La deffence et illustration de la langue francoyse |
From inside the book
Results 1-5 of 26
Page 84
... avecques grand labeur et industrie , ny grace , ny nombre , ny finalement aucune eloquence , nous devons nous emerveiller si nostre vulgaire n'est si riche comme il pourra bien estre , et de la prendre occasion de le mepriser comme ...
... avecques grand labeur et industrie , ny grace , ny nombre , ny finalement aucune eloquence , nous devons nous emerveiller si nostre vulgaire n'est si riche comme il pourra bien estre , et de la prendre occasion de le mepriser comme ...
Page 87
... avecques la mesme grace dont l'autheur en a usé ; d'autant que chacune langue a je ne scay quoy propre seulement à ... avec- ques la mesme grace et naïfveté , qu'il est en son vulgaire tos- can . Toutesfois quelques uns de notre tens ont ...
... avecques la mesme grace dont l'autheur en a usé ; d'autant que chacune langue a je ne scay quoy propre seulement à ... avec- ques la mesme grace et naïfveté , qu'il est en son vulgaire tos- can . Toutesfois quelques uns de notre tens ont ...
Page 91
... la simplicité de notz majeurs , qui se sont contentez d'exprimer leurs conceptions avecques paroles nues , sans art et or- nement , non immitans la curieuse diligence des Grecz , --- 91 Response à quelques objections, p.
... la simplicité de notz majeurs , qui se sont contentez d'exprimer leurs conceptions avecques paroles nues , sans art et or- nement , non immitans la curieuse diligence des Grecz , --- 91 Response à quelques objections, p.
Page 92
... foudre d'artillerie , avec- ques tant d'autres non antiques inventions , qui montrent verita- blement que par le long cours des siecles les espris des hommes ne sont point si abatardiz qu'on voudroit bien dire : je 92 -
... foudre d'artillerie , avec- ques tant d'autres non antiques inventions , qui montrent verita- blement que par le long cours des siecles les espris des hommes ne sont point si abatardiz qu'on voudroit bien dire : je 92 -
Page 95
... avecques les doctrines , que pour les exprimer il semble qu'elle ait eté formée de la mesme nature , non de l'humaine providence je dy qu'icelle nature , qui en tout aage , en toute province , en toute habitude , est tousjours une mesme ...
... avecques les doctrines , que pour les exprimer il semble qu'elle ait eté formée de la mesme nature , non de l'humaine providence je dy qu'icelle nature , qui en tout aage , en toute province , en toute habitude , est tousjours une mesme ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
admirable Amyot anciens apres auteurs avecques barbare Bernardin de Saint-Pierre Boileau bon usage Bossuet Bruyère Buffon celuy ceste CHAPITRE choses Ciceron classique Corneille d'ecrire dict dire discours dix-septième siècle doctes donques dy-je ecrit écrivains Écrivains nés ecriz esprit estre eté etoint fault felicité Fénelon feussent Fontaine François Ier gloire goût grace grammairiens grammatical grec Grecz et Latins Grecz et Romains greque hault Homere hommes immiter j'ay JOACHIM DU BELLAY l'Académie l'éloquence l'esprit l'immitation l'ode l'orateur langage langue d'oïl langue française langue francoyse littéraire littérature locutions loing Malherbe manieres de parler Marot Massillon mesme Montaigne mots motz nation naturel notz orateurs perfection peuple philosophie phrase poëme poésie poëtes francoys poétique pource pourquoy premierement prosateurs prose qu'ilz quelquefois quelz quoy Racine Remy Belleau Ronsard Rousseau rymez Salluste scavans semble seroit seulement soubz style telz tems tost Toutesfois traduyre vertuz veux Virgile Voltaire Voyla voyre vulgaire
Popular passages
Page 108 - Qui veut voler par les mains et bouches des hommes doit longuement demeurer en sa chambre; et qui désire vivre en la mémoire de la postérité doit, comme mort en soi-même, suer et trembler maintes fois, et autant que nos poètes courtisans boivent, mangent et dorment à leur aise, e,ndurer de faim, de soif et de longues vigiles.
Page 25 - En sa belle jeunesse, en sa première fleur, Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur, Quand l'aube de ses pleurs au...
Page 110 - Distile avecques un style coulant et non scabreux ces pitoyables élégies, à l'exemple d'un Ovide, d'un Tibule et d'un Properce, y entremeslant quelquesfois de ces fables anciennes, non petit ornement de poésie. Chante moy ces odes, incongnues encor...
Page 28 - Mais elle était du monde où les plus belles choses Ont le pire destin, Et, rosé, elle a vécu ce que vivent les rosés, L'espace d'un matin.
Page 23 - Mais le vieux langage se fait regretter, quand nous le retrouvons dans Marot, dans Amyot, dans le cardinal d'Ossat, dans les ouvrages les plus enjoués et dans les plus sérieux : il avoit je ne sais quoi de court, de naïf, de hardi, de vif et de passionné.
Page 125 - Encores te veuxje advertir de hanter quelquesfois, non seulement les sçavans, mais aussi toutes sortes d'ouvriers et gens mécaniques, comme mariniers, fondeurs, peintres, engraveurs, et autres, sçavoir leurs inventions, les noms des matières, des outilz, et les termes usitez en leurs ars et métiers, pour tyrer de la ces belles comparaisons et vives descriptions de toutes choses.
Page 79 - Il est vray que par succession de tens les unes, pour avoir été plus curieusement reiglées, sont devenues plus riches que les autres: mais cela ne se doit attribuer à la félicité desdites langues, ains au seul artifice et industrie des hommes.
Page 110 - Et quand à ce, te fourniront de matière les louanges des dieux et des hommes vertueux, le discours fatal des choses mondaines, la solicitude des jeunes hommes, comme l'amour, les vins libres, et toute bonne chère.
Page 23 - Notre langue manque d'un grand nombre de mots et de phrases: il me semble même qu'on l'a gênée et appauvrie depuis environ cent ans, en voulant la purifier.
Page 100 - ... vouloir réduire en un seroit chose impossible: outre que beaucoup d'autres parties sont demeurées aux fondementz des vieilles murailles, ou égarées par le long cours des siècles ne se peuvent trouver d'aucun.