Fables de la Fontaine: suivies d'Adonis, poème ...P. et F. Didot, 1799 |
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... rien épargné pour la typographie ; les épreuves ont été corrigées sur la grande édition ; et j'ose espérer qu'il ne me sera pas échappé de fantes . « La vénération dont je me suis toujours senti péné = « tré pour La Fontaine a exigé ce ...
... rien épargné pour la typographie ; les épreuves ont été corrigées sur la grande édition ; et j'ose espérer qu'il ne me sera pas échappé de fantes . « La vénération dont je me suis toujours senti péné = « tré pour La Fontaine a exigé ce ...
Page vi
... rien des fautes communément appelées typo graphiques : nous ferons seulement remarquer quel- ques unes de celles qui défigurent et alterent davan = tage le sens du poëte , ou qui rompent totalement la mesure de ses vers . P. 93 , v . 2 ...
... rien des fautes communément appelées typo graphiques : nous ferons seulement remarquer quel- ques unes de celles qui défigurent et alterent davan = tage le sens du poëte , ou qui rompent totalement la mesure de ses vers . P. 93 , v . 2 ...
Page ix
... rien de remarquable , rien qui parût annoncer ce qu'il devoit être un jour . Elevé par des maîtres qui n'avoient pas , comme Socrate , l'art de faire enfanter les esprits , et d'en deviner , par une finesse de tact et d'instinct très ...
... rien de remarquable , rien qui parût annoncer ce qu'il devoit être un jour . Elevé par des maîtres qui n'avoient pas , comme Socrate , l'art de faire enfanter les esprits , et d'en deviner , par une finesse de tact et d'instinct très ...
Page xvi
... rien de plus sublime que l'expression d'Homere ; dans les petites , rien de plus propre : étendu , serré , grave et doux , également ad- mirable par son abondance et par sa brièveté . › « < Hunc nemo in magnis sublimitate , in parvis ...
... rien de plus sublime que l'expression d'Homere ; dans les petites , rien de plus propre : étendu , serré , grave et doux , également ad- mirable par son abondance et par sa brièveté . › « < Hunc nemo in magnis sublimitate , in parvis ...
Page xvii
... rien ne peut suppléer , puissent les avancer vers la connoissance de l'homme et de ses rapports , et élever leur esprit à des vérités générales non moins utiles , et sans lesquelles leurs vers vuides d'idées ne sont que des bagatelles ...
... rien ne peut suppléer , puissent les avancer vers la connoissance de l'homme et de ses rapports , et élever leur esprit à des vérités générales non moins utiles , et sans lesquelles leurs vers vuides d'idées ne sont que des bagatelles ...
Common terms and phrases
âne animaux Apollon assez asyle auroit avoient avoit baudet beau Belettes Berger bête Boileau brebis Bûcheron C'étoit cerf Chat Château-Thierry chatte Chauve-Souris cheval Chevre Chien chose Cicogne connoissance conte Corbeau Crésus d'Esope déja Delphiens derniere devoit dieux dire disoit disoit-il dit-il donne enfants Esope esprit étoient étoit eût fables faisoit falloit femme Fontaine Fourmi frêlons gens goût grace Grenouilles homme J'ai j'en jour Jupiter l'aigle l'Alouette l'âne l'apologue l'autre l'escarbot l'Hirondelle l'homme L'oiseau l'ours L'un laissa lievre Lion lisez long-temps Loup Lycérus mainte maître malheureux maniere meûnier mieux mort Moucheron Mouches n'avoit n'en Necténabo ouvrages passer pauvre peine Phedre philosophe Phrygien pieds Pilpay plaisir Plutarque poëte pouvoit premiere qu'à qu'un queue Quintilien raison Renard repartit rien s'en s'il Sabliere sage Samiens Samos seroit servir seul Singe Socrate sorte souris souvent tête Tortue trésor trouve trouvoit vérité veux VIII voilà voyoit Xantus
Popular passages
Page 33 - Il faut, autant qu'on peut, obliger tout le monde On a souvent besoin d'un plus petit que soi. De cette vérité deux fables feront foi, Tant la chose en preuves abonde. Entre les pattes d'un lion, Un rat sortit de terre assez à l'étourdie. Le roi des animaux, en cette occasion, Montra ce qu'il était, et lui donna la vie. Ce bienfait ne fut pas perdu. Quelqu'un aurait-il jamais cru Qu'un lion d'un rat eût affaire?
Page 20 - Le Chêne un jour dit au Roseau : Vous avez bien sujet d'accuser la Nature ; Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau. Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau, Vous oblige à baisser la tête : Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du Soleil, Brave l'effort de la tempête.
Page 15 - II met bas son fagot, il songe à son malheur. Quel plaisir at-il eu depuis qu'il est au monde ? En est-il un plus pauvre en la machine ronde ? Point de pain quelquefois, et jamais de repos.
Page 112 - Les fables ne sont pas ce qu'elles semblent être; Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. Une morale nue apporte de l'ennui : Le conte fait passer le précepte avec lui.
Page 22 - Cependant jusqu'ici d'un langage nouveau J'ai fait parler le loup et répondre l'agneau : J'ai passé plus avant ; les arbres et les plantes Sont devenus chez moi créatures parlantes. Qui ne prendrait ceci pour un enchantement?
Page 20 - Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste. — Votre compassion, lui répondit l'arbuste, Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci : Les vents me sont moins qu'à vous redoutables ; Je plie et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos; Mais attendons la fin.
Page 45 - Nous devons l'apologue à l'ancienne Grèce; Mais ce champ ne se peut tellement moissonner, Que les derniers venus n'y trouvent à glaner. La feinte est un pays plein de terres désertes : Tous les jours nos auteurs y font des découvertes. Je t'en veux dire un trait assez bien inventé; Autrefois à Racan Malherbe l'a conté.
Page 117 - Il est velouté comme nous, Marqueté, longue queue, une humble contenance; Un modeste regard, et pourtant l'œil luisant: Je le crois fort sympathisant Avec messieurs les rats; car il a des oreilles En figure aux nôtres pareilles. Je l'allais aborder, quand d'un son plein d'éclat L'autre m'a fait prendre la fuite.
Page 35 - Quant aux volontés souveraines De Celui qui fait tout, et rien qu'avec dessein, Qui les sait, que lui seul? Comment lire en son sein?
Page 21 - L'arbre tient bon. le roseau plie; Le vent redouble ses efforts. Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine, Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.