accablé sous ses ruines ceux qui étoient dedans. DICT. DE L'Ac.

« On lui donna tous ces boucliers dont on l'ac» cabla sur le champ. » FÉN. ACCABLER, au fig. Ne vous laissez point accabler au mal, à la douleur, à la tristesse. DICT. DE L'ACAD.

--

«Cela vous justifie si peu, qu'il n'y a rien qui » vous accable davantage. La foule des affaires » vous accable.-Les misères qui nous accableni.» PASCAL.

«Les malheurs de sa maison n'ont pu l'acca»bler.- La foudre qui accabloit tant de villes. » Tout ce qui environne ce prince, l'accable; » (c'est-à-dire, aggrave le poids de sa douleur.) » BOSSUET.

« Un homme que le nombre, le poids, la di»versité, la difficulté et l'importance des affaires occupent seulement et n'accablent point.» LA BRUY.

«Des hommes, que le poids des années acca»ble. Les miseres qui ont accablé ma patrie. >> On les presse (les rois), on les importune, on » les accable, et on réussit en les accablant. » FÉNÉLON.

[blocks in formation]

... Tant de coups imprévus m'accablent à la fois. Entrons. C'est trop garder un doute qui m'accable. .... Tous les soins qui doivent l'accabler.

Un cœur que ton silence accable. Sisi, désespéré, d'une mort qui m'accable. L'excès de ma douleur accable mes esprits. Assez et trop long-temps mon amitié t'accable. RAC. (Voyez ame, amour, bras, cœur, constance, don, douleur, main, paupière, rival, spectacle, traits, travaux.)

ACCABLER, ruiner entièrement les forces, la puissance de quelqu'un. Il y a cette différence entre abattre et accabler, que nous abattons lui qui nous est égal ou supérieur en forces, et nous accablons celui qui nous est inférieur.

« Darius croyoit accabler les Grecs par le nom>>bre de ses soldats. - Judas accablé par la mul»titude. Il fut accablé tout à coup par un soulèvement général. Les Juifs se révoltent >> contre les Romains qui les accablent. — Tu as été accablée par Vespasien et par Titus. »Ninus, plus puissant que ses voisins, les ac» cable les uns après les autres. - Pour les em» pecher d'accabler la Judée. — La foudre qui ac»cabloit tant de villes. >> Boss.

« Vous avez cru qu'il y avoit plus de gloire à » les satisfaire qu'à les accabler. Les miséra

[blocks in formation]

« Jusqu'à ce que le plus fort puisse accabler » le plus foible. Qui sembloit devoir être ac» cable par tant d'ennemis réunis. - Ii devoit se » joindre à la France, pour accabler la maison » d'Autriche.- Accabler les uns par les autres >>' (Voyez armée, ennemis, VOLT. état.) Quand on veut soutenir ceux que le fort accable. C. Quand vous m'accablerez, où sera mon refoge? Le bras qui l'accabloit deviendroit son appui. Et ne désarma point sa fureur vengeresse, Qu'elle n'eût accablé l'amant et la maitresse.

De toutes parts me voyant accabler.

Ils vouloient tous ensemble accabler Mithridate.
Achille menaçant, iout prêt à l'accabler.

Tous les malheureux que mon pouvoir accable.
Qui d'abord accabloit ses ennemis surpris.
S'arme-t-il pour nous défendre ?
S'arme-t-il pour nous acca ler?

RACINE.

[merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small]

(Voyez dépense, nécessité.)

« Elle étoit accablée d'une dangeureuse mala» die. — Accablés de douleur et d'ennuis. - Af>> foibli du passé, accablé du présent, effrayé de >> l'avenir.» FLÉCH.

(Voyez croix, poids.)

Accablé d'affaires. — Accablé du superflu.— » Accablé d'années et de fatigues. Ceux qui >> viennent l'accabler de leurs questions et de >> leurs doutes. >>> LA BRUY.

(Voyez mémoire, titre, tyran.) « D'abord, Polydamas fut accablé de ette dis» grace. Cette nouvelle l'accableroit de honte. Mon père accablé de vieillesse. » FEN. (Voyez corps, douleur, impôts, maux, trait, trésor, tristesse, vieillesse.)

« Accabler encore, du poids de leur humeur, >> des malheureux qui, etc. » MASS.

« Chargé du redoutable fardeau de l'adminis>>tration des finances, sans en être accablé, » (Voyez fardeau, travail.) D'AGUESSEAU.

« Les Suédois, plus accablés que flattés de la » gloire de leur prince. - Le roi l'accabla de re

[blocks in formation]

Rouss.

Accablé de mépris. (Voyez assassinat, chagrin, cœur, coup, déplaisir, douleur, empire, ennui, esprit, furdeau, fuix, haine, infamie, joie, joug, larmes, malheurs, maux, poids, sens, soins, yeux.)

ACCABLER DE, en bonne part. Accabler de biens, de grâces, etc. DICT. DE L'Ac. «Que la fortune aveugle a comme accablés de >> ses bienfaits. >> LA BRUY.

a Ils vous accableront de louanges. >> FEN. « Je n'ai cessé de l'accabler de présens. » VOL. Qui me comble d'honneurs, qui m'accable de biens. C. Ma rivale accablant mon amant de bienfaits.

(Voyez le mot bienfait.) ACCABLER PAR.

RAC.

« A la moindre parole qui leur échappe, etc. on les voit incontinent accablés par des vo>> lumes entiers,>>

PASC.

[blocks in formation]

Et ne m'accable point par des maux redoublés. COR. (Voyez d'autres exemples ci-dessus, page 35. ACCABLE SOUS.

« Nous sommes accablés et comme opprimés » sous la foule de nos pénitens. >> PASC. «Qui le tient accablé et anéanti sous la rude loi » de souffrir, »

Boss.

« Accablée sous le poids de ses infirmités. >> «La vigne étoit accablée sous son fruit. - Les » laboureurs qui étoient accablés sous le poids » des fruits que la terre, etc. >> FEN.

« Accabler enfin les deux partis sous le poids » de la puissance suprême. » VOLT.

Qui craint d'être accablé sous le courroux du ciel.

Et nous l'accablerons sous nos communes haines. C. Sous tant de morts, sous Troie, il falloit Paccabler. R. (Voyez faix, nombre. )

Accabler l'équité sous des monceaux d'auteurs,

Tous les jours accable sous leur commun effort.

[ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small]

a Il s'est accablé de superfluités, que l'habitude >> enfin lui rend nécessaires. » LA BRUY.

Ne vous accablez point d'inutiles douleurs. COR. ACCÉDER, v. n., terme de droit public. Entrer dans des engagemens contractés déjà par d'autres puissances. Les couronnes du nord ont accédé à ce traité. DICT. DE L'ACAD.

« Le roi de Pologne et le Czar accédèrent eux» mêmes à ce traité.» VOLT. ACCÉLÉRATION, s. f., augmentation de vitesse. L'accélération de mouvement dans la chúte des corps graves. DICT. DE L'Ac. ACCELERATION, action d'accélérer, prompte exécution. L'accélération de l'ouvrage. Dic.DEL A. ACCÉLÉRER, v. a., hàter. Accélérer le travail. DICT. DE L'AC.

ACCÉLÉRÉ, ÉE, part. ACCENT, s. m., terme de grammaire. Élévation ou abaissement de la voix sur certaines syllabes. ACCENT se dit aussi d'une prononciation vicieuse, propre à certaines provinces. On con`»noit à son accent de quelle province il est. Taccent Gascon, l'accent Normand. DIC. DE L'AC. «L'air de cour est contagieux, il se prend à » Versailles comme l'accent normand à Rouen » ou à Falaise. >> LA BRUY.

« L'accent du pays où l'on est né demeure >> dans l'esprit et dans le cœur, comme dans le >> langage. >> LA ROCHEF. Ce mot peut se prendre en bonne part, comme dans l'exemple suivant de La Bruyère:

« Possédant le langage attique, et en ayant >> acquis l'accent par une habitude de tant >> d'années. >>

On dit poétiquement: Les accens de la voix, accens plaintifs, fiers accens, humbles accens les doux actens de la voix, tristes accens, les accens de la douleur, de la pitié, de la tendresse.

« On eût cru que les rochers attendris alloient » descendre du haut des montagnes aux charmes » de ses doux accens. »

FÉN.

« J'entends déjà vos divins accens. Une voix » plaintive, et par accens entrecoupés. - Tous » leurs accens ont le ton de la joie (les accens des » fauvettes. ) — Elles remplissent tous les lieux » de la terre et les animent par les mouvemens » et les accens de leur tendre gaieté. Il (le per>> roquet) jette l'éclat des ris, exprime l'accent » de l'affection. - La pie n'a que des cris sau»vages dont l'accent plaintif, en troublant le » silence des bois, semble exprimer ses efforts >> et la peine. »

Buff.

Aux accens dont Orphée emplit les monts de Thrace. B.
Qu'aux accens de ma voix la terre se réveille.
Prêtez l'oreille à mes accens.

Les grâces demi-nues,

A ces danses ingénues, Mêlent de tendres acrens.

C'est du fond de l'abîme

[merged small][merged small][ocr errors]
[ocr errors]
[merged small][ocr errors][merged small]

« Il refusa l'acceptation du traité. Un édit » qui ordonnoit l'acceptation pure et simple de la >> bulle. >>

VOLT.

ACCEPTATION, se dit aussi de celui qui accepte. « Après l'acceptation solennelle des églises de » France, c'est-à-dire, après que les églises de >>France ont solennellement accepté.» D'AG. ACCEPTER, v. a., agréer ce qui est offert. Accepter une donation, une condition, une offre, un parti. Accepter une charge, un emploi, une place. Les ennemis ont accepté la trève. Accepter un défi. DICT. DE L'ACAD. «Le sacrifice fut accepté de Dieu.- Accepter >> un duel. >>

PASC.

L'empire qu'il n'avoit accepté que par force. »-Puisse-ce Dieu de miséricorde accepter ses » afflictions en sacrifice agréable. » Boss. « Le ciel accepta ses intentions et ne voulut "pas son sacrifice. >>

FLÉCH.

« Accepter ce que j'avois refusé d'abord. » J'accepte ces présages que je crois heureux. »

FENELON.

(Voyez amitié, charge, diadème, honneur, offre, royauté.)

« Il accepteroit comme une grâce l'état le plus » obscur.-Que la colère de Dieu accepte ces deux » illustres victimes. »

MASS.

(Voyez cœur, couronne, don, empire, grâce, hommage, libéralité, main, ministère, offre, présent, royauté, sacrifice, servitude, tróne.) «Accepter une couronne, une fète, une rançon, » un secours, un testament.»> VOLT.

J'accepte aveuglément cette gloire avec joie.
Sermens fallacieux, salutaire contrainte
Que m'imposa la force et qu'accepta ma crainte.

[blocks in formation]
[blocks in formation]

«On tira parole du cardinal qu'il accepteroit. Le foible roi, pendant ce tumulte, ne sait » ni refuser ni accepter. » S'ACCEPTER, v. pr.

VOL.

COR.

Enfin, l'offre s'accepte..... ACCEPTION, s. f., acception de personnes, c'est-à-dire, un certain égard qu'on a pour des point acception de personnes devant Dieu. Rendre personnes plutôt que pour d'autres. Il n'y a la justice sans acception de personne. La justice ne fait acception de personne. DICT. DE L'AC.

« Le caractère le plus essentiel de la loi de » J.-C. est de réunir sous les mêmes règles les » juifs et les gentils, le grec et le barbare, les » grands et le peuple, le prince et les sujets; » en lui il n'y a plus acception de personne.

MASS.

>> Sans brigue, sans faveur, sans acception de » qualité ni de fortune, il rendoit sans délai »ses jugemens et ses oracles avec autorité, avec » équité. »> FLECH.

ACCÈS, s. m., abord, approche. Place de facile accès, de difficile accès. La place n'est pas fortifiée, mais l'accès en est difficile. DICT. DE L'Ac.

Prêtez-leur comme à moi, les ailes du zéphyre,
Qui leur puissent, de votre empire,
Ainsi qu'à moi, faciliter l'accès.

COR.

Et depuis quand, Seigneur, entre-t-on dans ces lieux, Dont l'accès étoit même interdit à nos yeux? RAC.

On dit: Avoir accès auprès de quelqu'un, pour dire: avoir la facilité de lui parler, de l'entretenir, et dans le même sens on dit : Un homme est de facile accès, de difficile accès. Avoir un libre accès auprès de quelqu'un. DIC. DE L'ACA.

« Et leur donner un libre accès auprès de lui.» Boss.

[ocr errors]

« Adoucir les refus par un accès facile et par » un accueil favorable. Tous ceux qui ont » accès auprès des rois. »

FLÉCH.

« Un prêtre de Jupiter qui avoit accès dans » la maison. » LABRUY.

« C'est un mérite qui donne accès auprès des » grands. L'accès n'étoit pas même refusé aux >> plus inconnus. L'habileté du courtisan ne >> trouvoit pas plus d'accès et d'affabilité, que la » simplicité du peuple, etc. Le trône n'est » élevé que pour, etc. Plus vous en rendez l'accès » facile. Les canaux par lesquels ils trouvent » tous les jours accès auprès du trône. » MASS. « On n'eut plus auprès de lui un accès libre. »

VOLT.

Et j'userai si bien de l'accès qu'il me donne.
Mais je n'abuse point d'un si facile accès.
Et qu'auprès d'eux, par un heurenx succès,
Un jeune auteur vienne à s'ouvrir l'accès.
Accis, au fig.

COR.

Rouss.

« Il est rare que la vérité ait accès auprès de >> leur trône. Les discours flatteurs assiégent >> leur trône, etc., et ne laissent plus d'accès à » à la vérité. Ils doivent laisser auprès d'eux, » à la vérité, l'accès que l'adulation usurpetou» jours sur elle. Que ces paroles trouvent tou

[ocr errors]

»jours un accès favorable dans votre cœur. » La dissolution trouve moins d'accès dans une »ame que, etc. » MASS.

(Voyez piété.)

Elle seule aux procès,

De ses paisibles murs, veut défendre l'accès. BOIL. Tes discours trouveront plus d'accès que les miens. R. Et cherchant un accès dans ce cœur indocile. R. 1. f. Accès se dit aussi en parlant de la fièvre. Avoir un accès de fièvre, un accès violent. DIC. DE L'AC. Accès se dit encore des attaques de certaines maladies qui ont ordinairement des retours et des redoublemens, comme la rage, la folie, etc. Il est sujet à des accès de folie. Dans ce sens on dit, au figuré, et dans les choses morales, pour exprimer un mouvement intérieur et passager en conséquence duquel on agit, avoir des accès de folie, de colère, de rage. Il a des acces de dévotion, des accès de libéralité. DIC. DE L'ACA.

« La maladie que nous appelons la dernière, » qu'est-ce autre chose, à le bien entendre, qu'un >> redoublement et comme le dernier accès du » mal que nous apportons au monde en nais» sant? »> Boss.

Un fou dont les accès vont jusqu'à la furie.
De sa rage avec lui modère les accès.

A la voir tous les jours dans ses fougueux accès. BOIL. Tel, aux premiers accès d'anc sainte manie. ROUSS. ACCESSIBLE, adj. des deux genres. Qui peut être abordé, dont on peut approcher. Il se dit également des lieux et des personnes. Un lieu qui n'est pas accessible C'est un homme qui est accessible à toute heure. DIC. DE L'AC.

[merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small]

n'est accompagné d'aucune épithète qui en détermine le sens en bien. Accident inopiné, acci dent funeste. La vie humaine est sujette à tant d'accidens. Accident favorable, heureux accident. DIC. DE L'ACA.

[ocr errors]

-

« Menacé de quelque accident mortel. - Dans les accidens facheux qui nous arrivent. Les » accidens de la vie ne font d'impression sur les >> chrétiens qu'à proportion, etc. · Mille acci » dens le leur ravissent (leur bien.) - Diver>> tissement sujet à être troublé par mille acci» dens. Les grands et les petits ont mêmes » accidens, mèmes passions. Elle badine né» gligemment des accidens bons et mauvais. >> Si nous regardons cet accident non dans, Ini» même et hors de Dieu, mais hors de lui-même >> et dans la volonté même de Dieu, dans l'ordre » de sa providence qui en est la véritable cause.» PASC.

« Un accident si étrange, qui devroit nous v pénétrer jusqu'au fond de l'ame, ne fait que >> nous étourdir pour quelques momens. >> Comme si quelque tragique accident avoit » désolé sa famille. -Ce courage qui s'est trouvé >> au-dessus des accidens les plus redoutables. » Boss.

« Il n'y a point d'accident si malheureux dont » les habiles gens ne tirent quelque avantage, >> ni de si heureux que les imprudens ne puissent » tourner à leur préjudice. — Conserver l'usage » libre de sa raison dans les accidens les plus >> surprenans et les plus terribles. » LAROCHE. « Il m'est arrivé bien des accidens imprévus. Mépriser les accidens les plus affreux. - Les » plus fortes murailles peuvent tomber par » mille accidens imprévus. » FÉN.

[ocr errors]
[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small]
« PreviousContinue »