La deffence et illustration de la langue francoyse |
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... premier l'on pourra voir combien , malgré le nombre et la force de certaines influences communes entre deux peuples , ces deux peuples peuvent différer profondé- ment de génie et de style . Les Français sont une nation mo- derne et en ...
... premier l'on pourra voir combien , malgré le nombre et la force de certaines influences communes entre deux peuples , ces deux peuples peuvent différer profondé- ment de génie et de style . Les Français sont une nation mo- derne et en ...
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... premier remar- quable par le choix des tournures pittoresques , les deux autres par la précision et la clarté . Il faut remarquer que la pré- sence ou l'absence de déclinaisons , la richesse des formes du verbe , comme aussi l'harmonie ...
... premier remar- quable par le choix des tournures pittoresques , les deux autres par la précision et la clarté . Il faut remarquer que la pré- sence ou l'absence de déclinaisons , la richesse des formes du verbe , comme aussi l'harmonie ...
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... premier caractère de l'usage c'est d'être variable . Les révolutions dans les idées , les sentiments , les mœurs , les in- stitutions politiques apportent des substitutions de locutions et des changements dans la valeur des mots . Jusqu ...
... premier caractère de l'usage c'est d'être variable . Les révolutions dans les idées , les sentiments , les mœurs , les in- stitutions politiques apportent des substitutions de locutions et des changements dans la valeur des mots . Jusqu ...
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... premier commencement , comme il appert par toutes les Histoires , qui des faicts de batailles , où François ayent esté font mention , et mes- mement celle des Romains et maintes autres , qui certifient par les espreuves de leurs grands ...
... premier commencement , comme il appert par toutes les Histoires , qui des faicts de batailles , où François ayent esté font mention , et mes- mement celle des Romains et maintes autres , qui certifient par les espreuves de leurs grands ...
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... premier y put venir ; mais tant les chargeoient que à peu n'enfondroient et que tous ne perissoient ensemble . Les autres , qui advenir n'y pouvoient , despouilloient leurs draps , et à nager se mettoient . Mais la plus grande part en ...
... premier y put venir ; mais tant les chargeoient que à peu n'enfondroient et que tous ne perissoient ensemble . Les autres , qui advenir n'y pouvoient , despouilloient leurs draps , et à nager se mettoient . Mais la plus grande part en ...
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Common terms and phrases
admirable Amyot anciens apres auteurs avecques barbare Bernardin de Saint-Pierre Boileau bon usage Bossuet Bruyère Buffon celuy ceste CHAPITRE choses Ciceron classique Corneille d'ecrire dict dire discours dix-septième siècle doctes donques dy-je ecrit écrivains Écrivains nés ecriz esprit estre eté etoint fault felicité Fénelon feussent Fontaine François Ier gloire goût grace grammairiens grammatical grec Grecz et Latins Grecz et Romains greque hault Homere hommes immiter j'ay JOACHIM DU BELLAY l'Académie l'éloquence l'esprit l'immitation l'ode l'orateur langage langue d'oïl langue française langue francoyse littéraire littérature locutions loing Malherbe manieres de parler Marot Massillon mesme Montaigne mots motz nation naturel notz orateurs perfection peuple philosophie phrase poëme poésie poëtes francoys poétique pource pourquoy premierement prosateurs prose qu'ilz quelquefois quelz quoy Racine Remy Belleau Ronsard Rousseau rymez Salluste scavans semble seroit seulement soubz style telz tems tost Toutesfois traduyre vertuz veux Virgile Voltaire Voyla voyre vulgaire
Popular passages
Page 108 - Qui veut voler par les mains et bouches des hommes doit longuement demeurer en sa chambre; et qui désire vivre en la mémoire de la postérité doit, comme mort en soi-même, suer et trembler maintes fois, et autant que nos poètes courtisans boivent, mangent et dorment à leur aise, e,ndurer de faim, de soif et de longues vigiles.
Page 25 - En sa belle jeunesse, en sa première fleur, Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur, Quand l'aube de ses pleurs au...
Page 110 - Distile avecques un style coulant et non scabreux ces pitoyables élégies, à l'exemple d'un Ovide, d'un Tibule et d'un Properce, y entremeslant quelquesfois de ces fables anciennes, non petit ornement de poésie. Chante moy ces odes, incongnues encor...
Page 28 - Mais elle était du monde où les plus belles choses Ont le pire destin, Et, rosé, elle a vécu ce que vivent les rosés, L'espace d'un matin.
Page 23 - Mais le vieux langage se fait regretter, quand nous le retrouvons dans Marot, dans Amyot, dans le cardinal d'Ossat, dans les ouvrages les plus enjoués et dans les plus sérieux : il avoit je ne sais quoi de court, de naïf, de hardi, de vif et de passionné.
Page 125 - Encores te veuxje advertir de hanter quelquesfois, non seulement les sçavans, mais aussi toutes sortes d'ouvriers et gens mécaniques, comme mariniers, fondeurs, peintres, engraveurs, et autres, sçavoir leurs inventions, les noms des matières, des outilz, et les termes usitez en leurs ars et métiers, pour tyrer de la ces belles comparaisons et vives descriptions de toutes choses.
Page 79 - Il est vray que par succession de tens les unes, pour avoir été plus curieusement reiglées, sont devenues plus riches que les autres: mais cela ne se doit attribuer à la félicité desdites langues, ains au seul artifice et industrie des hommes.
Page 110 - Et quand à ce, te fourniront de matière les louanges des dieux et des hommes vertueux, le discours fatal des choses mondaines, la solicitude des jeunes hommes, comme l'amour, les vins libres, et toute bonne chère.
Page 23 - Notre langue manque d'un grand nombre de mots et de phrases: il me semble même qu'on l'a gênée et appauvrie depuis environ cent ans, en voulant la purifier.
Page 100 - ... vouloir réduire en un seroit chose impossible: outre que beaucoup d'autres parties sont demeurées aux fondementz des vieilles murailles, ou égarées par le long cours des siècles ne se peuvent trouver d'aucun.