Recueil des lettres de Madame la marquise de Sévigné a Madame la comtesse de Grignan, sa fille, Volume 1Compagnie des Libraires, 1763 - Authors, French |
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Page xxxvi
... joie » et l'état véritable de votre ame , & le chagrin vous eft plus contraire qu'à qui » que ce foit . Vous êtes naturellement » tendre & paffionnée ; mais , à la honte de » notre fexe , cette tendreffe vous a été » inutile , & vous l ...
... joie » et l'état véritable de votre ame , & le chagrin vous eft plus contraire qu'à qui » que ce foit . Vous êtes naturellement » tendre & paffionnée ; mais , à la honte de » notre fexe , cette tendreffe vous a été » inutile , & vous l ...
Page 2
... joie , comme vous me le dites , vous devez être l'hom- me du monde le plus content . Vous le ferez fans doute beaucoup du commerce que vous avez avec ma fille : il me paroît très- vif de fa part ; je ne crois point qu'on puiffe plus ...
... joie , comme vous me le dites , vous devez être l'hom- me du monde le plus content . Vous le ferez fans doute beaucoup du commerce que vous avez avec ma fille : il me paroît très- vif de fa part ; je ne crois point qu'on puiffe plus ...
Page 5
... joie que vous avez d'efpérer qu'elle accouchera heureusement ici . Rien n'étoit plus impoffible que de l'emmener dans l'é- tat où elle étoit ; & rien ne fera fi bon pour fa fanté , ni même pour fa réputa- tion , que d'y accoucher au ...
... joie que vous avez d'efpérer qu'elle accouchera heureusement ici . Rien n'étoit plus impoffible que de l'emmener dans l'é- tat où elle étoit ; & rien ne fera fi bon pour fa fanté , ni même pour fa réputa- tion , que d'y accoucher au ...
Page 8
... & gaillard , je redou ble toute l'application que j'ai à vous don- ner cette joie . J'efpere que tout ira bien : il nous femble même que depuis quelques jours cet enfant eft devenu un garçon . Adieu , Recueil des Lettres LETTRE IV. ...
... & gaillard , je redou ble toute l'application que j'ai à vous don- ner cette joie . J'efpere que tout ira bien : il nous femble même que depuis quelques jours cet enfant eft devenu un garçon . Adieu , Recueil des Lettres LETTRE IV. ...
Page 13
... joie que vous donne la bonne fanté de ma fille . Elle a reçu tantôt une nouvelle qui lui donne beaucoup de déplaifir : elle croyoit que le petit de Noirmoutier ( 1 ) dût être aveugle ; elle avoit fait là - deffus toutes fes réfle- xions ...
... joie que vous donne la bonne fanté de ma fille . Elle a reçu tantôt une nouvelle qui lui donne beaucoup de déplaifir : elle croyoit que le petit de Noirmoutier ( 1 ) dût être aveugle ; elle avoit fait là - deffus toutes fes réfle- xions ...
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Common terms and phrases
Abbé Adieu affez affure aife aimable aime ainfi amitié auffi avez avoit beau beauté befoin belle Bretagne c'eft c'eſt c'étoit chere enfant chofe choſe Coadjuteur cœur complimens Comte confolation Coulanges crois d'Hacqueville Dieu difoit Dimanche dire efprit eft vrai eſt Etats êtes étoit fans fanté favez favoir Fayette femble fens fent fentimens fera feroit fervir feule fieur fille foin foir foit fommes fongez font fouffrir fouhaite fouvenir fuis fujet Gourville j'ai j'avois j'en fuis j'étois jamais joli jufqu'à jufte l'Abbé l'autre jour l'efprit là-deffus laiffe Lavardin lettre m'en Madame de Chaulnes Madame de Coulanges Madame de Sévigné Mademoiſelle maiſon mande maniere Marſeille Mercredi mille Molac Monfieur Mouffe n'ai n'eft n'eſt paffer paffion parler penfe perfonne perfuadée petite plaifir Pleffis plufieurs préfentement Provence puiffe raifon refte réponſe rien Rochers s'eft tendreffe trifte trouve Vatel Vendredi veux Vitré voilà vois voudrois ככ
Popular passages
Page 20 - Je m'en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe, la plus singulière, la plus extraordinaire, la plus incroyable, la plus imprévue, la plus grande, la plus petite, la plus rare, la plus commune, la plus éclatante, la plus secrète...
Page 153 - M. le prince en usât ainsi ; mais c'était trop tard pour le pauvre Vatel. Cependant Gourville tâcha de réparer la perte de Vatel ; elle fut réparée : on dîna...
Page 152 - ... mortels; il tombe mort. La marée cependant arrive de tous côtés : on cherche Vatel pour la distribuer , on va à sa chambre, on heurte, on enfonce la porte, on le trouve noyé dans son sang; on court à M.
Page 20 - Lauzun épouse dimanche au Louvre, devinez qui? Je vous le donne en quatre, je vous le donne en dix, je vous le donne en cent. Madame de Coulanges dit: Voilà qui est bien difficile à deviner: c'est madame de la Vallière.
Page 69 - ... moi. Il n'ya lieu dans cette maison qui ne me blesse le cœur; toute votre chambre me tue; j'y ai fait mettre un paravent tout au milieu, pour rompre un peu la vue...
Page 152 - Point du tout, dit M. le Prince ; ne vous fâchez point : tout va bien.» Minuit vint, le feu d'artifice ne réussit pas, il fut couvert d'un nuage ; il coûtait seize mille francs. A quatre heures du matin, Vatel s'en va partout, il trouve tout endormi, il rencontre un petit pourvoyeur qui lui apportait seulement deux charges de marée ; il lui demande : «Est-ce là tout ? — Oui, monsieur.
Page 314 - Je poursuis cette morale de Nicole, que je trouve délicieuse ; elle ne m'a encore donné aucune leçon contre la pluie, mais j'en attends, car j'y trouve tout; et la conformité à la volonté de Dieu me pourrait suffire, si je ne voulais un remède spécifique.
Page 152 - Il ne savoit pas que Vatel avoit envoyé à tous les ports de mer. Vatel attend quelque temps; les autres pourvoyeurs ne vinrent point; sa tête s'échauffoit , il crut qu'il n'auroit point d'autre marée; il trouva Gourville, il lui dit : Monsieur, je ne survivrai point à cet affront-ci; Gourville se moqua de lui.
Page 151 - Je suis perdu d'honneur ; voici un affront que je ne supporterai pas.» Il dit à Gourville* : «La tête me tourne, il ya douze nuits que je n'ai dormi ; aidez-moi à donner des ordres.
Page 62 - A l'égard de madame de La Vallière , nous sommes au désespoir de ne pouvoir vous la remettre à Chaillot; mais elle est à la cour beaucoup mieux qu'elle n'a été depuis long-temps ; il faut vous résoudre à l'y laisser.