Études sur la littérature française; Corneille, Racine, extraits du Lycée, ed. by J. Bué

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Page 126 - ... cette reine foulée ; Dans son sang inhumain les chiens désaltérés, Et de son corps hideux les membres déchirés ; Des prophètes menteurs la troupe confondue, Et la flamme du ciel sur l'autel...
Page 92 - Je passais jusqu'aux lieux où l'on garde mon fils. Puisqu'une fois le jour vous souffrez que je voie Le seul bien qui me reste et d'Hector et de Troie, J'allais, Seigneur, pleurer un moment avec lui.
Page 144 - Promettez sur ce livre, et devant ces témoins, Que Dieu fera toujours le premier de vos soins ; Que, sévère aux méchants , et des bons le refuge , Entre le pauvre et vous vous prendrez Dieu pour juge ; Vous souvenant, mon fils, que, caché sous ce lin, Comme eux vous fûtes pauvre, et comme eux orphelin.
Page 139 - Sagesse éternelle! Mais, si tu les soutiens, qui peut les ébranler? Du tombeau, quand tu veux, tu sais nous rappeler; Tu frappes et guéris, tu perds et ressuscites. Ils ne s'assurent point en leurs propres mérites, Mais en ton nom sur eux. invoqué tant de fois, En tes serments jurés au plus saint de leurs rois, En ce temple où tu fais ta demeure sacrée, Et qui doit du soleil égaler la durée.
Page 143 - JOAD. 0 mon fils, de ce nom j'ose encor vous nommer, Souffrez cette tendresse, et pardonnez aux larmes ' Que m'arrachent pour vous de trop justes alarmes. - Loin du trône nourri, de ce fatal honneur, Hélas ! vous ignorez le charme empoisonneur. De l'absolu pouvoir vous ignorez l'ivresse, Et des lâches flatteurs, la voix enchanteresse.
Page 139 - Voilà donc quels vengeurs s'arment pour ta querelle, Des prêtres, des enfants, ô Sagesse éternelle! Mais, si tu les soutiens, qui peut les ébranler? Du tombeau, quand tu veux, tu sais nous rappeler; Tu frappes et guéris, tu perds et ressuscites.
Page 128 - II doive de David abandonner la trace, Qu'il soit comme le fruit en naissant arraché, Ou qu'un souffle ennemi dans sa fleur a séché ! Mais si ce même enfant, à tes ordres docile, Doit être à tes desseins un instrument utile, Fais qu'au juste héritier le sceptre soit remis...
Page 122 - Que les temps sont changés ! Sitôt que de ce jour La trompette sacrée annonçait le retour, Du temple, orné partout de festons magnifiques, Le peuple saint en foule inondait les portiques...
Page 85 - Mais, s'il faut ne te rien déguiser, Mon innocence enfin commence à me peser. Je ne sais de tout temps quelle injuste puissance Laisse le crime en paix, et poursuit l'innocence. De quelque part sur moi que je tourne les yeux, Je ne vois que malheurs qui condamnent les dieux.
Page 60 - Apprends à te connaître et descends en toi-même : On t'honore dans Rome, on te courtise, on t'aime, Chacun tremble sous toi, chacun t'offre des vœux, Ta fortune est bien haut, tu peux ce que tu veux; Mais tu ferais pitié, même à ceux qu'elle irrite, Si je t'abandonnais à ton peu de mérite.

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