Les caractères de La Bruyère: suivis des Caractères de Théophraste, Volume 1Lefèvre. et Brière, 1823 - Characters and characteristics |
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Page ii
... s'en justi- fier par - là même . L'aversion des nouveaux typo- graphes pour les lettres italiques les a portés à imprimer ces mêmes mots en caractères ordinai- res . Ce changement , qui semble être sans con- séquence , fait disparoître ...
... s'en justi- fier par - là même . L'aversion des nouveaux typo- graphes pour les lettres italiques les a portés à imprimer ces mêmes mots en caractères ordinai- res . Ce changement , qui semble être sans con- séquence , fait disparoître ...
Page v
... s'en empara . On crut que chaque ca- ractère étoit le portrait de quelque personnage connu , et l'on voulut savoir les noms des origi- naux . On osa s'adresser à l'auteur lui - même pour en avoir la liste . Il eut beau s'indigner , se ...
... s'en empara . On crut que chaque ca- ractère étoit le portrait de quelque personnage connu , et l'on voulut savoir les noms des origi- naux . On osa s'adresser à l'auteur lui - même pour en avoir la liste . Il eut beau s'indigner , se ...
Page xi
... il étoit à Paris dans une compagnie de gens « qui me l'ont conté , où tout - à - coup il s'aperçut qu'il << devenoit sourd , mais absolument sourd . Il s'en retour . Voilà tout ce que l'histoire littéraire nous apprend de cet.
... il étoit à Paris dans une compagnie de gens « qui me l'ont conté , où tout - à - coup il s'aperçut qu'il << devenoit sourd , mais absolument sourd . Il s'en retour . Voilà tout ce que l'histoire littéraire nous apprend de cet.
Page xiv
... s'en ressentît pas un peu ; je me rangerois donc volontiers à l'opinion de Boileau . Quoi qu'il en soit , ce grand poëte estimoit La Bruyère et son livre il n'en faudroit pas d'autre preuve que ce quatrain mettre au bas de son portrait ...
... s'en ressentît pas un peu ; je me rangerois donc volontiers à l'opinion de Boileau . Quoi qu'il en soit , ce grand poëte estimoit La Bruyère et son livre il n'en faudroit pas d'autre preuve que ce quatrain mettre au bas de son portrait ...
Page xv
... gues , on prétendit qu'il avoit parlé de son propre ou- vrage ; et l'opinion s'en établit tellement , que ses en- nemis mêmes lui firent honneur de ce grand nombre de il a produit une foule de copistes : car c'est SUR LA BRUYÈRE . XV.
... gues , on prétendit qu'il avoit parlé de son propre ou- vrage ; et l'opinion s'en établit tellement , que ses en- nemis mêmes lui firent honneur de ce grand nombre de il a produit une foule de copistes : car c'est SUR LA BRUYÈRE . XV.
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Common terms and phrases
à-la-fois aban Acis aime air libre amour assez auroient auroit auteur beau beauté belle Bossuet Bruyère avoit c'étoit carac caractère carrosse chose cœur connoît contraire conversation coquette cour courtisan cret croit d'être déja délicat desire dire disent donne Dourdan écrivain Émire Esculape esprit êtes étoient étoit famille femme femme savante finesse foible foiblesse fortune galant gens goût grace guère heureux Homère homme honnête jalousie jour l'abbé d'Olivet l'amitié l'amour l'autre l'esprit laisser livre long-temps madame de Sévigné malignité mauvais ment mérite mieux modestie mœurs moindre monde n'en naturel noble ouvrage parler paroît passe passion peine pense Périandre personne peut-être Phédon place plaisir poëte pourroit prince qu'à qu'un quelquefois Quiétisme raison riche ridicule rire Ronsard s'en s'il sait secret semble sent seroit seul soin sorte souf souvent style sublime talents Théodote Théophraste Théramene tion trouve vanité vertu veut vient visage voit Xantippe yeux Zamet Zénobie
Popular passages
Page 194 - Vous avez préféré à toute autre contrée les rives de l'Euphrate pour y élever un superbe édifice : l'air y est sain et tempéré, la situation en est riante, un bois sacré l'ombrage du côté du couchant ; les dieux de Syrie qui habitent quelquefois la terre, n'y auraient pu choisir une plus belle demeure; la campagne autour est couverte d'hommes qui taillent et qui coupent, qui vont...
Page 38 - L'un élève, étonne, maîtrise, instruit: l'autre plaît, remue, touche, pénètre. Ce qu'il ya de plus beau, de plus noble et de plus impérieux dans la raison est manié par le premier ; et, par l'autre, ce qu'il ya de plus flatteur et de plus délicat dans la passion.
Page 45 - La critique souvent n'est pas une science ; c'est un métier, où il faut plus de santé que d'esprit, plus de travail que de capacité, plus d'habitude que de génie. Si elle vient d'un homme qui ait moins de discernement que de lecture, et qu'elle s'exerce sur de certains chapitres, elle corrompt et les lecteurs et l'écrivain.
Page 9 - Tout est dit : et l'on vient trop tard depuis plus de sept mille ans qu'il ya des hommes, et qui pensent. Sur ce qui concerne les mœurs, le plus beau et le meilleur est enlevé : l'on ne fait que glaner après les anciens et les habiles d'entre les modernes.
Page 183 - L'on mange ailleurs des fruits précoces, l'on force la terre et les saisons pour fournir à sa délicatesse; de simples bourgeois, seulement à cause qu'ils étaient riches, ont eu l'audace d'avaler en un seul morceau la nourriture de cent familles. Tienne qui voudra contre de si grandes extrémités; je ne veux être, si je le puis, ni malheureux ni heureux : je me jette et me réfugie dans la médiocrité.
Page 47 - Celui qui n'a égard en écrivant qu'au goût de son siècle songe plus à sa personne qu'à ses écrits. Il faut toujours tendre à la perfection, et alors cette justice qui nous est quelquefois refusée par nos contemporains, la postérité sait nous la rendre.
Page 26 - J'ai lu Malherbe et Théophile. Ils ont tous deux connu la nature, avec cette différence que le premier, d'un style plein et uniforme, montre tout à la fois ce qu'elle a de plus beau et de plus noble, de plus naïf et de plus simple ; il en fait la peinture ou l'histoire. L'autre, sans choix, sans exactitude, d'une plume libre et inégale, tantôt charge ses descriptions, s'appesantit sur les détails ; il fait une anatomie ; tantôt il feint, il exagère, il passe le vrai dans la nature ; il en...
Page 147 - J'approche d'une petite ville , et je suis déjà sur une hauteur d'où je la découvre. Elle est située à mi-côte ; une rivière baigne ses murs, et coule ensuite dans une belle prairie ; elle a une forêt * épaisse qui la couvre des vents froids et de l'aquilon. Je la vois dans un jour si favorable, que je compte ses tours et ses clochers ; elle me paraît peinte *sur le penchant de la colline. Je me récrie , et je dis . Quel plaisir de vivre sous un si beau ciel et dans ce séjour si délicieux...
Page 55 - La modestie est au mérite ce que les ombres sont aux figures dans un tableau : elle lui donne de la force et du relief.
Page 69 - ... familière, populaire ; elle se laisse toucher et manier, elle ne perd rien à être vue de près ; plus on la connaît, plus on l'admire. Elle se courbe par bonté vers ses inférieurs, et revient sans effort dans son naturel ; elle s'abandonne quelquefois, se néglige, se relâche de ses avantages, toujours en pouvoir de les reprendre et...