Annuaire historique du departement de l'Yonne, Volume 10Ch. Milon, 1846 - Yonne (France) |
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Common terms and phrases
abbaye abbé administrateurs Aillant Ancy-le-Franc Appoigny Arcy-sur-Cure Arrondissement Arrondissement d'Auxerre Arrondissement d'Avallon aubergiste Auxerre Avallon avocat baron Bassou Bléneau Brienon Canton Cerisiers Chablis Champignelles chapelle chapitre Charny château Chaumot Chéroy classe clergé Commissey communaux communes comte d'Auxerre Conseil Courson Cruzy cultivateur curé d'Avallon diocèse ecclésiastiques établissements évêque fermier Flogny Garnier général greffier Guillaume Guillon habitants hommes Hugues idem jeudi Joigny jour juge de paix l'abbaye l'abbé l'église l'évêque L'Isle Leclerc Lever Couch Ligny Lixy Louis Lucy-le-Bois lundi maire Maligny matin méd médecin ment merc mètres cubes meunier Molosmes monastère Nevers Noyers officiers paroisses percepteurs Pierre de Courtenay Pont-sur-Yonne Pontigny pré Préfet premier président prieuré procureur propriétaire Quarré-les-Tombes receveur religieux rentes royale Saint Saint-Fargeau Saint-Florentin Saint-Julien Seignelay seigneur de Maligny Sens Sergines soir St.-Florentin St.-Sauveur Tanlay terres blanches tion Tonnerre Toucy Treigny tribunal Troyes Vauban vend Vermenton Vézelay vicomte village Villeneuve-le-Roi vins XVIIe siècle
Popular passages
Page 249 - ... le son, ce qui fait qu'il ya tel pain qu'on peut lever par les pailles d'avoine dont il est mêlé. Ils se nourrissent encore de mauvais fruits, la plupart sauvages, et de quelque peu d'herbes potagères de leurs jardins, cuites à l'eau, avec un peu d'huile de noix ou de navette, le plus souvent sans ou avec très peu de sel. Il n'ya que les plus aisés qui mangent du pain de seigle mêlé d'orge et de froment.
Page 245 - C'est un terrain arôneux et pierreux, en partie couvert de bois, genêts, ronces, fougères et autres méchantes épines; où on ne laboure les terres que de six à sept ans l'un; encore ne rapportent-elles que du seigle, de l'avoine et du blé noir, pour environ la moitié de l'année de leurs habitants qui , sans la nourriture du bétail , le flottage et la coupe des bois, auraient beaucoup de peine à subsister,.
Page 12 - Ainsi , l'on aura l'é|joque où elles arrivent , en ajoutant un jour et demi à la date des syzygies. — On voit, par ce tableau, que...
Page 233 - Quoique son emploi ne l'engageât qu'à travailler à la sûreté des frontières, son amour pour le bien public lui faisait porter ses vues sur les moyens d'augmenter le bonheur du dedans du royaume. Dans tous ses voyages, il avait une curiosité dont ceux qui sont en place ne sont communément que trop exempts. Il s'informait avec soin...
Page 131 - Monsieur, votre digne frère , et tous les princes de votre sang ont voulu déposer aux pieds de Votre Majesté, en présence des deux Chambres , sous la simple garantie de l'honneur , leur serment de fidélité à la Constitution. « Cette Constitution , Sire , est le gage d'une nouvelle alliance entre le peuple français et l'antique race de ses rois. Les plus sages institutions se sont associées aux plus illustres souvenirs; ils se prêtent un mutuel appui, et composent une puissance inébranlable....
Page 233 - Il s'occupoit ensuite à imaginer ce qui aurait pu rendre le pays meilleur, des grands chemins, des ponts, des navigations nouvelles; projets dont il...
Page 241 - Il n'étoit rien moins; jamais homme plus doux, plus compatissant, plus obligeant, mais respectueux sans nulle politesse, et le plus avare ménager de la vie des hommes, avec une valeur qui prenoit tout sur soi et donnoit tout aux autres.
Page 240 - De ce moment, ses services, sa capacité militaire unique en son genre, ses vertus, l'affection que le roi y avait mise, jusqu'à croire se couronner de lauriers en l'élevant, tout disparut à l'instant à ses yeux. Il ne vit plus en lui qu'un insensé pour l'amour du public, et qu'un criminel qui attentait à l'autorité de ses ministres, par conséquent à la sienne. Il s'en expliqua de la sorte sans ménagement. L'écho en retentit plus aigrement encore...
Page 252 - ... valets plus que de servantes; ce qui prouve, d'un côté, la dissipation des hommes, et , de l'autre, que le pays produit naturellement plus de garçons que de filles. Cela se trouve peu dans les autres provinces du royaume, où il naît ordinairement plus de filles que de garçons. La froidure du pays pourrait bien en être cause.
Page 238 - Il est même assez ordinaire de pousser les exécutions jusqu'à dépendre les portes des maisons, après avoir vendu ce qui était dedans, et on en a vu démolir, pour en tirer les poutres, les solives et les planches, qui ont été vendues cinq ou six fois moins qu'elles ne valaient, en déduction de la Taille.