Les caractères de La Bruyère: suivis des Caractères de Théophraste, Volume 1Lefèvre. et Brière, 1823 - Characters and characteristics |
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Page iii
... besoin a Trophime d'être cardinal ? » bien sûr que ni son siècle , ni la postérité , ne pourra hésiter à recon- noître dans cette phrase le grand homme qu'on s'étonna de ne point voir revêtu de la pourpre romaine , et de qui elle eût ...
... besoin a Trophime d'être cardinal ? » bien sûr que ni son siècle , ni la postérité , ne pourra hésiter à recon- noître dans cette phrase le grand homme qu'on s'étonna de ne point voir revêtu de la pourpre romaine , et de qui elle eût ...
Page xv
... besoin d'être avertis de ses beautés par quelque passion parti- culière , qui fixe plus fortement leur attention sur elles . Mais si la malignité hâta le succès du livre de La Bruyère , le temps y a mis le sceau : on l'a réim- primé ...
... besoin d'être avertis de ses beautés par quelque passion parti- culière , qui fixe plus fortement leur attention sur elles . Mais si la malignité hâta le succès du livre de La Bruyère , le temps y a mis le sceau : on l'a réim- primé ...
Page xxv
... besoin pour les peindre . Ne cherchons donc dans le style de La Bruyère ni l'expression de son caractère ni l'épanchement invo- lontaire de son âme ; mais observons les formes di- verses qu'il prend tour à tour pour nous intéresser ou ...
... besoin pour les peindre . Ne cherchons donc dans le style de La Bruyère ni l'expression de son caractère ni l'épanchement invo- lontaire de son âme ; mais observons les formes di- verses qu'il prend tour à tour pour nous intéresser ou ...
Page xxix
... besoin de toutes les ressources de son talent . Théophraste , que La Bruyère a traduit , n'emploie pour peindre ses Caractères que la forme d'énumé- ration ou de description . En admirant beaucoup l'é- crivain grec , La Bruyère n'a eu ...
... besoin de toutes les ressources de son talent . Théophraste , que La Bruyère a traduit , n'emploie pour peindre ses Caractères que la forme d'énumé- ration ou de description . En admirant beaucoup l'é- crivain grec , La Bruyère n'a eu ...
Page xxxix
... besoin de crédit pour vaincre l'opposition de quelques gens de lettres qu'il avoit offensés , et les clameurs de cette foule d'hommes malheureux qui , dans tous les temps , sont importunés des grands talents et des grands succès : mais ...
... besoin de crédit pour vaincre l'opposition de quelques gens de lettres qu'il avoit offensés , et les clameurs de cette foule d'hommes malheureux qui , dans tous les temps , sont importunés des grands talents et des grands succès : mais ...
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Common terms and phrases
à-la-fois aban Acis aime air libre amour assez auroient auroit auteur beau beauté belle Bossuet Bruyère avoit c'étoit carac caractère carrosse chose cœur connoît contraire conversation coquette cour courtisan cret croit d'être déja délicat desire dire disent donne Dourdan écrivain Émire Esculape esprit êtes étoient étoit famille femme femme savante finesse foible foiblesse fortune galant gens goût grace guère heureux Homère homme honnête jalousie jour l'abbé d'Olivet l'amitié l'amour l'autre l'esprit laisser livre long-temps madame de Sévigné malignité mauvais ment mérite mieux modestie mœurs moindre monde n'en naturel noble ouvrage parler paroît passe passion peine pense Périandre personne peut-être Phédon place plaisir poëte pourroit prince qu'à qu'un quelquefois Quiétisme raison riche ridicule rire Ronsard s'en s'il sait secret semble sent seroit seul soin sorte souf souvent style sublime talents Théodote Théophraste Théramene tion trouve vanité vertu veut vient visage voit Xantippe yeux Zamet Zénobie
Popular passages
Page 194 - Vous avez préféré à toute autre contrée les rives de l'Euphrate pour y élever un superbe édifice : l'air y est sain et tempéré, la situation en est riante, un bois sacré l'ombrage du côté du couchant ; les dieux de Syrie qui habitent quelquefois la terre, n'y auraient pu choisir une plus belle demeure; la campagne autour est couverte d'hommes qui taillent et qui coupent, qui vont...
Page 38 - L'un élève, étonne, maîtrise, instruit: l'autre plaît, remue, touche, pénètre. Ce qu'il ya de plus beau, de plus noble et de plus impérieux dans la raison est manié par le premier ; et, par l'autre, ce qu'il ya de plus flatteur et de plus délicat dans la passion.
Page 45 - La critique souvent n'est pas une science ; c'est un métier, où il faut plus de santé que d'esprit, plus de travail que de capacité, plus d'habitude que de génie. Si elle vient d'un homme qui ait moins de discernement que de lecture, et qu'elle s'exerce sur de certains chapitres, elle corrompt et les lecteurs et l'écrivain.
Page 9 - Tout est dit : et l'on vient trop tard depuis plus de sept mille ans qu'il ya des hommes, et qui pensent. Sur ce qui concerne les mœurs, le plus beau et le meilleur est enlevé : l'on ne fait que glaner après les anciens et les habiles d'entre les modernes.
Page 183 - L'on mange ailleurs des fruits précoces, l'on force la terre et les saisons pour fournir à sa délicatesse; de simples bourgeois, seulement à cause qu'ils étaient riches, ont eu l'audace d'avaler en un seul morceau la nourriture de cent familles. Tienne qui voudra contre de si grandes extrémités; je ne veux être, si je le puis, ni malheureux ni heureux : je me jette et me réfugie dans la médiocrité.
Page 47 - Celui qui n'a égard en écrivant qu'au goût de son siècle songe plus à sa personne qu'à ses écrits. Il faut toujours tendre à la perfection, et alors cette justice qui nous est quelquefois refusée par nos contemporains, la postérité sait nous la rendre.
Page 26 - J'ai lu Malherbe et Théophile. Ils ont tous deux connu la nature, avec cette différence que le premier, d'un style plein et uniforme, montre tout à la fois ce qu'elle a de plus beau et de plus noble, de plus naïf et de plus simple ; il en fait la peinture ou l'histoire. L'autre, sans choix, sans exactitude, d'une plume libre et inégale, tantôt charge ses descriptions, s'appesantit sur les détails ; il fait une anatomie ; tantôt il feint, il exagère, il passe le vrai dans la nature ; il en...
Page 147 - J'approche d'une petite ville , et je suis déjà sur une hauteur d'où je la découvre. Elle est située à mi-côte ; une rivière baigne ses murs, et coule ensuite dans une belle prairie ; elle a une forêt * épaisse qui la couvre des vents froids et de l'aquilon. Je la vois dans un jour si favorable, que je compte ses tours et ses clochers ; elle me paraît peinte *sur le penchant de la colline. Je me récrie , et je dis . Quel plaisir de vivre sous un si beau ciel et dans ce séjour si délicieux...
Page 55 - La modestie est au mérite ce que les ombres sont aux figures dans un tableau : elle lui donne de la force et du relief.
Page 69 - ... familière, populaire ; elle se laisse toucher et manier, elle ne perd rien à être vue de près ; plus on la connaît, plus on l'admire. Elle se courbe par bonté vers ses inférieurs, et revient sans effort dans son naturel ; elle s'abandonne quelquefois, se néglige, se relâche de ses avantages, toujours en pouvoir de les reprendre et...