Bibliothèque universelle des voyages effectués par mer ou par terre dans les diverses parties du monde: Voyages en AmériqueArmand-Aubrée, 1836 - Voyages and travels |
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affluens Américains Andes Antilles avaient bientôt bord Bovadilla Brésil cacique Caracas caravelles Castillans Castille cents lieues cents toises chaîne Christophe Colomb cinq cents colonie continent Cordilière Cortez côte cour Cuba Cumana d'or découvertes degrés de latitude degrés de longitude dessein détroit détroit de Lancaster donna Espagne Espagnols États-Unis firent fleuve flotte frère général golfe golfe du Mexique gouverneur Guacanagari habitans Havane hommes Humboldt îles Indiens insulaires Jamaïque jour jusqu'à l'adelantade l'Amazone l'amiral l'équateur l'Espagne l'est l'île de Cuba l'île Espagnole l'océan l'Orénoque l'ouest latitude latitude nord latitude sud lieues carrées llanos longitude ouest mer de Baffin Mexicains Mexique mille millions montagnes Montézuma navigation navires nommé Nouveau-Monde occidentale Ovando Panama Paraguay passer pays Pérou peuples Pizarre plaines population port premier prit province quatre cent reçut régions rivage rivière s'était San-Domingo sauvages savanes septentrionale sorte terre tion Tlascala troupes trouva vaisseaux Vénézuéla voile voyage XXXVIII
Popular passages
Page 46 - Les vignes sauvages, les bignonias, les coloquintes s'entrelacent au pied de ces arbres, escaladent leurs rameaux, grimpent à l'extrémité des branches, s'élancent de l'érable au tulipier, du tulipier à l'alcée, en formant mille grottes, mille voûtes, mille portiques.
Page 45 - Les deux rives du Mescliacebé présentent le tableau le plus extraordinaire. Sur le bord occidental, des savanes se déroulent à perte de vue ; leurs flots de verdure, en s'éloignant, semblent monter dans l'azur du ciel, où ils s'évanouissent.
Page 45 - Mais la grâce est toujours unie à la magnificence dans les scènes de la nature : tandis que le courant du milieu entraîne vers la mer les cadavres des pins et des chênes, on voit sur les deux courants latéraux remonter, le long des rivages, des îles flottantes de pistia et de nénuphar, dont les roses jaunes s'élèvent comme de petits pavillons.
Page 47 - ... se baignent dans un lac; des écureuils noirs se jouent dans l'épaisseur des feuillages; des oiseaux -moqueurs, des colombes de Virginie, de la grosseur ^ d'un passereau, descendent sur les gazons rougis par les fraises; des perroquets verts à tête jaune, des piverts empourprés, des cardinaux de feu, grimpent en circulant au haut des cyprès; des colibris étincellent sur le jasmin des Florides, et des serpents-oiseleurs sifflent suspendus aux dômes des bois , en s'y balançant comme des...
Page 47 - Si tout est silence et repos dans les savanes de l'autre côté du fleuve, tout ici, au contraire, est mouvement et murmure: des coups de bec contre le tronc des chênes, des froissements d'animaux qui marchent, broutent ou broient entre leurs dents les noyaux des fruits; des bruissements d'ondes, de faibles gémissements, de sourds meuglements, de doux roucoulements remplissent ces déserts d'une tendre et sauvage harmonie.
Page 46 - Suspendus sur le cours des eaux, groupés sur les rochers et sur les montagnes, dispersés dans les vallées, des arbres de toutes les formes, de toutes les couleurs, de tous les parfums, se mêlent, croissent ensemble, montent dans les airs à des hauteurs qui fatiguent les "regards.
Page 41 - L'onde, frappant le roc ébranlé, rejaillit en tourbillons d'écume qui s'élèvent au-dessus des forêts, comme les fumées d'un vaste embrasement. Des pins, des noyers sauvages, des rochers taillés en forme de fantômes, décorent la scène.
Page 47 - Une multitude d'animaux placés dans ces retraites par la main du Créateur, y répandent l'enchantement et la vie. De l'extrémité des avenues, on aperçoit des ours enivrés de raisins, qui chancellent sur les branches des ormeaux ; des cariboux se baignent dans un lac...
Page 41 - Frappant le roc ébranlé, l'eau rejaillit en tourbillons d'écume, qui s'élèvent au-dessus des forêts, comme les fumées d'un vaste embrasement. Des pins, des noyers sauvages, des rochers taillés en forme de fantômes décorent la scène. Des aigles entraînés par le courant d'air descendent en tournoyant au fond du gouffre, et des carcajous se suspendent par leurs queues flexibles au bout d'une branche abaissée, pour saisir dans l'abîme les cadavres brisés des élans et des ours.
Page 46 - Souvent égarées d'arbre en arbre, ces lianes traversent des bras de rivières, sur lesquels elles jettent des ponts de fleurs. Du sein de ces massifs...