A new, practical, and easy method, of learning the French language. 3rd course. Author's ed., with notes and vocabulary by H.W. Ehrlich

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Page 89 - France, du milieu des alarmes, La noble fille des Stuarts, Comme en ce jour qui voit ses larmes, Vers toi tournera ses regards. Mais, Dieu ! le vaisseau trop rapide Déjà vogue sous d'autres cieux ; Et la nuit, dans son voile humide, Dérobe tes bords à mes yeux ! Adieu, charmant pays de France, Que je dois tant chérir ! Berceau de mon heureuse enfance, Adieu! te quitter c'est mourir.
Page 87 - AcUeu, charmant pays de France, Que je dois tant chérir ! Berceau de mon heureuse enfance, Adieu ! te quitter c'est mourir. Toi que j'adoptai pour patrie, Et d'où je crois me voir bannir, Entends les adieux de Marie, France, et garde son souvenir. Le vent souffle, on quitte la plage ; Et, peu touché de mes sanglots, Dieu, pour me rendre à ton rivage, Dieu n'a point soulevé les flots...
Page 63 - Un jour je voyageais en Calabre. C'est un pays de méchantes gens, qui je crois n'aiment personne et en veulent surtout aux Français. De vous dire pourquoi, cela serait long. Suffit qu'ils nous haïssent à mort et qu'on passe fort mal son temps lorsqu'on tombe entre leurs mains. J'avais pour compagnon un jeune homme d'une figure... ma foi, comme ce monsieur que nous vîmes au Rincy; vous en souvenez- vous?
Page 64 - Mon camarade y grimpa seul et se coucha tout endormi, la tête sur la précieuse valise. Moi déterminé à veiller, je fis bon feu et m'assis auprès. La nuit s'était déjà passée presque entière assez tranquillement, et je commençais à me rassurer, quand sur l'heure où il me semblait que le jour ne pouvait être loin, j'entendis au-dessous de moi notre hôte et sa femme parler et se disputer; et prêtant l'oreille par la cheminée qui communiquait avec celle d'en bas, je distinguai parfaitement...
Page 86 - S'il ne m'en laisse assez pour avoir un cochon. Le porc à s'engraisser coûtera peu de son; II était, quand je l'eus, de grosseur raisonnable; J'aurai, le revendant, de l'argent bel et bon. Et qui m'empêchera de mettre en notre étable, Vu le prix dont il est, une vache et son veau, Que je verrai sauter au milieu du troupeau?
Page 55 - A ces mots le corbeau ne se sent pas de joie ; Et, pour montrer sa belle voix, II ouvre un large bec, laisse tomber sa proie. Le renard s'en saisit, et dit : 'Mon bon monsieur, Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l'écoute : Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute.
Page 63 - Nous cherchâmes , tant qu'il fit jour, notre chemin à travers ces bois ; mais plus nous cherchions, plus nous nous perdions , et il était nuit noire quand nous arrivâmes près d'une maison fort noire. Nous y entrâmes, non sans soupçon, mais comment faire?
Page 54 - Hé, bonjour, monsieur du Corbeau Que vous êtes joli! que vous me semblez beau! Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois.
Page 65 - Et je n'entendis plus rien. Que vous dirai-je? je restai respirant à peine, tout mon corps froid comme un marbre; à me voir, vous n'eussiez su si j'étais mort ou vivant. Dieu! quand j'y pense encore! Nous deux, presque sans armes, contre eux douze ou quinze qui en avaient tant! Et mon camarade mort de sommeil et de fatigue! L'appeler, faire du bruit, je n'osais; m'échapper seul, je ne pouvais; la fenêtre n'était guère haute, mais en bas deux gros dogues hurlant comme des loups...

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