Les caractères de La Bruyère: suivis des Caractères de Théophraste, Volume 1Lefèvre. et Brière, 1823 - Characters and characteristics |
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Page xxvi
... force à ces hommes saints qui ont été autrefois blessés des femmes : Ne les dirigez point ; laissez à d'autres le soin de leur << salut . » > " " " Tantôt , par un autre mouvement aussi extraordi- naire , il entre brusquement en scène ...
... force à ces hommes saints qui ont été autrefois blessés des femmes : Ne les dirigez point ; laissez à d'autres le soin de leur << salut . » > " " " Tantôt , par un autre mouvement aussi extraordi- naire , il entre brusquement en scène ...
Page xxxiii
... force avec laquelle l'écrivain s'est pénétré du sentiment ou de l'idée qu'il a voulu rendre . Ainsi La Bruyère , s'éle- vant contre l'usage des serments , dit : « Un honnête « homme qui dit oui , ou non , mérite d'être cru ; « son ...
... force avec laquelle l'écrivain s'est pénétré du sentiment ou de l'idée qu'il a voulu rendre . Ainsi La Bruyère , s'éle- vant contre l'usage des serments , dit : « Un honnête « homme qui dit oui , ou non , mérite d'être cru ; « son ...
Page 41
... force des poumons . Les pédants ne l'admettent aussi que dans le discours ora- toire , et ne la distinguent pas de l'entassement des figures , de l'usage des grands mots , et de la rondeur des périodes . Il semble que la logique est l ...
... force des poumons . Les pédants ne l'admettent aussi que dans le discours ora- toire , et ne la distinguent pas de l'entassement des figures , de l'usage des grands mots , et de la rondeur des périodes . Il semble que la logique est l ...
Page 45
... force , ni avec une entière exactitude ; et , ce qui use la plus longue patience , il faut lire un grand nombre de termes durs et injurieux que se disent des hommes graves , qui , d'un point de doctrine ou d'un fait contesté , se font ...
... force , ni avec une entière exactitude ; et , ce qui use la plus longue patience , il faut lire un grand nombre de termes durs et injurieux que se disent des hommes graves , qui , d'un point de doctrine ou d'un fait contesté , se font ...
Page 57
... forcé un retranchement , que celui - ci d'avoir monté sur de hauts combles , ou sur la pointe d'un clocher . Ils ne ... force et du relief . Un extérieur simple est l'habit des hommes vulgaires ; il est taillé pour eux et sur leur me ...
... forcé un retranchement , que celui - ci d'avoir monté sur de hauts combles , ou sur la pointe d'un clocher . Ils ne ... force et du relief . Un extérieur simple est l'habit des hommes vulgaires ; il est taillé pour eux et sur leur me ...
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Common terms and phrases
à-la-fois aban Acis aime air libre amour assez auroient auroit auteur beau beauté belle Bossuet Bruyère avoit c'étoit carac caractère carrosse chose cœur connoît contraire conversation coquette cour courtisan cret croit d'être déja délicat desire dire disent donne Dourdan écrivain Émire Esculape esprit êtes étoient étoit famille femme femme savante finesse foible foiblesse fortune galant gens goût grace guère heureux Homère homme honnête jalousie jour l'abbé d'Olivet l'amitié l'amour l'autre l'esprit laisser livre long-temps madame de Sévigné malignité mauvais ment mérite mieux modestie mœurs moindre monde n'en naturel noble ouvrage parler paroît passe passion peine pense Périandre personne peut-être Phédon place plaisir poëte pourroit prince qu'à qu'un quelquefois Quiétisme raison riche ridicule rire Ronsard s'en s'il sait secret semble sent seroit seul soin sorte souf souvent style sublime talents Théodote Théophraste Théramene tion trouve vanité vertu veut vient visage voit Xantippe yeux Zamet Zénobie
Popular passages
Page 194 - Vous avez préféré à toute autre contrée les rives de l'Euphrate pour y élever un superbe édifice : l'air y est sain et tempéré, la situation en est riante, un bois sacré l'ombrage du côté du couchant ; les dieux de Syrie qui habitent quelquefois la terre, n'y auraient pu choisir une plus belle demeure; la campagne autour est couverte d'hommes qui taillent et qui coupent, qui vont...
Page 38 - L'un élève, étonne, maîtrise, instruit: l'autre plaît, remue, touche, pénètre. Ce qu'il ya de plus beau, de plus noble et de plus impérieux dans la raison est manié par le premier ; et, par l'autre, ce qu'il ya de plus flatteur et de plus délicat dans la passion.
Page 45 - La critique souvent n'est pas une science ; c'est un métier, où il faut plus de santé que d'esprit, plus de travail que de capacité, plus d'habitude que de génie. Si elle vient d'un homme qui ait moins de discernement que de lecture, et qu'elle s'exerce sur de certains chapitres, elle corrompt et les lecteurs et l'écrivain.
Page 9 - Tout est dit : et l'on vient trop tard depuis plus de sept mille ans qu'il ya des hommes, et qui pensent. Sur ce qui concerne les mœurs, le plus beau et le meilleur est enlevé : l'on ne fait que glaner après les anciens et les habiles d'entre les modernes.
Page 183 - L'on mange ailleurs des fruits précoces, l'on force la terre et les saisons pour fournir à sa délicatesse; de simples bourgeois, seulement à cause qu'ils étaient riches, ont eu l'audace d'avaler en un seul morceau la nourriture de cent familles. Tienne qui voudra contre de si grandes extrémités; je ne veux être, si je le puis, ni malheureux ni heureux : je me jette et me réfugie dans la médiocrité.
Page 47 - Celui qui n'a égard en écrivant qu'au goût de son siècle songe plus à sa personne qu'à ses écrits. Il faut toujours tendre à la perfection, et alors cette justice qui nous est quelquefois refusée par nos contemporains, la postérité sait nous la rendre.
Page 26 - J'ai lu Malherbe et Théophile. Ils ont tous deux connu la nature, avec cette différence que le premier, d'un style plein et uniforme, montre tout à la fois ce qu'elle a de plus beau et de plus noble, de plus naïf et de plus simple ; il en fait la peinture ou l'histoire. L'autre, sans choix, sans exactitude, d'une plume libre et inégale, tantôt charge ses descriptions, s'appesantit sur les détails ; il fait une anatomie ; tantôt il feint, il exagère, il passe le vrai dans la nature ; il en...
Page 147 - J'approche d'une petite ville , et je suis déjà sur une hauteur d'où je la découvre. Elle est située à mi-côte ; une rivière baigne ses murs, et coule ensuite dans une belle prairie ; elle a une forêt * épaisse qui la couvre des vents froids et de l'aquilon. Je la vois dans un jour si favorable, que je compte ses tours et ses clochers ; elle me paraît peinte *sur le penchant de la colline. Je me récrie , et je dis . Quel plaisir de vivre sous un si beau ciel et dans ce séjour si délicieux...
Page 55 - La modestie est au mérite ce que les ombres sont aux figures dans un tableau : elle lui donne de la force et du relief.
Page 69 - ... familière, populaire ; elle se laisse toucher et manier, elle ne perd rien à être vue de près ; plus on la connaît, plus on l'admire. Elle se courbe par bonté vers ses inférieurs, et revient sans effort dans son naturel ; elle s'abandonne quelquefois, se néglige, se relâche de ses avantages, toujours en pouvoir de les reprendre et...