Collection des chroniques nationales français: écrites en langue vulgaire du treizième au seizième siècle, Volume 17

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Jean Alexandre C. Buchon
Verdière [et] J. Carez, 1826 - France
 

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Popular passages

Page 16 - Ils ont le repos et les beaux manoirs, et nous « avons la peine et le travail , la pluie et le vent
Page 320 - Flandre, et la noble chevalerie que étoit avecques lui en ce voyage. On peut bien croire et imaginer que toute gentillesse et noblesse eût été morte et perdue en France et autant bien ens ès autre pays : ni la Jacquerie ne fut oncques si grande ni si horrible qu'elle eût été.
Page 330 - ... on le mène. Nous le mènerons à Gand apprendre à parler et à être flamand ; mais ducs , comtes et autres gens d'armes, occiez tout : les communautés de France ne nous en sauront nul mal gré, car elles voudraient , de ce suis-je tout assuré, que nul d'eux ne retournât en France.
Page 388 - ... moyens ni aux petits, fors aux grands maîtres où il avoit assez à prendre; et encore eux tous heureux, quand ils purent échapper pour payer finance. Et leur fit-on toutes leurs armures chacun par lui mettre en sacs et porter au...
Page 41 - ... vous, de chacun village deux ou trois hommes, et je leur ferai tantôt écrire et sceller de mon grand scel lettres telles que vous les demandez, lesquelles ils emporteront avec eux...
Page 187 - Mais je ne puis •voir ni entendre par la relation de son conseil que il n'en convienne mourir honteusement par punition de justice et de prison la greigneur (majeure) partie du peuple qui là sera venu en ce jour. Or regardez si vous voulez venir à paix par ce parti. » Quand Philippe ot (eut) parlé, ce fut grand'pitié de voir hommes , femmes et enfants pleurer et tordre leurs poings, pour l'amour de leurs pères, de leurs frères, de leurs maris et de leurs voisins. Après ce tourment de noise...
Page 386 - ... ravir tous leurs biens sans oser se plaindre du malheur de se voir réduits dans les dernières misères de la pauvreté. Ceux qui manioient alors les finances demeurèrent d'accord que le roi n'en fut guères...
Page 103 - Or regardez la grand'diablerie qui se commençoit à élever en France; et tous prenoient pied et ordonnances sur les Gantois; et disoient adonc les communautés par tout le monde , que les Gantois étoient bonnes gens et que vaillamment ils se soutenoient en leurs franchises ; dont ils dévoient de toutes gens être aimés et honorés.
Page 302 - ... sur leurs pieds, leurs bassinets en leurs têtes, ils furent là sans boire et sans manger. Certes je dis qu'il leur doit être tourné à grand'vaillance; car au voir (vrai) dire ils ne se véoient que une poignée de gens au regard des Flamands qui en Comines et au pas étoient. Si ne les osoient; aller envahir ni assaillir ;et disoient et...
Page 182 - Et étoient en la cité de Paris de riches et puissants hommes armés de pied en cap la somme de trente mille hommes, aussi bien arrés...

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