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« N'être pas plus avancé après dix années, MASS. » qu'on ne l'étoit d'abord. »

« Cette nouveauté fut d'abord approuvée, FONT. >> mais ensuite on l'abandonna. »

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« Il usa d'abord avec modération de sa puis»sance. D'abord sans trouble enfin dans >> des séditions continuelles. L'impétuosité >> suédoise mit d'abord le désordre parmi les >> Danois et les Prussiens. >> VOLT.

Le temps assez souvent a rendu légitime
Ce qui sembloit d'abord ne se pouvoir sans crime. COR.
On le souffre d'abord, mais la suite importune. COR.
RAC.
Un ordre qui d'abord a pu vous alarmer.
B.
Trompa les yeux d'abord, plut par sa nouveauté.
Et qu'il soit jusqu'au bout, tel qu'on l'a vu d'abord. B.
C'étoit d'abord un aspirant timide,

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C'est maintenant un docteur intrépide. Rous. D'abord un voile épais la cache à tous les yeux, Bientôt elle se montre....

VOL.

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vaisseau. Aller à l'abordage. Il se dit ordinairement en parlant des combats de mer. Prendre un vaisseau par abordage, à l'abordage. La nouvelle construction des vaisseaux a rendu l'abordage presque impossible. DICT. DE L'ACAD.

« Un vaisseau anglois qui fut pris à l'aborFONT. » dage. » ABORDAGE, se dit aussi du heurt de deux vaisseaux qui viennent à tomber l'un sur l'autre. Dans les tempetes il n'y a rien de plus à craindre que l'abordage. Les vaisseaux portent des feux la nuit pour éviter les abordages. DICT. DE L'ACAD.

ABORDER, v. n. aller à bord, prendre terre. Nous avons abordé. Nous sommes abordes. Le (Il prend étre ou avoir aux temps composés.) vent étoit si fort que nous ne púmes aborder. DICT. DE L'ACAD.

« Charles, impatient de ne pas aborder assez » près ni assez tôt. » VOLT. On dit aborder à, aborder dans, aborder en, aborder sur. Aborder à la côte, aborder au rivage. DICT. DE L'ACAD

«Aborder au port. Une terre inconnue et » presque fabuleuse, où nul mortel n'a pu en>> core aborder. « MASS.

« Les ports et les rades où il aborda. » FONT. >> Charles aborda à Isted en Scanie. Le » mérite et le plaisir de pouvoir aborder jusqu'à >> elle à travers des obstacles. » VOLT.

« Nous abordames dans l'ile. - Aborder secrè»tement dans une petite ile. » FEN.

« Un soldat trouva le moyen d'aborder dans Faire aborder Oreste dans sa propre

>> l'ile.

>> patrie. >>

VOLT.

« Aborder en Afrique. »

« Il fallut aborder en cette ile.

>> rité d'aborder en mon ile. »

Boss. Cette téméFEN.

VOL.

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>> Il est venu aborder sur ces côtes. · Aborder » sur les côtes voisines de Sicile. - Nageant sans » peine, nous abordámes sur le sable. »> FEN. Ils abordent sans peur, Il ils ancrent, ils descendent. COR. Je me sauve à la nage, et j'aborde où je puis. BOIL. Qui des bords Phrygiens conduit dans l'Ausonie, Le premier aborda les champs de Lavinie.

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Je

MASS.

«La France et l'Angleterre combattirent d'a

»bord par des écrits.»

VOLT.

RAC.

RAC.

Sur qui sera d'abord sa vengeance exercée.
D'abord il a tente les atteintes mortelles
Des poisons, etc.

Quelques prêtres, ma sœur, ont d'abord proposé. RAC.
Ses valets sont d'abord l'objet de son courroux. BOIL.
D'ABORD QUE, aussitôt que.

« D'abord donc qu'on voit un miracle. « PASC. » D'abord qu'on les approche, ils se mettent MOL. » sur leurs gardes. » Cette conjonction n'est plus d'usage. On dit mieux dès que, aussitôt que.

ABORDABLE, adj. des deux genres. Qu'on peut aborder. Cette cote n'est pas abordable à cause des écueils. On dit figurément qu'un homme est très-abordable, n'est pas abordable, c'est-à-dire qu'il est de très-facile, de très-difficile accès. DICT. DE L'ACAD.

Ce terme se rencontre très-rarement dans les orateurs et dans les poëtes.

ABORDAGE, s. m. L'action d'aborder un

Platon aborde en cette ile chérie.

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Rouss.

VOL.

Là conduit par le ciel aborda le héros. ABORDER, dans le sens d'approcher, d'arriver, est suivi de la préposition de. On ne sauroit aborder de cette église. DIC. DE L'ACAD.

On le construit aussi avec la préposition à. « Un marais auquel on ne pouvoit aborder » qu'en passant une rivière. - Un étang où l'on » ne pouvoit aborder par terre, qu'à travers des VOLT.

>> forêts sans route. >>

Elle y voit aborder le marquis, la comtesse,
Le bourgeois, le manant, le clergé, la noblesse.
Verras-tu d'un esprit bien tranquille,
Chez ta femme aborder et la cour et la ville?
Et quand le Saint-Pontife. . . .

B.

B.

VOL. VOL.

Ne pourroit aborder dans ce palais profane.
Si mon frère abordé sur cette terre impie.
Et quoi deux malheureux en ces lieux abordés. V.
Les poëtes suppriment souvent la proposition
et emploient ce verbe comme actif.

Et qui peut sans frémir aborder Woerden.

BOIL

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Quand soudain Polyclète

FONT.

COR.
RAC.

RAC. VOL. RAC. VOL. BOIL. BOIL.

Est venu l'aborder et sans suite et sans bruit. Moi-même de quel ceil dois-je ici l'aborder ? Observer de quel front j'ose aborder son père. De quel front aborder la mère de mon maître. Ce tigre que jamais je n'abordai sans crainte. Vous que je n'ai jamais abordé sans effroi. Mais hier il m'aborde, et me serrant la main. Confus il les aborde, et renforçant sa voix. Qui de ses vains écrits lecteur harmonieux, Aborde en récitant quiconque le salue. Le vieillard humblement l'aborde et le salue. Le sage en l'abordant garde un morne silence. On dit encore au figuré Il n'a pas méme abordé la question. Ce sujet est difficile à aborder. DICT. DE L'ACAD.

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BOIL. BOIL. VOL.

ABOUTIR, v. n. (Il se conjugue comme finir.) Toucher par un bout. Ce champ aboutit à un DICT. DE L'AC.

inarais.

«Si un homme observoit à Paris une étoile > fixe, et qu'un autre la regardât du Japon, les >> deux lignes qui partiroient de leurs yeux pour LA BRUY. » aboutir jusqu'à cet astre, etc. »

« Selon son dessein tout doit aboutir à Péters>>bourg, qui, par sa situation, seroit un entrepôt FONT. >> du monde. »>

«Des lignes qui aboutissent à un centre com>> mun.- Un centre où plusieurs lignes diffé>> rentes aboutissent. - L'état devint un tout ré» gulier dont chaque ligue aboutit au centre. » VOLTAIRE.

« Chacun court à lui comme un centre où » aboutissent toutes les lignes de la fortune. » FLÉ. ABOUTIR, au fig.

« Si nous contemplons le terme où elle aboutit » (la vie humaine). ».

Boss.

« Voilà à quoi aboutit la folle vanité des hom»mes. - Voilà à quoi aboutit ce faste, cette » hauteur, cette témérité, cette ambition; il a >> fallu rendre des provinces entières et payer des FEN. » sommes immenses. »

« Mais à quoi auroient abouti tant de qualités » héroïques, si Dieu, etc.?-Apprenez où doivent

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« Tous mes projets de fidélité n'ont jamais » abouti qu'à de nouveaux naufrages. Les soins » qui aboutissent au corps sont infinis.

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- Vous

» verrez où aboutit enfin le monde avec tous ses plaisirs et toute sa gloire.- Un dégoût qui » aboutit à un éloignement criminel de nos deMASS. >> voirs. » « Ce fut là qu'aboutirent tant de projets, tant >> de guerres et tant d'espérances. >> VOLT. ABOUTIR à, suivi d'un verbe. «Tout ce que j'ai dit qu'elle fut, n'aboutira » qu'à dire qu'elle n'est plus. » FLECH.

Des questions qui n'aboutissent à rien qu'à >> nous affermir dans l'incrédulité.-Des victoi>> res qui n'auroient aboutiqu'à flatter sa vanité. ))- A quoi atontit cette vie si pénible, si sor» dide, si occupée à grossir par de misérables » épargnes un bien injuste? A quoi aboutit >> cela? Vous le savez, à découvrir au public, >> etc., à dévoiler, etc., à fuir, etc.» MASS. (Voyez occupation, scène.)

Ce verbe n'est point usité en poésie. ABOYFR, v. 7., se conjugue comme employer. Il ne se dit au propre que d'un chien, suivant le Dictionnaire de l'Académie. Cependant on lit dans Buffon: Le renari glupit, aboie, et pousse un son triste.

))

«Deux chiens qui s'aboient, qui s'affrontent. - Il faut attendre, pour faire le compliment » d'entrée, que les petits chiens aient aboyé. » LA BRUYÈRT.

BOIL.

Et plus loin des laquais l'un l'autre s'agacans,
Font aboyer les chiens et jurer les passans.
Je le poursuis par-tout comme un chien fait sa proie,
Et ne le sens jamais qu'aussitôt je n'aboie.

BOIL.

ABRÉGÉ, s. m., se dit d'un écrit dans lequel on rend plus court ce qui est ou ce qui pourroit être ailleurs plus ample et plus étendu. ! réduit toute la theologie, tout le droit canon en abrégé, etc.; il fait l'abrégé de l'histoire romaine. DICT. DE L'Ac.

« C'est un abrégé de toutes les sommes de théo>>logie. Les juifs n'ayant regardé les grands » coups de la mer Rouge et la terre de Chanaan » que comme un abrégé des grandes choses de >> leur Messie. »> PASC.

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« Un abrégé où l'on voit comme d'un coup » d'œil tout l'ordre des temps. - Renfermer dans >> un abrégé. - Le deutéronome étoit un abrégé » de toute la loi.-L'abrégé de la loi, c'est la >> charité. - Mettre en abrégé. - Tel est le digne » abrégé de son éloge. - L'abrégé de la vie de no>> tre sainte princesse. C'est l'abrégé de leurs » devoirs - C'est l'abrégé de tous les livres saints >> et de la doctrine chrétienne. » Boss.

« Je vous dirois en abrégé, ici, etc. » FLECH. «On souhaitoit qu'il tirat en abrégé de son » corps de théologie, ce qui étoit le plus néces>> saire, etc. - Si l'on veut voir toute sa vie mi>> litaire en abrégé. Donner des abrégés des auFONT. >>teurs les plus célèbres. »

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Rouss.

Rous.

dans la douce allégresse Dent tu sais nous abreuver. Monstre nourri de sang, cœur abreuvé de fiel. De mon fiel abreuvés, à mes fureurs en proie. VoL. Sur ces chemins de carnage abreuvés. VOL. Ce destructeur des rois de leur sang abreuvé. VOL. De nos biens enrichis, de nos pleurs abreuvés. VOL. S'ABREUVER, c. p. S'abreuver de larmes, s'abrouver de fiel et d'amertume. DICT. DE L'Ac. De son mortel poison tout courut s'al reuver. BOIL. Il jenit de lui-même, et s'abreuve à longs traits Dans les sources de la sagesse.

Et ce rivage affreux,

ROUS.

S'abreuvoit à regret de leur sang malheureux. VOL.

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ABRI, au fig. La solitude est un abri contre les embarras du monde. La pauvreté volontaire est un abri contre la cupidité. DIC. DE L'AC.

Sous le puissant abri de son bras despotique. VOL. A L'ABRI DE, c'est-à-dire à couvert. Se mettre à l'abri de la pluie, du vent, de la tempête. DICT. DE L'AC. « Les montagnes mettent cette côte à l'abri des >>vents brûlans du midi. » FEN.

«Dans ma chambre, à l'abri du nord. » LA BR. « Elle les met sous ses ailes à l'abri des intem

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« A l'abri de mes coups tu peux rester tran

» quille. » RAC. le fils. On dit au figuré : Se mettre à l'abri de la persécu

tion. DIC. DE L'AC. A l'abri des passions des hommes et des sien>>nes propres. » FEN. «Nous mettre à l'abri de toutes les tempètes » des passions. » MASS.

« Tout père de famille qui avoit eu dix en» fans, étoit à l'abri de toute imposition. » A l'abri de l'envie. »

VOLT..

RAC.

Rien ne met à l'abri de cet ordre fatal.
Mettons-nous à l'abri des injures du temps. BOIL.

O! vous que la fortune
Maintient à l'abri des revers.

Rouss.

Et sous leur toit de chaume, à l'abri des a'armes. V. Dans le fond des déserts, à l'abri des tyrans. VOL. (Voyez attentat, orage, outrage, tempête.) A L'ABRI DE, c'est-à-dire sous l'abri de, etre à l'abri d'une muraille, à l'abri d'un bois. DICT. DE L'ACAD.

«Sans autre abri que celui d'un ciel serein. >> B. fes soldats à ses pieds, étendus et mourans, Le mettoient à l'abri de leurs corps expirans. RAC. A l'abri de ce trône, attendez mon retour. RAC. Les Troyens se sauvoient à l'abri de leurs tours. B01L. On dit au figuré: Agir à l'abri de la faveur. DICT. DE L'ACAD. «L'art militaire, à l'abri duquel tous les » autres peuvent s'exercer en repos. » Boss. « Vivre en paix à l'abri de ces lois simples et >> claires. >>

FEN.

« Dans un temple où les plus grands crimi>>nels se mettent quelquefois à l'abri des pri» viléges du lieu. Il crut être plus trauquille » à l'abri de la qualité de docteur en médecine.» Il étoit bien aise de ne le combattre qu'avec >> le secours ou l'abri d'un géometre.» FONT. En vain, tout fiers d'un sang que vous déshonorez. Vous dormez à l'abri de ces noms révérés. BOIL.

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ABROGER, v. a., rendre nul, abolir. Il ne se dit guère qu'en parlaut de lois, de constitutions, de cérémonies et autres choses semblables. Abroger une loi, une ordonnance, une couDICT. DE L'AC.

tume.

meme.

«Des lois qui ne furent jamais abrogées. » VOL. S'ABROGER, v. p. Cette loi s'est abrogée d'elleDICT. DE L'Ac. Ce mot n'est point usité en poésie. ABRUTIR, v. act., rendre semblable à une bête brute. Le vin pris avec excès abrutit les hommes, abrutit l'esprit. DICT. DE L'Ac.

<«<Le sens humain abruti ne pouvoit plus s'élever aux choses intellectuelles. - Réveiller >par des récompenses temporelles les hommes » sensuelset abrutis.-L'homme aveugle et abruti. | - Cet esprit si élevé vous l'avez abruti.- Des » hommes en qui la débauche a peut-être même abruti et éteint ce que la nature pouvoit leur > avoir donné de pénétration et de lumière. » Un cœur abruti dans les plus honteuses délices. Les plaisirs abrutissans de la table. » MASS. (Voyez ca ur, esprit, raison, talent.)

Ces hommes toutefois à ce point abrutis. RAC. 1. fi. S'ABRUTIR, v.p. Cet homme s'abrutit. D. DE L'A. « A mesure qu'il s'est abruti, il a taché de se » persuader que l'homme étoit s'erublable à la MASS. >>> bête. »>

ABRUTISSEMENT, s. m., état d'un homme abruti. Cet homme est tombé dans un grand DIC. DE L'Ac. abrutissement. «L'abrutissement du mari justifia l'audace > de la reine. - Taut d'insolence d'un côté, tant VOLT. abrutissement de l'autre. » ABSENCE, s. f., éloignement d'une personne qui n'est point dans le lieu de sa résidence orcinaire. Longue absence, courte absence. Il fait DIC. DE L'Ac. de fréquentes absences.

«N'étoit-ce pas assez que l'Angleterre pleurât » votre absence, sans être encore, etc.--Ce qu'on machinoit contre lui durant son absence. > Pendant son absence. »

Boss.

« Soit dans l'absence du roi, lorsque, etc. » Son absence ne fit que montrer le désir qu'on » avoit eu de le retenir, et l'impatience qu'on eut de le rappeler. »

FLECH.

«Apres une si longue absence. - Pendant la - Accoutumez>> longue absence de leurs rois.

» vous à mon absence.» (Voyez nom.) FÉN.

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«Le poëte grec étoit daus la nécessité de sup、 » pléer à l'absence de son principal héros. » L'absence du chef est toujours dangereuse aux >> affaires. - Fort de tons ces avantages et de » l'absence de Charles XII. » VOLT. Compter les tristes jours d'une si longue absence. R. Si de Junie évitant la présence, Vous condamniez vos yeux à quelques jours d'ibsence. RACINE.

Néron impatient se plaint de votre absence.

Et cette guerre.....

RAC.

Auroit du plus long-temps prolonger son absence, R. ..... Et depuis son absence,

Mes jours moins agités couloient dans l'innocence. R.
RACI
M'ordonnant elle-même une absence éternelle,
(Voyez cœur, cours, joie, moment, mystère,

parler.)

Après vingt ans d'absence,

De disgraces et de travaux.

Rouss. Rouss.

La déesse déjà ne craint plus son absence.
Il me fallut depuis gémir de votre absence.
Hélas! mon tendre amour accusoit son absence.
J'ai supporté quinze ans mes fers et son absence.
Dans la mort que j'attends de votre seule absence.
Pea de cœurs comme vous tiennent contre l'absence.
VOL.
L'absence affoiblira leurs sentimens jaloux.

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N'a pas en votre absence épargné vo tre épouse. RAC. Et que parmi ses gens changés en son absence. BOIL. Si j'y dois assister, ce n'est qu'en votre absence. VOL. ABSENCE, manque. Ily a dans cet ouvrage une absence totale, d'esprit, de gout, de logique. DICT. DE L'ACAD. PASC.

« L'absence de toute divinité. » On appelle aussi figurément absence d'esprit, la distraction, le manque d'attention. C'est une absence d'esprit qui n'est pas excusable. Il est sujet à des absences d'esprit. DICT. DE L'AC. « Il a quelquefois des absences d'esprit. >> FLEC. Absence est élégamment employé par Racine dans le sens de mort.

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Absent, mais toujours plein de son amour extrême, R
Presente je vous fuis, absente je vous trouve. RAC.
Qui rend ainsi la terre aride et languissante,
Faut-il le demander? Celimène est absente. Rouss.
Oui, je sais qu'il peut tout, quand Tancrede est absent.V.
ABSINT, au fig.

« Qu'il suffit d'être présent à la messe de corps, » quoiqu'on soit absent d'esprit. >> PASC. ABSINT, subst. On oublie aisément les absens. DICT. DE L'Ac.

« Les préjugés injustes contre les absens. » PAS. lis frappent sur tout ce qui se trouve sous leur » langue, sur les présens, sur les absens, » LA BRUYERE. «La justice y plaidoit toujours la cause de D'AGUESS.

» Fabsent. »

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Le cardinal de Richelieu, si absolu et si au>> dacieux. - Devenir absolu chez lui. — La ré» gente absolue. Des rois incomparablement >> plus absolus. Etre aussi considéré au dehors, » qu'absolu au-dedans. Souverain absolu. >> Tant un seul homme est dangereux, quand il » est absolu dans un état. - Le prince le plus » absolu. - Ministre absolu. » VOLT.

Mais songez que les rois veulent être absolus.
Ainsi de vos désirs toujours reine absolue.
Vous pouvez, comme maitre absolu de son sort.
Eh bien! je suis le dieu le plus puissant des dieux,
Absolu sur la terre, absolu dans les cieux.

COR.

R.

R.

Mes yeux sur votre ame étoient plus absolus. O Dieu, maitre absolu de la terre et des cieux. ABSOLU, dans le même sens, avec un nom de chose.

« Un gouvernement plus ferme et plus absolu. -Un pouvoir plus absolu.- La puissance » royale étoit plus ferme et plus absolue. Elle » les élève à la puissance absolue. « Une puissance très-absolue. » «Empire absolu.»

« Pouvoir absolu.

Boss. LA BRUY. FLECH.

Autorité absolue. Vo

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» lonté absolue. — Les pays où la domination du » souverain est plus absolue.»

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FEN.

Quel gouvernement plus sage et plus ab

» solu.»>

« Le despotisme le plus absolu.»

MASS.

FONT.

« Une monarchie absolue. - Régence absolute. »

VOLT.

COR.

RAC.

BOIL.

Mais on doit ce respect an pouvoir absolu.
Cet empire absolu sur la terre et sur l'onde.
De l'absolu pouvoir vous ignorez l'ivresse.
Usurpant sur son ame un absolu pouvoir.
(Voyez pouvoir.)

ABSOLU, c'est-à-dire, total, entier, complet, sans restriction, sans bornes, sans modification. « Une nécessité absolue.»

« Une impossibilité absolue. »

PASC. LA ROCK.

MASS.

« Un droit absolu, plus absolu. -Un déran»gement absolu de conduite. »> « Une déférence absolue.· - Un ordre absolu,» D'AGUESSEAU.

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