L'art de perfectionner l'homme: suivi d'un Essai sur les caractères, les moeurs et les complexions des hommes illustres de Plutarque, Volume 1Chez Deterville, 1809 - Mind and body |
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... sur - tout le bon - sens et l'esprit . Sans cette essence immortelle , source de notre grandeur , les avantages corporels , la beauté , la puissance , ou les richesses et les rangs se perdent bientôt . Autant nous voyons plongés dans la ...
... sur - tout le bon - sens et l'esprit . Sans cette essence immortelle , source de notre grandeur , les avantages corporels , la beauté , la puissance , ou les richesses et les rangs se perdent bientôt . Autant nous voyons plongés dans la ...
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... sur - tout les poissons qui en ont une bien plus longue que les quadrupedes , devroient avoir aussi plus d'intelligence ; ce qui n'est pas . La force qui meut chaque indi- vidu a donc ses facultés particulières indépen- damment de l ...
... sur - tout les poissons qui en ont une bien plus longue que les quadrupedes , devroient avoir aussi plus d'intelligence ; ce qui n'est pas . La force qui meut chaque indi- vidu a donc ses facultés particulières indépen- damment de l ...
Page 11
... sur- tout par le coeur et le sentiment ; mais l'enfance s'adonne plutôt aux penchans matériels . De - là viennent trois principaux genres de vie dans la société . Pâris , nous disent les poètes , avoit le choix entre trois Déesses ...
... sur- tout par le coeur et le sentiment ; mais l'enfance s'adonne plutôt aux penchans matériels . De - là viennent trois principaux genres de vie dans la société . Pâris , nous disent les poètes , avoit le choix entre trois Déesses ...
Page 18
... sur- tout lorsqu'on le pique preuve que toute irritabilité n'étant pas éteinte , le sentiment est divisible , et par - là d'une nature très - diffé- rente de l'intelligence et de la pensée , qui étant incorporelles , ne se peuvent point ...
... sur- tout lorsqu'on le pique preuve que toute irritabilité n'étant pas éteinte , le sentiment est divisible , et par - là d'une nature très - diffé- rente de l'intelligence et de la pensée , qui étant incorporelles , ne se peuvent point ...
Page 28
... sur un être qui agit sur tout . L'ame est donc comme un centre rayon- nant qui fait jaillir sa lumière sur tous les objets et éblouit les regards fixés sur elle ; c'est le soleil de l'homme ou du petit monde ( i ) . ( 1 ) L'ame humaine ...
... sur un être qui agit sur tout . L'ame est donc comme un centre rayon- nant qui fait jaillir sa lumière sur tous les objets et éblouit les regards fixés sur elle ; c'est le soleil de l'homme ou du petit monde ( i ) . ( 1 ) L'ame humaine ...
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Common terms and phrases
affections affoiblissent âge alimens animaux astres au-dedans au-dehors bilieux bilité calcul rénal carac caractère cause centre cerveau chair chaleur vitale CHAP CHAPITRE chauds choses climats cœur colère complexion connoissance connoître contraire corporelle corps corps malade de-là vient dissipe divine douleur effet élémens enfans équinoxes esprits vitaux étoit évaporer extérieurs femmes fibres fièvres flegmatique foible foiblesse fonctions forces vitales froid galité goût gueur habitans haine hommes humeurs humides individus inférieurs intel intelligence jeunesse joie l'ame sensitive l'amour l'animal l'esprit l'estomac l'homme l'humeur loppe lymphe maladies maux mélancolique membres ment moëlle épinière mœurs monde moral mouvemens mouvement nature naturel nerfs nourritures organes pables paroissent paroît passions pensée physiognomoniques pituiteux plaisir plaisirs plantes Plutarque pourroit principe sensitif puberté qu'une raison rapport rence rend rendent sang sanguin santé secs sens sensibilité sentiment seroit seul soleil sommeil spirituelles substance sur-tout systême teint tempéramens tempérament tion tristesse unisson universelle végétative vieillesse voluptés
Popular passages
Page 234 - Ce n'est pas la fortune qui domine le monde; on peut le demander aux Romains, qui eurent une suite continuelle de prospérités quand ils se gouvernèrent sur un certain plan, et une suite non interrompue de revers lorsqu'ils se conduisirent sur un autre. Il ya des causes générales, soit morales, soit physiques, qui agissent dans chaque monarchie...
Page 182 - ... l'esprit dépend si fort du tempérament et de la disposition des organes du corps, que, s'il est possible de trouver quelque moyen qui rende communément les hommes plus sages et plus habiles qu'ils n'ont été jusqu'ici, je crois que c'est dans la médecine qu'on doit le chercher.
Page 234 - ... soit physiques, qui agissent dans chaque monarchie, l'élèvent, la maintiennent, ou la précipitent; tous les accidents sont soumis à ces causes; et, si le hasard d'une bataille, c'està-dire une cause particulière, a ruiné un État, il y avait une cause générale qui faisait que cet État devait périr par une seule bataille. En un mot, l'allure principale entraîne avec elle tous les accidents particuliers.
Page 57 - C'est en vain qu'au Parnasse un téméraire auteur Pense de l'art des vers atteindre la hauteur : S'il ne sent point du ciel l'influence secrète, Si son astre en naissant ne l'a formé poète, Dans son génie étroit il est toujours captif; Pour lui Phébus est sourd , et Pégase est rétif.
Page 170 - Il est des nœuds secrets, il est des sympathies Dont par le doux rapport les âmes assorties S'attachent l'une à l'autre et se laissent piquer Par ces je ne sais quoi qu'on ne peut expliquer.
Page 98 - Autant les femmes bilieuses sont vives, autant les pituiteuses sont indolentes : les premières sont des brunes piquantes , qui pétillent de feu et d'esprit ; les dernières , des blondes d'un caractère doux, plein de candeur et de simplicité ; bonnes mères et bonnes nourrices, faciles même à se laisser tromper, simples, sans opiniâtreté ni malice; mais peu soigneuses , d'une conversation fade , ennuyeuse ; elles languissent dans l'oisiveté et acquièrent trop d'embonpoint.
Page 7 - ... vie est toute végétative. Dans le second , à la vie végétative s'ajoute la vie animale. Dans le troisième, à la vie végétative et à la vie animale , s'ajoute encore la vie morale. Et pour résumer en termes encore plus concis...
Page 96 - ... marquent la nonchalance et la pesanteur , car son tempérament est froid et humide , son pouls lent ; il mange lentement et boit beaucoup. Par-tout le bilieux veut dominer, par-tout il heurte de front ce qui lui fait obstacle; violent et emporté, querelleur et audacieux , il se confie dans ses forces ; il est intrépide dans les périls.
Page 95 - Le bilieux , comme le feu , aspire toujours à s'élever ; le pituiteux tend , ainsi que l'eau, à retomber sans cesse. Le premier, toujours tendu , sec , fibreux, a le teint foncé, olivâtre , tirant sur le jaune , ou une couleur haute; la taille maigre, forte, dégagée; une peau dure et velue ; ses mouvemens sont brusques, ardens; son naturel impétueux ; sa voix âpre et résonnante; il boit peu, mange beaucoup et vite.
Page 95 - Les femmes sanguines ont de l'embonpoint, des couleurs vives , des formes rondes ; elles sont coquettes , dissipées , gaies , volages , peu passionnées , mais plutôt dépensières ou joueuses ; elles ont un cœur excellent ; l'on peut les accuser d'inconséquence, non de malignité. Les...