Cent fois je vous ai vus, sous sa main bénissante, Courber servilement une épaule tremblante. BOIL. Il se dit aussi des pères et des mères qui donnent la bénédiction à leurs enfans. « Jacob mourant bénissoit ses enfans. >> PASCAL. « En les bénissant avec cette foi et avec ces >> væux que Dieu exauce.-C'est à Melchisedech » qu'Abraham paya la dîme du butin, etc., et » c'est par lui qu'il est bénit.-Isaac benit Jacob, » au préjudice d'Esau son frère aîné. » Boss. « Elle voulut bénir les jeunes princes ses en>> fans. >> FLECH. BENIR, rendre heureux, faire prospérer; et il ne se dit que de Dieu. Dieu veuille benir les armes du roi. Dieu bénit le travail de ces gens-là. Dieu bénit leur famille. DICT. DE L'ACAD. « Si Dieu a béni le travail par lequel, etc. » Race aimée et toujours bénie depuis deux mille Boss. >> ans. >>> « Le Dieu des armées bénit aussitôt nos guerres. Dieu bénissoit ses travaux. >> FLÉCH. « Bénissez, disoient-ils, ô grand Jupiter! ce FEN. >> roi qui vous ressemble. » Le ciel daigue bénir votre sccptre et vos jours. COR. (Ils) ont vu bénir le cours de leurs destins prospères. RACINE. BENIR, louer, rendre grâce avec de grands sentimens de respect et de reconnoissance. Bénissez Dieu de la grâce qu'il vous a faite. Bénissons la main qui nous a créées. Tout le monde vous DICT. DE L'ACAD. bénit. Je dois bénir le ciel qui vous renvoie un frère. COR. Le ciel en soit béni. (Tous) bénissent le Seigneur et celui qu'il envoie. Partout en ce moment, on me bénit, on m'aime. RAC. Encor je bénirois la bonté souveraine, Si, etc. Chacun bénit tout haut l'arbitre des humains, BOIL. BENIR, se féliciter, en parlant des choses qui rappellent un agréable souvenir. Je bénis le lieu, l'heure, le moment où je vous ai vu. DICT. DE L'ACAD. « Ils bénissent le jour qui nous vit naître. » MASSILLON. En bénissant mon sort. Nous autres, bénissons notre heureuse aventure. COR. Et je bénis déjà cette heureuse froideur, Qui de notre amitié va rallumer l'ardeur. Chacun devoit bénir le bonheur de son règne. Ne bénira d'abord le siècle fortune, etc. Le vieillard de ses soins bénit l'heureux succès. Borz. BÉNIT, BÉNITE, part., qui se dit de certaines choses sur lesquelles la bénédiction du prêtre a été donnée avec les cérémonies ordinaires. Pain bénit. Cierge bénit. Chandelle bénite. Les drapeaux ont été bénits. DICT. DE L'ACAD. (Voyez eau.) «La montagne de Garizim, que les Sama» ritains croyoient bénite. — Les tombeaux où >> reposoient leurs cendres bénites. » Boss. Pour les autres significations du verbe bénir, on se srt du participe béni, bénie. L'ange dit à la Vierge Vous etes bénie entre toutes les femmes. Les armes bénies de Dieu sont toujours heureuses. Un peuple béni de Dieu. DICT. DE L'ACAD. PASC. « Les Juifs bénis en Abraham. >> « Ce prince béni de toute l'église. · Soyez » bénie de Dieu, sainte compagnie. » Boss. « Dien béni dans les grands qui tiennent ici-bas >> sa place. » MASS. BENI SOIT-IL DE.... DE. « Béni soit-il de Dieu et des hommes, d'unir » ainsi toujours la bonté à toutes les autres qua>>lités que nous admirons ? » Boss. Pascal l'a dit dans un sens ironique : « Béni soyez -vous mon père, qui justifiez >> ainsi les gens ! » BERCAIL, s. m., bergerie, le lieu où l'on enferme un troupeau de moutons où de brebis. On dit figurément, ramener au bercail une brebis égarée, pour dire, ramener un hérétique dans le sein de l'église. « Avec quel zèle exhortoit-il quelques - uns » de ses domestiques, à rentrer comme lui dans >> le bercail de Jésus-Christ? >> FLECH. BERCEAU, s. m., sorte de petit lit où l'on couche les enfans à la mamelle, et qui est porté sur deux pieds arrondis en forme de croissant, On le dit aussi au figuré, en parlant des lieux où une chose a commencé. Florence a été le berceau de la peinture moderne. La Saxe a été le berceau du lutheranisme. DICT. Là, d'un cubique amas, berceau de la nature, L. RACINE, parlant du système de Descartes. Il se dit aussi du commencement d'un établissement. Cet établissement est encore au berceau, à son berceau. DICT. DE L'ACAD. De l'église au berceau l'illustre défenseur. L. RAC. BERCEAU, se dit aussi de l'assemblage de plusieurs perches, les unes droites, les autres disposées en voûte, dans un jardin, liées ensemble et couvertes de jasmin, de chèvrefeuille, etc. Berceau de jasmin. Berceau de chevrefeuille. Prendre le frais sous le berceau. Un berceau de verdure. En termes d'architecture, on appelle berceau, une voûte en plein cintré, le berceau d'une « Des bergers qui faisoient répéter les doux >> sons de leurs flûtes et de leurs chalumeaux à >> tous les échos d'alentour. Des bergers aussi » sauvages que le pays même. Apollon fut >> contraint de se faire berger. - Les bergers » avec leurs flûtes se virent bientôt plus heureux » que les rois. - Les jeux, les ris, les grâces » suivoient partout les innocentes bergères. >> Ils sont presque tous bergers ou laboureurs. Et le berger tout abattu oublioit sa mu» sette et son troupeau.» (Voyez chanter, houlette, troupeau.) FEN. « La harpe d'un berger, loin d'amuser sa » tristesse, redouble sa fureur. » MASS. Chanter Philis, les bergers et les bois. Au combat de la flùte animer deux bergers. Telle qu'une bergère au plus beau jour de fête, De superbes rubis ne charge point sa tête, Et sans mêler à l'or l'éclat des diamans Cueille en un champ voisin ses plus beaux ornemens. Mais bientôt le ciel en colère, Par la main d'une humble bergère, (Voyez barque, parler.) BOIL. Nos bergers n'ont plus rien de berger que le nom. Sur les palais des rois et les toits des bergers. Rouss. (Voyez séjour.) En poésie pastorale, berger et bergère se disent figurément pour amant et amante. Un berger fidèle. Une bergère inconstante. Et c'est dans cette acception qu'on appelle figurément l'heure du berger le moment favorable aux amans. DICT. DE L'ACAD. On vit tous les bergers, dans leurs plaintes nouvelles, Fidèles à la pointe, encor plus qu'à leurs belles. Peignez donc, j'y consens, les héros amoureux, Mais ne m'en formez pas des bergers doucereux. BOIL. On appelle communément la planète de Vénus, l'étoile du berger. BERGERIE, s. f., le lieu où l'on enferme les brebis. Le loup est entré dans la bergerie. DICT. DE L'ACAD. « Semblable à un loup affamé qui ayant été FEN. >> repoussé d'une bergerie. » BERGERIES, au pluriel, se dit de certains ouvrages en prose ou en vers qui traitent des amours des bergers. Les bergeries de Racan. BESOIN, s. m. manque de quelque chose qui est nécessaire. Grand besoin. Extrême besoin. DICT. DE L'ACAD. « L'homme est plein de besoins. Ce sont » ces besoins qui les attirent auprès de vous. → - LA BRUY. « Il ne souffriroit aucun véritable besoin. >> Se contenter de satisfaire aux vrais besoins. >> Les arts utiles aux véritables besoins de la vie. Tout ce qui lui reste au-delà de ses besoins. Ce qui sert véritablement aux besoins de » l'homme (Voyez suffire). — Diminuer ses » besoins, en les réduisant aux vraies nécessités » de la nature. Se proportionner aux besoins >> des autres. Tant d'hommes dont les besoins » sont infinis. - Irriter leur appétit au-delà de >> leur vrai besoin. N'ayant plus de besoins. - Ingénieux pour prévenir tous les besoins. Attentif aux besoins les plus éloignés. > Il se doit tout entier à ses sujets, il est chargé » de tous leurs besoins, >> -- FEN. BESOINS, au pluriel, nécessités de la vie. Pour subvenir à ses besoins. Confier, exposer à queiqu'un ses besoins, DICT. DE L'ACAD. « C'est en effet la vraie grace de l'aumône, >> en seulageant les begins des pauvres, de di» minuer en nous d'autres besoins, c'est-à-dire, » ces besoins honteux qu'y fait la délicatesse.» BossUET. «Par le récit indiscret et importun de leurs » besoins. Secourir les pauvres dans leurs >> besoins. - Il sut pourvoir à tous les besoins. » FLECH. « Avoir recours à ses amis dans ses besins, — » Prévenir des extrêmes besoins. Lez besoins » où l'on se trouve. - Pressés par les besoins de LA BRUY. >> la vie >>> « Nous réservons ces bois, etc.; on n'en coupe » jamais que pour les besoins publics. Les >> autres citoyens seront employés plus utile»ment aux besoins ordinaires de la république. FENELON. «Se partager entre les besoins de sa famille et » ceux de l'état. Ses yeux étoient ouverts sur >> tous les besoins de l'état. De tous les besoins publics, c'est celui qui court le moins de » risque (c'est-à-dire, c'est celui auquel on satisfern toujours avec le plus de soin. L'auteur » parle du besoin de spectacles dans une grande » ville). Ils ne doivent leur élévation qu'aux » besoins publics. MASS. Le besoin de l'etat défend de plus attendre. COR. BESOIN, conjoncture fàcheuse, circonstance critique. BESOIN, pris dans le sens d'obligation, dans un sens approchant de celui de nécessité. « Comme il agit sans nécessité, il agit sans >> besoin. - Ils ne se sont jamais exposés qu'avec » précaution, et lorsqu'un grand besoin le de>> inaudoit. >> Boss. « Quand le besoin du service le demande. >> MASSILLON. Sans besoin faire des mécontens. COR. AU BESOIN, quand cela est nécessaire, quand il le faut. « Je puis trouver ici de l'argent au besoin. » PASCAL. « Cette charité universelle qui ne manque jaBoss. >> mais au besoin. » SELON LE BESOIN. «De grandes écluses ouvroient les décharges » ou les fermoient selon le besoin. Parler à >> chaque fidele selon ses besoins. » Boss. « Courir partont selon les besoins. » ( Selon les besoins que les autres ont de nous.) FLÉCH. « Je veux bien adoucir mes paroles selon » votre besoin. » (Autant qu'il faut pour ne pas blesser votre amour-propre.) FEN. POUR LE BESOIN. FEN. «Il aime la vérité, mais il ne la dit que » pour le besoin. » BESOIN DE (la particule de désignant la chose dont on a besoin ). a Le besoin des miracles étant toujours le » même. » Boss. << Il connut le besoin qu'il avoit d'un tel se D cours. " Boss. « Ceux qui avoient besoin de son secours et FLECH. » de sa protection. » LA BRUY. « Il n'a pas besoin d'asile. » « Comme ils ne faisoient aucun commerce au » dehors, ils n'avoient besoin d'aucune monFEN. >> noie. » Tou prince et ton pays ont besoin de ton bras. RAC. en J'ai besoin du silence et de l'ombre des bois. Et Thémis pour voir clair a besoin de tes yeux. BOIL. dans un sens moral, AVOIR BESOIN DE parlant des besoins de l'ame, de l'esprit, etc. « Cette science fragile se perd avec les besoins Ceux qui crucifioient Jésus» qu'ils en ont. » Christ avoient besoin du pardon qu'il demanPASC. » doit pour eux. » Sans « Les Israélites n'avoient plus besoin ni d'ap» parition ni de prédiction manifeste. » avoir besoin de la mort, pour exciter sa piété. » BOSSUET. « Quel besoin indispensable elle a d'une reLA BRUY. »ligion qui, etc. » «Ils croient n'avoir pas besoin de conversion. >> MASSILLON. C'est un soulagement dont je n'ai pas besoin. COR. AVOIR BESOIN DE. Il a besoin de toute son habileté, c'est-à-dire, il faut qu'il emploie toute son habileté. «Si je n'avois à répondre qu'à ces trois im» postures, je n'aurois pas besoin d'un long disIls ont eu besoin de toutes leurs » cours, etc. » Jumières pour trouver des expédiens, etc. >> PASC. (Vovez raisonnement.) « Dieu qui n'a besoin ni de temps ni d'un long Boss. » circuit de raisonnemens pour se faire entenadre, »> « Je n'ai besoin ni de paroles étudiées, ni de « L'homme de mérite a bessoin de toutes les RAC. Et quel besoin ici d'une extrême rigueur? « Si elles avoient besoin de défenseurs, elles, » etc. Je n'ai besoin que de vous-même pour » vous confondre. >> PASC. « Comme lui, vous n'avez besoin ni des homNous nous enga» mes ni de leurs présens. »geons de toutes parts; nous qui n'avions besoin » que de Dieu, nous commençons à avoir besoin - Les hommes avoient besoin de mé» de tout. » diateurs, à cause de leur péché. » avoient besoin d'un général tel que Cyrus. Boss. » Dieu n'a eu besoin, pour faire tout ce qu'il » vouloit, que de lui-même. » - Les Mèdes << Il savoit bien qu'il n'avoit pas besoin de FLECH. » tout ce monde, mais il croyoit que tout ce » monde avoit besoin de lui. » « N'appréhendez pas de perdre la faveur des » grands, tant qu'ils auront besoin de vous.» (Voyez chasser.) LA BRUY. « Ménager les personnes dont il avoit le plus La reine d'Arménie a besoin d'un époux. COR. Comme autant d'inconnus dont je n'ai plus besoin. Vous « Les chrétiens ont eu eu général peu de be» soin de lire Épictète et Montaigne. PASCAL. » avez besoin de savoir la doctrine de nos pères. >> « Je n'ai pas besoin de vous dire que c'est » Dieu qui donne, etc. - Il n'a pas besoin d'arPour orner une telle >>mer cette tète, etc. » vie, je n'ai pas besoin d'emprunter les fausses » couleurs de la rhétorique. Voyez parler). – » Les hommes ont eu besoin d'être soutenus par » des récompenses, etc. Pour faire garder le » secret on n'eut jamais besoin de supplices, ni BOSSUET. » de défendre le commerce avec les étrangers. » « Avons-nous besoin, pour louer son inté FLÉCHIER. » grité, de découvrir ses actions secrètes? >> pour « Le peuple a besoin qu'on le tienne bas » son propre repos. Je sais combien cet age » a besoin qu'on lui pardonne. » FEN. » Les rois ont besoin que vous les environniez » de, etc.» (Voyez environner.) MASS. J'ai besoin que le roi, qu'elle-même vous craigne. besoin qu'on lui mette et le mords et la bride. BOIL. « Après ce témoignage de sa conscience, qu'a» voit-il besoin de nos éloges ? » Boss. AVOIR BESOIN DE, ayant pour sujet un nom de chose. Cet édifice a besoin d'une poutre neuve. DICT. DE L'ACAD. La grandeur a besoin d'ètre goûtée pour être >> sentie. >>> PASC. « Étoit-ce de ces tempêtes par où le ciel a besoin de se décharger quelquefois? Une » santé qui n'a plus besoin de secours. - Si » ses écrits n'avoient eu besoin de trop grands » éclaircissemens. » (Voyez raison.) Boss. «Les plus grandes choses n'ont besoin que » d'être dites simplement, elles se gatent par > l'emphase. >> LA BRUY. «La puissance de Dieu n'avoit pas besoin de » celle des hommes. - Le crédit et l'intrigue ne » mènent à rien; le mérite et les services n'ont » besoin que d'eux-mêmes.-Les plaisirs publics » n'ont pas besoin de protection. L'incons»tance de la nation avoit besoin d'un frein. >> L'esprit et le corps ont besoin de relàche. » (Voyez vérité.) MASS. Mon zèle n'a besoin que de votre silence. IL EST BESOin de. « Il est besoin, pour les bien entendre, de les détacher quelquefois l'un de l'autre. » Lycurgue et Solon, et autres législateurs qu'il » n'est pas besoin de nommer. Il n'est pas » besoin que je vous raconte en détail ce qu'il >> fit, etc. >> Boss. BÉTAIL, s. f., troupeau de bêtes à quatro pieds qu'on mène paitre, comme vaches, brebis, bœufs, chevres. Il ne se dit guère que de ces sortes d'animaux. Garder le bétail. Nourrir le betail. Gros bétail. Menu bétail. Il a perdu tout son bétail. DICT. DE L'ACAD. « Les Romains nourrissoient du bétail, labou>> roient la terre. >> Boss. BETE, s. f., animal irraisonnable. Béte à quatre pieds. Béte brute. Béte sauvage. Bete farouche. Bete privée. Bete à corne. Bete à laine. Bete à poil. Béte féroce. Bete de charge, de voiture. Bete de somme. Apprivoiser une béte sauvage. On appelle, hétes fauves, les cerfs, les chevreuils, les daims; betes noires, les sangliers; betes puantes, les renards et les blaireaux, etc. En terme de chasse on dit, la béte, pour dire, le cerf, le sanglier, le daim et les autres animaux qu'ou chasse à cor et à cri. Relancer la bete. Détourner la béte. La bete est dans les filets dans les toiles. Quelquefois par le mot de béte, mis absolument, on entend les bêtes sauvages, les bêtes féroces. On exposoit les martyrs aux bétes. Saint Polycarpe a été dévoré par les bétes. Livrer aux betes. Combat des bétes. DICT. DE L'ACAD. « Il est des philosophes qui égalent les hom» mes aux bétes. L'homme n'est ni ange ni » bête, et le malheur veut que qui veut faire » l'ange fait la béte. » (Voyez condition, nature, sacrifice.) PASC. - (( « Saint Ignace fut exposé aux bétes farouches. On adoroit en Egypte jusqu'aux bétes et » jusqu'aux reptiles. Dieu le frappe, lui »ôte l'esprit, et le rauge parmi les bétes.» Boss. « Il instruit en badinant, persuadeaux hom» mes la vertu par l'organe des bétes. » LA BRUYÈRE. « Son orgueil furieux en faisoit une béte fa>> rouche. Il apprivoisoit les bétes farouches. >> FÉNÉLON. « Une doctrine si triste, si humiliante pour » l'homme, qui le confond avec la béte. >> Comme ils imitent les mœurs des bétes, ils » sont pardonnables de s'en attribuer la nature. Cette lumière divine ne le distingueroit» elle si glorieusement de la béte que pour le >> rendre de pire condition qu'elle. L'im » piété donnoit à l'homme la mème fin qu'à » la bele. » (Voyez condition, instinct.) Quand vous plaçâtes l'homme au-dessous de la béte. BOIL. |