Études sur la littérature française; Corneille, Racine, extraits du Lycée, ed. by J. Bué |
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Page xiv
... Romains ? et les uns et les autres ne nous ont - ils pas tout enseigné ? Voilà les faits ; c'est la meilleure réponse à ceux qui s'imaginent honorer le génie en 5 niant l'existence de l'art , et qui font voir seulement qu'ils ne ...
... Romains ? et les uns et les autres ne nous ont - ils pas tout enseigné ? Voilà les faits ; c'est la meilleure réponse à ceux qui s'imaginent honorer le génie en 5 niant l'existence de l'art , et qui font voir seulement qu'ils ne ...
Page xviii
... Romains à celui de l'imagination , et cette époque a 20 été celle de la corruption du goût et de la décadence des lettres . Il est vrai ; mais l'on tombe ici dans un sophisme très commun et que l'on emploie souvent faute de réflexion ou ...
... Romains à celui de l'imagination , et cette époque a 20 été celle de la corruption du goût et de la décadence des lettres . Il est vrai ; mais l'on tombe ici dans un sophisme très commun et que l'on emploie souvent faute de réflexion ou ...
Page 6
... Romains ; Ils ont presque la mer et la terre en leurs mains ; Et soit où le soleil de sa torches voisine Les Indiens perleux du matin illumine , Soit où son char lassé de la course du jour Le ciel quitte 10 à la nuit qui commence son ...
... Romains ; Ils ont presque la mer et la terre en leurs mains ; Et soit où le soleil de sa torches voisine Les Indiens perleux du matin illumine , Soit où son char lassé de la course du jour Le ciel quitte 10 à la nuit qui commence son ...
Page 34
... Romain interrompt les adieux des deux jeunes guerriers par ces vers : 30 Ah ! n'attendrissez point ici mes sentiments . Pour vous encourager ma voix manque de termes ; Mon cœur ne forme point de pensers assez fermes , Moi - même en cet ...
... Romain interrompt les adieux des deux jeunes guerriers par ces vers : 30 Ah ! n'attendrissez point ici mes sentiments . Pour vous encourager ma voix manque de termes ; Mon cœur ne forme point de pensers assez fermes , Moi - même en cet ...
Page 37
... romain : qu'il mourût , on pouvait dire autre chose que ce que dit le vieil Horace . Sans doute , en jugeant par comparaison , tout paraîtra faible après le mot qui vient de lui échapper . Mais en 10 ce cas , dès qu'on a é é sublime ...
... romain : qu'il mourût , on pouvait dire autre chose que ce que dit le vieil Horace . Sans doute , en jugeant par comparaison , tout paraîtra faible après le mot qui vient de lui échapper . Mais en 10 ce cas , dès qu'on a é é sublime ...
Common terms and phrases
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Popular passages
Page 126 - ... cette reine foulée ; Dans son sang inhumain les chiens désaltérés, Et de son corps hideux les membres déchirés ; Des prophètes menteurs la troupe confondue, Et la flamme du ciel sur l'autel...
Page 92 - Je passais jusqu'aux lieux où l'on garde mon fils. Puisqu'une fois le jour vous souffrez que je voie Le seul bien qui me reste et d'Hector et de Troie, J'allais, Seigneur, pleurer un moment avec lui.
Page 144 - Promettez sur ce livre, et devant ces témoins, Que Dieu fera toujours le premier de vos soins ; Que, sévère aux méchants , et des bons le refuge , Entre le pauvre et vous vous prendrez Dieu pour juge ; Vous souvenant, mon fils, que, caché sous ce lin, Comme eux vous fûtes pauvre, et comme eux orphelin.
Page 139 - Sagesse éternelle! Mais, si tu les soutiens, qui peut les ébranler? Du tombeau, quand tu veux, tu sais nous rappeler; Tu frappes et guéris, tu perds et ressuscites. Ils ne s'assurent point en leurs propres mérites, Mais en ton nom sur eux. invoqué tant de fois, En tes serments jurés au plus saint de leurs rois, En ce temple où tu fais ta demeure sacrée, Et qui doit du soleil égaler la durée.
Page 143 - JOAD. 0 mon fils, de ce nom j'ose encor vous nommer, Souffrez cette tendresse, et pardonnez aux larmes ' Que m'arrachent pour vous de trop justes alarmes. - Loin du trône nourri, de ce fatal honneur, Hélas ! vous ignorez le charme empoisonneur. De l'absolu pouvoir vous ignorez l'ivresse, Et des lâches flatteurs, la voix enchanteresse.
Page 139 - Voilà donc quels vengeurs s'arment pour ta querelle, Des prêtres, des enfants, ô Sagesse éternelle! Mais, si tu les soutiens, qui peut les ébranler? Du tombeau, quand tu veux, tu sais nous rappeler; Tu frappes et guéris, tu perds et ressuscites.
Page 128 - II doive de David abandonner la trace, Qu'il soit comme le fruit en naissant arraché, Ou qu'un souffle ennemi dans sa fleur a séché ! Mais si ce même enfant, à tes ordres docile, Doit être à tes desseins un instrument utile, Fais qu'au juste héritier le sceptre soit remis...
Page 122 - Que les temps sont changés ! Sitôt que de ce jour La trompette sacrée annonçait le retour, Du temple, orné partout de festons magnifiques, Le peuple saint en foule inondait les portiques...
Page 85 - Mais, s'il faut ne te rien déguiser, Mon innocence enfin commence à me peser. Je ne sais de tout temps quelle injuste puissance Laisse le crime en paix, et poursuit l'innocence. De quelque part sur moi que je tourne les yeux, Je ne vois que malheurs qui condamnent les dieux.
Page 60 - Apprends à te connaître et descends en toi-même : On t'honore dans Rome, on te courtise, on t'aime, Chacun tremble sous toi, chacun t'offre des vœux, Ta fortune est bien haut, tu peux ce que tu veux; Mais tu ferais pitié, même à ceux qu'elle irrite, Si je t'abandonnais à ton peu de mérite.